Catégorie : sante

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Gavi, l’Alliance du vaccin veut vacciner 3 millions d’enfants dans 11 pays (directrice)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Gavi, l’Alliance du vaccin veut vacciner 3 millions d’enfants dans 11 pays (directrice)

    Dakar, 9 mai (APS) – Le programme de vaccination ‘’Zéro-Dose immunization ’’(ZIP) de l’organisation internationale, Gavi l’Alliance du vaccin ambitionne de vacciner 3 millions d’enfants dans 11 pays d’Afrique, a indiqué sa directrice des pays fragiles et en conflits, Amy Latrielle.

    ‘’Ce programme cible 3 millions d’enfants âgés de deux ans dans sept pays d’Afrique subsaharienne, à savoir le Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine(RCA), le Tchad, le Niger, le Nigéria et le Mali et quatre autres pays  de la corne de l’Afrique, notamment, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan », a dit Mme Latrielle, dans un entretien  accordé à l’APS, mardi, à l’ouverture d’un atelier régional sur la vaccination.

    Cet évènement est organisé sous le thème central  :  »Atteindre le dernier kilomètre avec la vaccination » par RAISE 4 Sahel, un projet financé par Gavi pour la période 2022-2025. Il vise  à identifier et vacciner les enfants  »zéro dose » et les enfants sous-immunisés vivant dans des milieux fragiles et conflictuels.

    « Au-delà de cette cible, nous allons voir la manière d’ accroitre la couverture et toucher les enfants âgés de 5 ans », a-t-elle ajouté, précisant que le programme ne va pas seulement se limiter à vacciner les enfants âgés de deux ans.

    La directrice des pays fragiles et en conflits  de Gavi, l’Alliance du vaccin a rappelé que le programme  »zéro dose » travaille  en Afrique subsaharienne avec l’ONG Word Vision et en étroite collaboration avec les gouvernements des pays concernés où il va essayer d’atteindre les zones inaccessibles.

    Le directeur du projet RAISE 4 Sahel à World Vision, Dr Enrique Paz, a souligné que ce programme mise sur plusieurs stratégies de travail avec les organisations de base et les communautés.

     »J’invite les parents à amener leurs enfants pour leur vaccination à partir du calendrier vaccinal de ces enfants’’, a lancé M. Paz , relevant que le nombre d’enfants n’ayant reçu aucune dose de vaccin est de 8 à 8,5 millions.

    Gavi, l’Alliance du vaccin est un partenaire qui a  déboursé 9 millions de dollars US en 2022 pour financer le démarrage du programme de vaccination des enfants  »zéro dose » (ZIP), indique  un document remis à la presse.

    AN/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-DON / Du matériel médical d’une valeur de 18 millions CFA au poste de santé de Madina Wandifa

    SENEGAL-SANTE-DON / Du matériel médical d’une valeur de 18 millions CFA au poste de santé de Madina Wandifa

    Sédhiou, 7 mai (APS) – Le poste de santé de Madina Wandifa, dans la région de Sédhiou (sud), a reçu du ministère de la Santé et de l’Action sociale du matériel médical d’une valeur de 18 millions de francs CFA.

    La cérémonie de remise de ce don, ce week-end, a coïncidé avec les 15 ans de la commune de Madina Wandifa, une collectivité du département de Bounkiling.

    Cette manifestation a été marquée par des consultations gratuites, un don de sang et une concertation pour l’organisation d’une campagne de prise en charge des cas de cataracte.

    Ce don comprend des lits d’hospitalisation, des appareils de consultation et autres outils nécessaires au travail des sages-femmes et des médecins, a détaillé le maitre de Madina Wandifa, Sény Faty, lors de la cérémonie de remise de cet équipement.

    Il devrait contribuer à renforcer le plateau médical du département de Bounkiling, a ajouté l’édile, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    M. Faty a par ailleurs plaidé l’érection du poste de santé de Madina Wandifa en district sanitaire, compte tenu de sa capacité d’accueil et de l’importance des nouveaux équipements reçus de la tutelle.

    Au total, au cours de cette journée, 650 patients ont été consultés gratuitement ont bénéficié de médicaments pour la prise en charge de différentes pathologies.

    De même, 27 poches de sang ont été également collectées au cours de cette opération.

    OB/BK

     

  • SANTE-MONDE-DEFIS / Recrudescence des  »zoonoses », un spécialiste mise l’approfondissement de la recherche

    SANTE-MONDE-DEFIS / Recrudescence des  »zoonoses », un spécialiste mise l’approfondissement de la recherche

    Dakar, 7 mai (APS)- Le directeur de l’Institut de population, développement et santé de la reproduction, Mamadou Sall a relevé, samedi, que les maladies dites  »zoonoses », se transmettant de l’animal à l’homme,  »seront de plus en plus importantes dans le futur », appelant ainsi les Etats à davantage  »soutenir » les recherches afin d’élaborer des  »mesures anticipatives » pour faire face à ces éventuelles maladies.

     »Il y a de plus en plus d’interactions entre l’homme et la nature, l’empreinte écologique est de plus en plus importante et c’est cette forte empreinte écologique qui est à l’origine de l’apparition de ces maladies qu’on appelle les zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui ont franchi la barrière des espèces, qui quittent le monde animal pour venir chez les humains », a expliqué le spécialiste au cours d’un déjeuner-débat qui a réuni des chercheurs et des décideurs politiques.

    La rencontre organisée samedi a notamment porté sur le thème:  »la résilience des systèmes de santé face aux maladies émergentes et ré-émergentes ».

    Selon Mamadou Sall,  »ces maladies seront de plus en plus importantes dans le futur ». D’où l’importance, insiste-t-il, pour  »les Etats de soutenir les recherches afin d’élaborer des mesures anticipatives pour faire face à ces éventuelles maladies ».

    L’universitaire note que  »les sociétés qui marchent vers la modernité seront de plus en plus exposées à des risques sanitaires ».

    Dans cette perspective, le directeur de l’IPDSR a indiqué que quelque  »70% des maladies émergentes et ré-émergentes sont des pathologies zoonoses », c’est à dire des maladies qui quittent le monde animal pour celui humain, soit par contact directe ou par le biais de vecteurs.

    ABD/SMD

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    Diourbel, 6 mai (APS) – Le représentant résident par intérim d’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal, Vincent Sodjinou, a invité les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme qui reste malgré les efforts,  »la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays ».

     

    ’’Le paludisme demeure toujours la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays (…), j’invite donc chaque Etat membre à redoubler son engagement à mettre en œuvre un plan d’accélération ambitieux et innovant pour réduire rapidement le fardeau du paludisme et sauver les vies de ses populations’’, a-t-il déclaré.

     

    Vincent Sodjinou s’exprimait samedi, à Diourbel (centre)  à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme, axée cette année sur le thème :  »Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover et mettre en œuvre ».

     

    Cette journée, constitue selon lui,  »une opportunité pour les Etats, de renouveler leurs engagements politiques et de renforcer les investissements dans la lutte contre le paludisme, dont l’élimination demeure une urgence pour sauver des vies’’.

     

    A elle seule, fait-t-il savoir, ’’la région africaine de l’OMS a enregistré 234 millions de cas de paludisme et 593 000 décès dus à cette maladie en 2021’’, soit la plus  »lourde charge de morbidité et de mortalité palustres »

    Il s’y ajoute également que près de  »30 % des personnes vivant dans la plupart des pays africains n’ont pas accès aux services de santé essentiels (…) ».

    Le représentant résident par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal a toutefois indiqué qu’entre 2000 et 2021,  »plus de 1,6 milliard de cas de paludisme et 11 millions de décès dus à cette maladie ont été évités dans la Région africaine de l’OMS ».

     Des progrès  »appréciables » pour le Sénégal

     »Dans l’ensemble, en ce qui concerne la réduction de l’incidence du paludisme, huit pays (…) sont sur la bonne voie pour atteindre la cible fixée pour 2025 », a relaté le fonctionnaire de  l’OMS.

    Il note aussi que 15 pays ont obtenu une  »réduction insuffisante », contre 20 qui ont connu une  »stagnation ou une augmentation du nombre de cas », signalant que  dix autres pays ont enregistré  »une hausse de la mortalité » liée au paludisme.

    Au Sénégal, dit-t-il, des  »progrès appréciables ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme, avec la prévalence parasitaire qui est passée de 1,2 % en 2014 à 0,4% en 2017 ».

    Vincent Sodjinou évoque également une  »réduction appréciable’ » de la mortalité palustre, avec une baisse de 28 % du nombre de décès liés au paludisme dans la population générale.

     »Cependant, malgré la baisse importante du nombre de cas observée sur toute l’étendue du territoire, les régions comme Kolda (sud), Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est) continuent de porter le fardeau du paludisme et méritent une attention particulière », a-t-il fait remarquer.

    Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale,  le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a estimé que  »le défi majeur de notre pays reste, aujourd’hui plus que jamais, l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 avec le soutien de nos partenaires ».

    L’atteinte de cet objectif passera nécessairement par  »la combinaison des efforts de toutes les forces vives de notre pays, en vue d’impulser une dynamique nationale qui permettra de nous mettre en route vers l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 », a poursuivi l’autorité administrative.’’

    MK/SMD

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / L’hôpital régional de Kaolack réceptionne les travaux de modernisation de son réseau informatique

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / L’hôpital régional de Kaolack réceptionne les travaux de modernisation de son réseau informatique

    Kaolack, 6 mai (APS)- Le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre) a réceptionné, vendredi, les travaux de modernisation de son réseau informatique dans une perspective d’arriver à une meilleure performance de ses infrastructures de télécommunications qui vont  »sensiblement » augmenter la satisfaction des usagers et des praticiens, a constaté l’APS.

    Ce projet de digitalisation est une initiative de l’Union européenne qui a été mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL) dans le cadre du projet DIRECCT (Digital Response Connecting Citizens, a-t-on appris lors de la cérémonie de réception.

     »Le projet nous a permis de faire une révolution et les perspectives sont beaucoup plus importantes. Il s’agit surtout d’arriver à une jonction entre les hôpitaux pour que le fardeau économique de la prise en charge sanitaire de l’hôpital régional soit réduit et performant », s’est réjouie la directrice du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), Khadidiatou Sarr Kébé en présence de l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, Jean-Marc Pisani et de Régine Debrabandere, Représentante-résidente d’ENABEL.

    Saluant l’apport des partenaires techniques et financiers, la directrice du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass a indiqué que ce projet a commencé par  »le renforcement et la stabilisation des connaissances du personnel de l’hôpital dans le domaine de l’informatique ».

    Dans cette perspective, elle a relevé que quelque 107 membres du personnel du CHREIN ont bénéficié d’une formation en quatre sessions pour augmenter leurs connaissances en vue d’un meilleur usage de cet outil informatique.

    Khadidiatou Sarr Kébé a aussi insisté sur son ambition de faire du centre hospitalier régional un  »lieu d’accueil et un espace de vie », ajoutant que  »ce projet de digitalisation va sensiblement augmenter la satisfaction des usagers et des praticiens ».

    ADE/AB/SMD

  • SENEGAL-HANDICAP-PROJET / Lancement d’un projet de renforcement de l’accès aux services socio-sanitaires des personnes handicapées

    SENEGAL-HANDICAP-PROJET / Lancement d’un projet de renforcement de l’accès aux services socio-sanitaires des personnes handicapées

    Thiès, 5 mai (mai) – Le projet de renforcement de l’accès équitable aux services socio-sanitaires intégré des personnes en situation de handicap (RAESS) qui sera mis en œuvre pour trois ans au Mali et au Sénégal, a été lancé vendredi à Thiès.

    Le projet est financé par la Coopération italienne à hauteur de près de 2 milliards de FCFA, et sera mis en œuvre par le FNUAP, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, de 2023 à 2025 au Mali et au Sénégal. La partie sénégalaise aura droit à 881,4 millions sur l’enveloppe globale de 1,9 milliard pour appuyer les efforts du gouvernement en vue d’une prise en charge complète des personnes handicapées.

    ‘’Beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement du Sénégal aux plans institutionnel, programmatique concernant les personnes handicapées’’, a relevé Saturné Kodio, chargé de projet à l’UNFPA, relevant que malgré tout, des ‘’défis’’ restent à relever.

    Ils ont trait notamment à l’amélioration de l’environnement législatif, à l’accessibilité des édifices publics, des transports, à l’appui des personnes handicapées pour le développement d’activités génératrices de revenus, etc. Le projet s’occupera aussi des questions de formation professionnelle, de discriminations, de violences basées sur le genre.

    A propos de la loi d’orientation sociale, il a relevé que l’ensemble des textes ne sont pas encore adoptés. Cet atelier devrait justement se pencher sur la finalisation de certains textes de la loi d’orientation sociale, avant de l’adopter.

    Huit textes seront réactualisés lors de ce séminaire pour porter le total à 15, parmi ceux portant sur l’accès à la terre des personnes handicapées, a relevé Arame Top Sène, directrice générale de l’Action sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    M. Kodio a évoqué aussi des ‘’soucis’’ pour ce qui est de l’allocation budgétaire au profit de l’instance qui coordonne les politiques en matière de handicap.

    Le projet interviendra dans les régions de Ziguinchor, Matam, Kaffrine, Kolda et Dakar, plus précisément dans la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane, où un projet de l’UNFPA sur le dividende démographique est déjà en cours d’exécution.

    La prévalence du handicap et la présence de projets de la coopération italienne ont été déterminantes dans le choix des zones d’intervention.

    Valentina Baraldi, responsable de programme à l’Agence italienne pour la coopération au développement, a salué le caractère multisectoriel du projet. Selon elle, la coopération italienne a décidé d’élargir son domaine d’intervention au-delà de l’éducation inclusive, pour toucher l’accès des personnes handicapées aux services socio-sanitaires et aux services sociaux de base, notamment pour les jeunes et les filles.

    Arame Top Sène, directrice générale de l’Action sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a indiqué que des ‘’avancées’’ ont été notées au niveau de la loi. Il s’agit notamment du décret sur la carte d’égalité des chances, du décret sur les organes instituant les cartes d’égalité dans les départements et des commissions spéciales chargées de l’éducation inclusive dans les départements  et régions.

    L’objectif de 50.000 cartes d’égalité des chances en 2015 a été atteint et un objectif de 800.000 cartes a été fixé pour 2026, a-t-elle dit. Actuellement, 70.510 cartes d’égalité ont été distribuées, dont 25.000 enrôlées pour les bourses de sécurité sociale, 24.000 pour la Couverture maladie universelle (CMU) et récemment le chef de l’Etat a donné une instruction pour l’‘’enrôlement intégral’’ des personnes détentrices desdites cartes.

    Elle a expliqué certaines ‘’lenteurs’’ par le caractère transversal et la multiplicité des structures intervenant dans la carte d’égalité des chances et relevant de divers ministères (Justice, Transport, Famille, Développement communautaire, etc.)

    L’inscription à la naissance de certaines personnes handicapées, la certification du handicap par des médecins spécialisés qui ne sont souvent pas accessibles, ou encore les problèmes de suivi sont aussi à l’origine de ces lenteurs dans l’effectivité des services offerts par ces cartes.

    Le conseil présidentiel est ‘’très attendu’’ par les bénéficiaires et  partenaires pour l’effectivité de ces services, a-t-elle dit.

    Moussa Thiaré, président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH), a identifié trois priorités pour l’amélioration de la situation de ses membres. La première priorité est la tenue d’un conseil présidentiel, après celle de deux conseils interministériels pour clarifier certaines instructions en vue de l’effectivité des services proposés par la carte d’égalité des chances, a-t-il dit.

    La deuxième priorité concerne la mise sur pied d’une haute autorité pour coordonner les actions autour du handicap et la création d’un cadre de coordination et de mise en œuvre de la convention sur les droits des personnes handicapées. L’autre préoccupation centrale est relative à l’autonomisation économique des personnes handicapées, à travers la matérialisation de l’article 29, relatif à l’institution d’un quota de recrutement de 15% dans la fonction publique et le secteur privé.

    Le dernier recensement de l’ANSD, qui remonte à 2013, faisait état de 797014 personnes handicapées, tous types confondus. Si cette tendance se maintient, ce chiffre devrait être autour de plus d’1 million de personnes handicapées, selon Saturné Kodio, qui précise toutefois que le recensement général prévu à partir du 15 mai devrait édifier sur leur nombre exact.

    ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Une centaine de poches de sang collectées par le ministère de la Jeunesse

    SENEGAL-SANTE / Une centaine de poches de sang collectées par le ministère de la Jeunesse

    Dakar, 4 mai (APS) – Une centaine de poches de sang ont été collectées, jeudi, lors d’une journée de don de sang organisée par le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), indique un communiqué reçu à l’APS.

    Le texte précise que cette activité « a permis de mettre une centaine de poches de sang à la disposition du CNTS grâce à la mobilisation des agents du ministère et de jeunes des associations et mouvements de jeunesse ».

    « Cette activité de solidarité agissante entre dans le cadre d’une des missions dévolues au ministère, à savoir la promotion des valeurs de civisme et de citoyenneté », a déclaré  le ministre en charge de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, cité par le texte.

    La collecte de poches de sang est une activité inscrite chaque année dans l’agenda social du département, rappelle le communiqué, exhortant les jeunes au don de son sang afin d’atténuer la rareté de cette substance vitale dans les hôpitaux sénégalais.

      SKS/ASB/ASG

  • SENEGAL-LUXEMBOURG-SANTE / Le CNLS veut développer plus de programmes en faveur des personnes handicapées vivant avec le VIH

    SENEGAL-LUXEMBOURG-SANTE / Le CNLS veut développer plus de programmes en faveur des personnes handicapées vivant avec le VIH

    Dakar, 4 mai (APS) – Le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) envisage de développer plus de programmes pour la protection et la prise en charge des personnes handicapées vivant avec le VIH, a annoncé, jeudi, à Dakar, sa secrétaire exécutive, Dr Safiatou Thiam.

    « Nous participons à cette journée d’échanges pour essayer de voir comment apprendre des pays qui ont bénéficié des Fonds d’innovation et d’impulsion (F2I) pour développer plus de programmes pour la protection et la prise en charge des personnes handicapées mais aussi les personnes handicapées vivant avec le VIH’’, a-t-elle déclaré.

    La secrétaire exécutive du CNLS présidait une journée d’échanges organisée par l’ONG Enda Santé, en collaboration avec le Luxembourg,  sur le thème « Handicap et VIH ».

    La prévalence du sida chez les personnes handicapées (1,9%) est trois fois plus élevée que dans la population générale (0,3%), a rappelé Dr Thiam, soulignant que, parmi les personnes handicapées, les femmes sont les plus vulnérables.

    La secrétaire exécutive du CNLS déclare qu’il n’existe pas encore une prise en charge spécifique pour les personnes handicapées. Mais elle  signale qu’nouvelle orientation est mise en œuvre pour une riposte sectorielle contre le sida, la tuberculose.

    « Nous allons travailler avec la Fédération sénégalaise des personnes handicapées pour voir comment développer les services et les adapter aux besoins de chaque type de handicap », a-t-elle avancé.

    ‘’Enda santé est une initiative qui permet de soutenir les projets d’innovation au niveau local’’, a rappelé sa présidente, Nguissaly Turpin.

    Mme Turpin a déclaré qu’il est urgent et nécessaire de regarder un peu plus de près le travail qui est en train de se dérouler pour prendre en compte la spécificité des personnes handicapées afin de mieux prendre en charge la question du handicap et du VIH dans les pays et la région de l’Afrique de l’Ouest.

    Il est « fortement ressorti que les besoins de personnes vivant avec le handicap ne sont pas assez couverts. C’est pourquoi la coopération luxembourgeoise a accompagné Enda Santé et le réseau Frontières et vulnérabilités au VIH en Afrique de l’Ouest (FEVE), avec une enveloppe de 150.000 euros (plus de 98 millions FCFA)’’, a dit Tania Martinez, représentante de l’ambassadeur du Luxembourg au Sénégal.

    Elle a expliqué que ‘’cette enveloppe permet de mettre en lumière certaines problématiques, de faire un plaidoyer mais aussi de montrer qu’il y a encore de nombreux défis qui doivent être pris en compte dans les approches et stratégies d’innovations soulignées dans les thématiques’’.

    BSF/FD/ASB/ASG