Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Un partenariat ISEP-IRESSEF pour la formation de techniciens biomédicaux

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Un partenariat ISEP-IRESSEF pour la formation de techniciens biomédicaux

    Diamniadio, 25 mai (APS) – L’Institut supérieur d’enseignement professionnel de Diamniadio (ISEP) a signé jeudi une convention de partenariat avec l’IRESSEF – l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation, pour un échange de bons procédés dont la formation de techniciens biomédicaux.

    Ce partenariat gagnant-gagnant a été impulsé par la proximité géographique, les deux institutions ayant leur siège à Diamniadio, la nouvelle ville située à une trentaine de kilomètres de Dakar, où leurs bâtiments ne sont séparés que par une route.

    D’où l’option prise par les deux parties d’aller vers « une collaboration qui bénéficiera aux étudiants de l’ISEP mais également à [l’IRESSEF] ».

    L’IRESSEF « sera ainsi à la disposition de l’ISEP dans la mesure du possible pour vous accompagner dans plusieurs domaines comme la formation de techniciens biomédicaux, l’encadrement des étudiants et la mise à disposition de nos locaux pour les ateliers et examens, entre autres », a dit Souleymane Mboup, fondateur de l’institut de recherche en santé, lors de la cérémonie de signature dans les locaux de l’ISEP à Diamniadio.

    L’IRESSEF, à son tour, va bénéficier des compétences des étudiants de l’ISEP, en particulier dans des domaines tels que l’informatique, la gestion de son parc automobile, mais également en matière d’efficacité énergétique, selon le professeur Mboup.

    « Avant cette signature de convention, il y a eu une exploration faite par nos différentes équipes pour voir les possibilités de partenariat qui seraient bénéfiques à nos deux institutions puisque avant la formalisation, il y a eu des échanges dans le cadre de la formation où des étudiants sont venus faire de la pratique dans nos laboratoires », a-t-il relevé.

    Selon sa directrice, Mbossé Guèye, « dans une démarche actionnelle et inclusive », l’ISEP de Diamniadio « s’est donné pour mission de participer à la formation de techniciens supérieurs en biomédical opérationnels et efficaces ».

    « Pour ce faire, notre établissement a convié les acteurs professionnels qui s’activent dans ce domaine médical, dans ses activités d’élaboration des référentiels de formation qui encadrent et organisent son programme de formation de techniciens supérieurs en biomédical », a-t-elle expliqué.

    D’où cette convention de partenariat aux termes de laquelle l’ISEP va bénéficier de l’appui technique de l’IRESSEF, qui « a autorisé la participation effective de ses agents aux activités de production de ces documents pédagogiques hautement stratégiques », selon la directrice.

    « Notre établissement se réjouit d’autant plus fortement de cet appui déterminant de l’IRESSEF, qui est un voisin très proche, que votre institution est fortement reconnue partout dans le monde pour ses nombreux succès enregistrés dans ses différentes activités de recherche », a ajouté Mbossé Guèye.

    Aussi, cette convention de partenariat devrait-elle conforter « une belle dynamique de partage déjà amorcée », selon les deux parties.

    ADL/BK/MD

  • SENEGAL-SANTE / Médicaments et produits de santé : l’Assemblée nationale s’attelle à l’adoption d’une loi

    SENEGAL-SANTE / Médicaments et produits de santé : l’Assemblée nationale s’attelle à l’adoption d’une loi

    Genève, 25 mai (APS) – L’Assemblée nationale sénégalaise a entamé le processus d’adoption d’une loi sur le médicament, les produits de santé et la pharmacie, a déclaré, jeudi, le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Mamadou Moustapha Diop.

    ‘’Au plan législatif, une projet de loi sur le médicament, les produits de santé et la pharmacie est en cours d’adoption par l’Assemblée nationale’’, a révélé le directeur de la lutte contre la maladie (DLM). Il intervenait jeudi, à Genève, à l’occasion des travaux consacrés au ‘’renforcement des essais cliniques’’, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’OMS. L’objectif visé à travers ce renforcement est de ‘’fournir des données factuelles de qualité sur les interventions sanitaires et améliorer la qualité et la coordination de la recherche’’.

    Dr Mamadou Moustapha Diop fait partie de la délégation sénégalaise qui prend part à la 76ème Assemblée mondiale de l’OMS, articulée autour du thème : « 75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous ».

    Il a signalé que le Sénégal a créé en 2022 l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) avec l’activation de la fonction sur les essais cliniques.

    Depuis sa création en 2009, a-t-il rappelé, le Comité national d’éthique en recherche (CNERS) du Sénégal a toujours assuré la régulation des essais cliniques.

    Il a recommandé à l’OMS de ‘’mettre en exergue le travail fait par le Forum africain pour la Régulation des Vaccins (AVAREF), qui s’investit dans la production de méthodes et d’outils de promotion et de gestion des essais cliniques’’. ‘’Un système de suivi annuel de l’application des outils est utilisé pour faire le point avec les pays. Cet état des lieux est partagé chaque année à travers une réunion du comité de pilotage’’, a-t-il indiqué.

    Dr Diop a souligné que le Sénégal magnifie ‘’les mesures préconisées, particulièrement le renforcement de l’appui pour le développement des essais cliniques et l’élaboration d’un outil d’autoévaluation pour les écosystèmes d’essais cliniques’’.

    Il a déclaré que ‘’le Sénégal prend note du rapport soumis par le secrétariat et s’engage à mettre en œuvre les recommandations afin de contribuer à l’amélioration de la régulation des essais cliniques dans tous les Etats membres de l’OMS’’.

    SKS/ASG/MD

  • SENEGAL-SANTE-MONDE / Poliomyélite : un expert appelle à prendre en compte l’émergence de cas de poliovirus dérivé de la souche vaccinale

    SENEGAL-SANTE-MONDE / Poliomyélite : un expert appelle à prendre en compte l’émergence de cas de poliovirus dérivé de la souche vaccinale

    Genève, 25 mai (APS) – L’objectif d’éradication de la poliomyélite se heurte actuellement à plusieurs défis, comme l’émergence de « cas de poliovirus circulant dérivé de la souche vaccinale » et la mise en œuvre optimale de la surveillance environnementale, a indiqué, jeudi, à Genève, docteur Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    « Des défis pour l’éradication de la poliomyélite persistent et doivent aujourd’hui être pris en compte dans cette dernière ligne droite » de la stratégie de lutte contre cette maladie, a-t-il indiqué, en intervenant au cours d’une session sur l’éradication de la poliomyélite-transition, à la 76e Assemblée mondiale de la santé, à Genève.

    Ces défis concernent « la baisse constatée dans le financement des activités visant cette éradication », « l’émergence de cas de poliovirus circulant dérivé de la souche vaccinale », « la mise en œuvre optimale de la surveillance environnementale » et « la surveillance des poliovirus chez les personnes atteintes d’une immunodéficience primaire ».

    Il estime que « la vision mondiale doit être fondée sur l’introduction définitive du vaccin polio inactivé dans la vaccination de routine ».

    Évoquant les progrès du Sénégal, il a signalé « l’élaboration de plans de préparation et de riposte, conformément aux nouvelles orientations des procédures opérationnelles standards, pour faire face dans les meilleurs délais à toute nouvelle épidémie de poliomyélite ».

    « Le renforcement des capacités du personnel pour la coordination des activités de riposte contre l’épidémie de poliovirus, la mise à disposition des fonds d’urgence de riposte vaccinale dans les bureaux pays de l’OMS et de l’UNICEF mobilisables rapidement pour l’organisation à temps des campagnes de riposte, le renforcement de la surveillance de la poliomyélite avec un accent particulier sur la surveillance à base communautaire et l’élaboration du plan de relance de la vaccination de routine suite à l’impact négatif de la pandémie de Covid-19  sont, selon lui, les avancées notables du Sénégal. »

    Il indique en outre que le Sénégal dispose d’un plan des acquis du programme de l’Initiative d’éradication de la poliomyélite. Il a souligné que « ce plan recommande un financement alternatif des partenaires dans le cadre de la sécurité sanitaire mondiale avec notamment des défis comme la mise en œuvre des plans de transition régulièrement mis à jour, l’opérationnalisation des termes de la lettre de la Commission régionale de la certification de la poliomyélite en Afrique ».

    Le Sénégal s’est aligné à la déclaration du Burkina Faso pour le compte de la région Afrique de l’OMS.

    SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-MONDE / 75 ans de l’OMS : Dakar invite à repenser l’architecture internationale de la santé

    SENEGAL-SANTE-MONDE / 75 ans de l’OMS : Dakar invite à repenser l’architecture internationale de la santé

    Par l’envoyée spéciale de l’APS Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 25 mai (APS) – Le 75ème anniversaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) constitue une opportunité de repenser l’architecture internationale de la santé, a estimé mercredi à Genève (Suisse) Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, la ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Le 75ème anniversaire de l’OMS nous donne ainsi l’occasion de repenser l’architecture internationale de la santé, notamment dans le cadre de la lutte contre les pandémies’’, a souligné Mme Ndiaye.

    Elle intervenait dans le cadre du débat général à la 76ème assemblée mondiale de la santé qui se tient à Genève depuis le 21 mai. Elle se poursuit jusqu’au 31 mai dans la capitale hélvète.

    ‘’S’il est vrai que des avancées décisives ont été réalisées dans l’amélioration de la santé des peuples, il convient de reconnaitre que des défis énormes se posent encore de nos jours’’, a relevé la cheffe de la délégation sénégalaise à cette rencontre internationale.

    « Les urgences de santé publiques continuent de peser sur nos Etats membres. Les systèmes de santé, même les plus résilients, ont été fortement éprouvés par la pandémie de Covid 19’’, a fait remarquer Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    Elle a souligné que des millions d’enfants n’ont pas accès aux vaccins infantiles de base dans le cadre des services de santé de routine.  »En plus l’accès aux vaccins (…) constitue, hélas un luxe pour des populations qui sont ainsi exposées à certaines maladies’’, a regretté l’ancienne directrice de la Santé.

    Devant un panel d’experts et de personnalités diverses, la ministre sénégalaise de la Santé a fait part de l’engagement du Sénégal  »dans les discussions en cours, pour l’adoption d’un instrument international de l’OMS pour la préparation et la riposte aux pandémies, de même que le renforcement du Règlement sanitaire international’’.

    En ce qui concerne la lutte contre les épidémies, elle a précisé que ‘’le Règlement sanitaire international (2005) a renforcé les capacités des Etats membres affectés à faire face à ces fléaux’’.

    ‘’Mon pays estime que ces deux processus doivent accorder une priorité à l’équité, notamment dans l’accès aux vaccins et dispositifs médicaux, le transfert de technologie et le partage de connaissance’’ a affirmé la ministre.

    « Des populations entières ont été sauvées de la cécité des rivières, et d’autres maladies tropicales négligées comme la dracunculose, leur permettant ainsi d’entrevoir l’avenir avec beaucoup d’optimisme’’, a signalé Dr Ndiaye.

    Elle a rappelé que les actions de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont permis de réduire fortement la vulnérabilité des populations, notamment les moins nanties.

    « Des millions de vies ont été sauvées, des handicaps évités, des femmes enceintes protégées, et des millions d’enfants immunisés grâce à la vaccination’’ a fait valoir l’officielle sénégalaise dans la déclaration du  Sénégal à la 76ème assemblée de l’OMS.

    Elle a réaffirmé la poursuite « des efforts par Dakar dans l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, à travers l’Agence de la Couverture maladie universelle, la réduction des maladies non transmissibles, notamment le cancer du col de l’utérus, la lutte contre la mortalité infantile dont le taux a sensiblement baissé ces dernières années’’.

    De même, la ministre de la santé a rappelé les « actions  menées dans la cadre de la lutte contre le paludisme, avec une baisse des cas graves, entre 2016 et 2020, de l’ordre de 48, 6% et du nombre de décès liés au paludisme pour 29,1% ».

    « Actuellement, le Sénégal est en phase de finalisation de son dossier de certification pour l’élimination du trachome et de l’onchocercose’’, a-t-elle assuré devant l’Assemblée de l’Organisation mondiale de la santé.

    Selon elle, après 75 ans l’OMS demeure une « institution essentielle à la promotion de la santé et du bien-être dans le monde ».

    SKS/MTN

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Gestion des urgences sanitaires : un groupe technique travaille sur un accord intergouvernemental

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Gestion des urgences sanitaires : un groupe technique travaille sur un accord intergouvernemental

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève 24 mai (APS) – Des négociations intergouvernementales sont en cours pour aller vers un accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies de manière à arriver à un monde plus sûr dans un contexte d’urgence sanitaire, a indiqué le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du Sénégal, Dr Pape Samba Dièye.

    ‘’Il y a la nécessité d’avoir un accord qui décrit de manière formelle comment les pays doivent collaborer, comment les pays doivent travailler ensemble pour arriver à un monde plus sûr. C’est l’objet de ces négociations qui se mènent avec les pays’’, a souligné le directeur du COUS, interrogé en marge des travaux de la commission A de l’Assemblée mondiale de la santé sur ‘’les actions de l’OMS dans les situations d’urgence’’.

    Il a signalé l’existence d’un groupe travail chargé de mener ces négociations, dans lequel Sénégal, dit-il, ‘’est très engagé’’. ‘’L’objectif global, c’est d’avoir un monde plus sécurisé, capable de détecter à temps les urgences avant qu’elles ne soient des urgences de santé de portée mondiale’’, a-t-il précisé.

    ‘’Le dossier sur l’accord sera porté au plus niveau à l’assemblée générale des Nations unies avec les Chefs d’Etat qui devront porter cet accord, pour que tous les pays s’engagent pour un monde plus sécurisé’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Après la pandémie de COVID-19, les pays ont tiré beaucoup d’enseignements dans l’équité dans l’intervention par rapport aux urgences, dans l’accès aux médicaments et l’accès aux vaccins mais aussi dans ce qu’on appelle la surveillance collaborative’’, a-t-il rappelé.

    Il estime que ‘’les pays doivent aussi collaborer pour pouvoir notifier toute urgence de santé publique en une journée’’. Ils doivent également disposer des capacités de  ‘’répondre  dans les sept jours qui suivent la détection d’une urgence de santé publique’’.

    ‘’Il y a d’autres points qui doivent être pris en compte, notamment l’équité entre pays, pour que les pays les plus démunis puissent avoir accès aux produits d’urgence, aux vaccins et à la technologie pour pouvoir respecter ces exigences’’, a  affirmé le Dr Dièye, membre de la délégation sénégalaise à l’Assemblée mondiale de la santé.

    Selon lui, il y a un groupe qui travaille à l’amendement du Règlement sanitaire international (RSI), pour y inclure les leçons qu’on a tirées de la Covid-19.  »L’amendement au RSI et l’accord international sur les urgences sanitaires vont de pair, même si l’accord est beaucoup plus global’’, a-t-il relevé.

    La 76ème session de l’Assemblée mondiale de la santé se tient à Genève du 20 au 31 mai autour du thème thème : « 75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la  santé pour tous ».

    SKS/ASG/MD

  • SENEGAL-SANTE / Un don de quinze millions de francs au CNLS en soutien aux enfants vivants avec le VIH

    SENEGAL-SANTE / Un don de quinze millions de francs au CNLS en soutien aux enfants vivants avec le VIH

    Dakar, 24 mai (APS) – Le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) a reçu, mercredi, un don de 15 millions de francs CFA de la Banque islamique (BIS), pour soutenir les enfants vivant avec le VIH dans le cadre de la campagne ‘’Prenons un enfant par la main’’, a constaté l’APS.

    Cette enveloppe, destinée à la prise en charge d’une centaine d’enfants pour toute une année, servira non seulement au remboursement de transport, mais aussi à l’achat de petit déjeuner des enfants et à leur appui nutritionnel.

    ‘’Depuis deux ans, nous avions lancé une campagne de mobilisation nationale pour appeler à la générosité de nos concitoyens du secteur privé, mais aussi au niveau national pour nous accompagner dans la lutte contre le Sida, parmi lesquels la BIS a répondu en prenant en charge une centaine d’enfants’’, a déclaré la secrétaire exécutive du CNLS, Dr Safiatou Thiam.

    Selon elle, malgré de bons résultats obtenus dans la lutte contre le Sida au Sénégal, où 90% d’adultes sont mis sous traitement, il y a moins de 50% d’enfants qui sont dépistés. ‘’Et les enfants qui sont dépistés, même s’ils sont mis sous traitement, la moitié d’entre eux ne guérissent pas. Ils finissent par rendre l’âme. Ces enfants ont vraiment une expérience de vie basse’’, a-t-elle déploré, lors de la cérémonie de remise du don.

    Elle a expliqué que c’est cette situation qui a poussé le CNLS à réfléchir et à comprendre que des problèmes sociaux liés à leur environnement socioéconomique restent la cause de tout ce problème. D’où, selon elle, l’importance de cette campagne.

    ‘’C’est un don très stratégique, car nous pensons que pour pérenniser les acquis que nous avons dans la lutte contre le Sida, il faut qu’on ait une plus grande participation du secteur privé national, avec des ressources internes du pays’’, a-t-elle estimé.

    Pour la réussite de cette campagne, le CNLS compte travailler pour qu’aucun enfant ne naisse plus avec le VIH à travers le programme d’élimination de la transmission mère-enfant et veiller à l’épanouissement de ceux qui sont porteurs du virus en les accompagnant à l’école, a indiqué le Dr Thiam.

    ‘’Le choix du CNLS nous paraît naturel, dans la mesure où il vient en appui aux personnes vivant avec le VIH (PVV) et, surtout, lutte contre le Sida. Donc, la BIS souhaite venir en aide aux populations de manière générale’’, a, pour sa part, souligné le directeur général adjoint de la BIS, Mamadou Faye.

    ‘’Ce don n’est que minime par rapport à ce que nous allons faire, nous continuerons à explorer toutes les voies du partenariat avec le CNLS pour pouvoir l’appuyer davantage dans toutes les actions qu’ils vont mener pour les populations’’, a-t-il fait valoir.

    AMN/MD/ASG

     

     

  • SENEGAL-FOOTBALL-ITINERAIRE / Faraba Cissokho : itinéraire d’un ancien footballeur désabusé reconverti dans la mode

    SENEGAL-FOOTBALL-ITINERAIRE / Faraba Cissokho : itinéraire d’un ancien footballeur désabusé reconverti dans la mode

    Par Alioune Diouf

    Thiès, 24 mai (APS) – Faraba Cissokho, un jeune footballeur, désabusé par les multiples tentatives avortées d’expatriation pour monnayer son talent, a décidé de se lancer dans l’entreprenariat, notamment dans la mode.

    ‘’J’étais un footballeur il y a cinq ans. J’ai joué dans les ‘navétanes’, dans la ligue pro et j’ai terminé (ma carrière) par l’ASC Daara’’, a raconté Faraba à l’APS. L’ancien footballeur est aujourd’hui en partenariat avec Seed Academy,  un centre de formation de basket. En marge du Hoop Forum, une rencontre annuelle dédiée au basket-ball, organisée par cette structure à Dakar et Thiès, il avait exposé ses articles vestimentaires dans un stand.

    Pour Faraba Cissokho, en dehors des blessures, ce sont surtout les arnaques au visa qui l’ont amené à écourter sa carrière qu’il rêvait de poursuivre à l’étranger.

    ‘’Le rêve de tous les footballeurs est de voyager’’, relève l’ex international en herbe. ‘’Vu notre jeune âge, les gens malintentionnés profitent de notre vulnérabilité et notre manque de conseil pour faire le bon choix, pour nous vendre des illusions’’, regrette-t-il.

    ‘’Lors de ma dernière tentative, j’avais un visa de trois mois pour la zone Asie, l’Indonésie’’, se souvient-il. La promesse de son facilitateur était de l’aider à aller jouer dans un club.  En réalité, il avait obtenu un visa tourisme, qui était juste valable pour trois mois. ‘’Ce qui voulait dire que je ne pourrais pas jouer au foot. Mes parents m’ont dissuadé de partir’’.

    Les expériences précédentes ont été ‘’plus dures’’, puisque qu’il n’a pu mettre la main sur aucun papier. En somme, les tractations ont englouti ‘’plus de 5 millions’’ de francs CFA d’économies réalisées grâce au soutien des parents, de connaissances, mais aussi à ses prestations lors des tournois de ‘’navétanes’’.

    ‘’Voyant que j’avançais en âge et que mes études étaient gâchées, je m’étais rendu compte qu’il fallait que je mène une activité pour gagner ma vie. C’est alors que j’ai eu l’idée de créer une marque de vêtement », confie t-il.

    C’est alors qu’une nuit, il tombe sur une vidéo sur YouTube racontant l’expérience de l’ancien joueur de Manchester (Le Scott), qui à la fin de sa carrière avait lancé une marque de vêtement. ‘’C’est lui qui m’a inspiré à créer ma marque’’, dit Faraba Cissokho.

    Il monte alors une entreprise de prêt-à-porter utilisant des tissus africains.  ‘’J’ai démarré avec 30.000 francs et avec quelques tee-shirts que m’avait offerts mon oncle’’.  Obligé au départ de squatter des ateliers pour se faire confectionner ses modèles, il a aujourd’hui son propre atelier où il peut employer à temps partiel jusqu’à six tailleurs.

    Après avoir acquis quelques notions d’entreprenariat via les réseaux sociaux, le besoin de rencontrer un professionnel ‘’en chair et en os’’, l’amène à contacter un professeur du collège Bassirou Mbacké. Au bout de huit mois, il a une attestation de manager d’entreprise.  Grâce au programme sénégalo-allemand ‘’Réussir au Sénégal’’, il se bonifie dans l’entreprenariat et s’initie au marketing digital.

     ‘’Seconde chance’’ pour les footballeurs naufragés

    Avec le recul, il évalue les risques du métier de footballeur qui, au-delà des blessures, englobent des ‘’réalités cachées’’, au plan des performances, au plan administratif et autres.  Un vécu qu’il compte partager avec ses cadets qui ont le même rêve de devenir des footballeurs internationaux. ‘’Ils doivent être prudents, patients et commencer par les clubs locaux avant d’aspirer à sortir’’, conseille-t-il, mettant en garde contre les ‘’faux agents’’.

    Avec un ancien international de football, il dit envisager de lancer bientôt un projet appelé ‘’Seconde chance’’, pour orienter les jeunes footballeurs et leur éviter les déboires qu’il a connues, mais aussi aider ceux dont les carrières se sont brisées à bénéficier de l’encadrement de structures dédiées, pour se  former, se formaliser et avoir une activité. Ils sont en train de recenser les cibles de leur projet. ‘’Tout le monde ne peut être footballeur ni étudiant’’, dit-il.

    Natif de Malamine Senghor,  un quartier de footballeurs, où il a grandi en voyant jouer des stars de l’époque comme Kader Mangane, dont l’équipe, de la catégorie de cadet jusqu’à celle de sénior, se regroupait chez lui, avant les matchs,  cet environnement l’a beaucoup influencé. Il se souvient qu’il était le seul enfant à se glisser dans le car de l’équipe quand elle allait disputer un match.

    Pupille, Faraba Cissokho a été à l’école de football Dosso, du coach Makha Diao, ancien footballeur, puis à l’école Maurice Pilot, avant de poursuivre comme minime, puis cadet au Cneps Excellence. De là, il est parti à l’Olympique de Ngor en U17. De retour à Thiès il a joué en junior et sénior à l’US Rail pendant deux à trois ans.

    Il a alors signé à l’ASC Daara en Ligue 2. ‘’C’est là où mes difficultés ont commencé, avec des blessures, les arnaques, quand j’ai voulu coûte que coûte m’expatrier’’, se rappelle-t-il. Aujourd’hui, en tant qu’observateur, il considère qu’une bonne partie des écoles de football de son quartier sont confrontées à un problème de matériel.

    Faraba plaide pour que les autorités dotent chaque quartier ou zone d’un terrain synthétique qui sera utilisé à tour de rôle par les écoles de football qu’il polarise. Contrairement aux terrains sablonneux sur lesquels les jeunes jouent, ce type de tapis développe la ‘’vivacité’’ des joueurs, explique l’ancien footballeur.

    ‘’Les championnats des écoles de football, doivent bénéficier d’un soutien’’, plaide-t-il, soulignant le dénuement dans lequel elles baignent. Il se rappelle qu’en son temps, l’unique parrain des finales du championnat des écoles de football de Thiès était Alboury Lakh, un ancien footballeur international sénégalais.

    Les enfants attendaient avec impatience qu’il vienne en vacance, pour leur ramener des ballons et autres dotations, se remémore-t-il, se disant ‘’marqué’’ par ces moments.  Son coach à l’école de football leur réclamait 50 francs tous les mercredis et samedis, pour contourner leur incapacité à honorer les mensualités.

    Il se souvient, alors qu’il était au CM2, avoir négocié avec un ami pour que le père de ce dernier qui était tapissier, le prenne comme apprenti dans son atelier, afin qu’il puisse récolter de quoi payer le coach, puisque son père lui interdisait de jouer, pour ne pas hypothéquer son examen scolaire.  C’est avec cet argent que l’entraîneur achetait des ballons et faisait certaines dépenses.

    Aujourd’hui, parallèlement à ses activités dans la mode, l’ancien footballeur intervient dans le cadre d’une Association des jeunes apprentis du Sénégal, dans un projet dénommé ‘’Jappal ma japp’’, visant à réhabiliter les écoles du Sénégal, avec l’appui d’une ONG luxembourgeoise. Elle a déjà permis de retaper une école à Ballabey, dit-il.

    Dans la même optique de service à la communauté, son entreprise est membre d’un consortium qui travaille à l’épanouissement des pensionnaires des orphelinats. En vendant ses tee-shirts, l’association a pu offrir des excursions aux pouponnières de Mbour et Thiès. Ce regroupement entend aider à leur autonomisation par des ventes dans des sites touristiques et des ambassades, dont les bénéfices serviront à monter une ferme avicole.

    Dans sa nouvelle carrière de styliste, Faraba Cissokho voit grand et rêve même un jour de proposer ses produits à l’équipe nationale de football. Comme pour dire qu’il y a une vie après une carrière de football brisée.

    ADI/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Vingt techniciens de santé formés à la maintenance biomédicale

    SENEGAL-SANTE / Vingt techniciens de santé formés à la maintenance biomédicale

     Dakar, 23 mai (APS) – Une session de renforcement de capacités en matière de maintenance biomédicale médicale s’est ouverte lundi, à Dakar, à l’intention de vingt chefs de département de maintenance hospitalière venus de huit pays d’Afrique.

    Cette formation se déroule en prélude d’un colloque international prévu en juillet 2024 à Dakar, sur le thème « La certification des établissements publics de santé ».

    « Cette activité a été organisée pour favoriser, échanger et mettre à niveau 20 techniciens de maintenance biomédicale », a déclaré Khadiatou Sarr, présidente du réseau des hôpitaux d’Afrique, d’Océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC), lors du lancement de la formation, qui doit durer 10 jours.

    Khadiatou Sarr, par ailleurs directrice de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, précise que les 20 techniciens bénéficiaires de la formation viennent du Bénin, du Cameroun, des Comores, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Maroc, du Sénégal et du Togo.

    « Nous avons compris que la clé de voute d’une accessibilité à la dispensation en continu des soins, c’est d’avoir une bonne maintenance, c’est-dire avoir un personnel formé pour soutenir les moyens que les Etats investissent dans les hôpitaux et éviter l’insatisfaction des usagers », a-t-elle-dit.

    Le réseau est accompagné dans cette formation par la Fédération hospitalière de France et la Direction des infrastructures et des équipements médicaux du Sénégal (DIEM), qui se prévaut de disposer de « laboratoires modernes et bien équipés ».

    « La formation doit s’articuler en théorie et pratique sur quatre modules dont l’électricité, les gaz, la dialyse et la radio », a-t-elle-souligné.

    Khadidiatou Sarr invite les hôpitaux du Sénégal à mettre plus de moyens financiers et techniques dans les services de maintenance et dans la formation, rappelant qu’ »il faut renforcer la formation continue de l’utilisation des appareils ».

    Le réseau des hôpitaux d’Afrique, d’Océan Indien et des Caraïbes « vise à favoriser une synergie entre les hôpitaux d’Afrique, de l’Océan Indien et des Caraïbes afin de partager les bonnes pratiques et des thèmes qui concernent l’hôpital et qui favorisent l’accessibilité à des soins de qualité des populations », a-t-elle-rappelé.

    Le réseau a été fondé en 1996 à Ouagadougou (Burkina Faso) et regroupe actuellement 117 hôpitaux disséminés dans 17 pays.

    ABD/ASG/BK

  • SENEGAL-USA-ECONOMIE-SANTE-DEPECHES / Près de 19 milliards pour l’amélioration de la prise en charge sanitaire

    SENEGAL-USA-ECONOMIE-SANTE-DEPECHES / Près de 19 milliards pour l’amélioration de la prise en charge sanitaire

    Dakar, 23 mai (APS) – Le gouvernement du Sénégal, a signé, mardi à Dakar, une lettre d’exécution avec l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) destinée au financement de la troisième phase du projet « Ndamir » pour un montant de trente-et-un millions de dollars US, soit environ 18,8 milliards de francs CFA.

    Le Projet Ndamir vise à réduire le nombre de décès évitables de mères et d’enfants et appuyer la mise en œuvre du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en vue d’améliorer la prise en charge des risques sanitaires grâce à des régimes d’assurance maladie communautaire. Pour sa troisième phase, il couvre la période 2023-2026 de la nouvelle stratégie du bureau de santé de l’USAID.

    ‘’Cet important concours financier du gouvernement américain traduit la confiance et l’amitié entre nos deux pays et témoigne du dynamisme de la coopération sénégalo-américaine. La lettre d’exécution que nous venons de signer porte sur un montant de trente-et-un millions (31 000 000) de dollars US, soit environ 18,8 milliards F CFA, destinés au financement du ‘’Projet NDAMIR 3’’, a déclaré Moustapha Ba, le ministre des Finances et du Budget, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor et de l’administratrice adjointe de l’USAID, Paloma Adams-Allen, ainsi que des représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’En acceptant de financer cet ambitieux projet, vous comptez, une nouvelle fois, soutenir les efforts du gouvernement du Sénégal pour le développement du secteur de la santé. Sans doute vous avez compris la place primordiale qu’occupe la santé dans le PSE, nouveau référentiel des politiques publiques de l’Etat du Sénégal’’, a ajouté le ministre.

    Moustapha Ba s’est félicité du succès du ‘’Projet Ndamir2’’ qui, ‘’ayant fédéré le PNLP et le projet d’amélioration de la santé de la mère, de l’enfant et du système d’information sanitaire (PASMESSIS) », a permis de renforcer les capacités des régions de Kaffrine, Kaolack et Ziguinchor dans la mise en œuvre des interventions à haut impact pour la réduction de la mortalité maternelle, infanto-juvénile et néonatale.

    A travers ce ’’projet Ndamir2 »,  »l’USAID a accompagné également le gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre de la couverture maladie universelle (CMU) à travers les mutuelles de santé », s’est-il-réjoui.

    Il a magnifié aussi  »la volonté et l’engagement du gouvernement américain à recourir au mécanisme de financement direct appelé ‘’gouvernement à gouvernement’’ dans le cadre de l’exécution du programme de coopération entre les deux pays qui permet d’aligner l’assistance américaine aux priorités nationales, à la réduction des coûts de transactions, à l’accroissement de la redevabilité, à la responsabilisation des acteurs locaux et à la pérennisation des résultats ».

    Le ministre sénégalais des Finances et Budget a plaidé par ailleurs pour un renforcement et un élargissement de ce pertinent mécanisme gouvernemental à d’autres secteurs. Il a manifesté l’engagement du gouvernement à mettre à la disposition des ministères bénéficiaires des programmes des ressources financières suffisantes pour la prise en charge d’activités dans le cadre des projets exécutés suivant le mécanisme de financement direct.

    L’administratrice adjointe de l’USAID, Paloma Adams-Allen, s’est félicitée pour sa part de la signature de nouveau projet qui réaffirme l’engagement l’USAID à travailler directement avec le gouvernement du Sénégal et d’autres partenaires locaux pour concevoir, financer et mettre en œuvre des interventions de développement.

    Elle a annoncé que pour cette année, ‘’l’USAID prévoit de programmer plus de 45 milliards de francs FCA, soit 75 millions de dollars pour des activités liées à la santé au Sénégal’’.

    ‘’L’USAID a fourni plus de 14 milliards de francs FCA soit 24 millions de dollars pour soutenir la réponse au Covid-19’’, a-t-elle rappelé.

    ABD/OID/ASB