Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Moundiaye Cissé : « 3 Cap Santé travaille à la démocratisation de la santé »

    SENEGAL-SANTE / Moundiaye Cissé : « 3 Cap Santé travaille à la démocratisation de la santé »

    Dakar, 5 juin (APS) – Le Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal (3 Cap Santé) travaille à la ‘’démocratisation de la santé’’, à travers une implication des communautés, a indiqué lundi son président, Moundiaye Cissé.

    ‘’ L’objectif de 3 Cap Santé, c’est de travailler à la démocratisation de la santé au Sénégal. Le COVID-19 a montré que les réponses en matière de santé ne doivent pas être que médicales, elles doivent aussi être communautaires. Et c’est pourquoi des organisations de la société civile ont formé 3 Cap santé’’, a expliqué M. Cissé.

    Il s’exprimait à l’atelier de validation du plan stratégique 2023/2027 de cette organisation qui, selon lui, ‘’va contribuer à l’amélioration des conditions de santé de nos populations’’.

    Il estime que ‘’le plan stratégique va nous permettre de travailler à la question de la résilience en matière sanitaire, de travailler au financement autonome et domestique de la santé et à faire de la santé l’affaire de tous et par tous, pas seulement des spécialistes de la santé’’.

    ‘’Les populations doivent avoir leur mot à dire dans la santé. Nous comptons travailler à ce qu’il y ait une démocratie sanitaire au Sénégal’’, a-t-il insisté.

     

    Le Dr Isseu Diop Touré, directrice des programmes pays de l’USAID NPI (Nouvelle initiative de partenariat), le partenaire financier de cette nouvelle organisation, décline ainsi le rôle de sa structure : ‘’Nous avons mandat d’accompagner 3 Cap Santé, notamment de faire en sorte que des services de qualité soient disponibles et utilisés par la population sénégalaise. Tant que le projet dure, nous allons financer leurs activités avec l’appui de l’USAID même si 3 Cap Santé doit mobiliser d’autres ressources’’.

    L’organisation 3 Cap Santé regroupe 24 organisations de la société civile à forte valeur ajoutée dans la promotion de la santé des populations, des droits humains et du renforcement du système de santé.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Les députés examinent plusieurs projets de loi relatifs à la santé, ce lundi

    SENEGAL-SANTE / Les députés examinent plusieurs projets de loi relatifs à la santé, ce lundi

    Dakar, 5 juin (APS) – Les députés vont examiner à partir de 9 heures plusieurs projets de loi, dont l’un porte abrogation de la loi du 25 mars 1976 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés, a-t-on appris de la direction de la communication de l’Assemblée nationale.

    Un projet de loi relatif aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie sera examiné aussi lors de leur séance plénière de ce lundi.

    Les parlementaires vont également plancher sur le projet de loi relatif à l’exercice de la chirurgie dentaire et à l’Ordre national des chirurgiens-dentistes.

    ESF

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall appelle à renforcer le circuit du médicament

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall appelle à renforcer le circuit du médicament

    Dakar, 2 juin (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a insisté, vendredi, à Dakar, sur la sécurisation du circuit du médicament et le renforcement du dispositif réglementaire pour lutter contre les médicaments de la rue.

    Présidant la cérémonie d’ouverture du forum pharmaceutique international de Dakar, Macky Sall a rappelé que les médicaments de qualité inférieure ou faux médicaments constituent un véritable problème de santé publique.

    Citant des statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, il a indiqué que 30 à 60% des populations africaines y sont exposés.

    « Le médicament contrefait ne soigne pas, au contraire ce sont des tueurs silencieux qui augmentent les pathologies et favorisent l’expansion des maladies chroniques et coûteuses », a déclaré Macky Sall.

    Pour faire face aux ravages des faux médicaments, il a plaidé pour un renforcement « des efforts communs de lutte au sein de l’Agence africaine de contrôle du médicament dont nous souhaitons vivement la mise en œuvre prochaine », a-t-il soutenu.

    L’objectif est d’améliorer les capacités d’accès des Etats membres et des communautés économiques régionales à « des médicaments de qualité, sûrs et efficaces », a dit le chef de l’Etat.

    Selon lui, « il y a eu lieu d’aligner nos systèmes et règlement et de régulation pharmaceutiques aux normes internationale ».

    Pour Macky Sall, il faut sécuriser le circuit du médicament et  renforcer le dispositif réglementaire réprimant la fabrication et le trafic de médicaments contrefaits.

    Sur cet aspect particulier, « le Sénégal a posé des jalons importants dont la révision du Code douanier et la création de l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique pour mieux lutter contre le fléau des médicaments contrefaits », a-t-il rappelé.

    M. Sall estime que les pharmaciens et professionnels autour du médicament et tous les acteurs de l’écosystème pharmaceutique ont « un grand rôle jouer » dans la lutte contre les faux médicaments.

    NSS/OID/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle l’importance de la souveraineté pharmaceutique

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall rappelle l’importance de la souveraineté pharmaceutique

    Dakar, 2 juin (APS) – La souveraineté pharmaceutique est ‘’vitale’’ et en même temps d’‘’une grande actualité’’ pour le Sénégal, a souligné, vendredi, à Dakar, le président de la République, Macky Sall.

    ‘’En consacrant la 22e édition’’ du Forum pharmaceutique international de Dakar, ‘’aux défis et opportunités de la souveraineté pharmaceutique de l’Afrique, vous mettez en exergue une problématique vitale et de grande actualité pour notre pays’’, a dit le chef de l’Etat.

    Macky Sall présidait la cérémonie officielle de cette rencontre (1er-4 juin). ‘’Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique : défis et opportunités’’ en est le thème.

    M. Sall a rappelé qu’il accordait une ‘’priorité élevée’’ au secteur de la santé.

    ‘’Si j’ai voulu ouvrir le forum, c’est pour marquer une fois de plus la priorité élevée que j’accorde au secteur de la santé, pour la simple raison que rien n’est possible sans la bonne santé’’, a-t-il souligné.

    Selon lui, la santé est une composante essentielle de l’axe 2 du Plan Sénégal émergent, qui est consacré au capital humain.

    La production pharmaceutique du continent couvre moins de 1 % de ses besoins en vaccins et représente moins de 4 % du chiffre d’affaires du marché mondial de la pharmacie estimé en 2022 à 1.450 milliards de dollars US, a dit le chef de l’Etat.

    ‘’C’est dire que l’impératif de souveraineté pharmaceutique se pose avec acuité dans nombre de pays en développement’’, a-t-il dit.

    Macky Sall a rappelé l’existence d’un plan d’investissement destiné à un bâtir un système de santé et d’action sociale ‘’résilient’’ et ‘’pérenne’’.

    Selon lui, ce plan va servir à améliorer l’offre de service de santé et de l’action sociale, à travers la mise aux normes du système de santé publique, avec la création et l’équipement de plusieurs établissements de santé de dernière génération.

    S’y ajoute le renforcement du personnel de santé toutes catégories confondues, dont le recrutement de près de 1.000 médecins, a-t-il rappelé.

    Ce plan mise aussi sur la disponibilité et l’accessibilité de médicaments et de produits de santé, et les réformes en vue d’une ‘’efficacité optimale’’ des infrastructures, a ajouté M. Sall.

    NSS/OID/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Macky Sall invite à agir sur cinq leviers pour accéder à la souveraineté pharmaceutique

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Macky Sall invite à agir sur cinq leviers pour accéder à la souveraineté pharmaceutique

    Dakar, 2 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, propose aux dirigeants africains cinq ‘’leviers’’, dont la formation et le développement du capital humain, pour assurer la souveraineté pharmaceutique du continent.

    Il présidait, vendredi, la cérémonie d’ouverture de la 22e édition du Forum pharmaceutique international de Dakar (1er-4 juin), sur le thème : ‘’Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique : défis et opportunités’’.

    Le défi à relever est celui de la production de vaccins en Afrique et l’accès aux plateformes de commercialisation pour participer à la lutte contre les menaces sanitaires à venir, a dit le chef de l’Etat.

    Il a rappelé que les Africains étaient engagés ‘’dans cette voie en recourant à la technologie de l’ARN messager’’.

    ‘’Mais pour réussir le pari, il me semble important d’agir au moins sur cinq leviers. Il s’agit de la formation et du développement du capital humain, dans le secteur pharmaceutique, pour disposer de personnels qualifiés et en nombre suffisant’’, a proposé Macky Sall.

    Au Sénégal, ‘’rien que pour les vaccins, les besoins en ressources humaines sont estimés entre 9.000 et 12.000 professionnels pour atteindre l’objectif de 60 % de production locale à l’horizon 2040’’.

    Le chef de l’Etat a également suggéré de miser sur ‘’la recherche et la préparation des produits d’avenir’’, qui permettent en même temps d’‘’évaluer, de valider et de rendre disponible les potentialités de notre pharmacopée et de nos savoirs endogènes’’.

    ‘’De gros efforts doivent également être faits dans ce secteur pour la pharmacopée traditionnelle’’, a-t-il dit.

    Selon le chef de l’Etat, la capacité de diagnostic fait également partie de tout système de santé ‘’résilient’’.

    A cela s’ajoute une meilleure implication du secteur privé dans l’industrie pharmaceutique et médicale.

    Enfin, poursuit le chef de l’Etat, ‘’il est essentiel d’avoir accès au marché, pour la viabilité de l’industrie pharmaceutique et médicale africaine’’.

    ‘’Là, je fais un clin d’œil à nos amis pharmaciens sénégalais et africains pour revisiter les textes qui organisent la profession. Celui du Sénégal, qui date de 1954, est une disposition plus qu’obsolète. Il faut les mettre à jour et s’ouvrir à l’investissement privé’’, a proposé Macky Sall.

    Il a demandé aux pharmaciens de développer la coopération entre les entreprises d’Afrique du Nord et celles d’Afrique subsaharienne.

    ‘’J’ai visité des stands qui montrent qu’il y a des progrès dans certains pays africains notamment au Nord. Mais il faut encourager vos entreprises, celles d’Algérie, de la Tunisie, du Maroc en particulier, à travailler avec les entreprises d’Afrique subsaharienne’’, a-t-il recommandé.

    NSS/OID/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Fatick: le maire de Mbam veut assurer la santé de proximité aux populations

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Fatick: le maire de Mbam veut assurer la santé de proximité aux populations

    Fatick, 1 er juin (APS) – Le maire de Mbam, une collectivité territoriale du département de Foundiougne, dit vouloir assurer une santé de proximité aux populations à travers l’organisation de consultations médicales gratuites.

     »La santé coûte chère et celle de proximité vaut de l’or. C’est pour cela, chaque année une grosse équipe vient pour nous aider en consultant gratuitement les populations », a expliqué Ngor Dione.

    La mairie de Mbam a organisé sa sixième édition de consultation médicale gratuite. Elle a offert du matériel de consultation et des médicaments destinés aux patients.

    Selon M. Dione, la commune reçoit très rarement autant de médecins et d’infirmiers en une journée de consultation. « Ce qui explique la présence massive des personnes âgées pour une consultation en gériatrie et ophtalmologie », a-t-il dit.

    Pour cette sixième édition, 20 médecins et infirmiers sont venus de Dakar et de Fatick pour des consultations en cardiologie, ophtalmologie, gynécologie, pédiatrie, entres autres.

    Abdourahmane Basse, biologiste au Centre de santé Mamadou Diop de liberté 6 (Dakar) s’est dit satisfait de l’organisation de cette journée et de la présence massive des populations venues de toute part.

     »La population est souvent confrontée à des maladies et les moyens ne sont pas suffisants pour pouvoir respecter les conditions de consultation et de prévention », a-t-il souligné.

    SDI/OID/ASB

  • AFRIQUE-SANTE / Souveraineté pharmaceutique : un expert algérien note les atouts du Sénégal

    AFRIQUE-SANTE / Souveraineté pharmaceutique : un expert algérien note les atouts du Sénégal

    Dakar, 1er juin (APS) – Le directeur général de Biopharm, une entreprise pharmaceutique algérienne, Abdelouahed Kerrar, a vanté les atouts dont dispose le Sénégal dans sa marche vers la souveraineté pharmaceutique, citant à égard la position géographique du pays et la performance de sa recherche, à travers la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, socle de toute sa filière industrielle.

    ‘’Le Sénégal a beaucoup d’atouts qui font qu’il peut bien dépasser le cap des 35% qu’il s’est fixé pour la couverture de ses besoins pharmaceutiques d’ici 2035’’, a dit à l’APS M. Kerrar, qui séjourne à Dakar dans le cadre du 22e Forum pharmaceutique international (FPI). ‘’Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique’’ est le thème de ce forum qui se tient de samedi à dimanche, dans la capitale sénégalaise.

    Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre du plan d’actions prioritaires ajusté et renforcé (PAP 2A) du Plan Sénégal émergent (PSE), a décidé d’inscrire la production de médicaments parmi ses six priorités.

    L’avènement de la Covid-19 a permis de constater la nécessité d’améliorer ‘’l’accès équitable des populations sénégalaises aux vaccins, médicaments ou autres produits de santé dont les technologies sanitaires’’, a rappelé récemment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye. Elle s’exprimait au sortir d’une audience avec le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom  Ghebreyesus, en marge de l’Assemblée mondiale de la santé, qui s’est tenue du 21 au 30 mai, à Genève.

    Parmi les acquis du Sénégal dans ce domaine, elle a cité ‘’ la présence de l’Institut Pasteur à Dakar, qui fabrique depuis des décennies des vaccins, et récemment, de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) dirigé par le virologue Souleymane Mboup’’.

    Il y a également, selon le ministre, ‘’le projet Madiba qui est pour nous une opportunité de concrétiser le rêve de voir le Sénégal produire des vaccins pour les populations africaines’’.

    Insistant sur l’importance de la recherche scientifique, ‘’le socle qui sous-tend toute filière industrielle’’, le directeur général de Biopharm a également prôné la valorisation de projets et de thèses de doctorat qui restent dans les bibliothèques. En cela, il a donné l’exemple de l’Algérie qui pratique une exonération fiscale pour des investissements dans la recherche.

    Faire face à la résistance des sceptiques

    Abdelouahed Kerrar a aussi rappelé la position géographique du Sénégal, ajoutant qu’une vingtaine d’entreprises algériennes sont intéressées par le marché sénégalais qui pourrait constituer un hub pour atteindre le marché africain. Il s’est réjoui de la présence d’Air Algérie qui dessert Dakar quatre fois par semaine. Un bateau assure également la liaison entre les deux pays.

    Abdelouahed Kerrar a toutefois précisé qu’il n’existe pas de modèle unique propre à tout le monde. Chaque pays, selon lui, ‘’doit tracer sa propre ligne de conduite, en fonction de son profil démographique et épidémiologique ainsi que de ses contraintes budgétaires’’.

    S’il y a un constant, ‘’ce sera le respect des normes de qualité alignées sur les standards mondiaux à travers une formation des compétences locales et une politique des prix rémunératrice pour les fabricants, mais encadrée par les autorités publiques’’.

    Le spécialiste invite également les pays africains produisant localement des médicaments à ‘’se préparer à la résistance contre les sceptiques qui douteront toujours de la qualité pour des logiques politiques et commerciales’’.

    SMD/ASG

  • AFRIQUE-SANTE / L’industrie pharmaceutique locale, un frein à la problématique des faux médicaments en Afrique (expert)

    AFRIQUE-SANTE / L’industrie pharmaceutique locale, un frein à la problématique des faux médicaments en Afrique (expert)

    Dakar, 1er juin (APS) – Le développement d’une industrie pharmaceutique locale performante pourrait constituer un frein à la problématique des faux médicaments, dont la prolifération en Afrique est souvent expliquée par des facteurs économiques, comme l’inaccessibilité des produits aux populations démunies, estime Abdelouahed Kerrar, directeur général de Biopharm, une entreprise pharmaceutique algérienne.

    ‘’Il y a des faux médicaments parce que les bons médicaments ne sont pas toujours accessibles à tout le monde’’, a-t-il dit dans un entretien à l’APS.

    Le directeur général de Biopharm séjourne à Dakar dans le cadre du 22e Forum pharmaceutique international (FPI). Cette rencontre se tient dans la capitale sénégalaise du 1er au 4 juin, sur le thème ‘’Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique’’.

    Interrogé sur la problématique des faux médicaments, il a relevé qu’il s’agit d’un ‘’véritable fléau’’ dont l’éradication constitue une ‘’priorité absolue’’ en Afrique. Si l’on échoue à atteindre un tel objectif, ‘’tous les efforts déployés partout dans le cadre de nos politiques de santé publique seront voués à l’échec’’, a-t-il prévenu.

    Il affirme que l’efficacité de la lutte efficace contre les faux médicaments suppose ‘’que l’on rende disponibles des médicaments de qualité garantis et à des prix accessibles’’.

    Dans cette perspective, il a plaidé pour le développement de filières pharmaceutiques locales qui devraient constituer de ‘’véritables freins à cette problématique’’.

    Abdelouahed Kerrar a aussi présenté l’industrie pharmaceutique comme ‘’un outil important dans la performance des politiques de santé publique’’, car permettant de mieux ‘’se préparer aux aléas des importations’’. En cela, il a donné l’exemple de l’Algérie qui a mis en place quelque 200 unités pharmaceutiques en moins de 15 ans

    Selon lui, l’industrie pharmaceutique locale couvre aujourd’hui plus de 70 pour cent des besoins du marché algérien avec un impact considérable sur les prix.

    Cette performance a été rendue possible par des ‘’facilitations fiscales’’ et d’autres avantages, dont un système de remboursement très avantageux qui s’offre aux fabricants locaux de médicaments, a-t-il expliqué.

    SMD/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / ‘’La santé est un pont vers la paix’’  (DG OMS)

    SENEGAL-MONDE-SANTE / ‘’La santé est un pont vers la paix’’  (DG OMS)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 31 mai (APS) –  La santé peut servir de pont pour bâtir la paix, a affirmé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom  Ghebreyesus, invitant les Etats membres de l’organisation à ‘’travailler à un accord intergouvernemental sur les pandémies d’ici 12 mois’’.

    ‘’Nous nous rendons compte que la santé peut être un pont vers la paix. Il existe un lien vital entre la santé et la paix, ce n’est pas une idée nouvelle. La COVID-19 nous a appris que les agents pathogènes ignorent les frontières tracées sur les cartes’’, a-t-il rappelé, à la cérémonie de clôture de la 76ème Assemblée mondiale de la santé, à Genève.

    Le DG de l’OMS considère que ‘’les défis’’ auxquels est confrontée la communauté internationale ‘’sont impressionnants et complexes’’. ‘’Ils sont rendus complexes par le contexte géopolitique que nous vivons. Nous vivons dans un monde où les divisons sont profondes et parfois ces divisions se sont manifestées pendant l’Assemblée mondiale de la santé’’, a-t-il expliqué.

    Il a exhorté à ne ‘’pas nous laisser paralyser par ces dernières’’.  ‘’Lorsque nous sommes d’accord, nous devons travailler avec engagement et lorsque nous ne le sommes pas, nous devons travailler pour trouver un terrain d’entente. Nos désaccords peuvent être surmontés’’, a-t-il tenté de persuader.

    Il a indiqué que ‘’la poursuite des négociations sur l’accord sur la pandémie et le règlement sanitaire international sont une occasion sans précédent de tirer des enseignements des erreurs commises durant la COVID-19  et de veiller à ce qu’elles ne soient pas répétées’’.

    ‘’En tant qu’Etats membres, votre défi consiste à négocier un accord solide qui doit être approuvé d’ici 12 mois. Cet accord est une opportunité pour notre génération et nous devons la saisir. Nous devons être la génération qui en tire l’enseignement et qui apporte les changements nécessaires, pour que les générations futures soient plus en sécurité’’, a-t-il préconisé.

    Le directeur général de l’OMS encourage à ‘’travailler pour lutter contre les fausses informations et la désinformation concernant l’accord qui circule dans nos Etats membres’’.

    ‘’C’est un accord concocté par les Etats membres, pour les Etats membres et qui va être mis en œuvre  par les Etats membres en concordance avec leurs propres législations’’, a-t-il précisé.

    Le directeur général de l’OMS a par ailleurs salué l’approbation du budget 2024/2025 de l’OMS, qui consacre une augmentation de 20 pour cent des contributions des Etats membres de l’organisation.

    Le ministre de la Santé du Malte, Chris Fearne, était le président de la 76ème Assemblée mondiale de la santé, axée cette année sur le thème ‘’75 ans de l’OMS : promouvoir la santé, sauver des vies’’.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Genève : fin de l’assemblée mondiale de la santé

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Genève : fin de l’assemblée mondiale de la santé

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 31 mai (APS) – L’Assemblée mondiale de la santé, ouverte le 21 mai dernier, a pris fin ce mardi au Palais des Nations unies à Genève, a constaté l’APS.

    ‘’75 ans de l’OMS : sauver des vies et promouvoir la santé’’ était le thème de cette rencontre de l’organe décisionnel de l’OMS.
    Des délégations de tous les États membres de l’organisation ont participé à cette réunion articulée autour d’un ordre du jour spécifique de 70 points consacré à la santé et élaboré par le Conseil exécutif.

    L’Assemblée mondiale de la santé a pour fonctions principales d’arrêter la politique de l’organisation, de nommer le Directeur général, de contrôler la politique financière et d’examiner et d’approuver le budget de l’OMS. Elle se tient chaque année à Genève, en Suisse.

    SKS/ASG