Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-MOUVEMENT-REACTION / Mathlaboul Fawzaini : une rencontre avec les syndicalistes annoncée au plus tard la semaine prochaine (direction)

    SENEGAL-SANTE-MOUVEMENT-REACTION / Mathlaboul Fawzaini : une rencontre avec les syndicalistes annoncée au plus tard la semaine prochaine (direction)

    Touba, 26 juil APS) – La direction du centre hospitalier national Mathlaboul Fawzaini de Touba, par la voix de son chef de service ressources humaines, annonce la tenue d’une rencontre avec les syndicalistes au plus tard la semaine prochaine pour trouver un consensus sur les points restants de la plateforme revendicative des travailleurs.

    ‘’Nous invitons les syndicalistes à une rencontre qui sera prévue au plus tard la semaine prochaine pour trouver ensemble un consensus sur les autres points qui restent’’, a dit Aliou Dia, lors d’un point de presse, à la suite d’un  sit-in organisé par les travailleurs de l’hôpital pour exiger de meilleures conditions de travail.

    Cette année, a rappelé M. Dia, la direction a eu trois séances avec les responsables de la section locale du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) par rapport à leurs plateformes revendicatives. Selon lui, la dernière rencontre avec les syndicalistes s’était tenue le 12 juin, en présence du président du conseil d’administration

    A l’en croire,  »sur les huit points de la plateforme revendicative, les cinq ont été satisfaits ».

    La direction du centre hospitalier national Mathlaboul Fawzaini est en train de tout faire pour régler les trois qui restent dans la plateforme revendicative déposée par les syndicalistes, a-t-il assuré.

    CGD/MK/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou :  605 patients opérés de la cataracte à l’hôpital régional Amadou Tidiane Bâ

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou :  605 patients opérés de la cataracte à l’hôpital régional Amadou Tidiane Bâ

    Sédhiou, 26 juil (APS ) – Quelque six cent cinq patients ont bénéficié d’une opération chirurgicale de la cataracte lors d’un camp gratuit de chirurgie de cette pathologie organisé au centre hospitalier régional, Amadou Tidiane Bâ de Sédhiou (sud), a appris l’APS, mercredi, de ses initiateurs.

     »Ce camp entre dans le cadre des activités habituelles de l’ONG Direct Aïd Society en collaboration avec le ministère de la Sante et de l’Action sociale pour lutter contre la cécité », a expliqué le Dr Mouctar Dieng Badiane, ophtalmologue à l’hôpital Amadou Tidiane Bâ.

    S’entretenant avec des journalistes à la clôture de ce camp gratuit de chirurgie de la cataracte, il a indiqué que la cataracte constitue la première cause de cécité au Sénégal.

    « Au niveau de l’hôpital Amadou Tidiane BA, nous avons atteint pendant cinq jours, les 600 opérations de chirurgie de la cataracte », a-t-il ajouté, précisant que l’opération est gratuite de même que les médicaments.

    L’ophtalmologue a annoncé des séances de suivi des patients après l’opération.

    Fatou Ndiaye, une patiente bénéficiaire, venue de la région de Ziguinchor, a jugé l’acte hautement salutaire.  »J’ai subi l’opération de l’œil droit avec succès. Je ne sens aucune douleur. Aujourd’hui, tous les patients sont contents de ces actions hautement humanitaires. N’eût été cette aide, nous aurions des problèmes pour se soigner », a-t-elle déclaré.

    Le directeur de l’hôpital régional, Ousmane Seck Dame a exprimé sa fierté pour la réussite de ce camp.  Selon lui,  »c’est un appui considérable » qui nous vient du ministère de la Santé, à travers le Programme de lutte contre la cécité, mais aussi d’un partenaire, l’ONG Direct Aïd Society.

    Ce camp gratuit de chirurgie de la cataracte est organisé par l’ONG Direct Aïd Society, en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    OB/AB/ASB

  • SÉNÉGAL-SANTE-TIC / Lancement du processus d’élaboration de l’architecture d’entreprise du système de santé

    SÉNÉGAL-SANTE-TIC / Lancement du processus d’élaboration de l’architecture d’entreprise du système de santé

    Dakar, 26 juil (APS) – Le conseiller technique en charge de la coopération au ministère de la santé et de l’action sociale, Cheikh Tidiane Gueye, a procédé mercredi, au lancement du processus d’élaboration de l’architecture d’entreprise du système de santé devant aboutir à une transformation digitale complète du système de santé, a constaté l’APS.

    Ce processus de digitalisation est mené avec l’appui de Digital Square (PATH) à travers le financement de l’Initiative présidentielle des Etats Unis  contre le paludisme (PMI).

    ‘’Cette transformation digitale a commencé avec la santé communautaire mais comme le chef de l’Etat l’a demandé, nous la voulons intégrale et la plus large possible, au bénéfice du système de santé dans sa globalité’’, a expliqué le conseiller technique, Cheikh Tidiane Gueye.

    Selon lui, beaucoup de choses se font dans le système de santé mais malheureusement elles sont faites de façon disparate.  »Aujourd’hui nous avons besoin que tout soit englobé de façon à ce que le système de santé puisse y bénéficier », a t-il fait part.

    ‘’Nous devons attendre à ce que cette transformation soit beaucoup plus inclusive, plus englobante et que les gens puissent bénéficier d’outils modernes qui peuvent vraiment les aider à faire cette transformation digitale’’, a-t-il précisé.

    M. Gueye a souligné  »la nécessité d ’appropriation de cette transformation par l’ensemble des acteurs du système de santé dans sa globalité ».

    Il a également insisté sur le besoin d’un ‘’engagement fort’’ de l’ensemble des autorités en commençant par le ministère de la santé ainsi que sur la bonne gouvernance qui permettra demain de pouvoir faire le monitoring et montrer que cet engagement en valait la peine.

    La directrice régionale de Digital Square basée au Sénégal, Fatou Fall a souligné que  »l’architecture d’entreprise permet de définir les grandes étapes ‘’assez complexes’’ qu’il faut mener pour une transformation digitale de la santé ».

    Elle a magnifié le leadership et l’ambition qui ont permis d’aboutir à cette transformation digitale.

    Cette cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du représentant de l’Initiative présidentielle contre le paludisme (PMI) au Sénégal, Dr Moumouni Armel Sanou et de la représentante de la Cellule Carte Sanitaire, santé digitale et observatoire de la santé (CSSDOS), .

    Plusieurs représentants des établissements publics de santé et de partenaires du ministère de la santé ont pris part à la cérémonie.

     

    AN/SKS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE-MOUVEMENT / Touba : des travailleurs de Mathlaboul Fawzaini réclament de meilleures conditions de travail

    SENEGAL-SANTE-MOUVEMENT / Touba : des travailleurs de Mathlaboul Fawzaini réclament de meilleures conditions de travail

    Touba, 26 juil (APS) – Des travailleurs du centre hospitalier national Mathlaboul Fawzaini de Touba ont organisé  mercredi un sit-in pour exiger de meilleures conditions de travail, a constaté l’APS.

    ‘’Aujourd’hui, nous avons initié cette manifestation pour exprimer notre mécontentement par rapport au fonctionnement de cet hôpital, mais également exiger de meilleures conditions de travail », a expliqué la porte-parole des manifestants, Awa Ndiaye.

    Elle a rappelé que, depuis plusieurs mois,  »les salaires tardent à être payés », au point que certains travailleurs  »réfléchissent déjà à une retraite anticipée », en vue de monnayer leurS talents ailleurs au grand préjudice de la structure sanitaire. »

    Elle a indiqué que les griefs des travailleurs ont aussi trait à des problèmes au niveau du plateau médical, notamment la radio et le laboratoire.

    Selon Awa Ndiaye,  »les travailleurs sollicitent à ce propos l’intervention de la tutelle, afin que cet hôpital de référence redevienne ce qu’il était ».

    Joint par téléphone, par le correspondant de l’APS à Mbacké, le directeur de l’hôpital a promis de donner prochainement sa version.

    CGD/MK/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Hôpital Amath Dansokho : plus de 10. 000 consultations enregistrées au service chirurgie (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Hôpital Amath Dansokho : plus de 10. 000 consultations enregistrées au service chirurgie (responsable)

    Kédougou, 25 juil (APS) – Le service chirurgie du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est), a enregistré plus de 10.000 consultations durant le second semestre 2022, a indiqué à l’APS, son chef, le docteur Mouhamadou Wade.

     »Plus de dix mille consultations en chirurgie ont été enregistrées dans le centre hospitalier Amath Dansokho de Kédougou durant le second semestre 2022 », a dit M. Wade dans un entretien avec l’APS, le médecin-gynécologue.

     »À partir de 2023, nous avons eu une tendance vraiment haussière concernant les consultations, les opérations chirurgicales et les urgences obstétricales. », a-t-il ajouté, rappelant que cinq mille patientes avaient été prises en charge au cours de l’année 2022.

    Le service gynécologie de la maternité de l’hôpital régional de Kédougou a enregistré cinq décès maternels liés notamment à un retard d’évacuation, de consultation et de prise en charge.

    Il a expliqué que les décès maternels sont liés au fait que la banque de sang de l’hôpital n’est pas fonctionnelle de même que le service de réanimation. Selon lui,  »ces tous ces éléments qui ont provoqué ces décès ».

    Le docteur Mouhamadou Wade a révélé que les pathologies qui sont responsables des décès maternels sont : l’anémie, le diabète et l’hypertension artérielle.

    Il a indiqué que 80% des malades évacués vers le centre hospitalier régional de Kédougou viennent des zones périphériques et des villages les plus reculés. Il envisage d’organiser, en rapport avec les relais communautaires, des causeries et des émissions radiophoniques pour sensibiliser les populations des zones les plus reculées, sur les causes liées aux décès maternels et le retard de la prise en charge.

    Toutefois, il s’est félicité de l’amélioration nette de la prise en charge grâce à la coopération entre l’hôpital et les facultés de médecine, pour accompagner le travail des gynécologues.

     »Depuis janvier, le service chirurgie a reçu deux médecins anesthésistes et un technicien anesthésiste va nous rejoindre bientôt. La maternité de l’hôpital va se retrouver pour une première fois, avec cinq médecins spécialistes’‘, a-t-il salué.

    L’hôpital Amath Dansokho, bâti sur une superficie de 12 ha, avait été inauguré en fin mai 2021. Il dispose de services spécialisés et d’un plateau technique capable de garantir aux populations de la région des soins de qualité.

    PID/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES  / Ngouye  Diery se dote d’un poste de santé, fruit de cotisations de ses populations

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Ngouye  Diery se dote d’un poste de santé, fruit de cotisations de ses populations

    Kaffrine, 25 juil ( APS) -Ngouye  Diery, village de la commune de Gainth Pathé dans le département de koungheul (Kaffrine, centre -ouest) a réceptionné lundi son poste de santé, résultante de cotisations d’une somme de plus de 15 millions de francs CFA mobilisée par ses ressortissants.

    L’infrastrure qui va polariser plusieurs village est réalisée grâce aux cotisations des populations de Ngouye Diery regroupées au sein d’une association qui réunit les fils et les filles de ce village au coeur du Ndoukoumane, appelation traditionnelle donnée à la région de Kaffrine.

    « Ce sont les fils du village qui ont cotisé pour construire un poste de santé  avec l’appui de quelques bonnes volontés. Il a coûté plus de 15 millions de Francs CFA », a expliqué El Hadji Malick Samb, président de l’Association des habitants de Ngouye Diery.

    Il intervenait au cours de la cérémonie d’inauguration du poste de santé et d’installation du nouvel infirmier chef de poste (ICP) par les autorités administratives et territoriales dont le maire de la commune de Gainth Pathé Mbourou Ka.

    Devant les autorités M. Samb a rappelé les difficultés dont étaient confrontées les populations pour accéder aux servives de soins.

    « Jusqu’ici, la localité ne disposait que d’une case de santé qui polarisait plus de 15 villages. Pour certains services de soins, les habitants de cette localité étaient obligés de se rendre à Gainth Pathé ou dans d’autres postes de santé plus éloignés », a poursuivi M. Samb.

     

    Le président de l’Asociations des habitants de Ngouye Diery a inscrit l’initiative de construire l’infrastructure sanitaire sur fonds propre dans le cadre de la « participation citoyenne des communautés (…) qui ont décidé de jouer leur partition dans les initiatives de développements ».

    L’adjoint au sous-préfet de Missirah Wadène, Sékou Vieux Diatta,  qui a présidé la rencontre a salué le geste des fils de Ngouye Diery, qui est un « exemple à copier dans le cadre de la participation citoyenne au rayonnement de sa localité ».

    CTS/MTN

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / La cherté, principal écueil à l’effectivité de la transplantation rénale (responsable)

    SENEGAL-SANTE / La cherté, principal écueil à l’effectivité de la transplantation rénale (responsable)

    Dakar, 24 juil (APS) – L’effectivité de la transplantation rénale au Sénégal est principalement entravée par la cherté de cette opération dont le coût est évalué à 20 millions de francs CFA, a indiqué le président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT), Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Le problème fondamental, c’est de trouver un mécanisme de financement pour la transplantation. [Autrement], nous [aurions] commencé pour juste transplanter une faible proportion de malades’’, a souligné le président du Conseil national du don et de la transplantation dans une interview avec l’APS.

    ‘’Fondamentalement, s’il y a un facteur limitant au démarrage de la transplantation rénale, c’est le coût. Nous avons évalué le coût de la transplantation et le document est disponible’’, a insisté le néphrologue.

    Il a précisé que ‘’le coût d’une transplantation rénale peut tourner autour de 20 millions FCFA et même  plus’’. Selon lui, ‘’ce qui coûte cher, ce sont les médicaments immunosuppresseurs parce que quand on vous greffe, il faut qu’on vous évalue et qu’on évalue le donneur, pour qu’on soit sûr que cette personne peut donner et qu’il  n’y a pas de risque pour elle’’.

    ‘’La transplantation a à peu près le même coût que la dialyse la première année. Et à partir de la deuxième année, le coût est divisé par deux, par trois et ainsi de suite’’, a ajouté Pr Kâ.

    Il a rappelé que la transplantation nécessite ‘’beaucoup d’évaluations’’, précisant qu’il faut ‘’à peu près 2 millions 600 mille FCFA pour faire l’évaluation complète du donneur‘’. Il s’y ajoute qu’il faut aussi l’évaluation du receveur et les médicaments.  Il souligne que les médicaments coûtent ‘’entre 7 et 8 millions la première année, aux alentours de 4 millions la deuxième’’. Leur coût baisse cependant ‘’au fur et à mesure’’ du traitement, a t-il rassuré.

    Sur 1000 malades dialysés, 30 % peuvent être transplantés 

    Elhadji Fary Kâ a relevé les bénéfices de la transplantation rénale. ‘’Si vous prenez l’hémodialysé, s’il vous coûte 10 millions [de francs CFA], il vous coûtera 10 millions par an, alors que le transplanté coûte 8 millions la première année et le coût va baisser progressivement chaque année’’, a t-il déclaré.

    ‘’Actuellement, nous avons plus de 1000 malades dialysés. Sur les 1000 patients, on peut estimer que les 30 % peuvent être transplantés mais s’ils n’ont pas de prise en charge, c’est absolument impossible’’, a t-il soutenu.

    En l’absence de ‘’mécanisme de financement’’, prévient-il, ‘’nous allons nous retrouver à transplanter 5 % de tous les ayants droit, parce qu’ils n’auront pas les moyens de se faire évaluer et de se payer des médicaments’’.

    ‘’Nous avons même fait des propositions pour le financement de la transplantation.  Il faut trouver des moyens de financement. La question fondamentale pour démarrer, c’est de trouver le financement comme nous avons réglé le problème de la dialyse dans les centres de dialyse’’, a-t-il expliqué.

    ‘’L’Etat gagnerait à mettre l’argent dans la transplantation parce que cela lui reviendrait moins cher en termes de bénéfices. Cela n’a rien à voir avec la dialyse, parce qu’on a une meilleure qualité de vie, une meilleure espérance de vie, surtout que nous avons des patients très jeunes actuellement‘’, a-t-il affirmé.

    Il s’est montré rassurant à ce sujet en affirmant que ‘’ les autorités sont sensibles à cette question du financement’’ et qu’’’elles y travaillent’’.

    ‘’Il faut régler le problème du financement si nous voulons que la transplantation démarre et que cela soit pérenne’’, a-t-il martelé.

    SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Transplantation rénale : un consortium d’hôpitaux accrédité depuis avril

    SENEGAL-SANTE / Transplantation rénale : un consortium d’hôpitaux accrédité depuis avril

    Dakar, 24 juil (APS) – Un agrément a été décerné depuis deux mois à un consortium d’hôpitaux pour la transplantation rénale au Sénégal, a révélé le Professeur Elhadji Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).

    ‘’Depuis deux mois, nous avons donné un agrément à un consortium d’hôpitaux. Le Dantec et l’hôpital militaire de Ouakam (HMO) s’étaient réunis pour constituer un dossier et ils ont obtenu leur agrément en fin avril, depuis deux mois maintenant », a-t-il déclaré dans un entretien à l’APS.

    Il a signalé que l’hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP) a ‘’déposé un dossier’’ dont l’étude a débouché sur des recommandations pour ‘’améliorer certains aspects’’ en vue de la délivrance d’un agrément. Il a assuré que ‘’le processus est en cours’’.

    Il a signalé que le dossier de l’hôpital Principal, qui avait lui aussi manifesté son intérêt pour la transplantation, ‘’n’est pas encore finalisé’’.

    ‘’Beaucoup de travail a été fait pour encadrer le don, le prélèvement et la transplantation rénale au Sénégal, parce que le don d’organes concerne essentiellement la transplantation rénale pour le donneur vivant’’, a-t-il rappelé.

    Au sujet de la création du CNDT, il a relevé qu’‘’il a fallu attendre 2019 pour que la loi soit promulguée pour mettre en place le conseil national’’. Selon lui, ‘’il n y avait rien à ce moment sur le plan législatif en ce qui concerne le don d’organes’’.  Il a souligné que le CNDT s’est depuis lors attelé à ‘’mettre en place tous les textes qui encadrent le don d’organes’’.

    ‘’Si une structure, un établissement public de santé veut transplanter, il dépose un dossier de demande d’agrément, car il y a un cahier de charges qui compte plusieurs éléments parmi lesquels les ressources humaines, les infrastructures, l’organigramme, le plan stratégique et l’aspect promotion de la transplantation rénale’’, a-t-il indiqué.

    Pas d’obstacle juridique à la transplantation rénale au Sénégal

    Il a signalé que ‘’le texte qui encadre le don est prêt depuis avril 2020’’. ‘’Le texte existe, il y a eu beaucoup de choses qui ont fait que les hôpitaux ont tardé à se mettre à niveau, notamment la COVID 19.  Rien ne s’oppose actuellement sur le plan légal à ce qu’on fasse la transplantation rénale au Sénégal’’, a-t-il assuré.

    Il informe de la mise en place d’’’un arrêté qui définit la liste des médecins spécialistes qui accompagnent le président du tribunal ».

    D’après lui,  »quand quelqu’un veut donner un rein, ce n’est pas un pacte entre lui et le donneur seulement ou entre lui et le néphrologue ou le chirurgien seulement’’.

    Selon lui, ‘’cette personne doit aller au tribunal pour que le président du tribunal d’instance puisse vérifier si ce don est libre, gratuit et quels sont ses liens de parenté, parce qu’on ne peut donner qu’à ses parents’’.

    ‘’Ces liens de parenté sont bien définis dans la loi aussi bien avec le receveur que le donneur. Ce magistrat a besoin d’être aidé pour vérifier certaines informations’’, a insisté le néphrologue.

    En ce qui concerne les missions du CNDT, le professeur Kâ a rappelé qu’elles consistent à ‘’assurer la transparence et l’équité du don d’organes’’.  Il a également rappelé que ‘’le don doit être libre, gratuit et éclairé’’.  Selon lui, ‘’n’importe qui ne peut donner son rein à n’importe qui, et dans la même famille, c’est encore encadré’’.

    ‘’Le don est libre, gratuit et éclairé. Il est libre, je donne, il est éclairé parce qu’on a pris le temps d’expliquer toutes les conséquences possibles du don et il est gratuit, parce qu’il y a aucune contrepartie’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Au Sénégal, nous sommes dans un contexte socio-culturel particulier très ancré dans la religion. C’est pourquoi  nous avons élaboré un argumentaire islamique avec l’aide des imams et oulémas, qui accrédite le fait de donner et un argumentaire catholique, qui est fait avec le clergé’’, a lancé le président du Conseil national du don et de la transplantation.

    SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Le CNDT attend toujours la signature du décret sur la greffe de la cornée

    SENEGAL-SANTE / Le CNDT attend toujours la signature du décret sur la greffe de la cornée

    Dakar, 24 juil (APS) – Le Conseil national du don et de la transplantation d’organes (CNDT), attend toujours la signature du décret organisant la greffe de la cornée au Sénégal, a indiqué son président, Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Le texte est prêt depuis huit mois. Ce décret qui encadre la cornée a été étudié et c’est au niveau du secrétariat général du gouvernement. Mais, chaque mercredi (jour du conseil des ministres), nous attendons sa signature’’, a expliqué le professeur Kâ dans un entretien avec l’APS.

    Il a déclaré que le CNDT a ‘’même anticipé avec la construction et l’équipement d’une banque de cornées’’ au niveau de son siège.

    ‘’Nous lançons un appel pour la sortie du décret. Même les arrêtés sont prêts pour pouvoir aller vite’’, a-t-il ajouté.

    Il estime que la greffe de la cornée pourra soulager beaucoup de personnes souffrant de cécité. Il précise que ‘’ la loi actuellement prévoit que le donneur de la cornée [soit] une personne décédée’’.

    SKS/ASG/SBS

  • SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Élevage: journées de consultations gratuites à l’ISFAR de Bambey

    SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Élevage: journées de consultations gratuites à l’ISFAR de Bambey

    Bambey, 24 juil (APS) – Des journées de consultations gratuites des animaux domestiques, suivies de dons de médicaments ont démarré ce week-end, à Bambey, à l’institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey, a constaté l’APS.

    Ces journées initiées par les élèves ingénieurs des travaux d’élevage s’inscrivent dans le cadre du service d’appui à la communauté pour  »un impact positif de l’institut sur les populations », a expliqué le chef du département des productions animales de l’ISFAR, Pr Alcaly Badji.

    Organisées chaque année, à la fin de l’année académique, ces journées  »constituent également un cadre d’échanges et de partages avec les éleveurs avec qui nous avons l’habitude de travailler durant l’année scolaire, sur les bonnes pratiques, surtout en cette période d’hivernage », a-t-il ajouté.

    Selon le professeur Badji, l’essentiel des animaux consultés jusqu’ici est composé de chevaux et d’ânes utilisés en ce moment pour les besoins des travaux champêtre.  »Ces animaux sont, après diagnostic, déparasités et renforcés en vitaminothérapie », a t-il expliqué.

    MS/MK/OID