Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Kaolack : un centre de prise en charge de malades mentaux va fêter ses anciens pensionnaires, le 25 janvier (initiateur)

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Kaolack : un centre de prise en charge de malades mentaux va fêter ses anciens pensionnaires, le 25 janvier (initiateur)

    Kaolack, 14 déc (APS) – Le Centre Ansoumana Dione pour la prise en charge médicale et la réinsertion sociale des malades mentaux, basé à Kaolack (centre), prévoit de fêter ses anciens pensionnaires le 25 janvier prochain, a appris l’APS du président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM).

    Selon Ansoumana Dione, il est attendu à cette rencontre une centaine de personnes qui souffraient de troubles mentaux, « provenant de la rue et de familles extrêmement démunies ».

    « Depuis plusieurs années, la prise en charge des malades mentaux errants constituait un véritable casse-tête, au vu la complexité du phénomène lié à plusieurs facteurs. Cette rencontre permettra de montrer que c’est possible de relever le défi de la prise en charge des maladies mentales », a souligné M. Dione.

    Selon son initiateur cette rencontre sera une opportunité pour « exposer les chances de guérison des personnes atteintes de maladies mentales et autres victimes de toxicomanies ».

    L’évènement sera parrainé par le syndicaliste  Mballo Dia Thiam, selon son organisateur.

    Le Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux, érigé dans le quartier Bouchra à Kaolack, a démarré ses activités en décembre 2023.

    Il dispose d’infirmiers, d’un assistant social et d’autres bénévoles membres de l’ASSAM. La restauration des patients, leur prise en charge ainsi que leur réinsertion dans la société sont gratuites.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Ziguinchor : la mairie dote le poste de santé de Peyrissac d’un lot de médicaments d’une valeur de 400 mille francs CFA

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Ziguinchor : la mairie dote le poste de santé de Peyrissac d’un lot de médicaments d’une valeur de 400 mille francs CFA

    Ziguinchor, 13 déc (APS) – La municipalité de Ziguinchor (sud) a remis, vendredi, un lot de médicaments d’une valeur de 400 000 francs CFA au poste de santé de Peyrissac, un quartier de la commune, a constaté l’APS.

    « Ce don de médicaments va aider la structure sanitaire à aborder au mieux les journées de consultations médicales gratuites qu’elle organise samedi au profit des populations de Ziguinchor », a indiqué le maire de la commune de Ziguinchor, Djibril Sonko, lors de la cérémonie de distribution desdits médicaments.

    « Nous voulons être toujours plus proche des communautés aux fins de leur garantir une meilleure santé », a-t-il ajouté.

    Le maire de la commune de Ziguinchor a en outre déclaré que l’équipe municipale a également procédé à une commande de médicaments d’une valeur de 50 millions de francs CFA.

    « Ce lot de médicaments, qui sera acquis dans les semaines à venir, va être distribué à tous les postes de santé de la commune de Ziguinchor », a dit Djibril Sonko, ajoutant que la mairie travaille à réhabiliter tous les postes de santé de la commune et l’hôpital Silence.

    Le vice-président du Conseil de Peyrissac, Ibrahima Ba, a salué le geste de la mairie et a estimé qu’‘’investir dans la santé, c’est soutenir le développement économique et social, à la base’’.

    MNF/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Paludisme : Diourbel, une des régions les plus touchées par la morbidité (coordonnateur PNPL)

    SENEGAL-SANTE / Paludisme : Diourbel, une des régions les plus touchées par la morbidité (coordonnateur PNPL)

    Diourbel, 13 déc (APS) – La région de Diourbel (centre) fait partie des zones les plus touchées par la morbidité due au paludisme au Sénégal, a révélé vendredi, le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), docteur Doudou Sène.

    « Diourbel fait partie des régions qui pèsent lourd dans la balance de morbidité due au paludisme au Sénégal notamment dans les districts sanitaires de Diourbel et Touba », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il intervenait lors d’une cérémonie de remise de don offert par le groupe Canal+ Sénégal, composé de 500 moustiquaires MILDA et 34 vélos, au district sanitaire de Diourbel.

    « Depuis 2021, nous avons lancé le concept +Zéro paludisme: les entreprises s’engagent+. Et depuis lors Canal+ est à nos côtés en apportant sa contribution dans la lutte contre le paludisme qui est une urgence de santé publique, » a-t-il expliqué.

    Selon Dr Sène, le choix porté sur Diourbel pour abriter la cérémonie de distribution n’est pas fortuit au regard de la recrudescence des cas de paludisme dans la zone.

    « Ces vélos et moustiquaires constituent un apport considérable dans le cadre de la lutte contre le paludisme », a-t-il indiqué, espérant que ce matériel va permettre de réduire considérablement le paludisme dans la région de Diourbel.

    Pour le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, les vélos remis au district sanitaire vont faciliter la mobilité des Dispensateurs de soins à domicile (DSDOM). Il estime que c’est « un dispositif stratégique dans la lutte contre le paludisme pour atteindre les communautés les plus éloignées ».

    Pour sa part, la chargée de la communication du Canal+ Sénégal, Maimouna Tounkara Ndiaye a indiqué que depuis 2021 son groupe travaille avec l’appui du PNLP pour l’élimination du paludisme dans les zones les plus impactées.

    Elle a fait part à cet effet de la distribution depuis 2021 de 4500 moustiquaires entre Dakar, Kaolack, Fatick et Diourbel.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-SOUVERAINETE / Vaccinopole de l’Institut Pasteur : le président Faye invite à poursuivre l’élan de solidarité scientifique

    SENEGAL-SANTE-SOUVERAINETE / Vaccinopole de l’Institut Pasteur : le président Faye invite à poursuivre l’élan de solidarité scientifique

    Diamniadio, 13 déc (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye qui a visité, vendredi, le vaccinopole de l’Institut Pasteur à Diamniadio, a invité les équipes qui ont contribué à la réalisation de ce projet ambitieux, à poursuivre cet élan de solidarité scientifique et de coopération internationale afin de bâtir  »un avenir où les défis seront des opportunités ».

     »Vous êtes les architectes de cette nouvelle ère de la santé publique au Sénégal et en Afrique. Je vous invite à poursuivre cet élan de solidarité scientifique et de coopération internationale. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir. Un avenir où les défis de santé ne seront plus un fardeau, un fardeau insurmontable, mais une opportunité de progrès et de bien-être pour tous’’, a déclaré le chef de l’Etat en visite au vaccinopole de l’Institut Pasteur de Dakar à Diamniadio.

    Il a ajouté que  »le chemin reste long », mais  »les progrès réalisés jusqu’ici nous encouragent à aller de l’avant ».

    Selon lui,  »le vaccinopole de Dakar n’est pas seulement un investissement pour le Sénégal, il l’est aussi pour l’Afrique et pour toute l’humanité parce que nous avons nos destins sanitaires liés ».

    Il a relevé que si l’Afrique a  »fait des progrès considérables ces dernières décennies », le continent  »reste encore largement dépendant des importations pour ses besoins en médicaments, en tests de diagnostic et surtout en vaccins ».

    A ce propos, il a rappelé qu’’à l’heure actuelle, l’Afrique ne produit que 1% de ses vaccins,5% de ses tests de diagnostic et 30% de ses médicaments.

    Ce constat a poussé le gouvernement du Sénégal à initier un ambitieux programme de souveraineté sanitaire et pharmaceutique, a t-il indiqué.

    Il a précisé que le programme vise à permettre au pays de couvrir d’ici 2035 au moins 50% de ses besoins en vaccins et médicaments par une production locale.

                                »Le vaccinopole, un investissement pour l’avenir de la santé en Afrique »

    Le chef de l’Etat a relevé également que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’ambition plus large de l’Union africaine et de l’Africa CDC qui vise à atteindre 60% de production de vaccins en Afrique d’ici 2040.

    Selon lui,  »le vaccinopole de Diamniadio est au cœur de cette vision ».

    De l’avis du chef de l’Etat, il représente un investissement ‘’stratégique’’ pour l’avenir de la santé en Afrique et fait partie intégrante de la stratégie pour  »la construction d’un Sénégal juste, souverain, prospère fondée sur la promotion de la science, de la technologie de l’innovation et de l’excellence ».

    Il s’inscrit également dans le cadre de l’agenda national de transformation Sénégal 2050 devant contribuer à développer un capital humain de qualité et une équité sociale à travers la couverture sanitaire universelle qui passe par la souveraineté pharmaceutique et vaccinale, a t-il soutenu.

     »Grâce à cette plateforme technologique de pointe, ce vaccinopole sera capable de produire jusqu’à 300 millions de doses de vaccins par an » pour pourvoir les besoins en santé publique, et ce, non seulement pour le Sénégal, mais également pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et au-delà », s’est félicité le président Faye.

    Cette vision de souveraineté sanitaire portée par l’Institut Pasteur de Dakar et ses partenaires repose sur une collaboration régionale et internationale sans précédent.

    NSS/SKS/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Pédiatrie : 80% des décès enregistrés en chirurgie néonatale (spécialiste)

    SENEGAL-SANTE / Pédiatrie : 80% des décès enregistrés en chirurgie néonatale (spécialiste)

    Dakar, 13 déc (APS) – La chirurgie néonatale est à l’origine de 80 % des cas de décès enregistrés dans les services de pédiatrie, a relevé, vendredi, le Professeur Gabriel Ngom, président de la société sénégalaise de chirurgie pédiatrique.

     »La chirurgie néonatale représente 80 % des décès enregistrés dans nos services », a déclaré le Pr Ngom à l’ouverture du 4ème congrès de la société sénégalaise de chirurgie pédiatrique.

    Cette rencontre de deux jours se tient à la faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les participants vont débattre de plusieurs thèmes comme la chirurgie néonatale, la chirurgie mini invasive, la chirurgie en régions et l’orthopédie pédiatrique.

    Ces discussions vont permettre d’améliorer la prise en charge, a souligné le président de la société sénégalaise de chirurgie pédiatrique.

    Expliquant les causes de ce taux de mortalité, il a précisé que  »les nouveau-nés sont très fragiles et le diagnostic n’est pas toujours fait à temps ».  »C’est le diagnostic anténatal, c’est-à-dire avant la naissance qui peut le faire », a t-il dit.

     »Si on sait ce que le nouveau-né présente (…) avant la naissance, on peut mieux l’accueillir et l’orienter dans un centre de référence. C’est une situation qui n’est pas réglée dans notre pays. De ce fait, nous avons des nouveau-nés un peu moribonds. Ce qui fait que leur prise en charge est délicate et se traduit par un pronostic qui n’est toujours bon », a regretté le chirurgien.

    Pour le Pr Ngom, également chef du service de chirurgie pédiatrique à l’hôpital d’enfants, Albert Royer, cette rencontre permettra aux participants de  »se mettre à niveau’’.

    30 chirurgiens pédiatres au Sénégal

    Faisant l’état des lieux de la chirurgie pédiatrique au Sénégal, il a déclaré que cette discipline  »se développe ».  »Depuis quelque années, on a réussi à mailler tout le territoire en chirurgiens pédiatres. Actuellement, il n y a que la région de Fatick qui n’est pas pourvue en chirurgien pédiatre’’, a t-il fait part.

    En ce qui concerne les maladies rencontrées chez les nouveau-nés, il a fait état d’affections  »surtout malformatives ».  »Pour les enfants plus grands c’est en général des infections ou bien des pathologies traumatiques », a t-il souligné.

     »Nous faisons environ une trentaine de chirurgiens pédiatres dont la majorité est localisée à Dakar’’, a-t-il rapporté.

    Présidant la cérémonie d’ouverture de ce congrès, le Professeur Bara Ndiaye, doyen de la faculté de Médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, a appelé à ‘’un développement de la chirurgie pédiatrique face à la forte croissance démographique (…)’’.

    ‘’Les besoins vont augmenter’’, a-t-il prévenu, signalant par ailleurs que beaucoup d’étudiants sénégalais et d’autres pays sont à la recherche du diplôme d’Etude spécialisée en chirurgie pédiatrique.

    SKS/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Accès aux vaccins : Vaxsen bénéficie d’un financement de plus de 28 milliards CFA

    SENEGAL-SANTE / Accès aux vaccins : Vaxsen bénéficie d’un financement de plus de 28 milliards CFA

    Diamniadio, 13 déc (APS) –  VaxSen, l’entité de production et de commercialisation de vaccins de l’Institut Pasteur de Dakar, va bénéficier d’un financement de plus 28 milliards de francs CFA, soit 45 millions de dollars, aux termes d’un accord signé vendredi avec la Société financière de développement des États-Unis (DFC), la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI).

    Cet accord de financement a été paraphé par les parties concernées à l’occasion d’une visite du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au vaccinopole de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar. 

    La directrice adjointe de la DFC, Nisha Biswal, s’est dite fière d’avoir soutenu l’Institut Pasteur de Dakar avec un prêt de 15 millions de dollars et une subvention précédente de 3 millions de dollars pour une assistance technique.

    « Ces contributions ont facilité la construction de l’installation Madina et l’extension des capacités de fabrication de vaccins flexibles », a-t-elle dit, soulignant que « cette installation améliorera considérablement la capacité de l’IPD à produire une variété de vaccins au-delà de leur focus traditionnel sur le vaccin contre la fièvre jaune ».

    « Ce partenariat souligne notre engagement commun à faire progresser la santé mondiale et à soutenir des solutions de santé innovantes », a ajouté la directrice adjointe de la DFC.

    Le docteur Amadou Sall, directeur général de l’IPD, s’est réjoui de ce financement, estimant que le partenariat noué par sa structure avec la DFC, la BAD et la SFI « illustre le pouvoir de la collaboration pour transformer les systèmes de santé en Afrique ».

    « Avec ce financement, nous nous rapprochons de la souveraineté vaccinale et veillons à ce qu’aucun Africain ne soit laissé pour compte dans l’accès aux solutions vitales », a-t-il dit.

    Assiétou Diouf, directrice générale de VaxSen, a assuré que l’entité qu’elle dirige « s’engage à tirer profit de l’innovation et des partenariats pour relever les défis d’équité en matière de santé ». Ce financement représente, dit-elle, « un moment crucial dans la fourniture d’un accès durable aux vaccins à travers l’Afrique ».

    Ces fonds reçus de cet accord seront utilisés pour élargir les capacités de production de vaccins dans la nouvelle installation de l’IPD dénommée Projet Madiba, une installation de pointe conçue pour permettre la production et le remplissage de vaccins d’intérêt régional en Afrique.

    Ils vont également servir à stimuler la création d’emplois et la croissance économique au Sénégal et à travers l’Afrique, en vue de remédier aux pénuries mondiales de vaccins et de renforcer la résilience contre les pandémies et les maladies évitables.

    NSS/BK/MTN/ASG

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Médicaments : le Sénégal, le premier pays de l’Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Médicaments : le Sénégal, le premier pays de l’Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3

    Dakar, 13 déc (APS) – Le Sénégal est devenu le premier pays d’Afrique de l’Ouest et le 7e pays en Afrique  à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3) de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a annoncé, jeudi, l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).

    « Le Sénégal est le premier pays à atteindre le niveau de maturité 3 en Afrique de l’Ouest et 7e au niveau de l’Afrique », a déclaré Ndèye Maguette Diaw, chef du service de la logistique et du contrôle technico-réglementaire à l’ARP.

    Elle prenait part à une séance d’information et de partage organisée pour annoncer officiellement la nouvelle.

    Mme Diaw a signalé que l’OMS a adressé une lettre de félicitations au directeur de l’ARP pour lui notifier que le Sénégal a atteint le niveau de maturité 3.

    Le Sénégal a atteint ce niveau après une pré-visite, une auto-évaluation, une évaluation formelle et un suivi-évaluation adossé au plan de développement institutionnel pour le maintien du niveau de maturation.

    Selon Mme Diaw, « les enjeux du NM3 comprennent la sécurité sanitaire et la protection des patients, qui assurent une protection de la santé des populations sénégalaises avec un système de riposte résilient ».

    Elle cite également le renforcement des médicaments pour garantir des produits disponibles de qualité, sûrs et efficaces.

    Ce niveau de maturité présente aussi des enjeux économiques dans la mesure où il y aura une augmentation de la production locale grâce à un environnement réglementaire favorable, ainsi que la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations de médicaments.

    « Ce niveau de maturité du Sénégal assurera un renforcement institutionnel et le leadership régional mais également l’intégration africaine », a-t-elle assuré. Il témoigne que le Sénégal a un système réglementaire « stable ».

    Se réjouissant d’une telle nouvelle, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, estime qu’il s’agit d’une « bonne et mémorable nouvelle ». « Le Sénégal a réalisé une performance remarquable », a-t-il souligné.

    « Il s’agit d’une évaluation rigoureuse sans complaisance sur les neuf fonctions réglementaires de l’APR », a-t-il ajouté.

    « Nous sommes fiers de cet exploit, mais nous avons des défis à relever, notamment le maintien du niveau de maturité 3 et de l’atteinte du niveau de maturité 4. J’invite les acteurs à travailler main dans la main afin d’aider les agences de réglementation à renforcer la solidité et la crédibilité », a poursuivi le ministre.

    Il pense qu’une telle démarche permettra d’aller vers la souveraineté pharmaceutique.

    Le ministre de la Santé a invité les agents de l’ARP à se familiariser avec cet outil d’évaluation afin de maintenir les efforts pour arriver à un niveau de maturité 4.

    Le Sénégal rejoint les pays ayant atteint le niveau de maturité 3, à l’image d’autres pays africains comme l’Egypte, le Ghana, le Nigéria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le  Rwanda et le Zimbabwe.

    NSS/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-MONDE-AFRIQUE-SANTE / Les mutuelles de santé veulent relever le défi de la production et de la gestion des médicaments (association)

    SENEGAL-MONDE-AFRIQUE-SANTE / Les mutuelles de santé veulent relever le défi de la production et de la gestion des médicaments (association)

    Dakar, 12 déc (APS) – Plusieurs acteurs des mutuelles de santé d’Afrique et d’Europe prennent depuis mercredi matin, à Dakar, à une table ronde, en vue de réfléchir sur des solutions concrètes à l’accès aux médicaments, a constaté l’APS.

    “Nous avons eu aujourd’hui un regard croisé entre les mutuelles de santé d’Europe et d’Afrique pour réfléchir sur la problématique de l’accès aux médicaments, tout en mettant l’accent sur la souveraineté en matière de production de médicaments et de vaccins », a dit Babacar Ngom, président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE).

    Il intervenait  lors d’une table-ronde internationale placée sur le thème  »La place de la mutualité et du médicament dans la souveraineté sanitaire ». La rencontre est organisée par la Mutuelle de santé des agents de l’Etat. La rencontre se tient à  la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto-stomatologie de l ‘université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    “En Afrique, nous constatons que la gestion des médicaments à certaines catégories de maladies parfois pose problème. Donc, cette table ronde internationale dont le thème porte sur l’accès aux médicaments, vient à point nommé”, a souligné Babacar Ngom.

    Au terme de cette rencontre, souligne-t-il, les acteurs devront être en mesure d’agir sur les déterminants dans le processus de production des médicaments, pour les rendre plus accessibles du point de vue du prix aux populations.  »Car on est confronté à un marché pharmaceutique coûteux”, a-t-il déploré.

    M. Ngom s’attend ainsi à  »des recommandations très fortes à l’endroit de l’ensemble de nos États, à l’endroit de nos mutuelles, et à l’endroit de l’Afrique qui, aujourd’hui, se positionne de manière intéressante dans la production en matière de souveraineté sanitaire ”.

    Le premier vice-président de l’Union africaine de la Mutualité-Rabat-Maroc estime qu’“il va falloir discuter pour voir comment amoindrir les coûts des médicaments ”.

    Pour le directeur des affaires européennes internationales de l’Union nationale des mutualités socialistes (Solidaris), Alain Couheur, “l’accès aux médicaments constitue un enjeu déterminant dans notre combat en faveur de la protection sociale et de la santé publique” . Il considère que  »l’accès aux médicaments ou à la vaccination, c’est une question de dignité humaine”.

    “Pour garantir une couverture de santé universelle, il faut impérativement résoudre les désintégrations de défense qui existent entre le secteur pharmaceutique et donc déployer un rapport de force que peut constituer la gouvernance”, a ajouté M. Couheur

    “Le mouvement mutualiste ne peut prospérer sans un écosystème de soutien et l’État qui  doit assumer son rôle de gardien », estime-t-il. Il indique que  »les Etats doivent agir avec détermination pour protéger leurs citoyens ».

    Le représentant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Mouhamadou Moustapha Diop, a évoqué la vision Sénégal 2050 (le référentiel de la politique économique et sociale du gouvernement).  Dans ce cadre, précise-t-il, il s’agit de doter le pays d’un système de santé plus inclusif et plus résiliant, en faisant notamment plus de prévention.

    Il soutient que la santé “s’imposera comme un véritable pilier de développement, conforté par la mise en place de projets structurés, faisant du Sénégal le principal hub régional de l’industrie pharmaceutique et de soins de santé”.

    “C’est fort de ce constat que l’État du Sénégal a pris l’initiative de mener des réformes dans le secteur de la santé, en mettant fortement l’accent sur le domaine de la pharmacie et du médicament, avec notamment l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique”, explique-t-il.

    ID/SKS/MD/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Cancer du col de l’utérus : 35 cas positifs sur près de 200 femmes dépistées à Bakel

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Cancer du col de l’utérus : 35 cas positifs sur près de 200 femmes dépistées à Bakel

    Bakel, 12 déc (APS) – Au total 35 femmes ont été déclarées positives au cancer du col de l’utérus dans le département de Bakel (Tambacounda, est) où 192 femmes ont été dépistées dans le cadre de la caravane nationale d’élimination de cette pathologie, a appris l’APS de source sanitaire.

    Cette caravane nationale pour l’élimination du cancer du col de l’utérus, qui visite Bakel pour la première fois, concerne les femmes âgées de 25 à 69 ans.

    « A la fin de la journée, 192 femmes ont été dépistées. Nous avons enregistré 35 cas positifs dont les 33 ont été pris en charge sur place », a révélé Ramata Diawara, coordonnatrice en santé de la reproduction du district sanitaire de Bakel.

    En plus du dépistage du cancer du col de l’utérus, la caravane prend aussi en charge, « les patientes sur qui des lésions précancéreuses ont été notées ».

    Cette caravane nationale est composée de spécialistes en gynécologie pour la prise en charge du cancer du col de l’utérus et d’infirmiers.

    « La caravane est aussi appuyée par l’équipe gynécologique et des infirmiers basés à Bakel », a précisé Ramata Diawara.

    Elle a ajouté que les femmes dépistées positives lors de la campagne +Octobre rose’+ et devant être référées au niveau de Tambacounda où Dakar, ont été prises en charge par l’équipe médicale de la caravane ».

    AND/ABD/MTN

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Un magistrat déplore la pénalisation de la transmission du Sida, « une injustice »

    SENEGAL-SANTE / Un magistrat déplore la pénalisation de la transmission du Sida, « une injustice »

    Dakar, 12 déc (APS) – Le directeur adjoint des droits humains, Babacar Diouf, juge injuste la pénalisation de la transmission du VIH Sida, sauf dans les cas de contamination intentionnelle.

    « L’application du droit pénal est une injustice contre les personnes vivant avec le VIH, sauf si une personne décide délibérément de contaminer une autre personne », a déclaré le magistrat.

    Il animait une conférence sur le thème « Suivre le chemin des droits pour l’élimination du Sida au Sénégal », une activité organisée mercredi dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida par le Conseil national de lutte contre le Sida.

    Selon le directeur adjoint des droits humains au ministère de la Justice, le droit de la santé n’est pas judiciarisé au Sénégal. « Ce qui ne va pas, c’est la pénalisation. Il s’agit d’un obstacle à la lutte contre le Sida », a-t-il soutenu.

    « La pénalisation du VIH nuit au droit. Elle est injuste lorsqu’elle vise une personne qui ne peut pas dévoiler son statut », a-t-il argumenté.

    « Nous devons savoir que des droits proclamés qui ne sont pas effectifs n’ont pas d’utilité », a-t-il dit, en faisant observer que « la loi sur le Sida est inconnue de certains acteurs judiciaires ».

    « Le manque d’information des acteurs judiciaires est un frein à la lutte. Les acteurs n’ont pas d’information sur certaines données sanitaires », a-t-il indiqué.

    Dans ce sens, Babacar Diouf invite le Conseil national de lutte contre le Sida à « outiller les acteurs judiciaires », afin qu’ils puissent mieux participer à la lutte contre le Sida.

    Il juge impératif de lutter contre la stigmatisation et la discrimination.

    Samba Cor Sarr, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a pour sa part relevé que le thème consacré à la Journée mondiale de lutte contre le Sida, à savoir « Suivre le chemin des droits pour l’élimination du Sida au Sénégal », fait renaitre la question des droits humains dans la lutte contre le VIH.

    « Le chemin de la lutte contre le Sida est parsemé de problématiques liées aux droits : droit à la santé, droit à l’accès aux soins et aux traitements, droit à un environnement favorable, droit à un monde plus juste, plus équitable », a énuméré le représentant du ministre de la Santé.

    Il a également évoqué « le droit à la vie, à une vie positive pour toutes les personnes touchées directement ou indirectement par le VIH ».

    Il a par ailleurs souligné que le Sénégal, à l’instar des autres pays, demeure « confronté à des défis significatifs dans la lutte contre le VIH/Sida », parmi lesquels le renforcement de la lutte contre le VIH au niveau communautaire.

    Le renforcement de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH fait partie de ces défis, de même que l’engagement de la jeunesse, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. Samba Cor Sarr a également cité la lutte contre les inégalités en matière d’accès aux soins et le renforcement des mécanismes de soutien.

    Dans le contexte sénégalais, ajoute-t-il, le thème retenu cette année « prend tout son sens dans la mesure où il permet une réponse plus spécifique et plus adaptée aux besoins des communautés touchées par le VIH/Sida afin de réduire la stigmatisation et la discrimination ».

    NSS/SKS/BK/MTN