Catégorie : sante

  • SENEGAL-SOCIETE / Guédiawaye: Des organisations communautaires de base célèbrent la Journée de l’enfant africain

    SENEGAL-SOCIETE / Guédiawaye: Des organisations communautaires de base célèbrent la Journée de l’enfant africain

    Médina Gounass (Guédiawaye), 16 juin (APS) –  Des représentants d’organisations communautaires de base et divers acteurs sociaux ainsi des autorités territoriales et administratives ont pris part, vendredi, à la cérémonie de célébration de la Journée de l’enfant africain, à Medina Gounass, une commune du département de Guédiawaye (banlieue de Dakar), à l’initiative de l’ONG Action et développement (Acdev) et ses partenaires.

    ‘’Cette journée de l’enfant africain a été utilisée comme un prétexte pour revenir sur tout ce qui est en train d’être réalisé au niveau de notre projet de renforcement  nutritionnel et sanitaire de la petite enfance dans les régions de Dakar et Saint-Louis’’, a indiqué Mbarka Ndao Sy, directrice des opérations de l’ONG Acdev.

    Elle s’exprimait lors de la célébration de la Journée de l’enfant Africain, au quartier Aly Kane dans la commune de Médina Gounass, à Guédiawaye.

    L’activité entre dans le cadre de la journée de l’enfant africain célébrée chaque année pour commémorer le massacre des enfants de Soweto en 1976 par le régime de l’apartheid en Afrique du Sud.

    Mme Sy a assuré que dans le cadre de sa mission, son ONG travaille en synergie avec les districts sanitaires de ses zones d’intervention ‘’en parfaite intelligence avec les ICP (Infirmiers chefs de poste) et les acteurs communautaires surtout les Bajenu Gox  (marraines de quartiers)’’.

    La directrice des opérations de l’ONG Action et développement a dit que l’intérêt  de leur démarche est d’aider les acteurs communautaires à rechercher à identifier tous les enfants malnutris  de 0 à 5 ans notamment et les orienter vers les structures de santé les plus proches.

    Selon les organisateurs, au Sénégal, la célébration de la Journée de l’enfant africain est l’occasion de réfléchir sur les progrès réalisés en faveur des droits de l’enfant, ainsi que sur les obstacles auxquels ils continuent de se heurter.

    Ils sensibilisent aussi à cette occasion l’opinion sur la situation nutritionnelle et alimentaire des enfants et véhiculent des messages pour un changement de comportement.

    Lors de cette activité à Guédiawaye, des associations de ‘’Bajenu Gox’’ ont exposé des farines enrichies, produites par des unités de transformation de céréales locales et utilisées dans la prise en charge des cas de malnutrition dans le cadre du projet de renforcement nutritionnel et sanitaire de la petite enfance, qu’exécute l’ONG AcDev dans les régions de Dakar et Saint-Louis.

    SG/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / CMU : un taux de couverture de 23,26% en 2022 à Diourbel

    SENEGAL-SANTE / CMU : un taux de couverture de 23,26% en 2022 à Diourbel

    Diourbel, 15 juin (APS) – La région de Diourbel affiche un taux de 23,26 pour cent en matière de couverture maladie universelle, un niveau en deçà de la moyenne nationale qui est de 53 pour cent, a indiqué le directeur régional de l’Agence de la couverture maladie universelle (CMU), Matabara Diop, citant le bilan des performances de l’année 2022.

     »Selon le bilan des performances que nous avons de 2022, la région de Diourbel affiche un taux de couverture de 23,26%, avec un taux de pénétration sur la population cible de 39,75% », a-t-il déclaré lors d’un atelier régional de partage sur le programme de la CMU, organisé au profit des journalistes basés dans la région de Diourbel.

    Il a précisé que  »77 875 enfants de moins de 5 ans ont été pris en charge à travers l’assistance médicale dans les districts’’. Il s’y ajoute ‘’3967 femmes’’ ayant ‘’bénéficié de la césarienne au niveau des établissements publics de santé’’. Il a aussi signalé que ‘’15212 séances’’ ont été ‘’prises en charge dans le cadre la dialyse pour une cohorte de 815, ainsi que 9258 personnes âgées de plus de 60 ans’’.

    Durant l’année 2022, a-t-il dit,  »des remboursements ont été effectués au profit des structures de santé de la région de Diourbel pour un montant global de 874 millions 635 mille 700 francs CFA (…).

    Toutefois,  »malgré toutes ces performances appréciables, des efforts doivent être effectués pour faire mieux pour la CMU, à travers notamment, entres autres, la poursuite de la mise en place des mutuelles de santé départementales de Bambey et de Diourbel, ainsi que l’intensification des campagnes médias pour la promotion du parrainage », a-t-il recommandé.

     »Le programme compte travailler en parfaite synergie avec les journalistes, pour donner la bonne information et sensibiliser davantage sur l’importance et le caractère social de la CMU, qui donne accès à des soins de qualité à moindre coût, en vue de faire adhérer le maximum de personnes », a pour sa part indiqué le conseiller technique en charge des médias et relations publiques de la CMU, Alé Fall.

    Lancé par la chef de l’Etat, Macky Sall, en 2013, le programme de la CMU vise à améliorer l’accessibilité financière des populations aux soins de santé de qualité et protéger ainsi les revenus des ménages notamment vulnérables contre les dépenses liées à la maladie à travers d’une part l’assurance maladie, et d’autre part, les initiatives de gratuité sur toute l’étendue du territoire.

    MK/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier lancée à Kédougou

    SENEGAL-SANTE / La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier lancée à Kédougou

    Kédougou, 15 juin (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kédougou chargé du développement, Georges Samba Faye, a procédé jeudi, au lancement officiel de la onzième édition de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier, a constaté l’APS.

    La campagne  »sera entièrement exécutée dans les ménages sur toute l’étendue du territoire du pays et dans la région de Kédougou », a expliqué le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), Doudou Sène, précisant qu’elle cible les enfants âgés de 3 mois à 10 ans.

    Le médecin-chef de la région médicale de Kédougou, docteur Ababacar Mbaye, des acteurs de communautaire de base (Badienu gox), des relais communautaires, des délégués de quartiers et des infirmiers, ont pris part à la cérémonie qui s’est tenue au quartier Fadiga.

    La région de Kédougou a bénéficié cette année de cinq passages au lieu de quatre, a fait savoir le coordonnateur du PNLP, ajoutant que l’objectif est de mieux couvrir la région qui a un fort taux de prévalence du paludisme.

    Pour la réussite de l’édition 2023, en plus des acteurs des acteurs communautaires de base, la région médicale doit véritablement miser sur l’apport des imams, des délégués de quartier et des journalistes, selon M. Sène

    Il a rappelé que le ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses partenaires ont pris toutes les dispositions nécessaires pour réussir l’organisation de la  campagne du paludisme et la distribution de masse des moustiquaires imprégnées pour éliminer rapidement la maladie au niveau du Sénégal.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement Georges Samba Faye a invité la population à adopter des comportements favorisants la réduction des cas de paludisme chez les enfants et l’utilisation systématique des moustiquaires toute l’année pour accompagner la stratégie de la chimio prévention.

    Il remercié vivement le personnel de santé pour sa mobilisation depuis des jours afin de mettre en place des intrants et des outils de gestion pour la réussite de la campagne du chimio prévention du paludisme saisonnier.

    « Avec cet engagement de votre part, je ne serai douté un seul instant des bonnes performances qui nous attendent durant ce premier passage à Kédougou et au Sénégal en général », a salué M. Faye.

    PID/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Matam: la responsable de la banque de sang réclame des moyens

    SENEGAL-SANTE / Matam: la responsable de la banque de sang réclame des moyens

    Ourossogui, 14 juin (APS) – La surveillante générale du centre régional de transfusion sanguine de Matam, Seynabou Ndiendé Yade Diop, a appelé mercredi, la tutelle à doter la banque de sang de la région d’un budget de fonctionnement, soulignant que cet établissement n’a pas encore de personnel et des voitures de collecte.

    ‘’Nous profitons de la Journée mondiale des donneurs de sang pour appeler les autorités à venir en aide à la banque de sang de Matam. Ce n’est pas normal que cet établissement n’ait pas de budget de fonctionnement, encore moins un personnel et des voitures pour sillonner la région’’, a-t-elle dit.

    Mme Diop s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale des donneurs de sang organisée au camp militaire d’Ourossogui.

    Selon elle, cette journée devait se tenir simultanément dans les deux autres départements, mais ‘’sans moyens, il nous est impossible de le faire, parce que la banque ne dispose pas de voitures de collecte’’.

    Elle a rappelé que la banque régionale de sang de Matam a ouvert ses portes depuis 2012,. Elle dispose d’un bâtiment et du matériel, mais a du mal à fonctionner depuis lors.

    ‘’Avec tout ce que la région de Matam représente au plan national, nous pensons que c’est le moment de  résoudre ce problème qui dure depuis plusieurs années’’, a-t-elle insisté.

    Mme Diop, par ailleurs surveillante de la banque de sang du centre hospitalier régional de Ourossogui, a informé qu’il y avait une pénurie de sang ces derniers jours, car la collecte de plus de 50 poches est consommée dans la semaine.

    Une situation qui complique la prise en charge des malades, a-t-elle déploré, soulignant que la banque a besoin chaque jour de sang.

    ‘’La mise en place de la section régionale de Matam de l’Association nationale des donneurs bénévoles de sang au Sénégal (ANDOBES) va renforcer le travail des responsables de la banque de sang de Matam et permettre une collecte hebdomadaire de 75 poches de sang’’, a-t-elle fait savoir.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Podor : Ecoles et ‘’daaras’’, cibles prioritaires de la campagne de lutte contre la bilharziose

    SENEGAL-SANTE / Podor : Ecoles et ‘’daaras’’, cibles prioritaires de la campagne de lutte contre la bilharziose

    Podor, 14 juin (APS) – Le district sanitaire de Podor (nord) a ciblé des enfants âgés entre 5 et 14 ans des écoles élémentaires et coraniques (daaras) pour dépister et distribuer gratuitement des médicaments contre la bilharziose, a déclaré son médecin-chef, le docteur Mamoudou Bocoum.

    Les enfants âgés entre 5 et 14 ans dans les écoles élémentaires et les ‘’daaras’’ constituent les cibles retenues pour ‘’dépister et donner gratuitement des médicaments’’ contre cette maladie, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Dans cette zone où il existe beaucoup de cours d’eau et des aménagements hydro agricoles ‘’beaucoup d’enfants sont touchés par la maladie’’, fait savoir le médecin-chef du district sanitaire de Podor.

    Cette campagne de distribution de médicaments de cinq jours s’inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), a expliqué Mamoudou Bocoum, précisant que beaucoup d’activités, notamment celles de supervision sont menées en collaboration avec l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Podor.

    L’IEF qui a appuyé les stratégies, a, dans le cadre des apprentissages, déroulé des ‘’leçons de vie’’ sur le sujet, a salué M. Bocoum.

    D’ailleurs pour ce qui concerne la bilharziose, il est difficile de trouver ‘’des données’’, a indiqué docteur Bocoum, ajoutant que ‘’les médicaments sont chers’’.

    C’est pourquoi, a-t-il justifié, les autorités sanitaires ont institué cette campagne de masse ‘’pour dépister et offrir des médicaments’’.

    Au préalable, le district a d’abord organisé une session de formation le lundi 12 juin avec l’ensemble des infirmiers, qui à leur tour ont ‘’démultiplié et partagé les connaissances avec les relais communautaires de leurs zones de responsabilité, a-t-il laissé entendre.

    Ensuite les sages-femmes ont été invitées à une journée de partage sur le thème pour plus d’efficacité dans la lutte contre cette pathologie qui ‘’fait partie des 14 dites maladies tropicales négligées’’ répertoriées par le Sénégal, a-t-il dit.

    AHD/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-ENFANCE / 1500 enfants vivant avec le VIH/Sida pris en charge dans neuf régions (officiel)

    SENEGAL-SANTE-ENFANCE / 1500 enfants vivant avec le VIH/Sida pris en charge dans neuf régions (officiel)

    Dakar 14 juin, (APS) – Environ 1500 enfants vivant avec le VIH/Sida ont été mis sous traitement grâce à un projet de la lutte contre le VIH/Sida et les Infections sexuellement transmissibles (IST), a appris l’APS du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

     »A peu près 1500 enfants ont été pris en charge au cours de ce projet (…) ces enfants ont tous reçu le traitement anti rétroviral (ARV)’’, a expliqué Ndeye Binta Ndiaye du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST au Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Elle prenait part à l’atelier de partage des résultats du projet intitulé ‘’Renforcement de la prise en charge décentralisée des enfants vivant avec le VIH (EnPrise) 3’’ en présence de divers acteurs.
    ‘’Le projet s’est déroulé dans neuf régions du Sénégal. Il nous a permis d’améliorer la prise en charge des enfants infectés qui vivent avec le VIH’’, a expliqué le médecin.

    ‘’Dans le cadre du projet, nous avons impliqué tous les acteurs dans la prise en charge des enfants. Nous avons pu accompagner dans la prise en charge psychosocial ces enfants des neuf régions du Sénégal’’, a poursuivi Ndeye Binta N diaye.

    La responsable du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST a aussi évoqué le problème du dépistage qu’elle juge ‘’essentiel chez l’enfant’’.

    ‘’Le dépistage est un problème qui se pose. Au Sénégal, on est à 43% d’enfants dépistés par rapport à la cible’’, a fait remarquer Ndeye Binta Ndiaye.

    ‘’Chaque année, l’ONUSIDA publie le nombre d’enfants vivant avec le VIH au Sénégal. C’est moins de la moitié de ces enfants-là, qui ont été dépistés. Il y a un retard dans le dépistage des enfants. Souvent des signes de la charge virale sont détectés chez cette couche juvénile lors des consultations de routine dans les structures de santé’’, a t-elle encore signalé.

    ‘’Si les enfants sont dépistés précocement, s’ils sont pris en charge très tôt, ils ne développeront aucun signe de la maladie’’, a-t-elle assuré.

    La responsable du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST s’est par ailleurs félicité de la ‘’réduction du taux de l’échec thérapeutique’’.

    ‘’On était à 64% de réduction d’échec thérapeutique. Maintenant nous sommes en deçà de ce taux parce que plus de 80% du taux sont un succès’’, a salué Mme Ndiaye.

    Selon elle,  »le défi actuel c’est d’aller chercher les enfants et de les mettre sous traitement (…) parce que lorsqu’ils sont mis sous traitement, ils sont en bonne santé ».

    NSS/MTN/OID

  • SENEGAL-SANTE / VIH : le projet  »EnPrise » a permis d’apporter une réponse résiliente à la prise en charge des enfants (responsable)

    SENEGAL-SANTE / VIH : le projet  »EnPrise » a permis d’apporter une réponse résiliente à la prise en charge des enfants (responsable)

    Dakar,14 juin (APS)- Le projet de renforcement de la prise en charge décentralisée des enfants vivant avec le VIH au Sénégal (EnPrise) a permis d’apporter une réponse résiliente du système de santé, a indiqué mercredi, Dr  Karim Diop, Secrétaire général du Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF).

    ‘’Ce projet a permis d’apporter une réponse résiliente du système de santé, pour améliorer l’accès aux soins des enfants vivant avec le VIH’’, a soutenu Dr Karim Diop, qui s’exprimait à l’atelier de partage des résultats dudit projet après 3 ans de mise en oeuvre dans neuf régions du Sénégal.

    Selon lui, ‘’EnPrise » a su répondre aux ambitions du CRCF » en améliorant  »la prise en charge des Personnes Vivant avec VIH et les connaissances sur le VIH et les maladies infectieuses émergentes ».

     »EnPrise » a aidé à mettre en œuvre des projets et renforcé les capacités de recherche en ‘’épidémiologie, virologie et biologie, en santé publique et en sciences sociales, couvrant les maladies infectieuses : VIH/sida, hépatites, maladies associées), les épidémies émergentes et les systèmes de santé’’.

     »Les nombreuses enquêtes menées mettent en évidence des difficultés de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH en milieu décentralisé : la pauvreté de la population, aggravée par la situation enclavée de certains villages avec l’inaccessibilité aux structures sanitaires, le manque de formation du personnel soignant et des acteurs communautaires’’, a-t-il ajouté.

    Au cours de ces 3 ans,  »EnPRISE nous a beaucoup appuyé dans la prise en charge de ces enfants infectés qui ont déjà été dépistés. Nous avons pu les traiter », a encore affirmé le médecin.

    ‘’Ils ont pu avoir un accompagnement psychosocial parce que la plupart des enfants sont issus de milieux défavorisés. Ce qui fait qu’ils ont besoin d’être accompagnés parce qu’ils ont droit à l’éducation et à la santé’’, a-t-il souligné.

    NSS/SKS/OID

     

  • SENEGAL -SANTE -EDUCATION / Le Sénégal accueille le cours international sur le paludisme du 18 au 23 juin

    SENEGAL -SANTE -EDUCATION / Le Sénégal accueille le cours international sur le paludisme du 18 au 23 juin

    Dakar, 14 juin (APS) – Le Sénégal va accueillir du 18 au 23 juin 2023 le plus grand cours international sur l’éradication du paludisme après l’université Harvard de Boston (Etats Unis), a appris l’APS.

    ‘’Ce cours est d’une importance capitale. Pour une fois, l’Afrique a été choisie pour abriter ce prestigieux cours, c’est le plus grand cours mondial sur une maladie, sur le leadership et cela concerne le paludisme », a indiqué le professeur Daouda Ndiaye, directeur général du Centre International de recherche et de formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS).

     »Le dernier cours a eu lieu à l’Université de Harvard et il fallait défendre l’idée selon laquelle  ce cours devait venir en Afrique, il a fallu beaucoup de négociations jusqu’au mois de novembre 2022 pour s’accorder avec les partenaires », a dit le professeur Daouda Ndiaye lors d’un point de presse organisé en prélude du cours prévu du 18 au 23 juin 2023 avec quelque 150 participants.

    Selon Pr Ndiaye, plus de 700 personnes ont déjà bénéficié de ce cours. Il fallait donc le délocaliser en Afrique pour permettre à d’autres experts de bénéficier d’un renforcement de capacités et de partager leurs connaissances.

    Des sommités mondiales vont prendre part à ce cours.

     »Ce cours concerne toutes les facultés qui œuvrent dans le cadre de la santé mais également les universités, à l’exemple de l’université du Ghana qui y sera présente’’, a dit Daouda Ndiaye.

    Le paludisme a beaucoup régressé au Sénégal durant ces 20 dernières années, a t-il relevé.  »On parlait de 50% en 2000 par rapport à l’incidence, vers les années 2009 on parlait d’environ 9 à 10%. Avant la Covid, on parlait de 3 à 4% d’incidence mais également de taux de mortalité par rapport au nombre de cas », a souligné le directeur général du CIGASS.

    ‘’L’idéal serait que tout le monde ait le vaccin, mais on comprend qu’un vaccin est complexe et perplexe dans son financement et dans sa création et la quantité de vaccins qui a été proposé n’était pas suffisant pour tout le monde. Donc il fallait faire des priorités, tous les pays ne peuvent pas avoir le même niveau de priorité, il fallait cibler les pays qui répondait aux normes’’, a-t-il conclu.

    NAN/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Des donneurs de sang exemplaires décorés par Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    SENEGAL-SANTE / Des donneurs de sang exemplaires décorés par Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    Dakar, 14  juin (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a élevé 14 membres de l’Association nationale des donneurs bénévoles  de sang (ANDOBES) au rang de chevalier dans l’Ordre national du mérite au regard de leur engagement pour la Nation, à travers des actions de communication et de sensibilisation pour le don du sang.

    ‘’Aujourd’hui, le président de la République, et à travers lui, la Nation entière vous honore. La décoration dans l’Ordre du mérite de 14 membres de l’ANDOBES récompense donc des hommes et des femmes qui se sont particulièrement distingués par cet acte de haute portée humanitaire, en comptabilisant 94 à 137 dons de sang au bénéfice de la population’’, a souligné mardi le ministre de la Santé et de l’Action sociale’’, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    S’exprimant dans le cadre de la journée internationale du don de sang, célébrée ce mercredi, elle a souligné que ‘’cette cérémonie de décoration à l’occasion du trentenaire de l’ANDOBES, au-delà de la reconnaissance du mérite, constitue un vecteur pour l’atteinte des normes de l’Organisation mondiale de la Santé en termes de don de sang’’.

    Le directeur du Centre national de transfusion sanguine, Professeur Saliou Diop, relève qu’‘’il y a eu un progrès très important en 2018’’, année où 89.000 dons de sang avaient été enregistrés au Sénégal. ‘’Il y a une augmentation jusqu’en 2020, du fait de la pandémie de COVID 19 (…)’’, a-t-il indiqué.

    Il a déclaré que les 116.000 dons de sang enregistrés à travers le pays ne couvrent pas les besoins, estimés à 180.000, malgré l’organisation de collectes dans les régions. Il est donc nécessaire, déclare-t-il, de ‘’continuer à sensibiliser les populations et leur faciliter davantage le don de sang’’.

    Il précise que ‘’l’objectif est de construire des sites fixes pour se rapprocher davantage’’ des populations. ‘’Vous savez qu’il y a un poste de transfusion qui se trouve à Guédiawaye, au niveau de l’hôpital Roi Baudoin et nous venons de terminer un nouveau poste de transfusion qui se trouve à Rufisque’’, a-t-il informé.

    Au nom des bénévoles décorés, Dr Kalidou Konté a exprimé ‘’son sentiment de fierté d’avoir été décoré et d’être aussi reconnu comme le meilleur donneur de sang’’ du pays.

    ‘’C’est en 1977 que j’ai commencé à donner du sang et actuellement, je ne peux plus donner mon sang à cause de mon âge. Je continue à sensibiliser les jeunes, pour qu’ils prennent la relève et sauvent des vies’’, a-t-il confié.

    ‘’Nous avons la chance que notre pays soit majoritairement jeune, presque 60% de la population n’a pas 35 ans. Donc, normalement, nous ne devrions pas avoir de problème de don de sang même si ce n’est que 5% de la population qui donnent du sang’’, a lancé le Dr. Konté.

    NAN/SKS/ASG