Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Le gouvernement engagé à relancer l’industrie pharmaceutique (ministre)

    SENEGAL-SANTE / Le gouvernement engagé à relancer l’industrie pharmaceutique (ministre)

    Dakar, 23 déc (APS) – Le gouvernement du Sénégal est résolument engagé dans la mise en œuvre du programme de relance de l’industrie pharmaceutique afin de réduire considérablement les importations de médicaments et des produits de santé, a déclaré, lundi, le ministre de la Santé et l’Action sociale, Ibrahima Sy.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de remise de financements, par la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), à des pharmaciens pour l’ouverture d’officines dans les 14 régions du pays.

    ‘’Cette initiative va contribuer directement ou indirectement au développement du capital humain de santé et à résoudre la question de l’équité sociale’’, a salué Ibrahima Sy, soulignant que ces financements s’inscrivent dans la dynamique de la souveraineté pharmaceutique prônée par le chef de l’Etat.

    Le ministre a rappelé que l’OMS a déclaré le Sénégal  »premier pays en Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3 pour les médicaments, attestant ainsi de la stabilité de notre implémentation pharmaceutique’’.

    ‘’Tout cela montre que la dynamique de transformation pharmaceutique est en cours’’, a-t-il dit, en appelant au renforcement du mouvement pour un médicament de qualité.

    Le ministre a relevé que  »plus de 1600 pharmacies » ont été recensées sur le territoire national par ses services, dont 1281 ont été  »cartographiées’’. Il a appelé à  »poursuivre » ce maillage du territoire.

    CS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus 300 enfants de l’école Bakary-Dansokho consultés gratuitement (pédiatre)

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus 300 enfants de l’école Bakary-Dansokho consultés gratuitement (pédiatre)

    Kédougou, 23 déc (APS) – Au moins, 359 enfants de l’école élémentaire Bakary-Dansokho souffrant de pathologies communautaires ont bénéficié récemment de consultations  médicales gratuites, a appris l’APS du pédiatre et initiateur, Younoussa Keita.

    Ces journées de consultations médicales  ont été organisées  les 21 et 22 décembre par cet ancien élève de l’école, pédiatre à l’hôpital Abas Ndao et enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec le comité de gestion de l’école (CGE).

    ‘’Au total, nous avons eu à consulter 359 enfants de l’école et nous avons trouvé beaucoup de maladies communautaires, qui sont des pathologies plus ou moins simples’’, a déclaré le Dr Younoussa Keita.

    S’exprimant à la clôture de ces journées de consultation, le pédiatre a souligné que des élèves venus des autres écoles de la ville de Kédougou et des nourrissons de cases des tout-petits  ont bénéficié également de ces consultations gratuites.

    Il a relevé que certains enfants souffrent de pathologies communautaires et virales avec des difficultés respiratoires telles que la rhinopharyngite chez les enfants qui ont le nez bouché.

    Le pédiatre a expliqué aussi que certains enfants ont des douleurs abdominales, des problèmes de dermatose, des caries dentaires et des infections à l’oreille.

    Selon lui,  »certains enfants souffrent des problèmes d’amygdales, alors que d’autres ont du sang dans l’urine évoquant des cas de  bilharziose ».

    Il signale que les enfants atteints d’asthme  »ont été référés à l’hôpital régional de Kédougou pour des explorations complémentaires‘’.

    ‘’Les enfants qui avaient également une hernie ombilicale et des enfants qui ont des signes de drépanocytose ont été référés tous à l’hôpital régional Amath-Dansokho de Kédougou, pour faire des explorations de confirmation‘’, a ajouté Dr Younoussa Keita.

    Il a tiré ainsi un bilan satisfaisant des soins offerts aux élèves de l’école Bakary-Dansokho.  ‘’En tout cas, c’est surprenant de voir que dans la zone de Kédougou, on fasse des tests de paludisme chez les enfants et on trouve que très peu sont atteints de la maladie’’, a-t-il dit. Il salue le travail de l’équipe sanitaire locale de Kédougou.

    PID/ABD/SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Un plan stratégique autosoins pour alléger la surcharge de travail dans les structures sanitaires

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Un plan stratégique autosoins pour alléger la surcharge de travail dans les structures sanitaires

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Plan stratégique national auto-soins du Sénégal (PSNAS), lancé vendredi à Dakar, vise à alléger la surcharge de travail dans les hôpitaux et les structures de santé, a affirmé, vendredi, le directeur général de la santé, Ousmane Cissé.

    « Cette stratégie d’autosoins vise aussi à alléger la surcharge de travail dans nos hôpitaux et autres structures de santé et contribuer aux efforts de couverture sanitaire universelle », a souligné le professeur Ousmane Cissé.

    Il intervenait, vendredi, à l’ouverture d’un atelier de validation institutionnelle du Plan stratégique national autosoins du Sénégal (PSNAS), organisé sous l’égide du ministère de la Santé, en partenariat avec l’ONG Path (Programme de technologies appropriées à la santé).

    Selon le professeur Cissé, l’Organisation mondiale de la Santé définit l’autosoins comme « la capacité des individus, des familles et des communautés à promouvoir la santé, à prévenir les maladies, à maintenir la santé et à faire face à la maladie et au handicap avec ou sans le soutien d’un prestataire des soins de santé ».

    « Aujourd’hui, le défi majeur de nos pays est l’atteinte des objectifs de développement durable et la couverture sanitaire universelle à l’horizon 2030. À ce titre, la validation de ce document constitue un tournant décisif dans le processus d’autonomisation des individus », a-t-il dit.

    « La vision de ce plan est qu’à l’horizon 2028, nous puissions être dans un Sénégal +souverain, juste et prospère+, où chaque +individu, membre de la famille et membre de la communauté, a les capacités de promouvoir la santé, de prévenir les maladies, de maintenir la santé et de faire face à la maladie et au handicap+, pour contribuer à la couverture sanitaire universelle », a-t-il fait savoir.

    Il note que cette vision « est en cohérence avec le volet santé du référentiel Sénégal 2050 du gouvernement », lequel porte sur « un système de santé de qualité, accessible à tout Sénégalais, quels que soient son lieu de résidence et son niveau de revenu, et ouvert aux usagers de la sous-région ».

    Il a rappelé à cet égard que les politiques de santé du pays mettent le patient au cœur des préoccupations des prestataires de soins.

    « C’est pourquoi nous devrions promouvoir et renforcer les capacités des individus à répondre à leurs propres besoins, à résoudre leurs propres problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires […] » en conséquence, a-t-il exhorté.

    ID/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-MECQUE-PELERINAGE-ORGANISATION / Couverture sanitaire du Hajj : un manuel de procédures élaboré

    SENEGAL-MECQUE-PELERINAGE-ORGANISATION / Couverture sanitaire du Hajj : un manuel de procédures élaboré

    Dakar, 20 déc (APS) – La direction générale de la santé a annoncé l’élaboration d’un manuel de procédures dans le cadre de la couverture sanitaire du Hajj, le pèlerinage aux lieux saints de l’islam en Arabie saoudite.

    Ce manuel « vise à normaliser le processus de cette couverture sanitaire dans une démarche multisectorielle » et à « mettre ainsi à la disposition des professionnels de santé un référentiel leur permettant de mettre en œuvre les différentes activités relatives à cette opération », de manière à « minimiser les risques sanitaires pouvant être associés au pèlerinage », a expliqué le directeur général de la santé (DGS).

    Ousmane Cissé présidait un atelier de présentation du bilan de la couverture sanitaire du Hajj 2024 et de validation du manuel de procédures sur la sécurité sanitaire de cet évènement religieux, qui s’est déroulé du 17 au 20 décembre 2024.

    Il a informé que « près de 12 860 pèlerins sénégalais » vont se rendre aux lieux saints de l’islam, à l’occasion de l’édition de 2025 du Hajj.

    Le directeur général de la santé (DGS) a parlé d’une « préparation rigoureuse qui précède le départ des pèlerins, à travers la communication, les visites médicales d’aptitude et la vaccination ».

    Il a assuré qu’une « équipe de professionnels de soins assure la couverture sanitaire aux lieux saints de l’islam et la surveillance de l’état de santé des pèlerins jusqu’à leur retour ».

    Ousmane Cissé a par ailleurs indiqué que ce manuel décrit de « façon succincte » les différentes étapes de la couverture sanitaire avant, pendant et après le pèlerinage.

    « Je vous exhorte, au nom de M. le ministre, à vous l’approprier et en faire une large diffusion pour que nul n’en ignore », a-t-il lancé à l’endroit des acteurs.

    Il a recommandé au directeur de la lutte contre la maladie (DLM) de lui faire un projet de communiqué pour le prochain Conseil des ministres, et surtout, de diligenter la mise en œuvre des différentes recommandations, afin que ce manuel soit opérationnalisé.

    Il assure de l’engagement des autorités à accompagner « la famille du Hajj » pour une bonne mise en œuvre de ce manuel.

    Le colonel Mbaye Thiam, représentant du délégué général au pèlerinage (DGP), a assuré que les différentes étapes du pèlerinage aux lieux saints de l’islam ont été visitées et les responsabilités bien définies.

    « Nous aurons un bon suivi des pèlerins [dans la mesure où] leur santé sera bien prise en compte. Cela permettra de réussir la couverture sanitaire du pèlerinage », a-t-il soutenu.

    Il rappelle que le Hajj, cinquième pilier de l’islam, est l’un des rassemblements humains de masse les plus importants à travers le monde.

    Des millions de personnes provenant de tous les pays se regroupent pour une période limitée n’excédant pas les 40 jours, afin d’accomplir le rite du pèlerinage.

    L’ampleur du rassemblement justifie la nécessité d’assurer une couverture sanitaire aux pèlerins, a-t-il poursuivi.

    NSS/ASG/SMD/BK

  • SENEGAL-ARMEES-SANTE / Le service de santé de l’Armée « va grandement contribuer » à lutter contre les MNT

    SENEGAL-ARMEES-SANTE / Le service de santé de l’Armée « va grandement contribuer » à lutter contre les MNT

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale estime que le service de santé de l’Armée sénégalaise « va grandement contribuer » à lutter contre les maladies non transmissibles (MNT) qui constituent une menace pour le pays.

    « Nous sommes aujourd’hui dans un monde dans lequel on a plusieurs menaces et parmi elles, nous avons les maladies non transmissibles. Et on ne peut compter que sur des services de santé où il y a un personnel de santé bien formé. Et je pense que le service de santé des armées va grandement y contribuer », a-t-il déclaré.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale présidait la cérémonie de clôture du premier congrès de médecine militaire, axé sur le thème : « Maladies chroniques non transmissibles ».

    Il a rappelé que le Sénégal dispose de nombreux spécialistes dans les domaines de la médecine militaire et des maladies non transmissibles. Ces derniers vont appuyer  »grandement » le ministère de la Santé, a-t-il dit.

    « Et cela, ils le feront aussi en nous aidant à nous préparer par rapport aux épidémies et aux pandémies à venir », a indiqué Ibrahima Sy.

    Il déclare qu’ »il est important de voir aujourd’hui, au niveau du service de santé des armées, qu’on prend les maladies non transmissibles comme une priorité ».

    « Dans chaque maison où vous rentrez, relève-t-il, vous allez trouver une ou deux personnes qui souffrent de ces maladies non transmissibles. »

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale estime qu’ »il serait vraiment bien » que l’armée appuie, pour que –nous puissions avoir accès à des services de santé de qualité ».

    « Le problème des maladies non transmissibles, ce sont des maladies à coût élevé sur lesquelles nous n’avons pas beaucoup de possibilités d’avoir des programmes qui sont soutenus par les bailleurs au niveau international. Nous ne pouvons compter que sur les ressources au niveau national », a-t-il rappelé.

    Le médecin-colonel Babacar Diaw, directeur de l’hôpital militaire de Ouakam, président du comité d’organisation du congrès, a émis des recommandations au regard des enjeux du moment.

    « Ce congrès sur les maladies non transmissibles trouve sa pertinence dans les modifications du style de vie de la population et l’augmentation de l’espérance de vie au Sénégal. Soixante-dix ans pour les femmes, 67,7 ans pour les hommes », a indiqué le colonel Diaw.

    À son avis, ces deux facteurs exposent au cancer, aux maladies cardio-vasculaires, au diabète, à la cataracte et à la démence. « Des maladies qui altèrent la qualité de vie des patients, affectent les familles et grèvent le budget destiné à la santé », a déploré le médecin militaire.

    « Il suffira de rendre plus fonctionnelles ces écoles et ces infrastructures médicales pour aider le Sénégal à atteindre sa souveraineté sanitaire », a suggéré le médecin-colonel Babacar Diaw.

    « La pertinence de la création d’une Académie militaire de santé ne fait que se confirmer au fil des années devant le besoin d’équité dans l’ordre de soins au Sénégal […] », a-t-il conclu. 

    NSS/SKS/ASB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le vaccinopole de l’Institut Pasteur de Dakar est un projet ‘’emblématique pour l’Afrique’’, selon le DG de l’IFC

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le vaccinopole de l’Institut Pasteur de Dakar est un projet ‘’emblématique pour l’Afrique’’, selon le DG de l’IFC

    Diamniadio, 20 déc (APS) – Le  vaccinopole de l’Institut Pasteur de Dakar, basé à Diamniadio, est un projet ‘’emblématique pour l’Afrique’’, a déclaré jeudi , le directeur général de la Société financière internationale (IFC, en anglais), le Sénégalais Makhtar Diop, en visite au Sénégal.

    ‘’Pour moi, c’est un projet emblématique pour l’Afrique parce qu’à l’époque de la crise de Ebola et celle du Covid-19, le continent n’avait pas accès aux vaccins’’, a-t-il notamment indiqué, en marge de sa visite au vaccinopole de l’Institut Pasteur de Dakar, à Diamniadio.

    ‘’ Alors que normalement quand nous avons des crises de cette nature, les pays sont préparés et peuvent vacciner les populations.  Malheureusement nos pays africains n’avaient pas les ressources nécessaires pour le faire’’, a-t-il ajouté.

    ‘’ (…) Nous avons cru que l’Institut Pasteur de Dakar, c’était de mettre seulement une structure de niveau international en Afrique, de créer et de produire assez de vaccins parce qu’il avait déjà un acquis avec la production de vaccins contre la fièvre jaune depuis des décennies. Mais, en utilisant l’expertise nationale, on a pu mettre en place cet investissement’’, a déclaré M. Diop.

    Selon lui, aujourd’hui, le nouveau défi, c’est d’aider à créer un marché africain qui soit beaucoup plus important. ‘’A cet effet, il serait urgent qu’une agence africaine du médicament soit mise en place et qu’elle fonctionne’’, a-t-il suggéré.

    Le directeur général de la Société financière internationale effectue une visite au Sénégal du 18 au 23 décembre, pour explorer les moyens et possibilités de soutenir le développement économique du pays, en s’appuyant sur le secteur privé.

    Au cours de sa visite de six jours, il aura également des échanges avec le président de la République, le Premier ministre, des membres du gouvernement, des acteurs du secteur privé et des entrepreneurs.

    La Société financière internationale, membre du Groupe Banque mondiale est la plus grande institution mondiale de développement axée sur le secteur privé des pays émergents.

    SG/AB/SKS

  • SENEGAL-SANTE-SIDA / Kolda : vers la signature d’une convention entre l’ANCS et l’association des ‘’Badienou Gokh’’

    SENEGAL-SANTE-SIDA / Kolda : vers la signature d’une convention entre l’ANCS et l’association des ‘’Badienou Gokh’’

    Kolda, 20 déc (APS) – L’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS) va signer une convention avec l’association des ‘’Badienou Gokh’’ de Kolda (sud), pour renforcer le ciblage des femmes enceintes et des enfants vivant avec le VIH, a appris l’APS d’un responsable cette structure.

    ‘’Pour les trente ans de l’ANCS, nous allons signer une convention avec l’association des +Badienou Gokh+ de Kolda, pour les trois prochaines années, pour un ciblage des femmes enceintes et des enfants qui vivent avec le VIH’’ , a expliqué leur responsable de programme, Mame Mor Fall.

    Ce partenariat vise à ‘’réduire le gap des enfants dont la mère vit avec le VIH’’ , a-t-il précisé, soulignant qu’avec les ‘’Badienou Gokh’’, l’ANCS compte toucher le maximum des cibles.

    De même, pour une meilleure prise en charge des malades, l’ANCS annonce la mise en place d’une mutuelle de santé.

    ‘’Nous sommes également venus pour la vulgarisation d’une mutuelle de santé qui s’inscrit dans une perspective de portabilité’’ , a fait savoir M. Fall.

    Dans un très court terme, a-t-il ajouté,  »toutes les personnes qui seront enrôlées dans cette mutuelle vont bénéficier des services de celle-ci dans toutes les régions où elles se trouvent’’ .

    D’ailleurs, il a signalé que l’ANCS dispose d’une clinique communautaire basée à Sédhiou et polarisant Kolda, qui va offrir des soins aux personnes âgées dans toute la région Sud.

    Dans le cadre de sa tournée nationale, la délégation de l’ANCS a rencontré les autorités administratives, sanitaires et les acteurs communautaires impliqués dans la lutte contre le VIH/Sida.

    Cette tournée, a expliqué le responsable de l’ANCS, s’inscrit dans une démarche visant l’amélioration des interventions notamment dans la région de Kolda.

    MG/MD/ADL/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-NUTRITION / Des experts planchent sur l’emballage des aliments fortifiés pour mieux lutter contre les carences en micronutriments

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-NUTRITION / Des experts planchent sur l’emballage des aliments fortifiés pour mieux lutter contre les carences en micronutriments

    Dakar, 19 déc (APS) – Des représentants des industries oléagineuses, meunières et salinières, ainsi que des experts, ont entamé mardi à Dakar, un atelier de concertation sur la gestion et la protection du logotype « ENRICHI », apposé sur les emballages des aliments fortifiés, a constaté l’APS.

    Cette rencontre entre dans le cadre de la lutte contre les carences en micronutriments en Afrique de l’Ouest.

    D’une durée de trois jours, elle est initiée par l’Association des industriels de la filière oléagineuse de l’UEMOA et de la CEDEAO (AIFO-UEMOA-CEDEAO), en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS) et la coopération allemande (GIZ).

    Cet atelier est organisé dans le cadre du projet de fortification alimentaire à grande échelle (LSFF) en Afrique de I‘Ouest.

    Le projet lancé en septembre 2022 à Ouagadougou au Burkina Faso, vise à augmenter la couverture des consommateurs de produits fortifiés à plus de 70% dans les pays de l’Afrique de l’Ouest.

    Le logotype « ENRICHI », apposé sur les emballages des aliments fortifiés, joue le rôle central dans l’initiative de garantir la qualité et la visibilité des produits enrichis.

    « La question des carences en vitamines et micronutriments constitue un problème de santé publique. Il est question aujourd’hui, de voir comment arriver à faire en sorte que le logo ‘enrichi’ soit l’objet d’une reconnaissance régionale, qu’il soit accepté comme un label pour l’identification des produits enrichis », a soutenu le président du Comité sénégalais pour la fortification des aliments en micronutriments (COSFAM), Amadou Sall Dial.

    Il intervenait à la cérémonie d’ouverture d’un atelier de concertation sur la gestion et la protection du logotype « ENRICHI », organisé par l’Association des Industriels de la filière oléagineuse de l’UEMOA et de la CEDEAO (AIFO-UEMOA-CEDEAO), en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS) et GIZ.

    M. Sall a indiqué que cet atelier vise à « trouver les voies et moyens pour en faire un logo unique régional, qui va être la première marque distinctive pour les opérations de contrôle, mais qui permettra aux populations de faire meilleur discernement ».

    « On peut dire que le Sénégal est parmi les pays qui sont les plus en avance dans la gestion des carences. Aujourd’hui, chez nous, on est sous des taux d’anémie de plus de 51% de la population des femmes en âge de procréer », a révélé M. Dial, également directeur du regroupement industriel du Sénégal.

    « On a des statistiques identiques sur un certain nombre de pays. Le Sénégal s’y est pris très tôt, depuis 2009. On a fait plein d’efforts et il y a eu beaucoup de succursales qui ont été engagées », a-t-il évoqué.

    « Dans notre région, il y a un certain nombre de bonnes pratiques qui sont en cours au Sénégal et qui ont été transposées dans les autres pays. Elles permettent aussi de garder espoir quant à l’éradication prochaine de ces différentes carences au niveau du pays », a soutenu Amadou Sall Dial.

    « Notre rôle c’est d’aller dans le sens d’appeler tout ce qui pourrait être réticent par rapport à l’utilisation du logotype, mais au-delà de cela, de la fortification en soi et aussi faire sa promotion pour l’adoption du logotype par les industriels de ses filières », a soutenu le représentant du bureau exécutif de l’association des industriels de la filière oléagineuse de l’Afrique de l’Ouest (AIFO) et de la CEDEAO, El Hadj Dane Diagne.

    « C’est dans l’intérêt, aujourd’hui, de tous les industriels, que ce soit les filières oléagineuses, salinières et meunières, d’adopter ce logotype ‘enrichi’, parce que non seulement ça participe de leur contribution à la santé alimentaire et aussi de la qualité de leurs produits », a ajouté M. Diagne, directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS),

    « Dès que ce logotype sera adopté, nous aurons un plan de vulgarisation et un plan de promotion de son adoption, parce qu’il y a beaucoup d’obstacles qui vont au-delà des industries », a-t-il précisé.

    « La fortification des aliments en micronutriments est une stratégie pour lutter contre les carences en éléments nutritifs essentiels, qui peuvent entraîner des conséquences néfastes sur la santé, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes », a expliqué le DG de la SONACOS.

    ID/SKS/ASB/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Koungheul : le centre de santé doté d’un lot de médicaments d’une valeur de 20 millions de francs CFA

    SENEGAL-SANTE / Koungheul : le centre de santé doté d’un lot de médicaments d’une valeur de 20 millions de francs CFA

    Koungheul, 19 déc (APS) – La municipalité de Koungheul (Kaffrine, centre) a remis, jeudi, au centre de santé de ladite localité, un lot de médicaments d’une valeur de vingt millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    ‘’Cet acte s’inscrit dans une politique globale visant à améliorer l’accès aux soins pour les populations de Koungheul. Ce don est estimé à 20 millions de francs CFA’’, a déclaré l’adjoint au maire de cette commune, Aliou Bâ.

    Intervenant lors de la cérémonie de remise symbolique de ce don, il a précisé que les onze millions de francs sont destinés à l’achat de médicaments. Aussi, les neuf millions de francs devront couvrir le remboursement de la dette héritée par l’actuelle équipe municipale.

    Le trésorier général du Comité de développement sanitaire (CDS), Pape Médoune Seck, a bien apprécié ce geste, remerciant ‘’vivement’’ la municipalité de Koungheul.

    CTS/ADE/MD/ADL

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Dakar, une zone de consommation et de production de certaines drogues, selon un addictologue 

    SENEGAL-SANTE / Dakar, une zone de consommation et de production de certaines drogues, selon un addictologue 

    Dakar, 19 déc (APS) – Le professeur Idrissa Ba, coordonnateur du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD),a soutenu que Dakar est devenue une zone de consommation et de production de certaines drogues.

     »Je ne sais pas si Dakar est une plaque tournante. Je ne dirai pas, parce que je ne suis pas dans cette politique de répression. Ce que je sais, c’est que Dakar est devenue une zone de consommation, cela c’est sûr, une zone de vie, une zone même de production de certaines drogues’’, a révélé M. Ba, médecin spécialiste des addictions physiologiques et psychologiques.

    Il prenait part à une conférence de presse tenue au siège du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) dans le cadre de l’académie addiction organisée par le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS). I a pour ambition de démocratiser les savoirs sur la réduction des risques liés aux drogues dans le monde francophone.

    ‘’Le cannabis, on sait que c’est cultivé ici, etc. Certains médicaments de la rue, de plus en plus, et le Tramadol, vont surprendre les gens, parce que c’est consommé. En plus de nouvelles drogues qui émergent comme le +volet+ qui est de l’ectasie, a-t-il relevé.

    Il y a aussi  »des amphétamines qui surprennent de plus en plus. Et des cocktails de drogues qu’on appelle +couches+ et dont on ne connaît pas l’intérêt’’, a-t-il signalé, appelant à mettre en avant l’approche de la réduction des risques liés aux usages de drogues.

    Il s’agit d’une première étape, et d’autres qui vont suivre pour nous permettre d’implanter ces stratégies de réduction des risques, a-t-il fait valoir, suggérant d’analyser  »ces produits qui circulent pour donner les bonnes informations, dont nous ne disposons pas actuellement ».

    ‘’Pour faire l’analyse de ces produits, il faut que la loi nous le permette. En tant que médecin, si on me trouve dans la rue avec du cannabis, que je dois amener pour l’analyser, je vais être accusé de détention de drogue, etc. Donc, forcément, la loi doit évoluer’’, a soutenu le médecin psychiatre.

    Le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS) regroupe 6 pays francophones : Burkina Faso, Côte d’Ivoire,  France, Canada,  Sénégal et Suisse.

    NSS/SKS/ASB/AB