Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Linguère : Soixante-cinq enfants circoncis à Sagatta Djiolof

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Linguère : Soixante-cinq enfants circoncis à Sagatta Djiolof

    Linguère, 23 juil (APS) –  Au total, soixante-cinq enfants ont été circoncis au village de Khataly, dans la commune de Sagatta Djolof, à l’occasion d’un camp de circoncision organisé par l’Association pour la promotion de la santé (APS), a t-on appris, samedi, de son coordonnateur, Dr. Ely Baba Sall.

    « Nous avions voulu circoncire au moins cent enfants, mais quand nous sommes arrivés sur place on nous a présenté soixante-cinq enfants que nous avons circoncis gratuitement aujourd’hui », a-t-il déclaré.

    S’exprimant à l’issue de la campagne de circoncision, Dr. Ely Baba Sall a souligné que l’APS a mis à leur disposition  »deux agents de santé issues de la localité qui vont s’occuper du suivi de ces enfants ».

    Mamadou Ngom, un parent, a salué « cette belle initiative », qui, selon lui, « est une première dans le village de Khataly ».

    « Nous sommes vraiment très contents et prions pour que le Tout-puissant veille sur tous les initiateurs de cette campagne de circoncision, et les aide à réaliser tous leurs projets », a-t-il prié.

    DS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Règlement sanitaire international : Dakar va renforcer son positionnement dans la coopération sanitaire internationale

    SENEGAL-SANTE / Règlement sanitaire international : Dakar va renforcer son positionnement dans la coopération sanitaire internationale

    Dakar, 22 juil(APS) – L’achèvement du processus d’évaluation externe conjointe du règlement sanitaire international va permettre de ‘’renforcer le positionnement’’ du Sénégal dans la coopération sanitaire internationale, a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’L’achèvement du processus d’évaluation externe conjointe du RSI (2005) dans notre pays, menée sans complaisance ni autosatisfaction, va indéniablement renforcer le positionnement de notre pays, le Sénégal, dans la coopération sanitaire internationale’’, a dit Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    S’exprimant lors d’un atelier de clôture sur le processus d’évaluation externe conjointe du RSI, elle dit ‘’engager toutes les parties prenantes à nous soumettre de façon diligente un plan d’action national de sécurité sanitaire, multisectoriel et pertinent’’.

    Elle estime que la mise en œuvre future du RSI consacrera de façon ‘’accrue le renforcement de nos capacités nationales à appliquer de façon adéquate les dispositions du RSI’’.

    ‘’A travers cette phase cruciale que nous venons de franchir pour fortifier et consolider les 19 piliers du RSI, le Sénégal administre une fois encore la preuve de l’importance du programme de sécurité sanitaire mondiale pour notre gouvernement’’, a-t-elle souligné.

    Selon elle, cet engagement a été renouvelé en vue de favoriser l’intégration des secteurs de la santé humaine, de la santé animale et de la santé environnementale, en vue de bâtir ensemble ‘’des synergies d’actions contre les menaces récurrentes de santé publique’’. Elle souligne que l’objectif final reste de ‘’protéger la santé et le bien-être des populations’’.

    Le ministre de la Santé et de l’Action estime que ‘’le Sénégal tient, à la lumière des résultats et des recommandations de cette évaluation conjointe, ‘’l’opportunité de renforcer concrètement les capacités de son système de santé (…)’’. Le but consiste à ‘’mieux prévenir, détecter, se préparer, et riposter efficacement contre toute menace de santé publique’’, précise-t-elle.

    Elle signale qu’‘’elle survient au lendemain de la déclaration de l’Oms (en début mai 2023) portant levée de l’urgence sanitaire mondiale que représentait la pandémie Covid-19, qui a duré un peu moins de quatre ans’’.

    Il s’y ajoute ensuite toutes ces maladies à potentiel épidémique qui se déclarent de plus en plus fréquemment dans différentes parties du monde : Ebola, Choléra, variole du singe, Dengue, fièvre Lassa, fièvre Crimée Congo, Chikungunya, etc.

    Elle estime que les pays du monde devraient donc se tenir ‘’prêts’’, pour protéger ‘’solidairement’’ les communautés contre les différentes formes de catastrophes.

    Validation de 80% des scores

    Pour sa part, Vincent Dossou Sodjinou, représentant résident par intérim de l’OMS au Sénégal, estime que ‘’les délibérations de l’autoévaluation ont validé à peu près 80% des scores que le Sénégal s’est octroyés’’. Selon lui, ‘’cela prouve qu’il s’agissait d’une évaluation ‘’sans complaisance’’.

    ‘’Cela témoigne de la volonté du pays à aller dans le renforcement de la sécurité sanitaire’’, s’est-il réjoui.

    Sodjinou relève que le volet législatif continue d’être l’un des défis majeurs du RSI dans la plupart des pays. ‘’Mais, l’une des forces du Sénégal, c’est que les lois et les textes existent’’, a-t-il relevé.

    Il estime que l’effort qui reste à faire c’est de les ‘’cartographier et de les mettre en commun afin de les rendre disponibles aux acteurs pour leur application’’.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-AVIATION-SANTE / Du matériel médical de l’AIBD au profit du personnel aéronautique

    SENEGAL-AVIATION-SANTE / Du matériel médical de l’AIBD au profit du personnel aéronautique

    Dakar, 20 juil (APS) – Le directeur général de l’Aéroport international Blaise Daigne de Diass (AIBD), Abdoulaye Dièye, a remis, jeudi, à Dakar, du matériel médical et divers équipements au centre d’expertise médicale du personnel aéronautique (CEMPA), afin de permettre lui permettre de répondre aux normes requises et de s’ouvrir à la sous-région.

    M. Dièye, accompagné de « toute l’équipe AIBD.SA », a remis symboliquement du matériel des équipements au centre d’expertise médicale du personnel navigant. Un appui estimé à « deux cents millions CFA’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de remise.

    Selon Abdoulaye Dièye, le personnel navigant « fait partie des piliers » de la stratégie de l’Aéroport international Blaise Diagne.

    Aussi, le centre d’expertise médicale du personnel navigant « va permettre d’examiner et de consulter nos pilotes, mais également tout le personnel navigant qui est autour de l’aviation civile ».

    Avec ces équipements, a ajouté le DG de l’AIBD, « le centre va répondre aux normes et sera un centre ouvert sur le plan sous-régional et international », en conformité avec « la vision de l’État du Sénégal, qui veut faire de notre pays le premier hub aérien sous régional’’.

    « Le projet sera d’abord la construction du centre à l’hôpital militaire de Ouakam avec un site d’une superficie de 500 m² », l’AIBD se chargeant de la construction et de l’équipement dudit centre en matériel de dernière génération, « afin que le personnel navigant ne sorte plus pour faire des consultations à l’extérieur’’, a-t-il souligné.

    Il précise que ce centre « sera réservé uniquement au personnel navigant ».

    NNN/ABD/BK

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE  / Batighere veut être dotée d’une ambulance-pirogue

    SENEGAL-SANTE / Batighere veut être dotée d’une ambulance-pirogue

    Djibelor, 20 juil (APS) – Marcel Tendeng, le chef du village de Batighere, une île située dans la commune d’Enampor,  a appelé les autorités étatiques à doter « en urgence » cette localité d’une ambulance-pirogue, pour permettre d »‘assurer l’évacuation des femmes en travail ou des malades vers la terre ferme ».

    « Aujourd’hui, pour traverser et aller à Batighere, c’est très difficile. L’accès est encore plus difficile quand la marée est basse. Nous souhaitons avoir une ambulance -pirogue qui permettra de faciliter l’évacuation des femmes en travail ou des malades vers la terre ferme », a plaidé Marcel Tendeng, dans un entretien avec l’APS.

    « Nous avons très peur que Batighere n’existe plus. C’est la croix et la bannière pour traverser et aller à Batighere », a-t-il ajouté.

    Pendant l’hivernage, fait remarquer M. Tendeng,  » la marée ne descend presque pas ».

    « Nous rencontrons beaucoup de difficultés durant cette période hivernale. Nous voulons que l’État nous vienne en aide. Il nous faut une ambulance-pirogue pour surtout pouvoir évacuer nos malades », a insisté le chef du village de Batighere.

    Batighere est une île de la basse Casamance, qui fait partie de la commune d’Enampor, dans l’arrondissement de Nyassia (région de Ziguinchor).

    MNF/ASG

  • AFRIQUE-SANTE / Conférence internationale sur  »l’avenir des soins de santé en Afrique »  à Cape Town du 12 au 15 décembre

    AFRIQUE-SANTE / Conférence internationale sur  »l’avenir des soins de santé en Afrique » à Cape Town du 12 au 15 décembre

    Dakar, 20 juil (APS) – La Société africaine de médecine de laboratoire ou African Society for Laboratory Medicine (ASLM), va tenir sa conférence à Cape Town (Afrique du Sud), du 12 au 15 décembre prochain, en vue  de ‘’redéfinir l’avenir des soins de santé en Afrique, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’ La conférence réunira plus de 1200 professionnels, experts et chercheurs pour explorer le pouvoir transformateur de la médecine de laboratoire (ou biologie médicale) et redéfinir l’avenir des soins de santé en Afrique’’,  précise la même source.

    L’ASLM est une organisation panafricaine de premier plan dédiée à l’avancement de la médecine de laboratoire et des soins de santé sur le continent.

    Placé sous le thème « Façonner les systèmes de laboratoire et les services de diagnostic pour le 21e siècle : s’ouvrir au changement  », la conférence ASLM2023 explorera des approches innovantes pour redéfinir la médecine de laboratoire et les soins de santé en Afrique.

    Outre la cérémonie d’ouverture, qui aura lieu le 12 décembre, l’évènement sera ponctué d’un programme scientifique de trois jours qui portera sur ‘’les défis et les opportunités auxquels la médecine de laboratoire est confrontée au 21e siècle, l’étude des solutions qui émergent pour s’adapter à l’évolution constante de la médecine de laboratoire, et à la manière de transformer la médecine de laboratoire pour ce siècle’’, lit-on dans le communiqué.

    Selon les organisateurs de la conférence, ‘’cet événement est exceptionnel et marque le retour de la conférence de l’ASLM en présentiel après la période post-COVID-19’’.

    ‘’La conférence comptera des sessions plénières, des symposia, des tables rondes, des présentations orales et des affiches de résumés scientifiques, des ateliers et des expositions’’, souligne le communiqué.

    ABB/SBS/ASG

  • SENEGAL -SANTE-SOCIAL / CMU : Fatick affiche un taux de couverture de 43,54%

    SENEGAL -SANTE-SOCIAL / CMU : Fatick affiche un taux de couverture de 43,54%

    Fatick, 20 juil (APS) – La région de Fatick affiche un taux de 43,54 % en matière de couverture maladie universelle, un chiffre à améliorer pour atteindre l’objectif national, qui est de 53%, a déclaré jeudi le  chef du service régional de l’agence de la CMU, Dr Victor Sambou.

     »Nous sommes à des taux de couverture et de pénétration assez élevés vu le niveau d’enrôlement dans la région. Nous sommes à 96, 14 % de taux de pénétration et 43, 54% de taux de couverture. Des chiffres reluisants qu’il faut encore améliorer », a-t-il dit.

    Dr Sambou animait un atelier régional de partage sur le programme de la CMU, organisé au profit des journalistes basés dans la région de Fatick.

    Il a indiqué qu’une contribution de 45 pour cent est attendue de la part des mutuelles de santé sur les 75 pour cent fixés par la CMU d’ici 2027.

    ‘’A Fatick,  environ 432.000 personnes ont adhéré aux mutuelles de santé et 123.000 d’entres elles cotisent régulièrement’’, a-t-il souligné.

    Cependant, l’Agence de la Couverture maladie universelle doit renforcer son dispositif actuel, améliorer le professionnalisme en fusionnant les mutuelles pour une meilleure gestion, a fait savoir Dr Victor Sambou, estimant que cela va diminuer les coûts de fonctionnement.

    Pour le moment, la CMU essaie d’avancer, en mettant en place des réformes, comme la création de ‘’mutuelles départementales fortes et professionnalisées’’, a déclaré pour sa part le conseiller technique en charge des médias et des relations publiques à l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANCMU), Aly Fall.

    ‘’Nous avons installé 35 à l’échelle nationale et on va progresser vers les autres départements. L’idée, c’est d’aller vers 46 mutuelles départementales fortes et professionnelles, dans lesquelles on peut avoir un maximum de populations pour aider les Sénégalais à avoir accès à des soins de santé de qualité et à moindre coût’’, a-t-il fait savoir.

    Il a rappelé que le pays compte 676 mutuelles de santé communautaires qui, maintenant, vont devenir des antennes.  »D’ici fin août, on aura fini d’installer toutes ces antennes et assurer ainsi aux Sénégalais une qualité de service », a-t-il dit.

    SDI/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : une campagne médicale en faveur des couches vulnérables lancée à Djibélor

    SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : une campagne médicale en faveur des couches vulnérables lancée à Djibélor

    Ziguinchor, 19 juil (APS) – La fondation port autonome de Dakar et le centre Complémentarité Scolaire Universitaire et de promotion (CACSUP/Sénégal) ont lancé, mardi, une campagne médicale au village de Djibélor, dans la commune de Niaguis (Ziguinchor, sud)  au profit des couches les plus vulnérables, notamment les personnes du troisième âge, a constaté l’APS.

     »Cette initiative à fort impact social permettra de consulter les populations de Djibélor et des localités environnantes, particulièrement les personnes âgées avec notamment la mise à contribution d’une clinique ambulante par un camion de cardiologie équipé d’un plateau technique relevé’’, a indiqué le représentant de la fondation port autonome de Dakar, Aliou Badara Sall.

    Il s’exprimait en marge de la cérémonie du lancement de la campagne médicale à Djibélor, en présence des acteurs de la santé, des autorités éducatives, des élus locaux et des populations.

    Ces consultations médicales gratuites qui vont durer deux jours (les 18 et 19 juillet) à Djibélor, a souligné M. Sall, ‘’seront assurées par une équipe composée de médecins généralistes, de cardiologues, d’infirmiers, de sages-femmes et d’un assistant social’’.

    Il a fait savoir qu’à travers cette campagne médicale, la fondation port autonome de Dakar et CACSUP/Sénégal mettront à la disposition des populations de Djibélor des médicaments, des moustiquaires, des boites à pharmacie, du matériel médical, mais aussi des bourses entières aux étudiants de cette localité située dans la commune de Niaguis.

     »Cette campagne nous permettra d’outiller en trousses de premiers secours les écoles primaires de Djibélor ainsi que son dispensaire en médicaments et matériel médical’’, a aussi fait savoir Aliou Badara Sall.

     »’Ce programme appelé + santé pour tous+ que le CACSUP/ Sénégal a mis sur pied à travers l’Afrique consiste d’abord à choisir des médecins, des acteurs de la santé pour qu’ils aillent au fond fin du Sénégal pour qu’ils apportent des soins de qualité’’, a expliqué le président de l’institution CACSUP/ Sénégal, Ibrahima Eloi Sarr.

     »Aujourd’hui nous organisons une caravane médicale, notre 15ème à travers la sous-région, qui a mobilisé une équipe très technique venant de toute l’Afrique pour faire des consultations gratuite aux hommes, femmes et jeunes des villages appelés jadis villages de recasement’’, a-t-il ajouté.

    Il a rappelé que cette campagne médicale qui a fait son passage d’abord à Médina Chérif (Kolda) avait permis d’y consulter 600 personnes avec notamment la mise à contribution d’une clinique de cardiologie ambulante, d’une équipe de dépistage du cancer du col de l’utérus, des médecins généralistes, des cancérologues, de chirurgiens-dentistes, des infirmiers, des sages-femmes et un assistant social.

    Elle permettra également, a-t-il dit, ’’de consulter plus de 600 personnes du village de Djibélor’’.

     »Cette campagne entre dans le cadre du plan d’actions des deux institutions qui mettent au cœur de leur stratégie le bien-être des populations sénégalaises avec le projet +consultations et soins gratuits pour les personnes du troisième âge’’, a fait valoir M. Sarr, invitant l’Etat du Sénégal à davantage accompagner les villages jadis appelés ‘’villages de recasement ‘’ pour dit-il les permettre d’être autonomes et intégrés dans la société.

    ‘’Nous sommes satisfaits de ce qui se passe à Djibélor. Cette campagne va contribuer durablement à l’amélioration de la couverture sanitaire des populations de Djibélor’’, a salué le médecin-chef du district sanitaire de Ziguinchor, Dr  Boubacar Kandé.

    MNF/MD/OID

     

  • SENEGAL-TRAVAIL-SANTE / Le taux de couverture de l’adhésion des employeurs aux IPM jugé « encore faible’’ au Sénégal

    SENEGAL-TRAVAIL-SANTE / Le taux de couverture de l’adhésion des employeurs aux IPM jugé « encore faible’’ au Sénégal

    Kaolack, 19 juil (APS) – L’inspectrice régionale du travail et de la protection sociale de Kaolack (centre), Bousso Guèye Faye, considère comme ‘’encore faible’’ le taux d’adhésion au Sénégal des employeurs à une institution de prévoyance maladie (IPM), relevant que ‘’beaucoup » de travailleurs ne bénéficient pas d’une ‘’couverture effective’’ du risque maladie.

    ‘’Le taux de pourcentage de l’adhésion des employeurs aux IPM pour la couverture des travailleurs demeure encore faible. Et beaucoup de travailleurs ne bénéficient pas d’une couverture effective du risque maladie’’, a-t-elle notamment déploré.

    Elle intervenait lors d’un atelier de sensibilisation des acteurs du monde du travail des régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, sur l’obligation d’affilier les travailleurs à une IPM.

    ‘’Ce problème que je qualifierai d’envergure nationale, comme le soulignent d’ailleurs différents rapports annuels des statistiques du travail, est encore plus sérieux dans nos régions respectives’’, a insisté Mme Faye à l’ouverture des travaux de cet atelier qui prend fin mercredi.

    Cette activité est une des étapes de la caravane de l’assurance maladie obligatoire (AMO), initiée depuis par l’Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire (ICAMO) du Sénégal qui, après les zones nord et sud, a fait cap sur la zone centre.

    ‘’Malgré les efforts qui sont consentis par les acteurs au quotidien, notamment l’Administration du travail, les inspecteurs et les contrôleurs du travail dans le cadre de leurs missions, mais aussi les efforts des agents des IPM pour sensibiliser davantage les employeurs par rapport à cette obligation, le taux de couverture demeure encore faible’’, a relevé Bousso Guèye Faye.

    Pour le président du Conseil d’administration de l’ICAMO, Bassirou Ndour, cette situation pourrait s’expliquer notamment par l’absence d’’’une intervention ciblée et coordonnée’’ pour informer, sensibiliser, contrôler et accompagner les cibles quant au respect de cette obligation.

    ‘’C’est à cela que l’ICAMO veut s’exercer à travers la mise en œuvre de ce programme qui comprend une série d’activités conjointes concourant à une meilleure vulgarisation du contenu de la branche ainsi qu’à une extension significative de son taux de couverture avec un rôle central qui sera joué par les inspecteurs du travail et de la sécurité sociale’’, a-t-il assuré.

    Le Sénégal étant caractérisé par la fragmentation de son système de protection sociale, M. Ndour estime que l’atteinte des objectifs nationaux, particulièrement de ceux du programme de la couverture sanitaire universelle, dépend des efforts d’amélioration et d’extension de chaque régime dans son domaine de compétence. ‘’C’est, en effet, la somme des contributions sectorielles qui nous donnera un taux de couverture satisfaisant au niveau national’’, espère-t-il.

    ADE/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-INNOVATION / Un médecin appelle à vulgariser le microbiote au Sénégal

    SENEGAL-SANTE-INNOVATION / Un médecin appelle à vulgariser le microbiote au Sénégal

    Dakar, 18 juil (APS) – Le microbiote permet de vaincre plusieurs maladies, raison pour laquelle il est important de le promouvoir comme ‘’approche thérapeutique innovante’’ au Sénégal, recommande le médecin Joël Compaoré.

    ‘’On sait déjà que le microbiote est une solution à plusieurs pathologies’’, a dit M. Compaoré lors d’un point de presse qu’il tenait, mardi, à Dakar, en prélude au lancement, jeudi prochain, des activités au Sénégal du laboratoire Biose et de Résidence santé.

    Le microbiote humain constitue l’ensemble des 40.000 milliards de micro-organismes se trouvant dans les muqueuses, lesquels, selon Joël Compaoré, ‘’vivent dans nos cavités buccales, nasales et intestinales’’.

    ‘’Et si on veut considérer une frontière de l’organisme, ce sera cette muqueuse. C’est cette partie où on a des échanges avec le monde extérieur lorsqu’on va manger, se reproduire ou toucher à quelque chose’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Comme toute frontière, c’est lors de ces échanges-là que notre corps est contaminé par les virus, les bactéries et les champignons. Donc la première barrière de notre immunité, c’est le microbiote humain’’, a souligné le directeur de Résidence santé.

    Cette nouvelle approche a l’avantage d’être beaucoup plus douce pour notre corps, a-t-il dit en parlant du microbiote.

    Selon Joël Compaoré, il existe des solutions microbiotiques issues du monde humain, animal et végétal. Il dit s’intéresser, pour sa part, aux solutions microbiotiques issues du microbiotique humain.

    ‘’On est aujourd’hui au Sénégal, après que nous avons lancé la solution dans 12 pays africains. On a obtenu des autorisations de mise sur le marché au Sénégal’’, a-t-il expliqué, invitant les professionnels de la santé au lancement des activités du laboratoire Biose au Sénégal.

    Pour sa part, Pape Samba Camara, responsable dudit laboratoire, estime qu’il est important d’expérimenter cette approche thérapeutique, le microbiote, qui ‘’s’intéresse à plusieurs pathologies’’.

    Selon M. Camara, le microbiote est efficace contre l’autisme, le diabète, les troubles intestinaux, les cancers, les maladies du cerveau, etc.

    ‘’On peut dire que c’est en phase d’expérimentation au Sénégal. Des thèses ont été menées sur la question. Des publications scientifiques ont été faites. Mais il n’y a pas assez de laboratoires qui s’intéressent au sujet, d’où le sens de notre intervention’’, a-t-il expliqué.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Kolda : un don de matériel médical pour le service ORL de l’hôpital régional

    SENEGAL-SANTE / Kolda : un don de matériel médical pour le service ORL de l’hôpital régional

    Kolda, 17 juil – Le service ORL de l’hôpital régional de Kolda (sud) a reçu de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’ORL (Sénapor) un don de matériel d’endoscopie destiné à soulager les victimes d’accidents liés aux corps étrangers

    ‘’Nous sommes venus à Kolda pour remettre cet important matériel médical à l’hôpital régional. Ce matériel va contribuer à soulager des familles face aux pathologies fréquentes et graves qui peuvent atteindre les enfants et même des adultes’’, a expliqué El Hadj Malick Diop, secrétaire général de la Sénapor.

    Le chef du service ORL de l’hôpital régional de Kolda, le docteur Léman Aldo, souligne que ce don va notamment faciliter la prise en charge rapide des victimes d’accidents de corps étrangers dans l’organisme.

    ‘’Nous sommes très satisfaits et mesurons la portée de ce don de matériel mis à la disposition du service ORL. Nos patients étaient souvent évacués vers Ziguinchor ou Dakar, car notre service n’avait pas de matériel d’endoscopie pour pouvoir trouver des corps étrangers et faire le diagnostic. Et avec ce matériel, ce problème reste derrière nous. Nous en ferons bon usage’’, a dit le médecin.

    MG/ASG/ESF