Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle son ambition de réduire les mortalités maternelle et néonatale d’ici 2030

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle son ambition de réduire les mortalités maternelle et néonatale d’ici 2030

    Dakar 12 juin (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, lundi, à Dakar, son ambition de réduire la mortalité maternelle et la mortalité néonatale d’ici 2030.

    ‘’Il persiste des défis à l’accès universel aux services de Santé de la mère et de l’enfant. Je rappelle mon ambition, pour 2030, de réduire la mortalité maternelle de 236 à 70 décès pour 100 mille naissances vivantes, la mortalité néonatale de 21 à 12 décès pour mille naissances vivantes et la mortalité infanto-juvénile de 37 à 25 pour mille naissances vivantes’’, a déclaré Macky Sall.

    Le chef de l’Etat rencontrait l’association des « bajenu gox » (marraines de quartier) au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Il a assuré que son gouvernement allait ‘’continuer à appuyer de nombreuses stratégies parmi lesquelles le programme communautaire pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant dénommé Programme Bajenu Gox pour améliorer la santé des populations’’.

    Selon lui, ‘’les Bajenu gox ont ainsi fortement contribué à l’amélioration de la fréquentation des structures de santé par la sensibilisation, l’orientation et l’accompagnement des femmes et des enfants’’.

    Il a indiqué que ‘’34 660 femmes ont été orientées vers les structures sanitaires en 2019, le nombre a pratiquement doublé en 2020 avec 92 187 femmes orientées’’.

    ‘’De même, 349  948 femmes ont été sensibilisées en 2020 contre 211 198 en 2019’’, a-t-il ajouté.

    Selon le président de la République, le nombre de causeries effectuées par les Bajenu Gox afin de susciter la demande en Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et de l’Adolescent est passé de 14 837 en 2019 à 34 950 en 2020.

    De 2019 à 2020, les médiations sociales sont passées de 4707 à 6518.

    Selon Macky Sall, ‘’cette expérience unique en Afrique, qui offre un bel exemple de don de soi, a donné à notre pays des résultats probants en termes d’augmentation de l’utilisation des services de santé de la mère et de l’enfant’’.

    NSS/OID/ASG

  • Macky Sall se réjouit de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile

    Macky Sall se réjouit de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile

    Dakar 12 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est réjoui, lundi, à Dakar, de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, soulignant que ces résultats ont été acquis grâce à la mise en œuvre de plusieurs initiatives.

    ‘’Les dernières Enquêtes démographiques et de santé au Sénégal ont révélé une tendance baissière des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, plaçant notre pays au deuxième rang derrière la République du Cap Vert’’, s’est-il félicité.

    Macky Sall s’exprimait lors d’une rencontre avec les « bajenu gox » (marraines de quartiers) au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Selon le chef de l’Etat, ‘’la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile et de l’adolescent fait partie des objectifs majeurs du Plan Sénégal émergent, qui cadre parfaitement avec la Lettre de politique sectorielle de la santé’’.

    La LPS de la santé est mise en œuvre à travers le Plan national de développement sanitaire & social et les différents plans stratégiques quinquennaux notamment de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, et de l’adolescent, a-t-il rappelé.

    ‘’Elle s’inscrit également en droite ligne des engagements internationaux auxquels’’ le gouvernement du Sénégal a souscrit, a ajouté Macky Sall.

    La mortalité maternelle a connu une forte baisse entre 2012 et 2017, passant de 396 décès à 236 décès pour cent mille naissances vivantes, a rappelé le président de la République.

    Selon le chef de l’Etat, la mortalité infanto-juvénile a aussi été ramenée entre 2012 et 2019, de 65 à 37 décès pour mille naissances vivantes et la mortalité néonatale de 26 à 21 décès pour mille naissances vivantes. ‘’Dans la même période, le taux de prévalence contraceptive a augmenté de 12% à 25,5%’’, a-t-il salué.

    Macky Sall a expliqué que ces résultats ont été acquis grâce à la mise en œuvre de plusieurs initiatives. Il a cité la densification de la carte sanitaire avec l’amélioration de la disponibilité des ressources humaines de qualité et la construction d’infrastructures sanitaires, l’amélioration de la demande à travers la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de 5 ans, la gratuité de la césarienne, l’enrôlement gratuit dans les mutuelles de santé des personnes bénéficiaires du programme de bourses de sécurité familiale.

    A cela s’ajoutent la carte d’égalité des chances qui donne droit à des soins de santé gratuits aux personnes vivant avec un handicap et le programme communautaire bajenu gox.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-ENFANCE-SANTE-SOCIAL / Kaolack : l’Amicale des ICP du district sanitaire au chevet de la pouponnière Lamine Coulibaly

    SENEGAL-ENFANCE-SANTE-SOCIAL / Kaolack : l’Amicale des ICP du district sanitaire au chevet de la pouponnière Lamine Coulibaly

    Kaolack, 10 juin (APS) – L’Amicale des infirmiers chefs de poste (ICP) du district sanitaire de Kaolack (centre) a remis un important lot de divers produits à la pouponnière Lamine Coulibaly située à Bongré, un des quartiers de la capitale du Saloum, a constaté l’APS.

    Ce don est composé de couches, des produits détergents tels que le savon, l’eau de  javel, entre autres.

    ‘’Dans notre démarche, nous avons d’abord décidé de venir demander à la responsable de la pouponnière pour qu’elle nous fasse l’expression de leurs besoins’’, a expliqué Mouhamadou Nourou Sow, président de ladite amicale.

    Leur geste a été fait dans le cadre de la Journée internationale de l’infirmier qui est célébrée le 12 mai de chaque année. Kaolack a choisi, cette année, le 10 juin pour la commémorer à travers plusieurs activités dont un panel sur le thème : ‘’Formation et pratique infirmières’’.

    Cette amicale a mis à profit cette journée pour mener des activités sociales dont ces produits mis à la disposition de cette structure de prise en charge de la petite enfance défavorisée, la circoncision de 170 enfants essentiellement des talibés (élèves coraniques) qui constituent des couches vulnérables.

    Pour la responsable de la pouponnière Lamine Coulibaly, Fasseyni Ndiaye Diaw, a adressé ses remerciements aux membres de l’Amicale des ICP du district sanitaire tout en sollicitant l’appui de bonnes volontés pour venir en aide à sa structure.

    ‘’Je remercie vivement les membres de l’amicale pour leur geste que nous apprécions à sa juste valeur. Puisque nous avons en charge des enfants de bas âge très vulnérables à certaines maladies dans la mesure où les structures sanitaires demeurent leur deuxième foyer, nous invitons les ICP à venir au moins une fois par semaine ou tous les quinze jours pour consulter les enfants’’, a lancé Mme Diaw.

    Cette pouponnière prend actuellement en charge 26 enfants de 0 à deux ans qui ont perdu soit leurs mamans, soit abandonnés ou de mères déséquilibrées. Ce chiffre peut augmenter du jour au lendemain, alors que la structure a une capacité d’accueil de 32 enfants.

    ‘’Prendre en charge des enfants en bas âge n’est pas facile, surtout que le lait dont ils ont besoin coûte cher. Nous ne vivons que des dons et si nous en manquons, cela impacte négativement sur leur prise en charge’’, a confié Fasseyni Ndiaye Diaw.

    Le président de l’Amicale des ICP du district sanitaire dit avoir bien reçu l’appel de la pouponnière, promet de s’en ouvrir à sa hiérarchie afin que le nécessaire se fasse au profit de ces enfants.

    ‘’Nous sommes vraiment disposés à les accompagner dans ce sens’’, a rassuré Mouhamadou Nourou Sow.

    ADE/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Projet Madiba : Dakar vise la pole position pour la production de vaccins

    SENEGAL-SANTE / Projet Madiba : Dakar vise la pole position pour la production de vaccins

    Dakar, 9 juin (APS) – Le gouvernement sénégalais s’est donné pour objectif d’être le premier pays d’Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3 requis pour la production de vaccins dans le cadre du projet Madiba de l’Institut Pasteur de Dakar, a déclaré vendredi la directrice générale de l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP), Dr Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    ‘’Le Sénégal est en compétition rude dans la sous-région avec d’autres pays. Le souhait du gouvernement, c’est que le Sénégal [soit le] premier pays francophone à avoir le niveau de maturité 3 pour accompagner la production de vaccins avec le projet Madiba de l’institut Pasteur, en décembre 2023’’, a-t-elle indiqué dans un entretien avec l’APS.

    Le gouvernement du Sénégal porte avec l’Institut Pasteur Dakar (IPD) le projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy). L’objectif de ce projet était de produire des vaccins anti-COVID dès le deuxième trimestre 2022 (enflaconnage) et, à terme, de produire pleinement 300 millions de doses de vaccins anti-COVID-19 par an et l’élargissement possible à la production d’autres types de vaccins.

    Dans le cadre de ce projet, l’Institut Pasteur de Dakar est en train de mettre en place une usine de production de vaccins à Diamniadio.

    Lundi, les députés sénégalais ont adopté une loi sur la pharmacie, le médicament et les autres produits de santé. ‘’Cette loi avait entre autres objectifs de s’adapter selon l’objectif du pays sur la relance de l’industrie pharmaceutique’’, a précisé Dr Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    Dans le plan d’action national élaboré par l’ARP, l’objectif principal est d’atteindre le niveau de maturité 3, indispensable pour la production de vaccins.

    Pour répondre aux exigences de l’UEMOA relatives à la mise à jour du système de réglementation pharmaceutique de ses Etats membres, l’État du Sénégal a créé le 07 avril 2022 l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), qui a intégré les missions de la Direction de la pharmacie et du médicament et du Laboratoire national pour le contrôle du médicament.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES  / Matam : rythme satisfaisant à l’hôpital régional, lenteurs à l’aéroport de Ourossogui (gouverneur)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : rythme satisfaisant à l’hôpital régional, lenteurs à l’aéroport de Ourossogui (gouverneur)

    Ourossogui, 8 juin (APS) – Le gouverneur de la région de Matam a visité les chantiers de l’hôpital régional et de l’aéroport de Ouroussogui dont les travaux avancent à des rythmes différents, a constaté l’APS.

    Si le taux d’exécution de l’hôpital régional s’élève à 20%, le rythme pour les travaux de l’aéroport  »n’est pas très satisfaisant », a relevé le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt.

     »C’est un sentiment de satisfaction qui se dégage après les explications des responsables, avec 500 ouvriers qui travaillent sur le site actuellement pour un taux d’exécution de 20% », s’est-il réjoui au sujet du chantier de l’hôpital régional de Matam.

    Il déclare qu’ »au rythme actuel d’avancement des travaux, on a bon espoir que d’ici le mois de mars 2024, il sera possible de procéder à la réception définitive de l’ouvrage ».

    Il assure qu’il n’y a pas de problème sur le chantier du futur hôpital régional de Matam, mais plutôt sur celui de l’aéroport de Ourossogui, où il ya  »un rythme d’avancement pas satisfaisant ».

     »Jusqu’à présent, on peine à apporter les diligences nécessaires relatives à l’exécution de ce chantier  », a déploré le gouverneur.

    AT/ADL/ASG

  • SENEGAL-ESPAGNE-SANTE / Plus de 570 consultations ophtalmologiques réalisées à Kédougou

    SENEGAL-ESPAGNE-SANTE / Plus de 570 consultations ophtalmologiques réalisées à Kédougou

    Kédougou, 7 juin (APS) –   Le centre hospitalier régional Amat Dansokho de Kédougou et ses partenaires espagnols de l’ONG ‘’Azul en Accion’’ et de l’association Bassari ont réalisé plus de 570 consultations dont une centaine d’opérations de la cataracte, a indiqué à l’APS le directeur de ladite structure sanitaire, El hadji Amadou Dieng.

    Une vingtaine de personnes ont bénéficié aussi de la chirurgie plastique à l’occasion de ces consultations qui s’inscrivent dans le cadre d’une campagne de cataracte et de chirurgie oculaire.

    ‘’Le problème des yeux de manière globale est un problème de santé publique et nous avons voulu apporter une réponse par rapport aux problème des populations. C’est pour cela que nous avons eu l’idée d’organiser une campagne de cataracte et de chirurgie oculaire avec nos partenaires espagnoles et l’association Bassari’’, a expliqué Docteur El Hadj Amadou Dieng, directeur de l’hôpital régional de Kédougou.

    Il s’exprimait lors d’une visite à des malades ayant bénéficié d’une chirurgie plastique et de la cataracte. Cette visite a eu lieu en présence du PDG de l’ONG Azul en Accion, Jésus franco, et du président de l’association Bassari, Alpha Diallo ‘’Golf’’ et des ophtalmologistes espagnoles.

    Le docteur El hadji Amadou Dieng a passé en revue les soins offerts gratuitement par ses partenaires espagnoles de l’ONG Azul en Accion et de l’association Bassari.

    ‘’Ce matin, on a opéré deux enfants qui faisaient de la cataracte congénitale et qui n’ont jamais vu de leurs yeux et qui ont pu recouvrer la vue. Et ça vous donne une idée de tout l’avenir de ces enfants qui va être reconsidéré, leur éducation et de tout ce qui va suivre et sans compter tous les adultes de 60 à 70 ans qui avaient perdus leurs yeux à cause de la cataracte’’, a-t-il souligné.

    El Hadji Amadou Dieng et ses partenaires s’engagent aux côtés des populations de la région de Kédougou à régler les problèmes de santé publique, surtout de la cataracte et de la chirurgie plastique ainsi que des autres pathologies.

    ‘’C’est notre mission de santé publique en tant qu’hôpital et c’est pourquoi on s’est engagé auprès des populations pour régler les problèmes et les solutionner’’, a-t-il indiqué.

    Il a remercié tous ses partenaires et les populations de la région de Kédougou pour la tenue de la campagne de la cataracte et de la chirurgie plastique.

    Le PDG de l’ONG Azul en Accion, Jésus Franco, a salué la franche collaboration avec l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou et l’association Bassari dans les interventions sur la cataracte et la chirurgie.

    Il a annoncé une autre campagne ophtalmologique et de dons de médicaments d’une plus grande ampleur au mois d’octobre prochain, à l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou, pour soigner tous les types de cataracte et de chirurgie plastique.

    La campagne va durer dix jours à l’hôpital régional Amat Dansokho, l’objectif étant de consulter 1000 patients dont 230 de la cataracte et 30 de la chirurgie plastique.

    PID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / L’hôpital de Saint-Louis suspend son programme opératoire faute de produits anesthésiques (communiqué)

    SENEGAL-SANTE / L’hôpital de Saint-Louis suspend son programme opératoire faute de produits anesthésiques (communiqué)

    Saint-Louis, 7 juin (APS) – L’hôpital régional de Saint-Louis a annoncé la suspension de son programme opératoire en raison d’un déficit de produits anesthésiques, indique un communiqué reçu à l’APS.

     »Les commandes auprès des fournisseurs sont restés vaines », selon le communiqué. L’hôpital régional explique qu’en raison de cette situation, il est obligé  »de suspendre provisoirement le programme opératoire réglé pour pouvoir assurer correctement les urgences vitales ».

    Selon le service de communication de la structure hospitalière,  »des mesures sont prises pour une solution rapide à cette tension qui est nationale ».

    AMD/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Plus de 1500 personnes consultées gratuitement à Louga

    SENEGAL-SANTE / Plus de 1500 personnes consultées gratuitement à Louga

    Louga, 7 juin (APS) – Plus de 1500 personnes ont été consultées à l’occasion de la semaine de consultation médicale organisée par l’Association pour la prise en charge des orphelins et des enfants nécessiteux (APRICOIN), en partenariat avec l’association française « Deux Ailes », a appris l’APS.

    « Grâce à l’appui de nos partenaires français, plus de 1500 personnes ont été consultées gratuitement durant la semaine de consultation médicale gratuite », a déclaré le président de l’APRICOIN, Serigne Youssoufa Mbaye.

    Il s’entretenait mercredi avec des journalistes à la clôture des activités de la semaine de consultation médicale gratuite au poste de santé Serigne Youssoufa Mbaye de Louga.

    Il a souligné que cette consultation médicale gratuite a porté sur trois spécialités, à savoir la médecine générale, la médecine dentaire et la pédiatrie.

    Selon lui, « 90% de ces consultations ont été orientées vers la médecine dentaire, d’autant plus que la demande a été très forte à ce niveau ».

    Il a insisté sur le fait que « cette gratuité ne concernait pas seulement la consultation médicale parce que les médicaments ont été donnés gratuitement aux bénéficiaires par l’association Deux Ailes, qui a également pris en charge tous les frais médicaux de certains patients ».

    « La demande a été tellement forte au point que presque plus de 1000 autres qui souhaitaient être consultées n’ont finalement pas pu profiter de ces consultations gratuites », a-t-il ajouté.

    Il se dit ‘satisfait de la collaboration avec l’association Deux Ailes installée à Lyon et de la visite de la délégation de la mairie de Louga qui a bien voulu venir témoigner sa gratitude à ladite association.

    Il a salué l’implication du préfet du département de Louga Ndèye Nguénar Mbodj qui a tenu à magnifier la délégation de l’Association Deux Ailes constituée de douze médecins dont sept dentistes.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-PARLEMENT-SANTE / La lèpre ne touche qu’un Sénégalais sur environ 55.000, selon Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    SENEGAL-PARLEMENT-SANTE / La lèpre ne touche qu’un Sénégalais sur environ 55.000, selon Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    Dakar, 5 juin (APS) – Une personne sur quelque 55.000 a la lèpre au Sénégal, un taux de prévalence très faible, qui pousse les pouvoirs publics à supprimer la loi de 1976 autorisant la création des villages de reclassement des lépreux, a expliqué lundi aux députés la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Aujourd’hui, les enquêtes épidémiologiques montrent que le Sénégal est à un cas de lèpre pour 55.000 habitants’’, a dit Mme Ndiaye aux parlementaires lors de l’examen du projet de loi portant abrogation de la loi du 25 mars 1976 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés.

    ‘’Les villages de reclassement constituaient une stigmatisation, l’Etat du Sénégal s’est dit qu’il fallait abroger cette loi’’, a-t-elle expliqué.

    Elle estime que ‘’les Sénégalais qui habitaient ces villages étaient des citoyens dignes, qui avaient accès aux services sociaux de base’’.

    Le projet de loi relatif aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie, adopté ce lundi en même temps que celui concernant les villages de reclassement des lépreux, ‘’renforce également le cadre réglementaire’’ de l’Etat, car ‘’ces produits constituent des piliers importants du secteur de la santé et de l’action sociale’’, a souligné Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Si ces produits sont bien utilisés et biens fabriqués, ils ne sont pas dangereux. En revanche, s’ils sont mal utilisés ou mal fabriqués, ils peuvent être dangereux’’, a-t-elle ajouté.

    Le troisième projet de loi adopté par les députés ce lundi concerne l’exercice de la chirurgie dentaire et l’Ordre national des chirurgiens-dentistes.

    ‘’C’est une loi très importante parce qu’elle permet de réglementer ladite profession’’, a souligné la ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    NSS/SKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Les députés adoptent une loi supprimant les villages de reclassement des lépreux

    SENEGAL-SANTE / Les députés adoptent une loi supprimant les villages de reclassement des lépreux

    Dakar, 5 juin (APS) – L’Assemblée nationale a adopté, lundi, trois lois dont l’une porte sur la suppression des villages de reclassement des lépreux dans le but d’améliorer la qualité de l’offre des services de santé pour un bien-être soutenu des populations.

    ‘’Tous ces projets de loi concourent à une réglementation encadrée de façon adéquate qui a vu la participation des principaux acteurs à tous les niveaux, ceci dans le but d’améliorer la qualité de l’offre des services de santé’’, explique un document de base du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Il précise que le projet de loi n° 11/2022 portant abrogation de la loi n° 76-03 du 25 mars 1976 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés répond véritablement aux engagements internationaux auxquels l’Etat du Sénégal a souscrit, consacrant les principes de non-discrimination et d’égalité des hommes devant la loi, énoncée dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme du 10 décembre 1948 et à l’article 7 de la Constitution du Sénégal du 22 janvier 200’’.

    ‘’ L’abrogation de cette loi va consolider les progrès notables du pays dans la prise en charge et l’élimination de la lèpre en se situant en dessous du seuil (1 cas pour 10.000 habitants) fixé par l’Organisation mondiale de la santé’’, a souligné la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    Le deuxième projet de loi n° 03/2023 adopté par les députés est relatif aux faux médicaments. Les innovations introduites par ce projet de loi ‘’concernent la transposition de la directive de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) relative à la libre circulation et au droit d’établissement des pharmaciens dans l’espace’’.

    Elles portent également sur l’intégration des normes juridiques de l’UEMOA relatives aux procédures d’homologation des produits pharmaceutiques à usage humain, des produits cosmétiques, des compléments nutritionnels et la mise en place d’une pharmacopée sénégalaise.

    Le projet de loi prévoit aussi le renforcement du dispositif de répression des actes de trafic illicite des médicaments et autres produits de santé et l’exercice illégal de la pharmacie, comme le prévoit la ‘’Convention Médicrime’’ ratifiée par le Sénégal.

    L’Assemblée nationale a aussi adopté le projet de loi n° 14/2022 relatif à l’exercice de la chirurgie dentaire et à l’Ordre national des chirurgiens-dentistes. Le texte explique que la santé bucco-dentaire revêt une importance capitale et les moyens de diagnostic des maladies de même que la prise en charge ont connu des évolutions notoires à côté d’une prévention et promotion remarquables.

    ‘’Face aux nouveaux défis liés à la santé buccodentaire et à l’exercice de la profession de chirurgien-dentiste, il y a eu lieu de procéder à une amélioration de ce cadre juridique qui, il faut le rappeler, est relativement ancien et ne tient pas compte des nouvelles exigences’’, explique le texte liminaire.

    NSS/SKS/ASG