Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Le ministère reçoit 56 véhicules pour appuyer la relance de la vaccination

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Le ministère reçoit 56 véhicules pour appuyer la relance de la vaccination

    Dakar, 16 mai (APS) – Quelque 56 véhicules de type « Pick Up » ont été reçus par le ministère de la Santé pour ‘’confirmer d’une part la relance de la vaccination contre la COVID 19 et d’autre part appuyer le système de vaccination », a déclaré le ministre Marie Khémess Ngom Ndiaye

    ‘’Ce geste est une manifestation éclatante de votre accompagnement à notre pays,  et vient confirmer votre adhésion aux nouvelles orientations pour la relance de la vaccination anti COVID-19 d’une part, et de notre système de vaccination d’autre part, très éprouvé par la pandémie du Covid 19’’, a soutenu le ministre de la Santé et de l’Action sociale, lundi

    Elle s’exprimait  à la cérémonie de réception  d’un appui  logistique de 56 véhicules en faveur du Programme Elargi de Vaccination (PEV)  mobilisé  par  l’UNICEF avec l’appui de la république fédérale d’Allemagne dans la mise en œuvre  de la stratégie  de vaccination contre la COVID 19 et le renforcement  de la résilience du système de santé.

    ‘’Cet important lot de cinquante-six (56) véhicules de type « Pick Up », de Marque Toyota, permettra dans une première étape, à une bonne partie de nos districts, de couvrir les besoins en équipements roulants. Ces équipements aideront, sans nul aucun doute, à renforcer l’aptitude de notre dispositif à répondre aux urgences du moment’’ a notamment indiqué le ministre en présence des partenaires du secteur de la santé.

    Selon le ministre de la santé et de l’action sociale ‘’ces véhicules, adaptés au terrain parfois difficile, permettront aux districts bénéficiaires, à travers la combinaison des stratégies fixes, avancées et mobiles, d’offrir un meilleur accès aux services de vaccination, avec équité et efficacité dans les zones couvertes’’.

    ‘’Pour vacciner chaque enfant, il est capital de fournir au personnel de première ligne les ressources et le soutien dont il a besoin. Ces moyens logistiques permettront d’atteindre notre objectif de rétablir les hauts niveaux de vaccination d’avant COVID’’ a pour sa part déclaré, la représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov.

    Selon elle ‘’ce don de 2,5 milliards FCFA au gouvernement du Sénégal va renforcer le système de vaccination, le dépôt sec des vaccins, les aspects de communication pour la relance de la vaccination de la COIVD et de la vaccination de routine’’.

    Au nom de l’ambassade de la république d’Allemagne au Sénégal, le chargé de mission adjoint, Théodore Roff  a indiqué que ‘’ nous soutenons le travail du ministère de la santé pour améliorer les services de santé et surtout de vaccination soient accessibles à tous les Sénégalais en ville comme les villages’’.

    Pour le ministre de la santé ‘’l’UNICEF accompagne déjà tout le système de vaccination et surtout avec l’accent particulier mis sur les vaccins, à leurs conditions de conservation, à leur transport et stockage’’.

    SKS/ADC

  • SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 320 mille bénéficiaires à Kolda

    SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 320 mille bénéficiaires à Kolda

    Kolda, 15 mai (APS) – Le nombre des bénéficiaires de la couverture maladie universelle a franchi la barre des 320 000 personnes dans la région de Kolda depuis 2022, selon le chef de l’antenne régionale de l’Agence nationale de la CMU (ANACMU), Dr Lamine Diouf.

    ‘’Dans la région de Kolda, nous sommes à 320 934 bénéficiaires de la couverture maladie universelle (…)’’, a-t-il indiqué.
    Les bénéficiaires sont répartis comme suit : 108 066 dans le département de Kolda, 154c052 à Vélingara et 58 816 dans celui de Médina Yoro Foula.

    Le Dr Lamine Diouf a fait cette révélation en marge d’un atelier de partage et d’information sur la CMU destiné aux correspondants des organes de presse basés à Kolda.

    Il a rappelé que l’Etat a injecté 118 milliards de francs CFA dans le cadre du programme de la CMU, pour ‘’améliorer l’accès des populations à des soins de qualité et pour la protection des revenus des ménages notamment des personnes vulnérables’’.

    Il a signalé qu’il y a aujourd’hui ‘’plus de 4 millions de bénéficiaires [de la CMU] dans le pays, soit un taux de couverture de 53 pour cent’’.

    Il a en outre salué l’impact de l’intervention du projet ISMEA qui a permis la prise en charge des enfants et des femmes enceintes dans le programme de la CMU.

    Il a annoncé une dotation spéciale de l’Etat du Sénégal d’un montant de 10 milliards de francs CFA pour aider à payer la dette due dans le cadre de la CMU.

    Pour aller vers l’enrôlement de tous Sénégalais, des acteurs ont plaidé pour l’instauration par l’Etat d’une couverture maladie obligatoire, à l’image des pays comme la Côte d’Ivoire et le Rwanda et pour une implication totale des élus pour faciliter l’adhésion en masse des populations au programme de la CMU.

    Pour le département de Médina Yero Foula, un plaidoyer a été formulé pour la prise en charge des personnes âgées par Plan sésame.

    MG/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-SANTE / Ourossogui : du matériel orthopédique et une salle d’hospitalisation réceptionnés

    SENEGAL-FRANCE-SANTE / Ourossogui : du matériel orthopédique et une salle d’hospitalisation réceptionnés

    Ourossogui, 14 mai (APS) – Le poste de santé El Hadji Djiby Basse de Ourossogui a réceptionné, dimanche, du matériel orthopédique et une salle d’hospitalisation acquis grâce à un partenariat entre l’Association pour le développement de Ourossogui (ADO) et  Yvelines coopération internationale et développement (YCID, France), a constaté l’APS.

     »Ce matériel est composé de cinq lits orthopédiques, cinq matelas et un fauteuil pour malade. Ce partenariat nous a également permis de reconstruire la salle d’hospitalisation, qui était dans un état de délabrement très avancé’’, a déclaré le président de la section française de ADO, Mouhadji Dianka, lors de la cérémonie.

    Les frais d’acheminement de ce matériel, d’un montant d’un million cinq cents mille francs CFA ont été supportés par l’association des ressortissants de Ourossogui établis à l’étranger.

     »Nous avons soumis notre dossier pour répondre à l’appel lancé par Yvelines coopération internationale et développement (YCID). C’est ainsi que le dossier de ADO a été sélectionné pour avoir répondu aux critères demandés par la structure », a déclaré M. Dianka.

    Selon lui, c’est grâce à ce projet que la salle d’hospitalisation, dotée de toilettes, a été reconstruite.

    AT/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Ourossogui : un acteur préconise une  »stratégie pointue » de lutte contre la rougeole

    SENEGAL-SANTE / Ourossogui : un acteur préconise une  »stratégie pointue » de lutte contre la rougeole

    Ourossogui, 14 mai (APS) – L’infirmier à la retraite, Mouhamadou Touré, a invité, dimanche les relais communautaires à adopter une stratégie pointue de lutte contre la propagation de la rougeole dans la commune de Ourossogui où quatre cas ont été dernièrement détectés.

    ‘’Il ne sert plus à rien de parler des symptômes, du traitement ou des complications de cette maladie. La solution est d’adopter une stratégie pointue qui consiste à prendre des enfants âgés entre 5 et 6 ans et les suivre du début jusqu’à la fin de leur vaccination’’, a-t-il dit.

    M. Touré, qui a été infirmier chef du poste de santé El Hadji Djiby Basse de Ourossogui s’exprimait au cours d’une activité de sensibilisation et de formation des relais communautaires contre les maladies virales comme la tuberculose et la rougeole,

    Cette rencontre a été initiée par l’Association pour le développement de Ourossogui (ADO), en partenariat avec la commune de Mantes la Jolie et le département des Yvelines, en France.

     »Cette stratégie reste la seule solution pour combattre cette maladie. Autrement, il peut y avoir une épidémie dans la commune qui pourrait se propager dans toute la région. Ourossogui est une ville carrefour avec des entrées et sorties très fréquentes, en plus de l’existence du Centre hospitalier régional qui accueille plusieurs personnes venant d’autres localités », expliqué l’ancien l’infirmier chef de poste.

    Il a demandé à chaque relais communautaire de s’approcher des parents des enfants afin de s’assurer que le calendrier de vaccination a été respecté.

    Evoquant la sensibilisation sur la tuberculose, son remplaçant, l’ICP Pape Malick Dieng a rappelé aux relais communautaires d’insister sur le traitement qui doit durer six mois.

    ‘’La contamination se fait souvent ici par le contact avec les malades venus se soigner au Centre hospitalier régional de Ourossogui’’, a rappelé M.Dieng.

    AT/AKS

  • SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 240.000 personnes enrôlées à Ziguinchor

    SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 240.000 personnes enrôlées à Ziguinchor

    Ziguinchor, 11 mai (APS) – Le programme de Couverture maladie universelle (CMU) a enrôlé plus de 240.000 personnes dans la région de Ziguinchor (sud), soit un taux de couverture de 35 %, a appris l’APS du chef du service régional dudit programme, Dr Amadou Sow.

    ‘’La mutuelle se porte bien, mais nous pouvons mieux faire. Nous avons plus de 240.000 personnes enrôlées dans les mutuelles de santé au niveau de la région de Ziguinchor, soit un taux de couverture de 35%’’, a-t-il relevé, jeudi, lors d’un atelier de partage avec des correspondants régionaux.

    Cette rencontre destinée aux correspondants de la région de Ziguinchor, a enregistré la présence d’Aly Fall, conseiller technique en charge des médias et des relations publiques à l’Agence nationale pour la couverture maladie universelle, ainsi que de représentants d’organisations mutualistes de cette région.

    Le Dr Amadou Sow signale que  l’hôpital régional de Ziguinchor est la seule structure sanitaire de la région qui applique le Plan sésame. ‘’Nous voulons que le plan sésame soit appliqué à tous les niveaux de la pyramide pour rendre les soins équitables vis-à-vis des populations de la région de Ziguinchor’’, a-t-il plaidé.

    ‘’Nous sommes à Ziguinchor pour discuter avec les correspondants de l’importance du programme de couverture maladie universelle dans la région’’, a expliqué le conseiller technique en charge des médias et des relations publiques de l’Agence nationale pour la couverture maladie universelle, Aly Fall.

    ‘’Aujourd’hui, nous sommes à plus de 240.000 ziguinchorois dans les mutuelles de santé. Ce qui équivaut à un taux de 35% de couverture. Cela est satisfaisant vu les pesanteurs socio-culturelles qui s’opposent à l’enrôlement volontaire des personnes dans les mutuelles de santé ‘’, a salué M. Fall.

    L’année dernière, a-t-il rappelé, plus de 200 millions de francs CFA ont été injectés dans le système de santé régional. Il a ajouté que près de 500 millions de francs CFA ont été injectés dans la région de Ziguinchor à travers les mutuelles de santé par le projet ISMEA, en vue de  la prise en charge des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes. Il souligne que ‘’le programme de couverture maladie universelle est très dynamique dans les régions’’.

    ‘’Il y a près de 30.000 femmes qui ont été prises en charge gratuitement au niveau des structures de santé et pour qui l’agence paie [la] césarienne’’, a aussi signalé le conseiller technique en charge des médias et des relations publiques de l’Agence nationale pour la couverture maladie universelle. Il a informé que ‘’le chef de l’Etat a instruit son gouvernement d’accorder une rallonge de 10 milliards de [francs CFA] à l’ANACMU afin de pouvoir éponger cette dette » liée à la césarienne.

    MNF/MD/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 177 000 bénéficiaires de la CMU recensés à Sédhiou

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 177 000 bénéficiaires de la CMU recensés à Sédhiou

    Sédhiou, 11 mai (APS) – Cent soixante-dix-sept mille personnes ont été enrôlées dans la région de Sédhiou (sud), dans le cadre du programme de couverture maladie universelle (CMU), a révélé Dr Serigne Bacary Thiam, chef de l’antenne régionale de la CMU dans la capitale du Pakao.

    ‘’A Sédhiou, dans le cadre de la couverture maladie universelle, 177.000 bénéficiaires sont enrôlés dans les mutuelles de santé, soit un taux de pénétration de 68,72% et un taux de couverture de 28, 68%’’, a-t-il dit en présidant ce mercredi un atelier régional de partage d’information sur la CMU avec les correspondants régionaux.

    Il a signalé que le programme cherche aujourd’hui à ‘’faire adhérer massivement le secteur informel, les populations rurales, les élèves, les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap’’.

    Aly Fall, conseiller technique en charge des médias et des relations publiques à l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), relève notamment qu’en dépit de son importance, ce programme ne fait pas encore l’objet d’une forte appropriation par les populations.

    Il a dégagé ‘’quelques stratégies à mettre en œuvre pour le compte de l’année 2023’’, comme ‘’la communication de proximité’’, le ‘’renforcement des capacités des personnels des mutuelles de santé, la mise en œuvre du plan sésame’’.

    En dépit d’un taux d’adhésion qui reste faible, les mutuelles de santé de Sédhiou n’ont contracté aucune dette au cours l’année 2022, indique-t-on.

    OB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Fièvre de Crimée-Congo : un nouveau cas détecté à Linguère

    SENEGAL-SANTE / Fièvre de Crimée-Congo : un nouveau cas détecté à Linguère

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a enregistré un deuxième cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), a indiqué jeudi le chef de la division surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Boly Diop.

    ‘’C’est un homme. Le cas est confirmé à Linguère et je peux vous dire qu’il est déjà guéri’’, a-t-il déclaré au sujet de la personne infectée, après avoir été joint au téléphone par l’APS.

    L’homme en question est un berger ‘’qui était venu se consulter dans une structure de santé de la localité’’, a indiqué une source sanitaire contactée depuis Linguère.

    Le cas enregistré dans ce département de la région de Louga (nord) est le deuxième après un premier cas détecté le 21 avril. La personne infectée, un boucher, est décédée au centre hospitalier national universitaire Dalal Jam de Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise, où elle avait été admise pour des soins.

    A la suite de la découverte de ce premier cas, le ministère de la Santé et de l’Action sociale avait activé le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), un dispositif visant à ‘’assurer le suivi et la coordination de la réponse de notre pays’’.

    ‘’Ce qui place le Sénégal en situation d’épidémie, c’est que ces dernières années, de façon régulière, des cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo sont notifiés au niveau du pays, et sont suivis. Et c’est dans ce cadre que le Centre des opérations d’urgence sanitaire a été activé depuis le 28 avril (…)’’, avait déclaré le Dr Boly Diop, après la confirmation du premier cas.

    La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques, avait rappelé le ministère de la Santé, après l’apparition du premier cas fin avril. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. La transmission à l’homme se fait par ‘’contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés’’.

    Elle peut se faire également par ‘’contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée’’. La transmission est aussi possible par ‘’morsure de tiques infectées’’.

    Après l’apparition du premier cas, les autorités sanitaires avaient recommandé l’adoption de plusieurs mesures allant du ‘’lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon, du traitement des endroits ayant des tiques et le recours aux services vétérinaires pour le traitement des animaux porteurs de tiques’’.

    Elles avaient aussi rappelé que le taux de létalité de la maladie pouvait aller de 10 à 40%.

    Selon la fiche technique du ministère de la Santé, ‘’le réservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos) et les animaux domestiques et les bovins (moutons, chèvres)’’.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-RECENSEMENT-SANTE / Le 5-ème recensement de la population collectera pour la première fois des données sur le diabète et l’hypertension  (DG ANSD)

    SENEGAL-RECENSEMENT-SANTE / Le 5-ème recensement de la population collectera pour la première fois des données sur le diabète et l’hypertension  (DG ANSD)

    Thiès, 10 mai (APS) – Le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), prévu du 15 mai au  14 juin, collectera, pour la première fois, des données  liées à des maladies non transmissibles, comme le diabète et l’hypertension artérielle, a annoncé, mercredi à Thiès, Aboubacar Sédikh Bèye, directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

    ‘’Nous (de l’ANSD) avons introduit, pour la première fois, une variable qui va collecter des données sur les maladies endémiques non-transmissibles que nous connaissons maintenant (comme) le diabète, l’hypertension, etc.’’, a dit, notamment, le directeur général de l’ANSD.

    Aboubacar Sédikh Bèye était venu prendre part à une ‘’leçon de vie’’ sur le recensement général de la population et de l’habitat, à l’Ecole élémentaire Route de Mbour, dans la commune de Thiès Ouest, à quelques jours de cette opération de décompte qui sera conduite par l’ANSD du 15 mai au 14 juin, sur l’ensemble du territoire national.

    ‘’Pour la première fois, le Sénégal aura une cartographie de ces maladies’’, a dit M. Bèye, selon qui les données sur ces affections non transmissibles permettront d’identifier les problèmes et de trouver des solutions, avec les partenaires techniques et financiers.

    Il a saisi l’occasion pour inviter les élèves à sensibiliser les parents et le voisinage à l’importance du recensement et de réserver un bon accueil aux agents recenseurs, pour leur donner des informations exactes.

    Le Sénégal a organisé son premier recensement général de la population en 1976 et le dernier en date a eu lieu en 2013.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    Saly (Mbour), 9 mai (APS) – Le coordinateur national du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), Mamadou Ousseynou Sakho, a insisté, mardi, à Mbour (ouest), sur la nécessité d’harmoniser les activités d’inspection et de contrôle des médicaments vétérinaires afin de mieux limiter la circulation des médicaments frauduleux. 

     « Il me paraît impératif de faire la revue des différentes règlementations de nos pays qui régissent les  médicaments vétérinaires en Afrique subsaharienne, en vue de leur maîtrise, de leur amélioration, de leur harmonisation et de leur large diffusion, en vue d’une parfaite application pour la protection de la santé animale et la préservation de la santé publique », a-t-il soutenu.

    M. Sakho s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un atelier régional de formation sur la méthodologie de l’inspection et l’organisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires. Cette rencontre ouverte lundi se poursuivra jusqu’au 12 mai prochain.

     Il a plaidé l’harmonisation des approches pour le contrôle et l’inspection des différents maillons de la chaine de valeur des médicaments vétérinaires, allant de la fabrication à l’utilisation et même à la gestion des déchets biomédicaux. 

    Il a rappelé que pour gérer la problématique de l’harmonisation de la réglementation en matière de médicament vétérinaire, l’UEMOA a entrepris depuis 2006 un vaste programme d’harmonisation des législations pharmaceutiques vétérinaires dans l’espace communautaire, à travers la mise en place d’un certain nombre de dispositifs. 

     Il s’agit du dispositif centralisé d’autorisation de mise sur le marché (AMM), de ceux du contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires et de la surveillance des médicaments vétérinaires. 

    « Ce dernier dispositif vise à effectuer sur le terrain des contrôles afin de s’assurer de la qualité et limiter la circulation des médicaments vétérinaires frauduleux », a-t-il précisé. 

     Cependant, du fait que certains États membres du PRAPS ne font pas partie de l’UEMOA, il est apparu « plus que nécessaire d’échanger sur ces dispositifs et aussi de réfléchir à la mise en place de moyens pérennes d’inspection et de contrôle permettant aux États de mener régulièrement et durablement cette mission de haute portée sanitaire et économique », selon M. Sakho.

    Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel couvre six pays sahéliens, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et Tchad. Il s’exécute en deux phases de six ans (2015-2021, puis 2022- 2027). Le programme est mis en œuvre, au niveau régional, par le CILSS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel.

    Au niveau national, il est exécuté par les ministères en charge de l’élevage ou du développement rural dans chacun des six pays bénéficiaires. 

    MF/BKMTN

     

  • SENEGAL-SANTE/ / Couverture sanitaire universelle : l’ANACMU forme ses agents sur les risques financiers liés à la maladie

    SENEGAL-SANTE/ / Couverture sanitaire universelle : l’ANACMU forme ses agents sur les risques financiers liés à la maladie

    Dakar, 9 mai (APS) – La protection contre les risques financiers liés à la maladie est un moyen permettant à tous les Sénégalais d’accéder à des soins de santé sans que cela n’impacte leurs revenus, a affirmé mardi, le directeur de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.

    ‘’ L’engagement de l’ANACMU a formé ses cadres et agents dans des domaines aussi stratégiques et sur des thématiques d’actualité, dans un contexte caractérisé par la volonté des pays africains à faire de la couverture sanitaire universelle une réalité, est également en droite ligne avec notre objectif de repositionner l’ANACMU dans son rôle d’assureur principal, conformément aux réformes et nouvelles orientations en cours de mise en œuvre’’, a indiqué le Dr Daff.

    Le directeur de l’ANACMU s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation axé sur le thème ‘’les mécanismes de protection contre les risques financiers liés à la maladie, pilier essentiel de la couverture sanitaire universelle’’. Cet atelier est organisé à Dakar au profit des cadres des 14 régions de l’ANACMU, en partenariat avec la faculté des sciences de la santé de l’université Amadou Hampathé Bâ.

    La formation sur les risques financiers, a précisé Dr Daff, ‘’c’est en réalité une de nos missions pour permettre à tous les Sénégalais de pouvoir accéder à des soins selon leurs besoins sans que cela n’impacte leurs revenus’’. Il estime qu’il est ‘’important’’ pour l’ANACMU de disposer pour ses cadres des outils nécessaires, pour ‘’mettre en œuvre’’ une telle politique.

    Ces outils, a affirmé Dr Daff, consistent à apporter une réponse à la question de savoir ‘’comment gérer l’assurance maladie, comment contrôler les risques, comment définir les paquets de soins les plus pertinents, comment éviter les abus, et les fraudes, et surtout d’attendre de  tomber malade pour s’enrôler’’.

    Pour le directeur de l’ANACMU, ‘’la concrétisation de cette vision nécessite évidemment des ressources humaines de qualité, bien formées, avec de solides compétences techniques et pédagogiques, qui faciliteront un déploiement efficace de la CMU et une bonne conduite du changement, pour relever les défis de l’heure’’.

    Il s’agit, entre autres défis, de la digitalisation des procédures de gestion de la CMU, de la définition de mécanismes d’achat stratégiques des prestations de services de santé, pour une rationalisation des ressources de l’assurance maladie, du contrôle médical des prestations et de la gestion des risques ; de la réalisation d’études, de la promotion de la recherche-action et de la production et la gestion des connaissances, de la définition de stratégies de financement du programme CMU.

    ‘’L’exercice qui nous réunit, entre dans la formation continue après la signature d’une convention entre l’université Amadou Hampathé Bâ et l’Agence de couverture maladie universelle’’, a expliqué le Pr Galaye Sall, doyen de la faculté des sciences de la santé de l’université Amadou Hampathé Ba.

    ‘’Il s’agit de renforcer les compétences des participants sur les mécanismes de financement de la santé avec une attention particulière sur la stratégie nationale de financement de la santé pour tendre vers la couverture sanitaire universelle mais aussi les mécanismes alternatifs de financement’’, a précisé le Pr Sall.

    ‘’Devenir, à l’horizon 2035, un organisme de protection sociale de référence internationale qui garantit aux populations résidant au Sénégal, sans aucune forme d’exclusion, une couverture universelle du risque financier lié à la maladie’’ est la vision du plan stratégique 2023-2027 de l’ANACMU.

    SKS/ASG/ASB