Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Covid-19 : le Sénégal désactive son Centre des opérations d’urgence sanitaire (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Covid-19 : le Sénégal désactive son Centre des opérations d’urgence sanitaire (officiel)

    Dakar, 23 juin (APS) – L’Etat du Sénégal a décidé de procéder à la désactivation du Centre des opérations d’urgence sanitaire mise en place depuis trois ans environ pour la riposte à la Covid-19, a appris l’APS des autorités sanitaires.

    « Au regard de la situation actuelle au Sénégal, le Centre des opérations d’urgence sanitaire pour la réponse à la Covid-19 est désactivé », lit-on dans un communiqué signé par la ministre de la Santé et de l’Action sociale Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    Selon le document, les autorités sanitaires ont pris cette décision à la suite des « nouvelles recommandations de la quinzième réunion du comité d’urgence du Règlement sanitaire international (RSI) (…) sur la pandémie de la Covid-19 ».

    Malgré cette désactivation du Centre des opérations d’urgence, l’autorité sanitaire demande de « veiller au renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux ».

    « La prise en charge d’éventuels cas de Covid-19 se fera selon les procédures en vigueur », a déclaré la ministre de la Santé et de l’Action sociale citée dans le texte.

    SKS/MTN

  • SENEGAL-JAPON-DISTINCTION / Awa Marie Coll Seck décorée de l’ordre du Soleil levant

    SENEGAL-JAPON-DISTINCTION / Awa Marie Coll Seck décorée de l’ordre du Soleil levant

    Dakar, 22 juin (APS) – Le professeur Awa Marie Coll Seck, ministre d’Etat et présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a été décorée, jeudi à Dakar, de l’ordre du Soleil levant, étoile d’Or et d’Argent, une des plus hautes distinctions japonaises, pour  »son engagement et sa contribution significative au renforcement des relations bilatérales » dans le secteur de la santé entre Dakar et Tokyo, a constaté l’APS.

    Elle a reçu cette distinction des mains de l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Izawa Osamu, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, et d’officiels, dont le maire de Sandiara, Dr Serigne Guèye Diop, ainsi que de invités et de membres de la famille de la récipiendaire.

    Le diplomate Izawa Osamu a fait part à cette occasion de sa  »grande joie » de remettre cette décoration à Awa Marie Coll Seck. Celle-ci intervient à la suite du Certificat d’honneur que le ministre des Affaires étrangères du Japon lui avait remis, à Dakar, le 9 mars dernier.

    Il a souligné que le professeur Awa Marie Coll Seck a durant ses deux mandats promu la Couverture sanitaire universelle (CSU) lancée par le Gouvernement du Japon lors de la TICAD V en 2013 et dans le cadre de laquelle elle avait déployé des efforts en collaboration avec la JICA, lesquels avaient finalement abouti à la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU) au Sénégal.

    Izawa Osamu a rappelé qu’elle avait jeté les bases de la sélection du Sénégal en tant que ‘’pays promoteur de la CSU’’ en Afrique lors de la TICAD VI en 2016.

    ‘’Awa Marie Coll Seck a travaillé en étroite collaboration avec des experts (88) et des volontaires (78) japonais afin d’introduire des approches particulières à la coopération japonaise telles que les ‘’5 Kaizen’’ et l’accouchement humanisé dans les établissements de santé sénégalais’’, a relevé le diplomate japonais.

    Il a également souligné qu’elle a contribué en tant que membre du Comité des sélections du Prix Hideyo Noguchi pour l’Afrique, mis en place par son gouvernement, à soutenir les professionnels africains de la santé, pendant quatre mandats consécutifs depuis sa création en 2008.

    Il a également salué l’intervention de la récipiendaire qui a occupé des postes importants au sein des organisations internationales avec lesquelles son pays entretient des liens étroits, notamment le Gavi et le fonds mondial. Il a également rappelé la participation d’Eva Marie Coll Seck aux différents événements organisés par le Japon, dont des événements parallèles à la TICAD et au WAW 2022, ainsi qu’à la promotion des échanges humains, à travers notamment le Forum Galien Afrique.

    ‘’La contribution d’Eva MARIE Coll Seck au développement du Sénégal dans le domaine de la santé, y compris son expertise dans le secteur des ITIE, combinée à son parcours académique et professionnel exceptionnel, justifie amplement ses consécrations’’, explique Izawa Osamu.

    Pour sa part, le Professeur Awa Marie Coll Seck, ministre d’Etat et présidente du Comité national d’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a dit recevoir cette médaille avec  »humilité et fierté ».

    ‘’Le Japon m’a honoré l’année dernière et je suis là encore pour recevoir la décoration la plus ancienne du Japon’’, a-t-elle magnifié. Elle a déclaré que c’est en raison de son calendrier qui était chargé qu’elle n’avait pas pu se rendre au Japon, où elle devrait recevoir cette distinction des mains du Premier ministre japonais et en présence de l’empereur du Japon.

    AN/ADC

  • SENEGAL-SANTE / Plus de 60 millions FCFA de Kalidou Koulibaly pour construire un centre de santé à Ngano, son village d’origine

    SENEGAL-SANTE / Plus de 60 millions FCFA de Kalidou Koulibaly pour construire un centre de santé à Ngano, son village d’origine

    Ngano (Kanel), 22 juin (APS) – Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal de football, Kalidou Koulibaly a procédé, jeudi, à la pose de la première pierre du centre de santé de Ngano, son village d’origine dans le département de Kanel (Matam, nord), a constaté l’APS.

     »Construire un centre de santé à Ngano a été un projet qui nous a toujours tenu à cœur. Aujourd’hui cela commence à prendre forme avec la pose de la première pierre, en espérant que d’ici un an l’infrastructure sera achevée et utile pour le village et toutes les localités environnantes », a notamment déclaré Koulibaly.

    Le défenseur champion d’Afrique avec le Sénégal s’exprimait lors de la cérémonie de pose de première pierre du centre de santé de Ngano, dans le département de Kanel, en présence de plusieurs autorités.

    La construction de cet établissement sanitaire entre dans le cadre d’un projet familial dénommé « Capitaine Cœur », qu’il déroule avec ses frères.

    Il a fait savoir que l’infrastructure va coûter entre 39 et 64 millions de francs CFA.

    « Après la construction, il faudra amener des médecins, former des gens et créer beaucoup d’emplois », a soutenu le  joueur de Chelsea, en Angleterre, proche de signer au club saoudien d’Al Hilal, d’après plusieurs médias spécialisés.

    En début d’après-midi, avant de rallier Ngano, le village d’origine de ses parents dans le Dandé Maayo Sud, Kalidou Koulibaly avait effectué, dans la matinée, une visite de quelques services du Centre hospitalier régional de Ourossogui, un chef-lieu départemental de la région de Matam.

    L’ancien joueur de Naples, en Italie, était accompagné des rappeurs Dip et Baxaw, de partenaires et de ses frères.

    Sur la route de Ngano, en empruntant la route nationale, plusieurs jeunes, dont certains à moto ont suivi le joueur partout où il est passé.

    Au retour, Kalidou Koulibaly est passé par la route du Dandé Maayo avant de regagner l’aéroport de Ourossogui pour rentrer à Dakar.

    AT/MTN/ASG

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Soixante-quinze tonnes de denrées périmées et prohibées détruites par le service d’hygiène de Dakar

    SENEGAL-CONSOMMATION / Soixante-quinze tonnes de denrées périmées et prohibées détruites par le service d’hygiène de Dakar

    Dakar, 22 juin (APS) – Soixante-quinze tonnes de denrées alimentaires périmées et prohibées ont été détruites jeudi à Mbeubeuss, décharge d’ordures située dans la banlieue dakaroise, a appris l’APS du lieutenant Armar Seck, commandant de la Brigade régionale de l’hygiène de Dakar.

    « Nous sommes à 75 tonnes de produits détruites et il reste un stock à la sous-brigade de Mbao. Il y a environ 25 tonnes qui ne sont pas encore détruites. Ce sont des produits divers composés de denrées alimentaires qui ont été saisies par le service d’hygiène de Dakar », a-t-il déclaré.

    S’exprimant en marge de cette opération de destruction, en présence notamment d’éléments de forces de défense et de sécurité et de journalistes, il a précisé que « ces produits ont été collectés par les agents du service d’hygiène durant les activités de contrôle et de suivi ».

    Selon Armar Seck, ces produits prohibés ont été récupérés dans les boutiques et les grands lieux de commerce à Dakar.

    « Mbeubeuss est le site autorisé actuellement par l’État du Sénégal pour détruire ces produits, parce qu’on ne peut pas prendre des produits prohibés et les laisser à la portée de la population. Cela risque d’entraîner des maladies », a justifié le commandant de la Brigade régionale de l’hygiène de Dakar.

    Il a appelé « la population à faire attention » à la qualité des denrées vendues sur le marché.

    « Il faut vérifier les produits qu’on achète. Nous mangeons mal, parce que nous achetons des produits prohibés. Il faut qu’on fasse tout pour vérifier ce qu’on achète, sinon nous risquons de mettre en danger la population », a mis en garde M. Seck.

    Il a annoncé que la Brigade régionale de l’hygiène de Dakar va « renforcer la vigilance pour accélérer les opérations de contrôle en augmentant le nombre de descentes sur le terrain ».

    « Le fait que l’on soit à quelques jours de la Tabaski, doit pousser les gens à faire très attention par rapport aux produits qu’ils achètent », a-t-il conseillé.

    « Il y a beaucoup de produits périmés qui sont gardés par certains commerçants qui cherchent la moindre occasion pour les faire écouler sur le marché. Pour ce qui est de notre ressort, nous ferons tout notre possible pour traquer ces commerçants et mettre leurs produits hors d’état de nuire », a insisté Armar Seck. 

    Il a assuré que le service de l’hygiène de Dakar « est doté de moyens pour faire le travail de contrôle grâce notamment à l’augmentation de ses effectifs […] qui lui permet de mener à bien sa mission. »

    SKS/MTN/BK

     

  • SENEGAL-SANTE-NUMERIQUE / 1,5 million de patients vont disposer d’un dossier médical électronique d’ici à 2027 (officiel)

    SENEGAL-SANTE-NUMERIQUE / 1,5 million de patients vont disposer d’un dossier médical électronique d’ici à 2027 (officiel)

    Dakar, 22 juin (APS)- Quelque 1, 5 million de patients disposeront d’un dossier médical électronique entre 2023 et 2027 dans le cadre du Programme de digitalisation du système de santé (PDSS) à travers le système digital intégré de la santé (SDIS), a indiqué Adama Carvalho, technicienne supérieure de santé à la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé.

    Le Sénégal a obtenu de la Banque mondiale un financement de « 30 milliards [FCFA] pour la digitalisation de son système de santé pour la période 2023-2027 », a-t-elle souligné, en faisant une présentation du programme de digitalisation du système de santé.

    Cette présentation s’inscrit dans le cadre d’un atelier de deux jours organisé à Thiès (ouest) par les autorités sanitaires à l’intention des journalistes spécialisés en santé.

    Elle a signalé que l’objectif final du projet est de faire en sorte que « 1, 5 million de patients disposent d’un dossier médical électronique ». Cinquante pour cent d’entre eux devront être des « femmes éligibles » ayant un carnet de la santé mère électronique et vingt-cinq pour cent des « personnes handicapées ayant accès à des cartes électroniques d’égalité des chances », a précisé Adama Carvalho.

    Elle a ajouté que « 20 centres de santé vont utiliser les dossiers médicaux électroniques de base » et « 20 structures publiques de santé [seront] connectées à internet entre 2023 et 2027 (…) ».

    « Il y a aura dans le système digital intégré de la santé le dossier patient partagé (DPP), qui comporte une identification unique du patient et du professionnel de santé contenant les plateformes numériques pour les consultations, les hospitalisations et les examens ».

    Au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Programme de digitalisation du système de santé constitue la troisième grande réforme du secteur après celles relatives à la souveraineté pharmaceutique et à la gouvernance hospitalière.

    La digitalisation de la santé figure dans le plan d’actions de la Stratégie Sénégal numérique, dans sa version actualisée.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Trente milliards pour digitaliser le système de santé sénégalais (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Trente milliards pour digitaliser le système de santé sénégalais (officiel)

    Dakar, 22 juin (APS) – Le gouvernement sénégalais a affecté 30 milliards de francs CFA au financement de la digitalisation de la santé, a indiqué le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), Dr Ibrahima Khaliloulah Dia.

    « Le gouvernement du Sénégal a érigé en priorité la santé digitale depuis plusieurs mois. Il a accepté de mettre un financement de 30 milliards sur la question », a-t-il informé.

    Il a toutefois déclaré que ce montant « ne sera pas suffisant » pour financer la digitalisation de la santé à travers le pays. « Le Sénégal dispose de 1 500 postes de santé, de 110 centres de santé et de 40 hôpitaux. Vous vous imaginez comment mettre l’internet, des équipements, des tablettes. C’est beaucoup d’argent, c’est pourquoi ce financement n’est qu’un point de départ », a-t-il fait remarquer.

    Il a précisé que le but poursuivi par les autorités sanitaires est de parvenir à une digitalisation de tout le système de santé. « Ce que nous recherchons, c’est de digitaliser tout le système de santé, c’est-à-dire qu’un poste de santé soit en mesure de consulter à travers un ordinateur, mettre les informations et que demain si le patient revient, le soignant puisse retrouver le dossier et le mettre à jour », a expliqué le Dr. Dia.

    « Un patient peut avoir son dossier médical qui le suit, qui circule d’une manière sécurisée dans une base de données nationale et c’est une grande valeur ajoutée pour le patient, parce qu’il y aura des économies, des radios qu’il ne va pas reprendre », a-t-il fait valoir.

    Il estime que beaucoup d’avantages peuvent être tirés de la mise en place de la télémédecine. « (…) Nous avons fait beaucoup d’efforts pour construire des postes de santé et des hôpitaux, mais nous savons que nous pouvons faire des gains si nous arrivons à faire de la télémédecine entre les centres de santé et les hôpitaux », a-t-il souligné.

    S’il est mis en œuvre, le projet permettra d’avoir l’avis d’un médecin avant toute évacuation sur Dakar. « Nous voulons démarrer ce projet. Il s’agit d’équiper les centres de santé pour qu’un patient qu’on doit évacuer puisse déjà à distance avoir l’avis d’un médecin qui est à Dakar. On appréciera, par exemple, s’il a besoin d’être déplacé », a indiqué le coordonnateur de la CSSDOS.

    La Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), qui « existe depuis 2017, dispose « d’un plan stratégique validé par le gouvernement ».

    Le Programme de digitalisation du système de santé (PDSS) entre dans le cadre du projet d’accélération de l’économie numérique du Sénégal (PAENS), financé par la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars, soit près de 90 milliards de francs CFA.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Vers le vote d’un projet de loi d’orientation sur la santé numérique au Sénégal

    SENEGAL-SANTE / Vers le vote d’un projet de loi d’orientation sur la santé numérique au Sénégal

    Dakar, 22 juin (APS)- Le projet de loi d’orientation sur la santé numérique a été finalisé et envoyé dans le circuit officiel, a révélé jeudi Ibrahima Khaliloulah Dia, coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé.

    « Nous n’avons pas encore un texte juridique sur la santé numérique au Sénégal. Nous venons de finaliser le projet de loi d’orientation sur la santé numérique, ainsi que le décret d’application », a souligné M. Dia.

    Il s’exprimait en marge d’un atelier de vulgarisation du programme de digitalisation du système de santé, tenu à Thiès (ouest) à l’intention des membres de l’Association des journalistes spécialisés en santé.

    « Les textes sur le projet de loi d’orientation ont été transmis au Secrétariat général du gouvernement. Il s’agit de textes très bien élaborés. Ils reviennent sur la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement, entre autres enjeux », a expliqué le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé.

    Abordant le contenu de cette loi, Dr Dia a précisé que « des peines sont prévues pour quelqu’un qui, par exemple,  entre dans le dossier médical d’un personne sans autorisation ».

    ‘’Il n’y a qu’un seul pays africain qui a fait un décret d’application sur un projet de loi d’orientation sur la santé numérique. C’est le Sénégal », a vanté Dr Ibrahima Khalilloulah Dia.

    SKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Nabadji Civol, hôte d’un camp d’insémination artificielle à partir du 10 juillet

    SENEGAL-SANTE / Nabadji Civol, hôte d’un camp d’insémination artificielle à partir du 10 juillet

    Nabadji Civol (Matam), 21 juin (APS) -Nabadji Civol, une commune du département de Matam (nord), va abriter entre juillet et août prochains un camp d’insémination artificielle, dont l’objectif est de permettre aux éleveurs de cette localité du nord du Sénégal d’avoir accès à la ressource génétique, a annoncé mercredi le vétérinaire, lieutenant-colonel, Mamadou Barro, directeur général du Haras national implanté à Kébémer.

    ‘’Le Haras national travaille depuis quelques temps avec le président de l’Association des courses hippiques de la région de Matam en vue d’organiser un camp d’insémination artificielle dans cette localité pour faciliter aux éleveurs l’accès à la ressource génétique’’, a-t-il dit lors d’une réunion préparatoire de ce camp.

    Le Haras national va ainsi faire venir à Nabadji Civol des étalons, des techniciens et tout le matériel nécessaire du 10 juillet au 10 août, ‘’pour procéder à des activités d’insémination artificielle’’.

    Après la mise en place du dispositif, dit-il, des points focaux seront déterminés par exemple à Nguidjilone et à Boki Diawé. Ce dispositif va permettre à d’autres éleveurs d’en bénéficier.

    ‘’Les techniciens qui seront basés à Nabadji Civol vont faire les déplacements nécessaires après avoir procédé à la récolte de la semence des étalons et à leur préparation pour aller sur les sites et  répondre aux besoins des éleveurs’’, a signalé le directeur du Haras national.

    Il a également invité les éleveurs de la région de Matam à venir répondre massivement à l’appel du Haras national, ‘’afin d’enclencher cette dynamique d’amélioration génétique de la race chevaline de la région’’

    Il a salué l’enthousiasme et l’engagement des acteurs de la filière qu’il souhaite appuyer afin que cette dynamique d’amélioration génétique soit une réussite dans la zone.

    ‘’Au sortir de la réunion, on s’est rendu compte qu’il y a beaucoup de femmes qui s’activent dans l’élevage des chevaux. Nous les invitons à venir présenter leurs juments. Elles pourront ultérieurement avoir des métisses qu’elles auront la possibilité de vendre à des prix très intéressants.

    AT/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Doudou Séne évoque les nombreux défis liés à l’élimination du paludisme au Sénégal

    SENEGAL-SANTE / Doudou Séne évoque les nombreux défis liés à l’élimination du paludisme au Sénégal

    Dakar, 22 juin (APS) – Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) au Sénégal, Doudou Sène, a évoqué, mercredi à Dakar, les nombreux défis à relever pour l’atteinte des objectifs liés à l’élimination du paludisme à l’horizon 2030.

    ‘’Le Sénégal sur pratiquement 79 districts est en pré-élimination sur les 43. Donc, il reste peu de chemin à faire mais avec beaucoup de défis’’, a-t-il notamment affirmé en marge de la visite du coordonnateur global en charge du programme américain de lutte contre le paludisme, David Walton, et du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, et de leurs collaborateurs.

    ‘’Plus on s’approche de l’élimination, plus les besoins en ressources financières sont énormes ’’, a ajouté le docteur Sène. Il a rappelé l’effort du Gouvernement qui s’est déjà engagé, à travers son ministère, à l’achat d’un certain nombre d’intrants.

    Il a relevé le défi concernant l’implication de tous les acteurs dont notamment ceux qui s’activent dans le domaine de l’assainissement et de l’hygiène et qui sont basés dans les régions de Kédougou, Kolda, Kaolack et Tambacounda.

    ‘’ Toutes les stratégies à efficacité prouvée sont actuellement à l’épreuve sur l’étendue du territoire national ‘’, selon le docteur Doudou Sène, qui plaide pour plus d’engagement des collectivités territoriales et du secteur privé dans la lutte contre le paludisme.

    Il s’est dit convaincu que le Sénégal ne peut atteindre l’élimination du paludisme sans l’implication des autres pays frontaliers, notamment la Gambie .

    Le coordonnateur global du plan d’appui stratégique de lutte contre le paludisme, David Walton, s’est engagé à continuer à accompagner le Sénégal. Il dit être conscient des défis.

    Il a assuré devant les autorités du MSAS qu’il va porter un plaidoyer devant le Congrès américain afin de montrer que le Sénégal mérite d’être accompagné davantage dans la lutte contre le paludisme.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a salué l’apport de PMI dans les résultats que le Sénégal a obtenus ces dernières années. ‘’Nous remercions le peuple américain et son Gouvernement pour tous ces efforts qu’ils n’ont cessé de faire pour que le Sénégal se départisse du paludisme’’, a-t-elle dit, plaidant pour l’acquisition de moustiquaires MILDA.

    Elle a souligné que tous ces résultats en matière de lutte contre le paludisme sont dus en grande partie à l’accompagnement non seulement financier mais aussi technique du gouvernement américain à travers cette initiative présidentielle.

    AN/ADC/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Des experts appellent à ajouter le noma à la liste des maladies tropicales négligées

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Des experts appellent à ajouter le noma à la liste des maladies tropicales négligées

    Dakar,21 juin (APS) – Des experts réunis à Dakar à l’initiative de Médecins sans frontières (MSF) proposent que le noma, une pathologie destructrice de la bouche et du visage, soit ajouté à la liste des maladies tropicales négligées (MTN) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en vue d’une large mobilisation pour sa prise en charge.

    ‘’Nous avons réuni les acteurs de la lutte contre le noma, dans le cadre d’une campagne menée depuis 2020, pour demander qu’elle soit reconnue par l’OMS comme une maladie tropicale négligée’’, a dit Claire Jeantet, responsable de la campagne menée par MSF contre cette maladie.

    Elle intervenait à une réunion de sensibilisation à cette pathologie, en présence de fonctionnaires du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale et de représentants de l’Organisation mondiale de la santé. Des survivants du noma au Nigeria, au Sénégal et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ont pris part à la rencontre.

    Le noma, une maladie destructrice de la bouche et du visage, commence par une lésion de l’intérieur de la bouche, de la gencive plus précisément.

    Mme Jeantet espère que le fait de ‘’l’ajouter à la liste des maladies tropicales négligées sera une étape importante pour lui accorder plus d’attention et de ressources’’.

    Des chercheurs qui ont envie de travailler sur le noma attendent son inclusion à la liste des MTN, ce qui devrait inciter l’OMS à financer la recherche sur cette maladie fréquente surtout chez les enfants, selon Claire Jeantet.

    ‘’Cette inclusion va débloquer beaucoup de choses dans le domaine de la recherche et de l’action humanitaire, pour une meilleure identification et un meilleur traitement de la maladie’’, a-t-elle assuré.

    Selon Mme Jeantet, la campagne menée contre le noma est soutenue par 32 pays, dont 15 se trouvent en Afrique, neuf en Europe et d’autres en Amérique.

    ‘’Notre objectif est de réfléchir ensemble à la manière d’élaborer une ‘feuille de route’ pour mieux traiter et prévenir le noma dans les années à venir en faisant de cette maladie une priorité’’, a-t-elle insisté.

    ‘’La mobilisation de ressources permettant d’accroître les programmes de recherche sur la maladie, la capacitation du personnel médical, la sensibilisation et l’information sanitaire sont les défis majeurs de la prise en charge du noma’’, a souligné le docteur Codou Badiane Mané, cheffe de la division santé bucco-dentaire au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    L’OMS a soutenu le plaidoyer fait par MSF et le ministère, en même temps qu’elle promet de mettre en place des mécanismes destinés à la prise en charge de cette pathologie.

    ‘’Une action est en cours pour faire en sorte que le noma soit considéré comme une maladie tropicale négligée. Ce classement va [soutenir] la lutte contre la maladie, permettre de mobiliser plus de fonds et d’engager plus de partenaires’’, a assuré Vincent Dossou Sodjinou, le représentant par intérim de l’OMS au Sénégal.

    ‘’Le noma est une priorité majeure pour l’OMS et tous ses partenaires’’, a-t-il ajouté.

    AFD/MTN/ESF/ASG