Catégorie : sante

  • SENEGAL-INONDATIONS-SANTE / Inondations à Bakel:  les craintes de prolifération de pathologies épidémiques écartées (médecin) 

    SENEGAL-INONDATIONS-SANTE / Inondations à Bakel:  les craintes de prolifération de pathologies épidémiques écartées (médecin) 

    Bakel, 7 jan (APS) – Les craintes liées à la prolifération des maladies à potentiel épidémique suite aux inondations survenues entre septembre et octobre ont été écartées, a indiqué le médecin-chef du district sanitaire de Bakel (est), Goumba Lo, saluant l’efficacité du plan de riposte sanitaire mis en place dans les zones inondées dès le début.
    « On sait que s’il y a des inondations, on s’attend vraiment à avoir des cas de dermatoses, de diarrhées et surtout de toute urgence des cas de paludisme. Mais ce qu’on l’on craignait ne s’est pas produit », s’est réjoui M. Lo, dans un entretien avec l’APS.
    Selon lui, ces pathologies n’ont pas pu émerger grâce au plan de riposte sanitaire mis en place dès les premières heures pour prévenir, sensibiliser et préparer la riposte dans les zones inondées.
    « Les quelque cas de paludisme et un dermato enregistrés ont été réglés grâce à la mise en place précoce de médicaments, des moustiquaires imprégnées (…). Notre plan de riposte sanitaire nous a permis d’entreprendre quelques actions, surtout par rapport à la prévention et la préparation de la riposte », a déclaré Goumba Lo.
    Dans les postes de santé de Golmy, Yaféra, Aroundou, Koughany, Ballou, localités affectées par les inondations,  »des interventions ont été mises en place dés les premières heures de concert avec les autorités pour veiller sur les populations », a-t-il-fait savoir.
    « On a fait des descentes sur le terrain, des communications de masse. Dans la configuration du district sanitaire, il y a ce qu’on appelle les comités d’alerte et de veille et d’alerte communautaire qui sont au niveau des villages », a-t-il-souligné.
    En cas d’évènements inhabituels, ces comités vont passer l’information aux relais communautaires, puis aux infirmier-chefs de postes avant d’atterrir au district où après analyse, des mesures idoines vont être prises, a expliqué le médecin.
    Il a magnifié également la mise à contribution des autres secteurs comme le service d’hygiène, les sapeurs pompiers et les forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont permis de soulager les populations.
    « La riposte continue. Il y a des suivis et évaluations jusqu’à présent. On avait mis en place des fiches de surveillance quotidienne et laissé quelques médicaments. Chaque jour, les prestataires, selon les malades qu’ils reçoivent au niveau des postes de santé, nous font la situation et on fait la cartographie pour voir les provenances », a expliqué Goumba Lo.
    M. Lo a indiqué par ailleurs que  des propositions ont été faites à l’autorité pour la réhabilitation et la réfection des postes de santé impactés.
    AND/ABD/SBS/OID
  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical du district sanitaire de Bakel

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical du district sanitaire de Bakel

    Bakel, 6 jan (APS) – Le médecin chef du district sanitaire de Bakel (est), Goumba Lô, a plaidé, lundi, pour le renforcement du personnel soignant au niveau du centre de santé qui couvre cinq communes de département de la région de Tambacounda (Est).

    « A Bakel, on a un centre de santé de type 2, c’est-à-dire que nous avons un bloc opératoire fonctionnel. Donc, il faut avoir une équipe au niveau du bloc et une équipe de la maternité mais le personnel est insuffisant », a souligné le docteur Lo au cours d’un entretien avec l’APS.

    Selon lui, la ressource (infirmiers, sages-femmes) est en manque à Bakel.

    Il a appelé à une discrimination positive pour le district, qui en dehors des cinq communes qu’il couvre, reçoit aussi des patients en provenance de Kidira, de Kanel (Matam), du Mali et de la Mauritanie.

    « D’où l’intérêt de renforcer vraiment le personnel pour espérer avoir des soins de qualité (…) en plus du gynécologue, on doit avoir un médecin SOU (soins obstétricaux d’urgence). Le problème qu’on a, si le gynécologue est absent, le service est arrêté au bloc opératoire », a-t-il déploré.

    Il s’est félicité du travail remarquable qu’effectue le gynécologue, soulignant qu’ils attendent encore la promesse des autorités relatives à l’affectation d’un médecin pour qu’il puisse prendre le relais en l’absence du gynécologue.

    Selon le médecin, le renforcement du personnel doit également concerner les autres points de prestations de services du district sanitaire (PPS).

    « On a 24 points de prestations et il y a que 12 qui sont des postes doublés, c’est-à-dire des postes où vous avez infirmier et sage-femme. Il y a certains postes de santé où il n’y a que l’infirmier. Si ce dernier est absent le service ne sera pas en marche »,  a-t-il expliqué.

    Dr. Lo a relevé  aussi que  les évacuations sont réalisées sur des distances lointaines à l’image de Ourossogui situé à 150km de la ville de Bakel ou celle de Tambacounda située  à 250km.

    « Cela nécessite beaucoup de carburant. Parfois les districts participent à fourniture de ce carburant. Nous dépensons  chaque mois au minimum un million cinq cent parfois deux millions de francs CFA en carburant », a-t-il  indiqué.

    « On avait proposé à l’autorité de mettre en place une banque de carburant à laquelle chaque commune va participer en mettant à le carburant à disposition à la station service »,  a-t-il rappelé.

    AND/ABD/SKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Un service d’assistance médicale d’urgence (SAMU) inauguré à Ziguinchor

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Un service d’assistance médicale d’urgence (SAMU) inauguré à Ziguinchor

    Ziguinchor, 6 jan (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, et le chargé de programmes de la coopération du Grand-Duché de Luxembourg (Luxdev), Giovanni Tordini, ont procédé, lundi, à l’inauguration du service mobile d’urgence et de réanimation de la région de Ziguinchor, a constaté l’APS.

    « C’est avec un immense plaisir que je viens dans cette belle région de la Casamance naturelle, porteuse d’espoir et de développement, procéder à l’inauguration du service mobile d’urgence et de réanimation couplé au centre de régulation et de réception des appels (SMUR/CRRA) de Ziguinchor, un des services les plus importants du dispositif sanitaire de notre pays », a déclaré le ministre, en présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine et d’autres autorités administratives de la région.

    Des autorités territoriales, des chefs religieux, des notabilités coutumières, des jeunes, des acteurs de la santé et un important public, ont assisté à cette cérémonie d’inauguration de l’antenne régionale du service d’assistance médicale d’urgence (SAMU) de Ziguinchor implanté à l’hôpital régional de Ziguinchor.

    Ibrahima Sy a indiqué que la mise en place du SAMU de Ziguinchor a été concrétisé avec l’accompagnement du Grand-Duché de Luxembourg qui a consenti un financement de plus d’un milliard 86 millions francs CFA.

    « Ce centre de régulation et de réception des appels avec son dispositif d’ambulances de réanimation de dernière génération appelé SAMU Ziguinchor, fonctionnera comme le SAMU national », a indiqué le ministre.

    Il a ajouté que ce dispositif du SAMU permettra de renforcer la coordination entre les postes de santé, les centres de santé et les hôpitaux de la région pour une prise en charge rapide des urgences et dans des conditions optimales avec une flotte d’ambulances médicalisées, un personnel bien formé capable de démarrer la prise en charge dans l’ambulance avant que le malade n’arrive à l’hôpital.

    Au-delà du transport médicalisé, a indiqué M. Sy, « les populations de la région de Ziguinchor pourront dans des situations d’urgence médicale, appeler le 1515, pour être orientées, accompagnées et prises en charge dans des délais très rapides par le personnel.

    « Ce dispositif du SAMU permettra également de renforcer les délais et la qualité de la prise en charge des urgences à tous les niveaux aussi bien dans la communauté que dans les structures de santé. Il contribuera à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, à la réduction des décès évitables, liés à un retard dans la prise en charge des urgences à Ziguinchor », a ajouté le ministre.

    Selon le représentant de l’ambassade de Luxembourg et chargé de programmes de Luxdev au Sénégal, Giovanni Tordini, « l’antenne de Ziguinchor est chargée à l’instar des SAMU de Kaolack, Saint-Louis et Touba, de coordonner les soins d’urgence et la gestion des catastrophes au niveau de la région mais également ceux environnants, en collaboration avec le Groupement national des sapeurs pompiers et l’ensemble des structures hospitalières.

    « Ce SAMU de Ziguinchor représente un des résultats majeurs au Sénégal », a ajouté Giovanni Tordini.

    À l’occasion de l’inauguration du SAMU de Ziguinchor, le Luxembourg a remis au ministre de la Santé et de l’Action sociale six ambulances médicalisées dont cinq en « tout-terrain  » pour les zones couvertes par la nouvelle antenne.

    MNF/SKS/AB/SBS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE-JEUNESSE / Un programme d’amélioration de la santé des adolescents et des jeunes lancé à Matam

    SENEGAL-SANTE-JEUNESSE / Un programme d’amélioration de la santé des adolescents et des jeunes lancé à Matam

    Matam, 6 jan (APS) – Le projet de plaidoyer pour la santé et le bien-être des adolescents et des jeunes en Afrique de l’Ouest a été lancé, lundi, à Matam, en présence de Tafsir Baba Anne, adjoint au gouverneur chargé du Développement.

     »Le projet a pour objectif de mieux intégrer les jeunes et les adolescents dans les programmes de financement en matière de santé. Après une analyse et une cartographie de l’environnement juridique des jeunes, le constat a été que cette frange de la population n’a pas un total accès à des  services de santé de qualité », a soutenu Mouhamed Kâ, chef de projet à l’ONG Action et Développement (ACDEV).

    Intervenant lors de la cérémonie de lancement, il a souligné que les adolescents et les jeunes ont aussi des problèmes d’accès aux infrastructures dédiées du fait de la « stigmatisation et de la lourdeur du volet social au Sénégal ».

    Mouhamed Kâ a précisé que le projet vient accompagner l’Etat du Sénégal à mettre en place à Matam des programmes qui répondent aux besoins spécifiques des adolescents et des jeunes.

    « C’est pour cela que nous sommes venus à Matam où le taux des violences basées sur le genre (VBG) est élevé. Avec l’appui du représentant de l’Etat, nous comptons s’implanter ici pour une durée de trois ans afin de contribuer à l’amélioration de la santé des adolescents et des jeunes », a expliqué M. Kâ.

    Un comité régional composé de religieux, des membres d’associations de la société civile et les services déconcentrés sera mis en place pour la mise en oeuvre du projet. 

    Il est aussi prévu des activités de mobilisation, de réseautage, de conception de supports de communication, mais aussi un renforcement des capacités des membres de ce comité en technique de plaidoyer.

    « Cela permettra aux décideurs de prendre des engagements en faveur de la santé et du bien-être des adolescents et des jeunes’’, a lancé M. Kâ.

    AT/SKS/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kolda : le directeur de l’hôpital régional plaide pour l’octroi d’une subvention spéciale

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kolda : le directeur de l’hôpital régional plaide pour l’octroi d’une subvention spéciale

    Kolda, 5 janvier (APS) – Le directeur du Centre hospitalier régional de Kolda (sud), le docteur Fallou Niang, plaide pour l’octroi d’une subvention spéciale pour l’entretien de l’établissement sanitaire et la prise en charges des indemnités des agents.

    ‘’L’implantation du site du Centre hospitalier régional de Kolda dans une zone non aedificandi pose le problème de l’entretien des équipements. Il nous faut également une subvention spéciale pour honorer les indemnités des agents dont les 120 sur les 254 sont pris en charge par l’hôpital’’, a-t-il déclaré, dimanche, lors d’une rencontre avec le ministre de la Santé qui effectue depuis samedi une visite de 48 heures dans la région.

    Les deux hommes ont à cette occasion fait le tour des différents services pour constater les efforts fournis par le ministère et relever les difficultés que rencontre l’hôpital dans la prise en charge des patients qui viennent de toute la région de Kolda et des pays limitrophes.

    Le docteur Fallou Niang a fait constater au ministre la vétusté des bâtiments du Centre hospitalier régional, qui affecte les équipements. Il lui a également signalé les difficultés d’accès durant l’hivernage.

    Avec un budget de deux milliards de francs CFA, dont la grande partie est affectée aux besoins de fonctionnement et d‘investissement, l’hôpital de Kolda est par ailleurs confronté à une dette de 200 millions de francs CFA.

    Une des solutions, parmi tant d’autres préconisées par son directeur, consiste au versement de la subvention des collectivités territoriales qui n’est plus effectué depuis 2014.   

    Le docteur Fallou Niang en outre exprimé sa volonté de placer l’hôpital de Kolda, qui a une vocation sous-régionale du fait de la position géographique de la région, au centre du dispositif de la pyramide sanitaire avec l’arrivée de plusieurs spécialistes.

    ‘’Le défi pour nous est de les maintenir sur place. Ce qui nécessité la mobilisation de ressources financières’’, a-t-il souligné.

    Le directeur du centre hospitalier régional a également plaidé en faveur de l’extension du service de la maternité, l’absorption du personnel contractuel, l’érection d’un pôle mère-enfant, la signature d’une convention avec le secteur privé pour l’entretien, entre autres doléances.

    MG/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kolda : le ministre de la Santé appelle les agents et les acteurs sociaux à s’approprier le référentiel ‘’Sénégal Vision 2050’’

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kolda : le ministre de la Santé appelle les agents et les acteurs sociaux à s’approprier le référentiel ‘’Sénégal Vision 2050’’

    Kolda, 5 janvier (APS) – Le ministre de la Santé et l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a appelé, dimanche, à Kolda (sud), les agents de ce secteur à la remobilisation et à s’approprier le nouveau référentiel des politiques publiques ‘’Sénégal Vision 2050’’.

    ‘’Notre visite s’inscrit dans le cadre du suivi des efforts et réalisations dans le domaine de la santé, et j’en appelle à la remobilisation des agents de santé et de l’action sociale. Je salue ici l’engagement de tous et vous invite à vous approprier le référentiel +Vision Sénégal 2050+ et à relever ensemble les défis’’, a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec le personnel et les acteurs sociaux rattachés à son département ministériel.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale effectue une visite de 48 heures dans la région de Kolda où, en plus de cette rencontre, il a visité le Centre hospitalier régional et le Centre de santé.

    Il a ainsi rappelé les initiatives prises dans le cadre du dialogue entrepris avec ces derniers en vue de trouver des solutions durables aux problèmes du secteur de la santé à l’orée de la nouvelle année.

    ‘’Je salue l’engagement et le dynamisme des acteurs de faire de nos établissements sanitaires de véritables leviers de développement au bénéfice des populations’’, s’est réjoui Ibrahima Sy.

    Évoquant les chantiers à l’arrêt, notamment les infrastructures sanitaires de la région de Kolda, le ministre a préconisé de procéder à leur évaluation pour en déterminer les raisons.

    ‘’Il faut d’abord évaluer la situation de tous les chantiers qui sont à l’arrêt dans la région, afin de comprendre les problèmes et ensuite voir les possibilités de leur achèvement’’, a-t-il indiqué.

    La tutelle a également saisi l’occasion de son déplacement à Kolda pour lancer un appel à l’appropriation du ‘’Programme Diomaye pour la Casamance’’, censé relancer le développement socio-économique et le renforcement dans cette partie sud du pays.

    MG/ABB/OID

  • SÉNÉGAL-SANTE-PLAIDOYER / Hôpital Mame Abdou de Tivaouane : l’augmentation de la subvention parmi les « préoccupations les plus urgentes » du nouveau directeur

    SÉNÉGAL-SANTE-PLAIDOYER / Hôpital Mame Abdou de Tivaouane : l’augmentation de la subvention parmi les « préoccupations les plus urgentes » du nouveau directeur

    Tivaouane, 4 jan (APS) – Le nouveau directeur de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane (ouest), Yoro Diagne, a indiqué, dans un entretien avec l’APS, que l’augmentation de la subvention annuelle de cette structure sanitaire figure parmi ses préoccupations les plus urgentes.

    ‘’La hausse de la subvention fait partie des préoccupations les plus urgentes, avec la remise aux normes des installations électriques et l’érection d’un grand bâtiment pour abriter les services éparpillés », a-t-il dit.

    Yoro Diagne s’exprimait ainsi sur la situation de cet établissement de santé, qu’il dirige depuis la veille du gamou 2024 de Tivaouane, un évènement religieux commémorant l’anniversaire de la naissance du prophète de l’islam Mohamed (PSL).

    L’augmentation de la subvention va améliorer le fonctionnement de l’hôpital, qui reçoit annuellement 200 millions de francs CFA, comme du temps où la structure était classée niveau 1, a-t-il précisé.

    Il ajoute qu’une hausse de la subvention, à la hauteur de tous les hôpitaux de niveau 2 qu’il est devenu aujourd’hui, permettra à ses 300 employés de ‘ »mieux respirer ».

    Les hôpitaux de niveau 2 reçoivent 500 millions de francs CFA ou plus, selon leur taux de fréquentation, relève-t-il.

    Selon M.Diagne, le montant de la subvention actuelle « ne donne pas beaucoup de marge de manoeuvre » dans le management de l’hôpital, avec son nombre important de médecins spécialisés.

    Pour le directeur, l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane a besoin d’une subvention de 800 millions à 1 milliard de francs CFA.

    Il a également fait part de son souhait de revoir les installations électriques, qui présentent un risque de sécurité.

    « Je compte remettre aux normes toutes les installations électriques, qui nous posent un vrai problème », a indiqué le responsable.

    L’ancienne maternité, tout comme le rez-de-chaussée qui abritait la salle d’accouchement, et le bloc obstétrical ne fonctionnent plus, a-t-il souligné.

    « J’étais obligé de délocaliser la salle d’accouchement et la salle de réveil [dans les] locaux de l’ophtalmologue », a-t-il  encore dit.

     »Le fait que le rez-de-chaussée de la maternité ne marche plus, expose l’hôpital à des risques de court-circuit, pouvant survenir à n’importe quel moment », a-t-il prévenu.

    M. Diagne se dit « très sensible » au « soutien total » du Khalife Serigne Babacar Sy Mansour, dont l’épouse Sokhna Aida Sy offre les trois repas quotidiens aux malades et à leurs accompagnants, jugeant « phénoménale » l’action caritative de cette dernière qui, à l’occasion du Gamou, offre des bœufs à l’hôpital, sans oublier le matériel comme les portes neuves qu’elle a octroyées à l’hôpital.

    Selon son directeur, le marabout Serigne Habib Sy soutient aussi l’établissement, par le biais de ses « dahira’ (associations religieuses), tout comme Mame Alpha Sy Dabakh, très actif dans le processus de mise en place d’un centre d’hémodialyse.

    Il déplore par ailleurs l’ »action timide » des sociétés extractives présentes dans le département de Tivaouane, au titre de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).

    « ‘Toutes les industries du département brillent par leur silence. Seules les ICS [Industries chimiques du Sénégal] ont réfectionné deux cabines d’un coût de 3 millions de francs CFA, malgré leur fortune », fait remarquer Yoro Diagne, qui estime que l’idéal serait de procéder à une rénovation totale de l’hôpital.

    « Il faut, selon lui, un bâtiment pouvant abriter la chirurgie, le bloc opératoire, la réanimation , sans oublier les services d’accueil et des urgences, qui ne sont plus aux normes ».

    Une augmentation de la subvention pourrait permettre  de construire un grand bâtiment regroupant tous les bureaux de l’hôpital, préconise-t-il.

    MKB/ADI/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Kolda: le ministre de la Santé salue la parfaite symbiose entre Forces armées et personnel sanitaire

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Kolda: le ministre de la Santé salue la parfaite symbiose entre Forces armées et personnel sanitaire

    Kolda , 4 janv (APS) – La 8ème édition de la Journée nationale de nettoiement a été présidée, samedi, à Kolda (sud), par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, qui a salué la parfaite symbiose entre les Forces armées et le personnel sanitaire.

     »Je suis venu à Kolda pour présider la première édition de cette année 2025 de la journée setal sunu rew ; et c’est pour moi un honneur de venir célébrer cette journée placée sous l’égide des Forces armées avec comme thème +Sétal sa gokh, aar sa yarame aux cotés des citoyens les forces armées s’engagent+ », a dit le ministre qui avait à ses côtés son homologue du Tourisme, Mountaga Diao.

    Dr Ibrahima Sy a magnifié le travail des acteurs de la santé et des Forces de défense et de sécurité dans l’organisation de consultations médicales gratuites à travers huit sites de la zone militaire N° 6 ,qui regroupe les régions de Kolda et Sédhiou.

    Sur différents sites de Kolda, plus de 400 personnes ont bénéficié de consultations médicales gratuites et plus de 60 poches de sang ont été collectées.

    Samedi, la gare routière de Kolda a été le point de ralliement pour des actions de nettoiement.

    MG/OID/ABB

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-SANTE / Kaolack : une centaine de poches de sang collectée en prélude de la journée nationale de nettoiement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-SANTE / Kaolack : une centaine de poches de sang collectée en prélude de la journée nationale de nettoiement

    Kaolack, 4 jan (APS) – Les Forces de défense et de sécurité ont collecté une centaine de poches de sang au camp Sémou Djimith Diouf de Kaolack (centre), en prélude de la journée nationale de nettoiement, a appris l’APS, samedi, du colonel Diouma Sow, commandant la zone militaire numéro 3 qui couvre les régions administratives de Kaffrine, Fatick et Kaolack.

    ‘’A Koungheul (Kaffrine), on a organisé un +Set-setal+ et un don de sang avec 119 poches collectées. A Foundiougne (Fatick), on a organisé un +Set-setal+ et un don de sang et des consultations et des soins gratuits au profit de la population. Ici à Kaolack, on a collecté 100 poches de sang’’, a-t-il signalé.

    Il a remercié les gouverneurs et les préfets de ces régions qui, selon lui, leur ont facilité la tâche, ‘’avec humilité et beaucoup de discrétion’’, leur permettant d’aboutir à ce résultat.

    Le colonel Diouma Sow s’exprimait à Kaolack, lors du lancement officiel de la huitième édition de la journée nationale nettoiement ‘’Setal sunu rééw’’, en présence de Bakary Sarr, secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, du gouverneur de région, Mohamadou Moctar Watt, du maire de Kaolack, Serigne Mboup, entre autres personnalités.

    Le ministère des Forces armées étant le maitre-d’œuvre de cette édition, le commandant de la zone militaire numéro 3 et le commandant de la Légion centre de la Gendarmerie ont coordonné toutes les activités pour donner une nouvelle envergure à cette journée nationale de nettoiement, avec l’implication des autres forces de défense et de sécurité, et des populations civiles de la population, a fait savoir le colonel Sow.

    ‘’Tout le monde est quand même unanime à reconnaitre que nous avons obtenu un niveau jamais atteint jusqu’ici dans le domaine du nettoiement. Nous devons tout cela à la pertinence de l’idée, à la vision des plus hautes autorités de ce pays qui l’ont partagée avec nous et que les différents ministères ont traduit en ordre à exécuter’’, a-t-il souligné.

    La réussite de la journée de nettoiement est ‘’incontestable’’, a estimé le commandant de la zone militaire numéro 3, ajoutant:  »il faudrait qu’on parvienne à encadrer tout ce beau monde, parce qu’avec cette mobilisation, nous avons créé une force dont la mission, aujourd’hui, est le +Set-setal+, mais demain, pourrait servir à un autre type d’investissement humain’’.

    Pour cela, il a préconisé la préservation des acquis par l’implication au niveau local de tout le monde, au-delà même d’une seule journée nationale de nettoiement organisée le premier samedi de chaque mois.

    ‘’Les forces de défense et de sécurité sont prêtes à accompagner les différents comités locaux. On ne doit pas attendre seulement que le gouvernement vienne. Il faudrait, au niveau local, plus d’engagement, que chacun s’implique. Que chaque maison, chaque quartier, chaque citoyen de Kaolack s’implique et s’approprie cette idée de propreté qui rime avec la santé’’, a dit le colonel.

    ADE/ABB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Sédhiou : Dr Ibrahima Sy à l’écoute des agents de santé à la base

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Sédhiou : Dr Ibrahima Sy à l’écoute des agents de santé à la base

    Sédhiou, 4 jan (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, était, vendredi à Sédhiou (sud), pour s’enquérir des conditions de travail des agents de santé à la base.

    Il a été accueilli par les populations et les autorités administratives locales.

    Le personnel sanitaire et de l’action sociale a exposé des doléances liées, entre autres, à la construction de postes de santé, de centres de santé, l’octroi d’ambulances et d’équipements médicaux.

    Le ministre a assuré que les préoccupations sanitaires de la région seront traitées en priorité, affirmant avoir pris note des grands projets régionaux, sous l’impulsion du gouverneur et du directeur régional de la santé.

    Ibrahima Sy a réaffirmé l’engagement de l’État, malgré les défis financiers, à travailler à trouver des solutions aux problèmes soulevés.

    Le ministre a rappelé que la santé est une des priorités de l’Agenda de transformation Vision Sénégal 2050, le nouvel référentiel des politiques publiques.

    Il a également évoqué le “Plan Diomaye pour la Casamance”, visant à faciliter l’installation des populations déplacées par le conflit au sud du pays et à lancer le développement durable dans la région, avec des investissements massifs dans le secteur de la santé, notamment dans les infrastructures.

    Le ministre a souligné l’importance de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la santé, affirmant qu’aucune intervention ne peut avoir d’impact significatif sans une bonne connaissance des problèmes des populations.

    OB/OID/ABB