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  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Addictions : l’Etat invité à asseoir une politique de réduction des risques liés aux usages de drogues

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Addictions : l’Etat invité à asseoir une politique de réduction des risques liés aux usages de drogues

    Dakar, 19 déc (APS) – Le professeur Idrissa Ba, coordonnateur du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD), a invité l’Etat à asseoir une politique de réduction des risques liés aux usages de drogues, visant à avoir une meilleure réponse aux addictions.

    ‘’Je pense qu’il y a des propositions sur la table du gouvernement depuis 2017 pour reformer la politique sur la drogue, pour avoir des lois qui encouragent les scientifiques ou les intervenants à s’investir sur le terrain pour la réduction des risques liés aux usages de drogues’’, a déclaré le psychiatre Ba.

    Il animait une conférence de presse entrant dans le cadre de l’académie addiction, organisée du 16 au 18 décembre au siège du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) par le réseau Addiris.

     »Cette approche, est une manière de rencontrer les utilisateurs de drogue, de discuter avec eux par rapport aux risques, mais aussi voir comment ils doivent faire pour se protéger », a-t-il expliqué.

    ‘’Nous ne pouvons pas continuer à courir derrière ces problèmes. Ce qu’il nous faut, c’est vraiment changer de stratégies dans nos réponses’’, a insisté le spécialiste en addiction.

    Il estime par ailleurs que la meilleure option qui s’offre à eux dans la lutte contre l’usage de drogue repose sur  »les politiques de réduction des risques’’.

    ‘’Nous ne pouvons pas parler de politiques de réduction des risques sans parler de lois. Nous avons une loi qui date de 1975. Et en 1977, on a réuni toutes les lois sous forme de codes de drogue. Ce qui fait qu’au niveau de la temporalité, il y a des choses qu’il faut essayer’’, a-t-il plaidé.

    De plus en plus, a poursuivi le spécialiste, on parle de légalisation, de décriminalisation, mais surtout de régulation.

    Le professeur Ba estime qu »’il faut réguler, faire face aux différents risques qui menacent les usagers, mais aussi à la santé de la population’’.

    Dans cette perspective, Idrissa Ba a fait savoir qu’il y a  »des propositions sur la table du gouvernement depuis 2017 » et qui ne demandent qu’à passer à l’Assemblée nationale.

    Il a rappelé qu’avant la création du CEPIAD, les drogues présentes étaient de l’héroïne ou de la cocaïne.

     »Mais vous avez vu qu’il y a d’anciennes drogues, comme le cannabis qui nous est tombé dessus. L’alcool, et maintenant il y a de nouvelles substances qui apparaissent comme le +volet+. Donc, il nous faut nous adapter sans cesse », a indiqué le coordonnateur du Centre de prise en charge des addictions de Dakar.

    Il précise en outre que le travail sur la réduction des risques liés aux usages de drogues a débuté depuis 2 ans.   »Et pour la première fois une quarantaine de personnes se sont réunies pour échanger sur leurs expériences au Sénégal », a-t-il salué.

    Le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS) regroupe 6 pays francophones : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, France, Canada, Sénégal et Suisse.

     NSS/SKS/AB/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 400 patients opérés gratuitement de la cataracte

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 400 patients opérés gratuitement de la cataracte

    Kédougou 19 déc (APS) – Plus de 400 patients atteints de la cataracte ont été gratuitement opérés lors d’un camp de chirurgie cataracte organisé au Centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou, a indiqué à l’APS le directeur de cette structure sanitaire régionale, Elhadji Amadou Dieng.

    Ce camp de chirurgie est organisé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale  à travers la Direction de la lutte conte la maladie, en partenariat avec l’ONG Direct Aid Society et l’ONG œil du monde.

    ‘’Ces trois jours consacrés à ce camp de chirurgie ont permis d’opérer plus de 400 malades sur une consultation de 1.200 patients ’’, a-t-il dit.

    Elhadji Amadou Dieng. s’exprimait à la clôture du camp de chirurgie en présence du coordonnateur Direct Aïd Society Mouhamadou Moctar Dieng et de la consultante à l’organisation humanitaire » Eye of the world Team », Salah Helmy et de médecins chirurgiens égyptiens.

    Il a indiqué qu’au Sénégal, chaque année 50.000 cas de cataracte sont répertoriés.  »Les malades, a-t-il relevé, ont souvent des difficultés et des problèmes pour se soigner à cause d’une prise en charge qui coûte très chère ’’.

    Tirant le bilan des soins offerts gratuitement aux patients durant ces trois jours, il a estimé que cette initiative  »a été une excellente prouesse ». 

    ‘’C’est une excellente prouesse parce qu’après la biométrie qui a permis de savoir le type d’implant pour chaque malade de manière spécifique, on a pu faire la +phaco imilfiaction+ (lacère), des techniques modernes de soins de la cataracte qui nous ont permis de prendre en charge 400 malades au niveau de l’hôpital’’ a précisé, le directeur du centre hospitalier régional Amath Dansokho.

    Le coordonnateur de l’ONG Direct Aid Society, Mouhamadou Moctar Dieng  a magnifié  »la collaboration durable » avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal.

    ‘’On a une collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui date de 2000, et c’est le ministère qui donne des orientations dans le cadre de chaque camp de chirurgie, et on agit en fonction de ses directives ‘’, a souligné M. Dieng.

    PID/ABD/AB

     

     

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie d’inauguration, le jeudi 12 décembre 2024 à Thiès, du monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Latyr DIOP, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Il a adressé ses remerciements aux populations de la ville de Thiès, notamment aux élèves, pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux. Il a aussi associé dans ses remerciements les autorités territoriales, le Maire de la ville, les élus, les notabilités religieuses et coutumières de Thiès qui ont fortement contribué au succès de la manifestation.

    La présence du Chef de l’Etat à Thiès symbolise son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays.

    Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.

    Abordant la question de la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat et de promotion du logement, le Chef de l’Etat a indiqué que la matérialisation de la Vision Sénégal 2050, révèle l’urgence d’accélérer l’aménagement du territoire, le développement de nos terroirs ainsi que la modernisation de nos communes et villes à partir des Pôles. Il a demandé au Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires de veiller à l’actualisation et/ou à la généralisation des plans directeurs d’urbanisme dans toutes les communes et villes du Sénégal. Cet exercice impératif de planification, est fondamental pour maitriser le développement urbain et accélérer dans la cohérence et la rigueur des aménagements la mise en œuvre de la politique d’habitat et de promotion de logements sociaux en particulier. Dans ce sillage, il a instruit le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de veiller à l’application stricte des règles d’architecture harmonisées dans chaque commune et ville du Sénégal. A cet égard, il a invité le Gouvernement à travailler avec l’Ordre des architectes pour proposer un nouveau cadre légal et réglementaire de mise en œuvre de la nouvelle politique d’architecture du Sénégal.

    Dans l’optique d’une dynamique de refondation de la politique d’urbanisme, de construction et du logement, le Président de la République a engagé le Gouvernement à poursuivre les efforts de promotion des constructions aux normes des habitations, bâtiments et édifices avec :

    – l’application rigoureuse des codes de l’urbanisme, de la construction, de l’assainissement et de l’environnement principalement ;

    – la maitrise des aménagements et occupations du littoral ;

    – la mise à contribution du Laboratoire national de référence des Bâtiments et Travaux publics qui assure l’homologation des matériaux et produits utilisés dans le secteur des BTP et garantit la qualité et la conformité des constructions ;

    – l’intégration d’une exigence d’aménagement paysager et d’espaces verts dans les quartiers  et les habitations ;

    – la formation professionnelle initiale et continue des acteurs du bâtiment dans des écoles et instituts spécialisés.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué l’urgence d’accélérer le déploiement national des programmes de promotion de logements sociaux. A cet effet, il a demandé au Premier Ministre de relancer les programmes de construction de logement sociaux dans les zones adaptées soutenus par des lotissements, des plans d’aménagement et des titres d’occupation officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours. Le Gouvernement devra aussi proposer des solutions soutenables pour accélérer la promotion d’un habitat décent à travers la conception de plans consensuels de restructuration et de rénovation urbaine et s’atteler à moderniser l’habitat en milieu rural. Il a invité le Premier Ministre et le Gouvernement à faire du logement décent une cause nationale à partir de l’année 2025. Le Ministre de l’Urbanisme et le Secrétaire d’Etat au Logement feront le point mensuel en Conseil des Ministres sur la mise en œuvre de la politique du logement.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge l’Urbanisme de fixer, pour les trois (3) prochaines années, la lettre de mission et le cadre d’intervention de la Société d’Aménagement Foncier et de Restructuration urbaine (SAFRU), entité qui doit disposer de ressources foncières et financières adaptées à partir d’un modèle économique viable. Au demeurant, il convient d’évaluer le Fonds de Garantie pour l’accès Logement (FOCALOG) et l’application de la loi d’orientation n° 2016-31 du 08 novembre 2016 sur l’habitat social avec le dispositif du Fonds pour l’Habitat social (FHS).

    Le Gouvernement s’attèlera aussi à la relance des pôles urbains et des zones d’aménagement concerté pour faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière avec le concours des banques et établissements financiers (CDC en particulier…). Dans cette lancée, une importance primordiale sera accordée au développement prioritaire du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose qui commencent à accueillir des infrastructures hôtelières de classe mondiale.

    Au regard de la montée en puissance du secteur du tourisme, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge du Tourisme de veiller à la maitrise du développement urbain des zones touristiques du Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution.

    Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050. Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025. À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité. En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il co-présidera avec le Vice-Président de La Gambie, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié dans ce pays les 19 et 20 décembre 2024, la réunion de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays qui ne s’est pas tenue depuis 2011. La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers. Le Premier Ministre co-présidera également, avec le Vice-Président de La Gambie, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point mensuel sur les préparatifs de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les cultures de décrue et la campagne horticole ;
    • Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur la synergie gouvernementale autour de la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de Financement ciblé (SNFC) au service de l’économie sociale et solidaire.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SANTE / L’ANCS veut améliorer l’offre de services de santé des populations vulnérables de Kaolack (responsable)

    SENEGAL-SANTE / L’ANCS veut améliorer l’offre de services de santé des populations vulnérables de Kaolack (responsable)

    Kaolack, 18 déc (APS) – L’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS) entend travailler à l’amélioration de l’offre de services de santé communautaire des populations vulnérables de la région de Kaolack (centre), a indiqué son directeur technique, Massogui Thiandoum.

    ‘’Compte tenu du leadership du ministère de la Santé et de l’Action sociale et de la région médicale de Kaolack, nous avons voulu démarrer cette tournée par ici pour pouvoir, ensemble, décliner nos orientations mais aussi travailler dans le sens de l’amélioration de notre offre de services qui est communautaire, très innovante et adaptée aux besoins spécifiques des populations qui sont vulnérables de la région’’, a-t-il dit.

    M. Thiandoum s’exprimait mardi dans le cadre d’une tournée nationale de plaidoyer que l’ANCS organise chaque année pour rencontrer les autorités sanitaires, faire le bilan de ses interventions et recueillir des informations et des orientations pour la planification de l’année à venir.

    Selon lui, l’ANCS souhaite que son offre de services de santé en matière de prévention, de traitement, de prise en charge et d’accompagnement psychosocial puisse être accessible pour l’ensemble des communautés.

    ‘’Nous avons, dans ce plaidoyer, un volet important de promotion de droit d’accès à la santé des communautés et des populations. Parce que nous avons pensé qu’il est important, dans le contexte du Sénégal, de faire en sorte que l’ensemble des populations, quels que soient leurs âges, leurs sexes ou leurs religions, puissent accéder à la santé, de manière équitable’’, a-t-il fait valoir.

    Il estime qu’il y a beaucoup de défis à relever en ce qui concerne la violation des droits de certaines catégories de personnes, basée sur le genre notamment chez les femmes, mais aussi les jeunes et les enfants.

    ‘’Nous avons mené un plaidoyer au niveau des autorités, pour que ces catégories de la population puissent accéder à la santé sans difficultés et que la stigmatisation et la discrimination, dont elles souvent victimes, soient complètement éradiquées dans nos structures de santé’’, a soutenu le directeur technique de l’ANCS.

    Pour sa part, le docteur Kiné Ndiaye en service à la Direction générale de la santé, a assuré que l’ANCS est un ‘’partenaire stratégique’’ du ministère de la Santé et de l’Action sociale notamment dans le cadre de la promotion de la bonne santé de la population.

    ‘’En plus des activités d’accompagnement communautaires, l’ANCS travaille sur le plaidoyer sur les droits humains pour une offre de services à toute la population, sans aucune forme de stigmatisation et de discrimination’’, a souligné Dr Ndiaye.

    Elle souligne que cela est inscrit dans la vision du président de la République, Bassirou Diomaye Faye qui fait de cette promotion de la bonne santé un ‘’axe phare’’ de l’agenda ‘’Sénégal 2050’’.

    ‘’Nous avons commencé (cette tournée) à Kaolack parce que c’est une région phare dans la lutte pour une bonne santé de la population, particulièrement contre le VIH mais aussi contre les hépatites et la tuberculose’’, a expliqué Dr Kiné Ndiaye.

    Dans cette lutte, elle soutient que, d’ici 2030, Kaolack occupe une ‘’position stratégique’’ au point de vue de ses résultats.

    En partenariat avec l’ANCS, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a installé une clinique communautaire. ‘’Ce qui est très innovant comme stratégie. Aujourd’hui, nous avons voulu montrer que le ministère accompagne l’ANCS parce qu’il y a un leadership et un portage politique’’, a-t-elle lancé.

    ADE/SKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Bakel : 49.000 enfants vaccinés contre la rougeole et la rubéole (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Bakel : 49.000 enfants vaccinés contre la rougeole et la rubéole (médecin)

    Bakel, 18 déc (APS) – Quarante neuf mille enfants du département de Bakel (est) ont été vaccinés contre la rougeole et la rubéole durant la campagne de vaccination contre  ces deux  maladies, qui s’est déroulée du 2 au 11 décembre.

    « Après la campagne, on a un sentiment de satisfaction, parce qu’on nous avait demandé de vacciner presque 55.000 enfants. Au finish, on a vacciné 49.000 enfants », a déclaré Goumba Lô, médecin-chef du district sanitaire de Bakel.

    Il s’entretenait avec des journalistes à la suite d’une réunion d’évaluation de la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole, en présence de plusieurs infirmiers du département.

    Selon le Dr Lô, l’objectif d’un taux de couverture vaccinal de 95%, a été atteint. Il a cependant relevé que certains enfants n’ont pas pu être vaccinés.

     »Il n’y a pas eu de cas de refus et  la population a adhéré », s’est-il réjoui.

    « Nous remercions surtout le secteur de l’éducation. La plupart des enfants [09 mois à 14 ans] étaient dans les écoles. Les enseignants ont vraiment aidé les infirmiers à faire leur travail », a salué Goumba Lô.

    Depuis 2021, dit-il, aucun cas de rougeole n’a  été enregistré dans le district sanitaire de Bakel.

     »Depuis le début de l’année, on a envoyé 19 prélèvements de cas suspects à Dakar mais tous sont revenus négatifs », a-t-il rassuré.

    AND/ABD/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Lancement à Dakar d’un plan de fabrication pharmaceutique couvrant 24 produits

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Lancement à Dakar d’un plan de fabrication pharmaceutique couvrant 24 produits

    Dakar, 17 déc (APS) – Le secrétaire général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, Alassane Mbengue, a annoncé le lancement, ce mardi, d’un plan de fabrication pharmaceutique pour l’Afrique et le Sénégal, couvrant 24 produits.

    ‘’L’Agence de développement de l’Union africaine – NEPAD (AUDA-NEPAD) a annoncé une collaboration historique avec le gouvernement du Sénégal visant à renforcer les secteurs de la santé et du développement des compétences du pays grâce à un programme sur mesure d’initiatives en matière de santé’’, a-t-il déclaré.

    Il prenait part à l’atelier international sur l’engagement stratégique des pôles de santé et du développement des compétences.

    Il a signalé à cette occasion l’élaboration d’’’une feuille de route de mise en œuvre personnalisée des priorités du Sénégal en matière de santé, décrivant des résultats clairs et réalisables jusqu’en 2025’’.

    Selon lui,  »le choix du Sénégal s’explique par, entre autres, l’atteinte de la maturité 3 de son agence de réglementation pharmaceutique’’.

    ‘’Il s’agit d’un plan extrêmement important qui va nécessiter la participation de tous les acteurs, que ce soit les industriels, les laboratoires, l’État central, les acteurs économiques, le secteur privé, la société civile’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé qu’au Sénégal, l’État a une vision très claire, avec l’agenda national de transformation ‘’Vision Sénégal 2050’’.

    ‘’Au-delà de cette vision, nous avons, pour sa mise en œuvre, un plan national de relance de l’industrie pharmaceutique locale (…)’’, a-t-il affirmé.

    Cela montre selon lui que ‘’le Sénégal est en train de mettre en place un dispositif solide pour pouvoir lancer sa production pharmaceutique locale. (…)’’.

    ‘’(…) nous travaillons à mettre en place des industries locales. Aujourd’hui, nous en avons sept et d’autres qui sont en cours d’installation. Cette dynamique va se renforcer’’, a-t-il annoncé, soulignant la nécessité de renforcer les capacités des ressources humaines afin de réussir ce pari.

    M. Mbengue a plaidé à cet effet pour la mobilisation  de financements, à travers des ressources endogènes.

    ‘’J’ose espérer que les 24 produits qui seront retenus dans le cadre de ce plan aideront à combattre de manière efficace plusieurs maladies. Je voudrais appeler tout le monde à s’investir dans l’exécution de ce plan’’, a-t-il lancé. 

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Production pharmaceutique : la dépendance de l’Afrique est une source de vulnérabilité (Michel Sidibé)

    SENEGAL-SANTE / Production pharmaceutique : la dépendance de l’Afrique est une source de vulnérabilité (Michel Sidibé)

    Dakar, 17 déc (APS) – L’ancien directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida), Michel Sidibé, a déploré mardi la vulnérabilité liée à la dépendance vis-à-vis de l’extérieur dont souffre l’Afrique dans le domaine de la production pharmaceutique, situation qui, selon lui, limite la capacité du continent à réagir aux urgences sanitaires.

    ‘’Nous ne produisons pas et il faut être réaliste, nous sommes réellement dépendants de l’extérieur. Cette situation nous rend vulnérables, elle fragilise nos chaînes d’approvisionnement, elle limite aussi notre capacité à réagir aux urgences sanitaires’’, s’est désolé M.Sidibé.

    Il prenait part à l’atelier international sur l’engagement stratégique des pôles de santé et du développement des compétences appuyé par l’Agence africaine de développement (Auda-Nepad), qui se tient de mardi à mercredi à Dakar.

     ‘’Pour avoir un impact, le plan a ciblé 24 produits médicaux qui répondent aux défis sanitaires majeurs du continent’’, a expliqué M. Sidibé.

    Selon le directeur exécutif d’Onusida, les produits ont ‘’été catégorisés en fonction des problèmes qui nous affectent quotidiennement (…)’’.

    Michel Sidibé signale que ‘’pratiquement 25% des vaccins produits au niveau mondial sont consommés en Afrique’’.

    De l’avis de l’ancien secrétaire exécutif de l’Onusida, le plan de fabrication pharmaceutique de l’Afrique est ‘’plus qu’une vision’’. Il s’agit d’une nécessité pour renforcer vraiment la fabrication pharmaceutique régionale.

    ‘’Il s’agit de garantir l’accès aux médicaments essentiels, réduire notre dépendance aux importations, c’est assurer la souveraineté sanitaire de l’Afrique’’, a-t-il conclu.

    ‘’Autour de ces 24 produits médicaux prioritaires, nous devons élaborer une feuille de route pour accroître la production locale et garantir un accès en temps opportun à toutes les populations qui peuvent venir du continent’’, a préconisé Guy Njambong.

    Ce dernier est l’administrateur technique en charge de la maturation du système pharmaceutique au Sénégal.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / La lutte contre la résistance aux antimicrobiens implique une approche holistique (officiel)

    SENEGAL-SANTE / La lutte contre la résistance aux antimicrobiens implique une approche holistique (officiel)

    Dakar, 17 déc (APS) – Le Dr Mamadou Sarr, conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), a souligné, lundi, l’importance d’avoir une approche holistique dans le domaine de la santé humaine et de la santé animale, pour faire face à la résistance aux antimicrobiens, qui constitue un problème de santé publique en Afrique de l’Ouest.

    ‘’La résistance aux antimicrobiens ne concerne pas uniquement la santé humaine. Elle concerne aussi la santé animale, parce que les médecins vétérinaires utilisent aussi des antibiotiques’’, a-t-il rappelé.

    Cet état justifie ‘’la nécessité d’avoir non seulement une vision holistique, mais [aussi] une approche holistique’’. Une telle approche ‘’va permettre à chacun de ces secteurs (…) de pouvoir faire des interventions sur les déterminants impactant négativement sur la question de la résistance aux antibiotiques’’, a-t-il souligné.

    Le Dr Mamadou Sarr prenait part à une assemblée générale marquant le lancement d’un projet stratégique destiné à renforcer la surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) en Afrique de l’Ouest. Ce projet est initié par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) avec le soutien du Fonds mondial.

    Selon le Dr Sarr,  »la résistance aux antimicrobiens concerne actuellement même le secteur de la pêche avec l’aquaculture, le secteur agricole avec l’agriculture, mais aussi (…) le service du commerce ».

    Il s’agit d’une question qui est ‘’holistique’’, a-t-il affirmé. Il suggère de ‘’voir la résistance aux antimicrobiens à partir de la prescription jusqu’à la délivrance par le pharmacien, mais aussi jusqu’à l’administration, c’est-à-dire à la prise du médicament par le patient’’.

    ‘’Ces différents secteurs ont des déterminants qui ne sont pas forcément des déterminants sanitaires. Parce que c’est une question qui est très primordiale’’, a insisté le médecin.

    Le docteur Yahya Dièye, responsable du pôle de microbiologie de l’Institut Pasteur de Dakar, a indiqué que le rôle du laboratoire va consister à réaliser les évaluations extrêmes de la qualité.

    ‘’Nous allons concevoir des tests, les élaborer et les envoyer aux laboratoires de 15 pays participant à ce projet. Et ces laboratoires vont tester ces échantillons, nous les donner et on va les évaluer pour voir quels sont les laboratoires qui ont besoin d’être renforcés’’ a-t-il expliqué.

    L’objectif final sera de faire en sorte que les laboratoires en Afrique de l’Ouest soient très armés pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens qui est très importante, a encore indiqué le Dr Dièye.

    Il a rappelé que des recherches très poussées ont montré que l’Afrique de l’Ouest est la région du monde où la résistance aux antimicrobiens tue le plus.

    ‘’C’est ce qui a été à la base de notre réflexion pour proposer un tel projet’’, a-t-il justifié.

    ‘’Nous avons besoin dans la sous-région de tous travailler ensemble. Et c’est le fruit de ce travail de conscientisation qui a mené à cette assemblée aujourd’hui’’, a insisté Yakhya Dièye.

    L’objectif selon les acteurs est de poursuivre le projet qui prendra en fin 2026.

    La rencontre a réuni des décideurs, des microbiologistes et techniciens de laboratoire de la CEDEAO pour valider le projet WARIL-EQA-RAM, qui vise à améliorer la qualité des laboratoires et à créer un réseau collaboratif régional.

    NSS/SKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Cancers du sein et du col de l’utérus : un dépistage offert à 125 femmes, à Dagana

    SENEGAL-SANTE / Cancers du sein et du col de l’utérus : un dépistage offert à 125 femmes, à Dagana

    Dagana, 15 déc (APS) – Le dépistage a été offert à 125 femmes à l’occasion d’une campagne dédiée à la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus, au cours de ce week-end, à Dagana, dans la région de Saint-Louis (nord), a appris l’APS des organisateurs.

    ‘’Nous avons pu dépister 125 femmes dans le district sanitaire de Dagana’’, a annoncé le gynécologue obstétricien Mor Cissé, un membre de la Société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liée au papillomavirus, l’association à l’origine de la campagne de dépistage.

    Une assistance médicale sera fournie pendant un mois aux femmes qui se sont fait dépister, selon M. Cissé.

    La Ligue sénégalaise contre le cancer a participé à cette campagne de dépistage, dont le but des organisateurs est, selon M. Cissé, de faire vacciner contre ces deux cancers 90 % des filles âgées de 9 à 14 ans, de faire faire le dépistage à 70 % des femmes dont l’âge varie entre 25 et 65 ans et traiter 90 % des cas de lésions cancéreuses détectées.

    ‘’L’objectif spécifique de la campagne est d’arriver à éradiquer les cancers du sein et du col de l’utérus’’, a-t-il précisé.

    OG/AT/ESF

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Thilogne : réception d’une unité d’ophtalmologie d’une valeur de six millions FCFA

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Thilogne : réception d’une unité d’ophtalmologie d’une valeur de six millions FCFA

    Thilogne, 14 déc (APS) – Le maire de la commune de Thilogne, Mamadou Elimane Kane a inauguré, samedi une unité d’ophtalmologie du Centre de santé de la ville éponyme pour permettre aux patients « de se faire consulter et opérer sur place ».

    « Nous venons de doter le Centre de santé de Thilogne d’une unité d’ophtalmologie, dont le matériel a été acheté à hauteur de six millions de francs CFA. La politique de la commune est de développer la santé au niveau de Thilogne », a déclaré le maire de Thilogne.

    Il s’exprimait au cours de la cérémonie d’inauguration de l’unité d’ophtalmologie, en présence des membres du comité de gestion du centre de santé et des notables de la ville.

    Il a signalé que la mairie a jugé nécessaire d’accompagner l’établissement de santé de référence, qui polarise tout le district, ainsi que plusieurs localités du Bosséa.

    « Cette unité va permettre aux patients qui se rendaient à Ourossogui, Matam, Touba ou Dakar de rester à Thilogne pour s’y faire consulter », a assuré M. Kane.

    De son coté, le médecin-chef de district adjoint, Papa Yéro Sy a déclaré que cette unité va améliorer la prise en charge des malades et en leur facilitant l’accessibilité ».

    « La région ne dispose que deux ophtalmologues qui sont à Ourossogui et à Matam à une distance de plus de 50 kilomètres. Sur place, c’est une centaine de malades qui font la queue pour attendre leur tour chez l’ophtalmologue. Les patients vont désormais se faire consulter et opérer des yeux sans faire de longues distances », a-t-il soutenu.

    Ne disposant pas d’ophtalmologue, le centre de santé de Thilogne va s’appuyer sur les services du spécialiste de l’hôpital régional de Matam pour faciliter les consultations, selon M. Sy.

    Outre l’unité d’ophtalmologie, la mairie a appuyé la structure sanitaire en médicaments d’une valeur de plus 4 millions de francs CFA.

    AT/MTN