Catégorie : sante

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRISES / Kataba : une ambulance médicalisée et des lampadaires solaires offerts par la société G-Sand

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRISES / Kataba : une ambulance médicalisée et des lampadaires solaires offerts par la société G-Sand

    Abéné (Kafountine), 20 jan (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, Alassane Hann, a procédé, ce weekend, à la réception d’une une ambulance médicalisée et de 200 lampadaires solaires offerts par la société minière G-Sand, dans le cadre de sa responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).

    L’entreprise G-Sand a bénéficié de la licence d’exploitation du zircon à Abéné.

     »Nous avions entendu beaucoup de bruit autour de ce zircon. Mais heureusement avec l’arrivée des nouvelles autorités publiques, ils ont aidé davantage à accompagner la société G-Sand qui a eu une licence non seulement au niveau de la commune de kataba 1 mais aussi au niveau de la région de Ziguinchor », a salué le sous-préfet de Kataba, lors  de la réception de la donation, couplée à la pose de la première pierre de la route Albadar-Abéné.

    Des chefs de village, des chefs coutumiers religieux, des autorités administratives et un important public, ont pris part à la cérémonie.

    « Nous sommes réunis ici pour la réception d’une ambulance équipée ultramoderne donnée par la société G-Cand mais aussi des lampadaires solaires au nombre de 200 dont 50 pour Abéné et 150 pour la commune de Kata 1″, a expliqué le sous-préfet de Kataba 1, Alassane Hann, invitant les populations d’Abéné à gérer l’ambulance avec  »beaucoup de soin ».

     »Une ambulance sans une route, c’est un problème. Mais heureusement nous avons lancé aujourd’hui la route de Abéné-Diaba et la route menant de Kabadio à Niaffrang », a t-il ajouté.

    Le président de la jeunesse d’Abéné, Alpha Sané a également salué ce don et le projet de construction des axes Albadar -Badala et Diala-Abéné

    « Nous disons merci à la société G-Sand pour cet engagement à respecter ce protocole d’accord qui a été signé entre la société et le village d’Abéné », a dit Alpha Sané.

    Paul Miki Diatta , infirmier-chef de poste de santé d’Abéné, a remercié G-Sand.  »En agissant ainsi, G-Sand offre un moyen de sauvetage à toute la population. Toutes les couches de la population pourront bénéficier des meilleurs soins dans les meilleurs délais avec de meilleurs plateaux techniques grâce à cette ambulance médicalisée », a t-il dit.

    G-Sand  »entend faire une exploitation inclusive qui priorise le partage des revenus avec les communautés locales à travers notre programme RSE basé sur des accords avec chaque village », a rassuré Simon Ndiaye, son directeur technique.

    « En décembre 2024, nous avons commencé à construire une route d’accès au village d’Abéné depuis Albadar s’étendant sur 4,27 kilomètres. De même nous construirons une route d’accès depuis Bandjikaki vers le village de Kabadio et Niaffrang s’étendant sur 4,69 kilomètres au courant de l’année 2025 », a t-il fait savoir, listant d’autres réalisations faites par sa société dans la commune de Kafountine.

    MNF/MK/OID

  • SÉNÉGAL-SOCIAL-APPUI / Thiès: du matériel de déplacement à des enfants en situation de handicap

    SÉNÉGAL-SOCIAL-APPUI / Thiès: du matériel de déplacement à des enfants en situation de handicap

    Thiès, 18 jan (APS)- Le Réseau des organisations communautaires de base des acteurs de la santé (ROCBACS) a offert un lot de matériel à des enfants en situation de handicap à Thiès, dans le cadre d’une initiative mise en oeuvre de concert avec l’association « La Voix des enfants vulnérables ».

    Cette initiative « est venue de notre vécu en tant que personne vivant avec un handicap », a indiqué le président dudit réseau, El Hadj Baytir Samb, lors de la cérémonie de distribution de matériel aux bénéficiaires, jeudi, au Conseil régional de Thiès.

    Le don est composé de béquilles, de cannes, de crèmes solaires, de lunettes, de chaises roulantes, en plus d’autres gadgets pour enfant.

    « Nous allons vous apporter un soutien qui va vous permettre d’avoir une autonomie, selon votre besoin spécifique », a promis M. Samb aux bénéficiaires.

    Il a déploré le fait que, selon lui, « il n’y a pas de données sur la présence de besoins spécifiques des enfants handicapés ».

    Cette absence de données touche, dit-il, les secteurs du transport, de l’éducation, de la santé, domaines dans lesquels l’on ignore combien d’enfants handicapés utilisent le transport en commun, vont à l’école ou encore fréquentent les structures de santé.

    « On ne peut pas te donner des chiffres », a-t-il fustigé.

    « Dans tous les domaines, il n’existe pas de données » relatives aux enfants handicapés, a insisté El Hadj Baytir Samb.

    La « Voix des enfants vulnérables » prévoit, en plus du soutien technique apporté à cette catégorie d’enfants, d’appuyer les mères d’enfants vivant avec un handicap dont la santé est fragile.

    Ce soutien sera orienté vers la nutrition et l’alimentation, afin d’atténuer la vulnérabilité des enfants handicapés.

    Président du Réseau des organisations communautaires de base des acteurs de la santé (ROCBACS) Elhadji Baytir Samb

    BT/ADI/BK/SBS

  • SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : société civile et élus territoriaux se penchent sur le financement de la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : société civile et élus territoriaux se penchent sur le financement de la santé de la mère et de l’enfant

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Un atelier de plaidoyer pour le financement dans la santé maternelle et infantile s’est ouvert vendredi à Ziguinchor (sud), à l’intention des collectivités locales.

    Cet atelier est organisé par 3 CAP Santé, une organisation regroupant une vingtaine de structures de la société civile engagées dans la promotion de la santé des populations, des droits humains et du renforcement du système de santé.

    Il vise à sensibiliser et mobiliser les élus locaux « sur l’importance cruciale d’investir dans la santé maternelle et infantile », a expliqué Moundiaye Cissé, président de 3 CAP Santé, Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal.

    Il a assuré de la « volonté manifeste » des élus territoriaux d’investir dans le financement de la santé. Mais, dit-il, « les moyens font défaut ».

    « Le cadre légal est là, permettant que l’État transfère des moyens à ces élus territoriaux. Mais les transferts ne se font pas. Dans le domaine minier par exemple, les transferts qui devaient se faire dans le cadre du Fonds de développement local et du Fonds d’appui au développement, ne suivent pas », a déploré le président du 3 CAP Santé.

    « Nous travaillons aujourd’hui avec les élus territoriaux pour mobiliser des ressources pour financer la santé de la mère et de l’enfant. Nous le faisons de façon coordonnée parce que c’est bien que chaque collectivité territoriale envisage des actions dans le domaine. Mais, quand ces actions sont coordonnées, on a une portée beaucoup plus importante », a dit Moundiaye Cissé.

    Il a rappelé que l’étape de Ziguinchor s’inscrit dans la suite de précédents ateliers organisés à Kolda et Sédhiou, régions dont les élus territoriaux et la société civile se sont également penchés sur des plans d’actions pour le financement de la santé de la mère et de l’enfant.

    Moundiaye Cissé a en outre annoncé la tenue prochainement d’un « Forum des partenaires » pour mobiliser les alliés de la santé afin de travailler à consolider le financement de la santé de la mère et de l’enfant.

    « Avec l’initiative et la vision du président de l’organisation 3 CAP santé, aujourd’hui, la société civile et les élus territoriaux travaillent la main dans la main pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés au niveau de nos collectivités territoriales », a salué le président de l’Union des associations d’élus locaux du Sénégal, Mamadou Oury Diallo.

    Il a relevé que cet atelier a permis de mettre en évidence les efforts que les collectivités territoriales sont en train de faire dans le domaine de la santé, plus particulièrement sur le financement de la santé de la mère et de l’enfant.

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Niangué : le poste de santé répond à une attente des populations

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Niangué : le poste de santé répond à une attente des populations

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Mame Fatou Diouf

    Niangué (Tivaouane), 17 janv (APS) – Le poste de santé de Niangué, village du département de Tivaouane (ouest), dont la construction a été entamée par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), vient répondre à une demande des populations de cette localité et de celles environnantes, selon les bénéficiaires.

    « Avant, il y avait ici une case de santé. Donc, aujourd’hui, si on a ce poste de santé, c’est une grande évolution pour notre village. Ce poste était un vœu et une demande que vient de réaliser le PUDC », déclare avec fierté Moussa Mbaye, un habitant de Niangué, un village de la commune de Darou Khoudoss.

    Ce poste de santé d’un étage est érigé sur une surface bâtie de 420 m². Il devra abriter un dispensaire et une maternité, sur une parcelle clôturée de 2500 m².

    La réalisation du poste de santé de Niangué a été rendue possible grâce à un investissement de 198 millions de FCFA. Il devrait être livré en février prochain.

    « Il ne reste plus, après réception du bâtiment, que de confier ce poste de santé à des personnes compétentes dans le domaine sanitaire », souligne M. Mbaye.

    Il indique que les habitants de son village sont tous contents du choix porté sur Niangué pour abriter cette infrastructure.

    « Le bâtiment est bien construit, il est près de la route, et tout cela nous va droit au cœur », fait-il remarquer.

    Le poste de santé de Niangué pourrait impacter 4326 habitants qui choisiraient de venir s’y faire soigner.

    « Si on a des professionnels de santé compétents et accueillants, ce sera à notre avantage. Car il y a beaucoup de villages aux alentours et je suis sûr que les habitants de ces localités préféreront venir ici plutôt que d’aller ailleurs », prédit Gora Niang, chef du village de Niangué.

    Il souhaite que les travaux se terminent « à la date échue », que « les attentes et l’espoir » des habitants ne soient pas vains.

    « Il nous arrive de venir ici passer la journée avec les ouvriers et partager notre repas avec eux tellement nous sommes heureux, mais aussi pressés d’ouvrir notre poste de santé », révèle-t-il.

    Lamine Sène, adjoint au maire de Darou Khoudoss, ne cache pas non plus son enthousiasme.

    « Ce genre de travaux est une première et nous sommes fiers et contents de pouvoir en profiter », dit-il.

    Marguerite Mbodj, infirmière chef de poste de Darou Khoudoss, déclare, elle aussi, que le choix porté sur Niangué répond à une demande sociale.

    « On se réjouit de ce choix qui était un souhait depuis 2016. Le médecin-chef me demandait tout le temps quelle est la zone qui avait le plus besoin d’un poste de santé et je répondais toujours : Niangué », raconte-t-elle.

    Elle souligne que c’est un « vœu réalisé » qui « vient à son heure ».

    « Ce poste de santé va couvrir environ neuf villages dont les habitants pourront venir se soigner ici », renseigne l’infirmière chef de poste.

    Elle a remercié le PUDC et souhaité que le programme construise des postes de santé dans d’autres localités du Sénégal.

    « Il y a beaucoup de localités qui ont besoin de ce genre d’infrastructure. Il n’y a pas assez d’hôpitaux au Sénégal, les villages sont éloignés, et les gens parcourent souvent des kilomètres pour aller se faire soigner », a rappelé Marguerite Mbodj.

    Les habitants de Niangué recevaient la visite une équipe du PUDC accompagnée d’une délégation venue du Burundi pour s’inspirer de ses projets réalisés.

    Moussa Mbaye habitant de Niangué
    Marguerite Mbodj, infirmière chef de poste de Darou Khoudoss

    MFD/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Accidents de motos : près de 32,6 % des victimes sont des élèves et étudiants (étude)

    SENEGAL-SOCIETE / Accidents de motos : près de 32,6 % des victimes sont des élèves et étudiants (étude)

    Dakar, 17 jan (APS) – Une étude réalisée à l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff révèle que les élèves et les étudiants sont les plus touchés par les traumatismes dus aux accidents causés par les deux roues avec un taux de  32,6%.

     »L’utilisation des deux-roues comme moyens de transport dans la ville de Dakar n’a fait qu’accroître la morbi-mortalité routière, plus particulièrement chez les piétons. Les élèves et les étudiants représentaient le groupe socioprofessionnel le plus touché, soit 32,6%’’, indique l’étude dont l’APS a eu connaissance.

    Il s’agit d’une analyse prospective analytique descriptive et monocentrique sur une période de six mois, allant du 1er janvier 2023 au 30 juin 2023 et réalisée à l’hôpital de Grand Yoff.

    Elle a été présentée aux journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes), qui se tiennent du 16 au 17 janvier à Dakar.

    D’après le résumé des communications de ces journées scientifiques, l’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques et diagnostiques des traumatismes par accident de la circulation routière chez les piétons impliquant un motocycliste.

    Les accidents de la circulation routière constituent le thème principal de ces journées scientifiques. La lombalgie, les maladies émergentes et la santé mentale demeurent les sous-thèmes de ces journées qui se tiennent du 16 au 17 janvier, à Dakar.

    L’étude informe que durant cette période, 270 patients ont été internés à l’hôpital général Idrissa Pouye pour cause d’accident des deux roues.  »Le sexe prédominant dans notre série est le sexe masculin avec 60,37% », souligne l’étude.

    ‘’(…) Les tranches d’âge des adultes jeunes ont été les plus représentées avec 42,60 %’’, souligne le document.

    ‘’Les accidents survenaient le plus souvent entre 12h et 18h dans 31,11%. La collision par choc direct était le mécanisme le plus fréquent (88,10 %)’’, note la même source.

    L’étude montre que ‘’plus de la majorité des patients (84,80 %) avait été amenée par la famille ou un tiers. Les fractures étaient les lésions les plus fréquentes avec 40 %’’.

    ‘’Les lésions des membres inférieurs étaient les plus observées (68,89 %)’’, signale le rapport.

    NSS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Kaffrine : des boites à pharmacie offertes aux lycées de la région par l’inspection d’académie

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Kaffrine : des boites à pharmacie offertes aux lycées de la région par l’inspection d’académie

    Kaffrine, 16 Jan (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Kaffrine (centre) a remis, jeudi, aux différents lycées de la région, une douzaine de boites à pharmacie pour la prise en charge rapide des premiers soins.

     »Lors de ma prise de fonction, il était inscrit dans le document de passation de service, la responsabilité de l’inspection médicale des écoles d’assister et de s’occuper de la santé des élèves. Parce que la santé des élèves est primordiale, nous avons remis aux lycées de la région douze boites à pharmacie’’, a dit Mamadou Niang, inspecteur d’académie de Kaffrine.

    Il s’exprimait au terme de la cérémonie officielle de remise des boites à pharmacie, en présence du docteur Thierno Djiby Sidibé, chef de service de la pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) de Kaffrine, représentant du Directeur régional de la santé (DRS), entre autres acteurs.

    M. Niang a salué le soutien et l’accompagnement de la DRS et du service de la PRA, avant d’annoncer que tous les lycées de la région seront dotés de boites à pharmacie à partir de cette année. Les collèges d’enseignement moyen suivront l’année prochaine.

    Selon lui, ces boites seront à la disposition des chefs d’établissement, pour la prise en charge rapide des premiers soins une fois qu’un élève présente des difficultés pour sa santé, en attendant qu’on le réfère dans les structures sanitaires compétents.

    Une initiative magnifiée par les différents acteurs de l’éducation qui félicitent  ‘’infiniment’’ l’inspection d’académie de Kaffrine.

    CTS/ADE/OID

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Accidents des deux-roues et des tricycles : les conducteurs sans équipements de protection dans plus de 63 % des cas (étude)

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Accidents des deux-roues et des tricycles : les conducteurs sans équipements de protection dans plus de 63 % des cas (étude)

    Dakar, 16 jan (APS) – Une étude sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des accidents des deux-roues et des tricycles, réalisée avec la participation au service d’accueil des urgences de l’hôpital Principal de Dakar, révèle que dans 63,16 % des accidents impliquant ces engins, les conducteurs ne disposaient d’aucun équipement de protection, ce qui augmentait le risque d’admission des victimes en réanimation.

    « Les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h) », indique le livret des résumés des journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes).

    « Malgré l’obligation pour 79 % des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25 % d’entre eux en possédaient [des équipements de protection] » lorsqu’ils sont impliqués dans un accident, ajoute ledit livret.

    Il précise que dans « 63,16 % des cas, aucun équipement de protection n’était retrouvé [sur les conducteurs], augmentant ainsi leur risque d’admission en réanimation ».

    Les journées scientifiques (16 au 17 janvier), qui se tiennent à la faculté de médecine et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, portent sur les accidents de la circulation routière. 

    Selon le Collectif des médecins en spécialisation, l’objectif de cette étude était d’évaluer les caractéristiques des victimes, des véhicules, les circonstances, le bilan lésionnel et la prise en charge des victimes des accidents de cyclomoteurs et motocyclettes au niveau du service d’urgence de l’hôpital Principal de Dakar.

    Il s’agit d’une étude prospective descriptive et analytique sur deux mois (mars-mai 2023), impliquant les victimes des accidents de cyclomoteurs et motocyclettes.

    D’après cette étude, les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h). Malgré l’obligation pour 79 % des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25 % d’entre eux en possédaient » lors d’un accident.

    « Les collisions étaient le mécanisme le plus fréquent (64,5 %). Les secours médicalisés n’étaient impliqués que dans 5% des cas », révèle rapport, selon lequel 6,5% de décès étaient notés « dans les dix jours » suivant l’accident.

    Les accidents de la circulation, « cause majeure de traumatismes psychologiques »

    « Le type de véhicule corrélé au pronostic montre que les victimes de moto Jakarta avaient un pronostic quatre fois plus grave », ajoute l’étude.

    La psychiatre Sokhna Seck estime que « les accidents de la circulation constituent une cause majeure de traumatismes psychologiques dans notre société contemporaine, affectant profondément tant les victimes directes que leur entourage ».

    « Si les blessures physiques bénéficient d’une prise en charge médicale immédiate, les séquelles psychologiques, plus insidieuses, peuvent s’avérer tout aussi dévastatrices et nécessitent une attention particulière », analyse Mme Seck, en service au service psychiatrique de l’hôpital de Fann, à Dakar.

    « La prise en charge moderne de ces traumatismes repose sur une intervention précoce et personnalisée », a soutenu la spécialiste, au cours de sa présentation portant sur les impacts psychologiques des accidents de la circulation.

    Elle note que la rééducation posttraumatique grave « reste classique, tardive et plus motrice, du fait de ressources humaines peu qualifiées ».

    Cette situation est également due à des infrastructures de rééducation « inadaptées dans les pays en voie de développement, entrainant une mortalité très élevée, un handicap invisible et visible important », conclut-elle.

    NSS/BK

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Trachome : le Sénégal dans la phase d’élimination (officiel)

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Trachome : le Sénégal dans la phase d’élimination (officiel)

    Dakar, 16 jan (APS) – Le Sénégal a atteint le stade d’élimination du trachome grâce aux progrès qu’il a réalisés dans le cadre de la lutte contre cette pathologie, a révélé, jeudi, le coordonnateur du Programme national de promotion de la santé oculaire (PNPSO), Dr Mactar Badiane.

     »Un dossier d’approbation de l’élimination de la maladie en tant que problème de santé publique sera déposé au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) », a-t-il annoncé.

    Le docteur Badiane prenait part à la 32e réunion annuelle du comité d’experts du trachome (CET). Cette rencontre a été clôturée jeudi à Dakar après deux jours de travaux.

    Le Dr Badiane explique que  »les progrès qui ont été enregistrés ont permis au Sénégal d’être aujourd’hui au stade d’élimination avec la soumission au niveau de l’OMS’’ de son dossier, ‘’élaboré et finalisé pour validation’’.

    D’après le spécialiste, ces résultats sont le fruit des efforts consentis par l’Etat, à travers la mise en place d’un programme de santé oculaire pour lutter durablement contre cette maladie.

    Depuis plus de deux décennies, a-t-il rappelé, des actions ont été menées contre la maladie, avec notamment des enquêtes de prévalence et une cartographie. Autant d’actions qui ont permis de cibler des régions mais aussi des districts sanitaires.

    Il s’est agi d’ »essayer de mettre en œuvre des interventions et des actions afin d’avoir une lutte durable contre la maladie », a précisé le Dr Badiane.

    La stratégie a aussi consisté à contrôler la maladie grâce à la mise en place d’une solution dénommée ‘’Chance’’, a expliqué le Dr Mactar Badiane.

    Il a rappelé que beaucoup d’actions ont ‘’été menées, notamment la chirurgie mais aussi les distributions de médicaments de masse ».

    Des actions de changement d’environnement, mais aussi de changement de comportement ont été menées sur les sites les plus touchés, facilitant en même temps pour les populations les plus touchées par la maladie, l’accès à l’eau et à l’assainissement avec l’appui de l’Etat, selon le médecin.

    Les premières enquêtes menées en 2000 avaient permis d’estimer à presque plus de 25 000 le nombre de personnes atteintes de cécité à cause de la maladie. Le Dr Badiane rappelle en effet que la maladie est la deuxième cause de cécité au Sénégal.

    C’est pourquoi l’OMS a demandé au pays de réaliser des enquêtes plus poussées au niveau district et au niveau communautaire, a-t -il indiqué.

    Des enquêtes ont ainsi été menées au niveau communautaire en 2004, 2014 et 2022.

    Les dernières enquêtes ont été effectuées dans les districts de Kédougou, Saraya et Salimata, pour avoir une cartographie  complète de la maladie au Sénégal, afin d’avoir une stratégie de lutte beaucoup plus structurée.

    NSS/ADL/ASG

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle  (des  chauffeurs,  des  mécaniciens,  etc.)  et une  meilleure sécurisation  « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.

    Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus.

    La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires  de  finaliser,  avant  fin  mars  2025,  la  nouvelle  politique  maritime  et  portuaire  du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

    Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

    Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux.

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu  Rajab »,  prévu  le  27  janvier  2025  et  de  la  145ème édition  de  l’Appel  de  Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

    Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

    Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

    Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères

    • Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Serigne  DIEYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde  518  082/R,  précédemment  Ambassadeur,  Directeur  de  Cabinet  du  Ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;
    • Madame Mariame  SY,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
    • Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amadou  Ndéné  NDOYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.
    • Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF.

    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

    • Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
    • Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Babacar  Mbagnick  FALL,  Inspecteur  principal  des  douanes  de  classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes  de  Dakar-Port  Sud  à  la  Direction  des  Opérations  douanières,  est  nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SOCIETE / Handicap : un taux de prévalence de 9,3 % dans la région de Ziguinchor

    SENEGAL-SOCIETE / Handicap : un taux de prévalence de 9,3 % dans la région de Ziguinchor

    Ziguinchor, 14 jan (APS) –  La prévalence du handicap est de 9,3 % dans la région de Ziguinchor (sud), contre 7, 3 % au niveau national, un taux nécessitant la mise en place d’un comité régional multisectoriel chargé de cette question.

    « La région de Ziguinchor est à 9,3 points pour ce qui concerne la population des personnes handicapées contre 7, 3 % au niveau national, soit en valeur absolue une population des personnes handicapées estimée à un million 210 mille 736 personnes handicapées », a-t-il déclaré.

    Le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées au ministère de la Santé et de l’Action sociale intervenait lors d’un comité régional de développement (CRD) portant sur l’installation du comité régional multisectoriel de la gestion du handicap.

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Alsény Bangoura, a procédé à l’installation dudit comité, en présence des acteurs de la santé, des chefs de service et des autorités administratives et du directeur  régional de l’ Action sociale , Seydou Nourou Thiam. 

    Ce système de gouvernance est bâti « sur une base pyramidale avec au sommet un comité technique de gestion du handicap », a dit M. Faty lors de cette rencontre ayant servi d’occasion pour partager l’état de mise en œuvre du projet ATscale.

    Le projet ATscale vise à améliorer la prise en charge du handicap aussi bien au niveau central qu’au niveau périphérique, selon le directeur du centre national d’appareillage orthopédique de Dakar, le médecin-colonel Seydina Ousmane Ba.

    Ce projet, d’une durée de trois ans, va « accompagner les personnes handicapées dans le domaine de l’appareillage et va injecter des ressources importantes dans le domaine de l’apprentissage et des technologies d’assistance », a-t-il indiqué.

    « Il va assurer la prise en charge complète en technologie d’assistance dans tout ce qui tourne autour de l’appareillage, des aides techniques, notamment les béquilles, les fauteuils roulants, les lunettes, entre autres », a détaillé Seydina Ousmane Ba.

    Il a ajouté que le projet ATscale cible les centres d’appareillage orthopédique, mais également toute structure offrant des services dans le cadre de la médecine physique.

    Ce projet de technologie d’assistance, mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cible en trois ans 700.000 personnes, selon Seydina Ousmane Ba.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation sociale 2010- 15 relative aux droits des personnes handicapées, l’État met en œuvre le plan d’action national sur le handicap pour la période 2023 et 2027, a rappelé le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées.

    « Ce plan d’action, ainsi que la Lettre de politique sectorielle du ministère de la Santé et de l’Action sociale, est alignée sur le nouveau référentiel des politiques publiques nationales relatives au handicap », a relevé Mamadou Lamine Faty.

    L’installation d’un comité régional multisectoriel de la gestion du handicap à Ziguinchor « s’impose du fait du taux important de prévalence du handicap à Ziguinchor », où les dernières statistiques indiquent un taux de prévalence de 9, 3%, signale l’adjoint au gouverneur chargé du développement.

    « C’est un taux assez élevé », a commenté Alsény Bangoura, en rappelant que ledit comité existait « depuis 2013, mais il a fallu en faire une mise à niveau tenant compte de plusieurs facteurs, notamment l’agenda national de transformation à l’horizon 2050 avec de nouvelles visions ».

    MNF/BK/ASG