Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kaolack : la transformation en centre de santé du poste de Médina Baye réclamée

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kaolack : la transformation en centre de santé du poste de Médina Baye réclamée

    Kaolack, 6 août (APS) – L’un des vice-présidents du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF), Cheikh Tidiane Gaye a sollicité des autorités sanitaires du pays, l’érection du poste de santé de Médina Baye (Kaolack, centre) en centre de santé.

    ‘’C’est une demande qui provient des autorités religieuses de Médina Baye d’ériger le poste de santé en centre de santé. Des condisciples avaient pris l’engagement de le reconstruire et ils l’ont modernisé. Et nous estimons que l’Etat pouvait accompagner cette dynamique en l’érigeant en centre de santé’’, a-t-il lors d’un comité départemental de développement récemment consacré à la préparation du Gamou de Médina Baye, un quartier de la commune de Kaolack, dans le centre du pays.

    Admettant l’existence de critères techniques garantissant l’ouverture d’un centre de santé, le responsable du comité d’organisation de cet évènement commémorant la naissance du propjète Mouhamed (PSL) a invité le ministère de la Santé et de l’Action sociale à tenir compte de la spécificité de Médina Baye.

    ‘’Nous pensons qu’ériger ce poste de santé en centre de santé sera très bénéfique pour les populations de Médina Baye mais également pour tout le système sanitaire sénégalais’’, a-t-il fait valoir.

    Il a dans le même temps souligné la nécessité de réhabiliter la voirie de Kaolack, particulièrement sur les axes menant ou se situant dans la cité religieuse de Médina Baye.

    ‘’Le préfet a donné des consignes pour qu’au sortir de cette réunion du CDD, une séance de travail soit tenue très rapidement avec l’Agence de gestion des routes (AGEROUTES) dans le sens de préciser les axes concernés afin que les gens puissent circuler correctement’’, a-t-il souligné.

     

    ADE/AKS

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / CMU: Matam affiche un taux de couverture de 19% ( officiel)

    SENEGAL-SANTE / CMU: Matam affiche un taux de couverture de 19% ( officiel)

    Matam, 5 août (APS) – La région de Matam compte 145 581 bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU), soit un taux de 19% de couverture et 45% de pénétration, a-t-on appris du Chef du service régional de l’Agence de la Couverture maladie universelle (ACMU), Pape Malick Kane.

    Selon lui, le département de Matam compte le plus grand nombre de bénéficiaires avec un total de 64 984, 64 660 pour Kanel et 15 937 pour le département de Ranérou.

    M. Kane, qui présentait la situation de la CMU dans la région de Matam lors d’un atelier de partage d’informations sur la CMU avec les correspondants régionaux, a listé les types de couverture concernés par ce programme social.

     »Nous avons l’adhésion classique avec les bénéficiaires de bourses familiales, la carte d’égalité des chances, la CMU Elève et la CMU Daara », a-t-il expliqué.

    Pape Malick Kane a fait savoir qu’entre 2020 et 2022, un montant de 199 876 555 millions de francs CFA a été payé à des structures sanitaires de la région.

    Il a signalé que la somme de 972 352 774 francs CFA représente les ressources financières injectées dans la CMU à Matam.

    M. Kane a aussi invité les responsables de structures sanitaires de déposer à temps les factures pour faciliter à l’Agence CMU leur traitement.

    D’après le chef du service régional d’Agence pour la Couverture maladie universelle, dans la région, les prises en charge concernent la césarienne, la dialyse, le plan sésame et les enfants de moins de 5 ans.

    Selon lui, le Centre hospitalier régional de Ourossogui, les districts sanitaires de Matam, Thilogne, Ranérou et Kanel et les établissements publics de santé (EPS) de Matam et des Agnams reçoivent en grande partie les bénéficiaires de la CMU.

     »Ce taux est très faible par rapport aux autres régions où on peut avoir jusqu’à plus de 50% de couverture. Plusieurs facteurs expliquent cela, notamment la faible implication des partenaires dans la région », a dit Aly Fall, le responsable des relations publiques de la l’ACMU.

    AT/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Thiès : lancement de « Ndamir », un projet pour booster la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-SANTE / Thiès : lancement de « Ndamir », un projet pour booster la santé de la mère et de l’enfant

    Le projet « Ndamir » dédié à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, a été lancé vendredi à Thiès, en présence des acteurs de la santé, de représentants de collectivités territoriales, de l’administration décentralisée et de la société civile.

    « Le projet +Ndamir+ (entraide en sérère) est un projet très important qui vient dans la région de Thiès à partir de cette année (…). C’est un projet qui va contribuer à améliorer la performance de la région essentiellement dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant, mais aussi dans le cadre de la prévention et de l’élimination du paludisme », a dit Dr. Oumar Sagna, son coordonnateur.

    Il s’exprimait au terme de la rencontre de lancement qui était une occasion d’informer sur ce projet, dont la phase-pilote a été exécutée en 2015, dans la région de Kaffrine.

    Le projet devra être mis en œuvre dans l’ensemble des districts sanitaires et des postes de santé, avec l’accompagnement des collectivités territoriales, la santé étant une compétence qui leur est transférée, a expliqué Oumar Sagna.

    Il s’intéressera aussi aux priorités identifiées par l’Agence de la couverture maladie universelle, à travers ses antennes régionales.

    La mise en œuvre de « Ndamir » démarrera par une planification qui se fera de manière participative avec tous les acteurs, afin de déterminer les interventions prioritaires aptes à améliorer la santé de la mère et de l’enfant dans la région de Thiès.

    Cette étape sera suivie de la signature de contrats qui lieront l’USAID et le gouvernement du Sénégal à travers le ministère des Finances et du Budget. C’est après que les acteurs commenceront à exécuter les activités, a dit Sagna.

    Initialement prévu pour quatre ans, le projet ramené finalement à trois ans, commencera en 2024 pour se poursuivre jusqu’en 2026. Une phase de négociations permettra de fixer des objectifs à atteindre en partant des indicateurs de la situation de référence.

    Le projet intervient dans les régions de Kaffrine, de Ziguinchor qui a été enrôlé en 2017 et de Kaolack depuis 2021. Thiès rejoint à partir de l’année prochaine.

    Le choix des quatre régions a été fait sur la base d’une évaluation des risques conduite par l’USAID en collaboration avec le ministère de la Santé. Cette estimation prend en compte les critères liés à la capacité de gestion des fonds, aux performances de la région, au leadership, ainsi qu’au système d’information sanitaire.

    Le projet négociera avec la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) et les pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA), pour identifier les besoins en médicaments et assurer leur disponibilité.

    Lors des négociations avec le ministère, des objectifs seront fixés, les moyens pour les atteindre estimés, et les niveaux de contribution aussi bien de l’USAID que de l’Etat du Sénégal déterminés. Le ministère élaborera alors des politiques et financera ces actions.

    L’USAID versera la contribution si après évaluation, les résultats fixés sont atteints, a expliqué le docteur Cheikh Hanne, de la Direction de la Planification, de la recherche et de la Statistique du ministère de la santé et de l’Action sociale.

    Le directeur régional de la santé, nouvelle dénomination des ex-médecins-chefs depuis le conseil des ministres du 12 juillet dernier, répartira les tâches entre les différents services pour arriver au niveau de performance visé.

    La finalité de ce projet est de réduire la mortalité maternelle et infantile, a relevé le directeur régional de la santé, le Docteur Mama Moussa Diaw, selon qui, l’initiative n’est pas arrivée en terrain vierge dans la région de Thiès où un autre projet financé aussi par l’USAID travaille à la disponibilité des césariennes à travers la construction de blocs SONU dans différents districts.

    La direction régionale de la santé (ex-région médicale) décidera de l’année de référence, étant donné que 2022 a été une « année atypique », où les perturbations liées aux grèves ont réduit la disponibilité des informations sanitaires qui étaient « inférieures à 80% », a dit le Docteur Diaw.

    Un chronogramme a été établi et le gouverneur créera par arrêté un comité qui chargera du suivi de l’exécution du projet.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-SANTE-GOUVERNANCE / Sédhiou : Dr Annette Seck Ndiaye installée dans ses fonctions de PCA de l’hôpital régional Amadou Tidiane Ba

    SENEGAL-SANTE-GOUVERNANCE / Sédhiou : Dr Annette Seck Ndiaye installée dans ses fonctions de PCA de l’hôpital régional Amadou Tidiane Ba

    Sédhiou, 4 août (APS) – La présidente du conseil départemental de Sédhiou (sud), Dr Annette Seck Ndiaye, a été installée, vendredi, dans ses fonctions de présidente du Conseil d’administration (PCA) de l’hôpital régional Amadou Tidiane Ba, a constaté l’APS.

    La cérémonie a été présidée par le gouverneur Papa Demba Diallo, en présence du directeur de l’hôpital régional, Ousmane Seck Dame. Le directeur régional de la santé, Amadou Yéry Camara, et différentes personnalités administratives et locales de la région ont également pris part à la rencontre.

    La nouvelle PCA de l’hôpital régional Amadou Tidiane Ba s’est engagée avec son équipe « à maintenir cet établissement dans les meilleurs formes pour qu’il puisse continuer à offrir aux populations des soins de qualités ».

    « Il était important que cet organe de gouvernance soit mis en place avec des personnalités qualifiées pour renforcer la gestion de la structure », a estimé Mme Seck, par ailleurs ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur

    « C’est un hôpital régional de niveau 2 entièrement construit par l’Etat du Sénégal avec un plateau médical qui n’a rien à envier aux autres établissements de santé de niveau 3 »,  a-t-elle dit.

    OB/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-APPEL / Tensions politiques : l’Etat invité à assurer la protection des structures sanitaires et pharmaceutiques

    SENEGAL-SANTE-APPEL / Tensions politiques : l’Etat invité à assurer la protection des structures sanitaires et pharmaceutiques

    Dakar, 1ᵉʳ août (APS) – Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), déplorant les attaques subies par les structures sanitaires et pharmaceutiques, en lien avec les tensions politiques que vit le Sénégal depuis quelques mois, appellent l’État à assurer la protection des officines et établissements de santé ainsi que de leur personnel.

    « Considérant la situation socio-politique qui sévit actuellement dans notre pays, le Bureau exécutif national (BEN) du SAMES informe l’opinion nationale que les structures sanitaires et pharmaceutiques souffrent non seulement de l’affluence des victimes, mais également d’attaques », écrit le syndicat dans un communiqué.

    Il note qu’en raison de la récurrence de manifestations violentes, les agents sanitaires arrivent à se déplacer « difficilement » pour rejoindre leurs lieux de travail qui se retrouvent à fonctionner notoirement en sous effectifs, situation qui affecte « la qualité de l’offre de soins ».

    « Des ambulances en service sont également caillassées, mettant en péril la vie des malades et du personnel à bord », a poursuivi le Syndicat autonome des médecins du Sénégal.

    Aussi le Bureau exécutif national du SAES rappelle-t-il à l’État du Sénégal « son obligation d’assurer la protection et la sécurité du personnel sanitaire », pour que ces agents puissent exercer correctement leur métier au bénéfice des populations.

    Le BEN du SAMES dit par la même occasion « manifester son soutien total et sans faille au docteur Toussaint Manga », un médecin et ancien député détenu depuis lundi à la Division des investigations criminelles (DIC).

    Le BEN du SAMES souligne qu’à l’image de M. Manga, qui exerce au centre de santé Philippe Senghor, à Dakar, d’autres médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes sont arrêtés sans que leurs ordres respectifs soient consultés au préalable.

    Le syndicat des médecins estime que « ces actes qui portent atteinte à la dignité du personnel médical, sont consignés dans un point crucial » de sa dernière plateforme revendicative. Il pointe à ce sujet « le manque manifeste de volonté » de l’État de « trouver des solutions […] » à ce problème.

    Le BEN dit marquer son désaccord face à « cette procédure répétitive », assurant qu’il « n’hésitera pas à mobiliser tous les membres du SAMES pour défendre vigoureusement la liberté des camarades ».

    NSS/BK/MTN

     

     

     

  • MONDE-SANTE / Mesures de lutte antitabac : 5, 6 milliards de personnes désormais protégées, selon l’OMS

    MONDE-SANTE / Mesures de lutte antitabac : 5, 6 milliards de personnes désormais protégées, selon l’OMS

    Dakar, 1er août (APS) – Au total, 5, 6 milliards de personnes, correspondant à 71 % de la population mondiale, sont désormais protégées par au moins une politique conforme aux meilleures pratiques visant à aider à sauver des vies face aux dangers du tabac, cinq fois plus qu’en 2007, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé dans un nouveau rapport.

    ‘’5,6 milliards de personnes (71 % de la population mondiale) sont désormais protégées par au moins une politique conforme aux meilleures pratiques pour aider à sauver des vies face au péril mortel que représente le tabac, soit cinq fois plus qu’en 2007’’, a-t-elle souligné dans son 9e rapport consacré à l’épidémie mondiale de tabagisme.

    Le document rendu public lundi fait la synthèse des efforts déployés dans les pays pour mettre en œuvre les mesures de réduction de la demande parmi les plus efficaces tirées de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.

    Il s’agit de mesures dont il est avéré qu’elles réduisent la consommation de tabac. Ces mesures sont reprises collectivement sous l’appellation  »MPOWER ».

    Depuis le lancement au cours des dernières années de ce programme de lutte antitabac à l’échelle mondiale, les taux de tabagisme ont diminué.

    ‘’Si cela n’avait pas été le cas, on estime qu’il y aurait 300 millions de fumeurs en plus dans le monde aujourd’hui’’, croit savoir l’OMS.

    De manière générale, le nouveau rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme traite de la protection du public contre le tabagisme passif et précise que près de 40 % des pays prévoient désormais des lieux publics clos totalement non-fumeurs.

    ‘’Quelque 1,3 million de personnes meurent du tabagisme passif chaque année. Or, tous ces décès pourraient parfaitement être évités. Les personnes exposées au tabagisme passif risquent de mourir d’une maladie cardiaque, d’un accident vasculaire cérébral, de maladies respiratoires, du diabète de type 2 et de cancers’’, mentionne le rapport.

    Il démontre que tous les pays, ‘’quel que soit leur niveau de revenu, peuvent faire baisser la demande de tabac mortel, réaliser des avancées majeures en faveur de la santé publique et faire économiser des milliards de dollars en soins de santé et en coûts de productivité’’.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR  / Ziguinchor : le SAMES annonce une série de grèves de 11 jours, à partir de mardi

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Ziguinchor : le SAMES annonce une série de grèves de 11 jours, à partir de mardi

    Ziguinchor, 27 juil (APS) – La section du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) du centre hospitalier de Ziguinchor (sud) a annoncé une série de grèves de 11 jours à partir du mardi 1er août prochain, a appris l’APS de la structure synndicale.

    « La section du Syndicat autonome des médecins qui regroupe aussi des pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal informe avec amertume, le manque de volonté de la direction de l’hôpital régional pour résoudre les différents problèmes inscrits dans la plateforme revendicative », a renseigné un communiqué de la section locale du SAMES.

    La source rappelle que ces points ont été abordés lors de deux réunions avec la direction du centre hospitalier régional avec plusieurs propositions réalisables qui ont été faites par le SAMES mais qui sont restées sans succès ».

    Le SAMES a décidé d’adopter un plan d’action mensuel impliquant une série de grèves de 11 jours tout au long du mois d’août.

    Un premier mot d’ordre de grève de 72 heures est décrété à partir du mardi 1er août. Il sera suivi d’une grève de 48h entre le lundi 7 et le mardi 8 août, a détaillé le document.

    Le texte fait état d’un autre mot d’ordre de 48 heures de grève entre le jeudi di 17 et le vendredi 18 août.

    Deux autres séries de grèves de 48 heures seront observées, selon les syndicalistes, entre le 23 et le 30 août.

    Ce plan d’actions de la section du SAMES de l’hôpital régional de Ziguinchor fait suite à une « grève totale » de quarante-huit heures les mercredi et jeudi dernier.

    Les syndicalistes avaient pointé du doigt plusieurs problèmes qui « impactent négativement la prise en charge des malades ».

    Réagissant à cette grève du SAMES, le directeur du centre hospitalier régional de Ziguinchor, Ndiamé Diop, avait assuré avoir « toujours respecté les procédures de passation des marchés ».

    « Nous lançons tous les marchés de manière régulière », a-t-il dit à l’APS, faisant allusion à l’une des revendications des travailleurs.

    MNF/MTN

     

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Remise d’attestations à 15 techniciens formés en maintenance hospitalière

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Remise d’attestations à 15 techniciens formés en maintenance hospitalière

    Diourbel, 27 juil (APS) – Quinze techniciens du Sénégal et de la sous-région ont obtenu ce jeudi leurs attestations de fin de formation en maintenance hospitalière, a constaté l’APS.

    Les récipiendaires en provenance des pays francophones de la sous-région (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Sénégal, Mauritanie, Cameroun, Gabon, RDC, Togo, Niger, Guinée Bissau, Djibouti), ont reçu leurs parchemins des mains de l’adjoint au gouverneur de la région de Diourbel, en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye,

    Cette formation est initiée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec la coopération japonaise.

    Elle avait comme cibles les techniciens supérieurs et ingénieurs des équipements médicaux, travaillant dans le domaine de la maintenance hospitalière dans les structures sanitaires des pays ciblés, selon le directeur du centre national de formation des techniciens en maintenance hospitalière, Saliou Dione.

     »Ce sont de véritables professionnels qui ont déjà une très bonne expérience pour avoir fait plus de vingt-ans dans le système », a-t-il martelé.

    Toutefois, ’’il leur fallait une formation complémentaire relative notamment au management de la maintenance, à l’approche 5S base de la maintenance moderne, ainsi que les autres techniques modernes relatives à la maintenance des équipements de laboratoire’’, selon M. Dione.

    L’objectif recherché, a-t-il expliqué, est de  »rendre le plateau technique qui fournit les moyens nécessaires au diagnostic et au curatif, toujours disponible, au bénéfice des populations ».

    MK//OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : 30 cas d’hépatites B enregistrés en 2022, zéro décès (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : 30 cas d’hépatites B enregistrés en 2022, zéro décès (responsable)

    Kédougou, 27 juil (APS) – Trente cas d’hépatite B ont été enregistrés dans la région médicale de Kédougou (sud-est) durant l’année 2022 sans aucune victime à déplorer, a indiqué à l’APS le responsable du bureau régional de l’éducation et de la formation pour la santé, Ismaila Ndiaye.

    « Les cas d’hépatites B augmentent chaque année dans la région de Kédougou. Chaque année, les cas doublent dans la région. En 2021, la région médicale avait enregistré 18 cas, dont deux décès », a-t- il révélé.

    Il s’exprimait jeudi en prélude de la célébration, ce vendredi, de la journée mondiale de l’hépatite B à la région médicale de Kédougou.

    Il a rappelé que la plupart des personnes contractent le virus à la naissance. Celui-ci se transmet par le sang et par les rapports sexuels non protégés, a-t-il ajouté.

    « La plupart des personnes touchées par l’hépatite B ignorent qu’elles sont infectées. Elles transmettent le virus sans le savoir », a-t-il expliqué.

    Si elle n’est pas dépistée, prévient-il, l’hépatite B peut toucher plusieurs générations d’une famille ou d’une communauté. Selon lui, les bébés et les enfants sont plus susceptibles de développer une hépatite B chronique, car leur système immunitaire à plus de mal à éliminer le virus.

    Il a sensibilisé les populations sur le test de dépistage systématique de l’hépatite B, qui permet un diagnostic précoce de la maladie et la prescription d’un traitement pour éviter les complications.

    « Les familles peuvent contribuer à rompre le cercle de la transmission du virus à la naissance en passant un test de dépistage, en se faisant vacciner et en respectant les prescriptions médicales en cas d’hépatite aigue ou chronique », a-t-il dit.

    PID/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE  / Kaffrine : Abdoulaye Wilane installé comme PCA de l’hôpital régional

    SENEGAL-SANTE / Kaffrine : Abdoulaye Wilane installé comme PCA de l’hôpital régional

    Kaffrine, 27 juil (APS) –  Le gouverneur de la région de Kaffrine, William Manel, a installé, mercredi le président  du conseil départemental de Kaffrine (centre-ouest), Abdoulaye Vilane, au poste de résident du conseil d’administration de l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao, a constaté l’APS.

    La cérémonie a vu la présence du directeur de cet hôpital régional, Babacar Sène, du directeur régional de la santé de Kaffrine, Dr Mbaye Thiam, ainsi que celle de différentes personnalités de la région.

     

    « Je m’engage à faire le plaidoyer auprès du ministre de la Santé et de l’Action sociale pour le renforcement  des ressources  humaines  en cardiologie, urologie et autres spécialités », a promis M. Wilane.

    Il a invité  la direction de l’hôpital  et le personnel à un dialogue permanent en vue de l’instauration d’un bon climat social.

    Le maire de la commune de Kahi, El Hadji Aliou Diané, est le vice-président  du conseil d’administration de l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao.

    CTS/ASG