Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT-REPORTAGE / A Tambacounda, le pôle mère-enfant, une ‘’nourrice’’ qui soulage médecins et usagers

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT-REPORTAGE / A Tambacounda, le pôle mère-enfant, une ‘’nourrice’’ qui soulage médecins et usagers

    Par Abdoulaye Diallo

    Tambacounda, 11 déc (APS) – Le pôle mère-enfant du Centre hospitalier régional de Tambacounda, ouvert en octobre dernier, a considérablement amélioré la qualité des soins, constituant une aubaine pour le personnel médical très engagé dans le combat pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile dans cette région orientale du pays.

    Fonctionnel depuis le 1er octobre 2024, le pôle mère-enfant du Centre hospitalier régional de Tambacounda dispose d’une capacité d’accueil de 103 lits dont 44 pour la maternité, et d’un bloc opératoire.

    Son service pédiatrique est également doté de 59 lits, répartis entre l’unité de la néonatologie avec des couveuses, des berceaux et d’une unité dédiée aux grands enfants.

    ce nouveau bâtiment est niché au cœur du centre hospitalier régional de Tambacounda. Sa superficie est d’environ 2000 m2. Le site est conçu en béton armé sur deux niveaux avec une façade continue de briques d’aération fonctionnant comme un brise-soleil pour faciliter la circulation de l’air.

    La toiture est composée de voûtes, également en béton armé, sur laquelle une deuxième en tôle vient créer un entre-deux qui protège le bâtiment de la radiation directe du soleil.

    Une grande amélioration en termes de capacité d’accueil 

    « La mise en place de ce pôle a considérablement amélioré la qualité de notre service. Il fallait voir là où on était pour comprendre la différence actuelle et l’importance de ce pôle », déclare le chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital régional de Tambacounda, Boubacar Beydi Diarra, lors d’une visite guidée effectuée avec l’APS au niveau du site.

    En cette matinée de décembre, les allées et venues sont incessantes au niveau du pôle mère-enfant. Au niveau des couloirs, quelques patients et leurs proches attendent de voir un médecin. Au rez-de-chaussée se trouve la maternité, alors que le deuxième étage est réservé à la pédiatrie.

    « Les constructions du pôle répondent mieux aux normes, avec plus de 50 lits. C’est une grande amélioration en termes de capacité d’accueil, car, avant la mise en service de ce pôle, on avait juste 35 lits », explique M. Diarra.

    Ce service de pédiatrie, suffisamment isolé à toute personne extérieure pour éviter le moindre inconfort aux nouveaux-nés, se trouve au premier étage.

    « Au niveau de la néonatologie, nous avons une capacité de 30 places composées de sept tables, 12 berceaux et une autre salle d’une capacité de 10 places. Ce qui nous donne une capacité globale de 40 places pour la néonatologie. Elle peut accueillir jusqu’à 40 bébés », détaille Moustapha Traoré, pédiatre au niveau de ce principal centre hospitalier du Sénégal oriental.

    « Vous  voyez ces bébés, ce sont des triplés. C’est pourquoi on les a mis ensemble. Ils se portent bien et seront bientôt libérés », dit le pédiatre lors de la visite guidée. 

    Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical 

    M. Traoré a également salué les améliorations notées dans la prise en charge des patients au niveau de la pédiatrie depuis la mise en service de ce pôle mère-enfant.

    « Depuis que nous sommes ici, nous sentons une grande amélioration dans le travail, même si, parfois, il nous arrive d’être débordés’’, confie-t-il en jetant des regards furtifs sur les berceaux.

    Cependant, avec l’augmentation de la capacité d’accueil, les responsables du pôle mère-enfant notent un déficit en personnel. C’est pourquoi, ils plaident pour le renforcement des ressources humaines en vue de satisfaire la demande dans la région de Tambacounda.

    « Le travail nécessite plus de ressources humaines. On a besoin de deux sages-femmes, deux infirmiers et trois techniciens anesthésistes au minimum », plaide Babacar Beydi Diarra, le responsable de la maternité.

    « Si nous avons une pédiatrie qui a une capacité de 40 places, nous devons avoir suffisamment de bras pour la prise en charge des patients. Aujourd’hui, nous avons un déficit important. Il nous faut 5 médecins généralistes et des infirmiers pour répondre à la demande », signale, pour sa part, le pédiatre Moustapha Traoré.

    Concernant la gestion durable et l’amélioration de la qualité de service, le chef du service de gynécologie obstétrique du Centre hospitalier, Babacar Beydi Diarra, demande à la population de s’approprier cette infrastructure par des « comportements exemplaires ».

    « Nous demandons à la population de faire un bon usage de ce pôle. Cela serait intéressant que la population participe à la préservation des locaux en évitant les occupations anarchiques des couloirs », lance-t-il.

    Un financement de KORSA, une ONG américaine 

    « C’est pour cela que nous essayons, avec une certaine pédagogie, de les amener à comprendre la manière dont nous voulons que ce pôle mère-enfant fonctionne », ajoute le chef de service.

    Le pôle a été financé par KORSA, une organisation à but non lucratif américaine évoluant dans la santé, l’éducation, l’environnement, et qui intervient dans la région de Tambacounda.

    Selon le chef du service de gynécologie obstétrique, le pôle mère-enfant reçoit les références de toute la région de Tambacounda, ainsi que d’autres pays frontaliers comme le Mali, la Gambie et la Guinée.

    Le pôle mère-enfant bénéfice aussi de l’accompagnement de l’État du Sénégal, à travers un appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Aussi l’hôpital régional vient de mettre en service son deuxième scanner de 64 barrettes, octroyé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale en partenariat avec la coopération japonaise, dans le cadre du processus de relèvement du plateau médical de la région de Tambacounda.

    Le pôle mère-enfant sonne ainsi comme une révolution dans la prise en charge des nouveaux-nés dans la région.

    ABD/SBS/ASB/ABB/MTN

  • SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Près de 50% des événements de santé publique « détectés précocement » en Afrique (officiel)

    SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Près de 50% des événements de santé publique « détectés précocement » en Afrique (officiel)

    Dakar, 11 déc (APS) – Près de 50% des événements de santé publique survenus entre 2018 et 2023 en Afrique ont été « détectés précocement » à l’EIOS (Intelligence épidémique à partir de sources ouvertes), a révélé, mardi, à Dakar, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    « En Afrique, grâce au programme EIOS de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 50% des événements de santé publique entre 2018 et 2023 ont été détectés précocement avant même leur notification officielle », a révélé Samba Cor Sarr.

    Il intervenait à l’ouverture de la cinquième réunion technique mondiale de l’initiative EIOS, au Hub régional des urgences de l’OMS pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, sis à Diamniadio.

    Selon le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, « ces résultats illustrent l’impact tangible de cette initiative sur notre capacité à protéger nos populations ».

    Lancé en 2018, l’initiative EIOS utilise des technologies modernes, notamment l’intelligence artificielle, pour collecter, analyser et communiquer des informations issues de sources publiques (médias, réseaux sociaux, bases de données, etc.).

    Cette initiative dirigée par l’OMS, est mise en œuvre en collaboration avec les États membres et d’autres partenaires, dont des organisations et réseaux tels que Global Health Security Initiative (GHSI), l’Africa CDC, l’Organisation mondiale de la santé animale et l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA).

    « Nou avons l’honneur d’accueillir au [Sénégal] plus de 200 experts de haut niveau venant du monde entier pour échanger sur la coordination de l’OMS et des partenaires sur les transformations des systèmes de surveillance épidémiologique adaptés à la complexité des urgences auxquelles on fait de plus en plus fac », s’est réjoui Samba Cor Sarr.

    Il s’est dit convaincu qu’en unissant les forces, les parties prenantes peuvent « relever les défis actuels, mais aussi anticiper ceux de demain en bâtissant un système de santé mondial plus résilient, plus inclusif et plus attentif aux préoccupations des populations. »

    Depuis son déploiement en 2019, l’EIOS est opérationnel dans 39 pays africains dont le Sénégal.

    « En Afrique, nous sommes des pionniers dans l’utilisation des informations libres pour détecter de façon rapide et sauver plus de vies », a vanté  le directeur régional des urgences de l’OMS en Afrique de l’Ouest et du Centre, Abdou Salam Guèye.

    Selon lui, « la plupart des événements ont été détectés en moins de sept jours. Grâce à ce moyen, on a pu détecter 90% des événements », a-t-il dit.

    « Dans l’avenir, c’est le système électronique qui va gagner. Le défi que l’on envisage de surmonter, c’est la diffusion des fausses nouvelles, parce que quand on commence à détecter les informations libres, alors que le système libre est accessible à tout le monde, il y en a qui, non seulement n’étaient pas au courant, mais osent en parler pour saboter », a-t-il mis en garde.

    Il recommande de « tout faire » pour que les détections « puissent être vérifiées avant les actions ». Il préconise aussi de continuer à « monitorer cette diffusion de fausses nouvelles pour adresser le retour qui est nécessaire ».

    « Pour cela, nous avons besoin de former les pays pour que les pays le fassent eux-mêmes, dans le respect de la loi et des règlements internationaux », a-t-il indiqué.

    La cinquième réunion technique l’initiative EIOS, ouvert ce mardi, se poursuivra jusqu’au jeudi 12 décembre 2024 à Diamniadio.

    La cérémonie d’ouverture a été clôturée par la visite de Samba Cor Sarr à l’entrepôt de stockage médical du Hub d’urgence régional de l’OMS.

    ID/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-RECHERCHE / Les pays africains invités à relever le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-RECHERCHE / Les pays africains invités à relever le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

    Dakar, 10 dec (APS) – Le vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Mame Samba Mbaye, a invité, mardi, les pays africains à relever efficacement le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

     »Nous devons donc nous donner les moyens de relever efficacement ce défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle’’, a-t-il déclaré.

    Il prenait part à l’atelier de lancement du projet intitulé   »Renforcer les actions politiques fondées sur des données probantes pour garantir un environnement et des régimes alimentaires sains et durables en Afrique de l’Ouest (REPDR) ».

    Le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est exacerbé par les effets du changement climatique, la forte croissance démographique, l’urbanisation galopante, les conséquences de la pandémie de Covid-19 et les tensions géostratégiques au niveau mondial, a-t-il souligné.

    Le vice-recteur a mis en exergue les conséquences de la malnutrition sur les populations et les économies des pays africains.

     »La malnutrition n’est pas seulement un drame individuel pour ceux qui la subissent et qui en meurent, elle est également un fardeau économique. Elle ralentit la croissance des pays en entravant le développement et la réussite scolaire des enfants, en affaiblissant la productivité des hommes, en contribuant à la persistance de la pauvreté, en favorisant l’apparition d’un nombre élevé de maladies qui pèsent lourdement sur les budgets des systèmes de santé’’, a t-il dit.

    D’après l’universitaire, toutes les conséquences de la malnutrition sont physiques, cognitives, socio-émotionnelles et économiques. Il ajoute qu’elles constituent donc des obstacles majeurs pour la prospérité et le développement durable de toute nation, notamment du Sénégal.

    Pour sa part, la professeure Adama Diouf, enseignante-chercheuse au Laboratoire de recherche en nutrition et alimentation humaine (Larnha) de l’UCAD, coordonnatrice du projet REPER a rappelé l’importance de la recherche dans la résolution des problèmes de nutrition.

    ‘’En tant que chercheurs, notre rôle, c’est de générer des évidences dans ce domaine-là et de pouvoir faire le plaidoyer auprès de nos gouvernants pour que les évidences soient mieux prises en compte dans l’élaboration et le renforcement des politiques publiques’’, a indiqué Mme Diouf.

    Coordonnatrice du Réseau de recherche sur les politiques et systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (REPSAO),  elle a rappelé que les Etats ont des politiques nutritionnelles qui  »ont quand même montré leurs effets, leur impact sur la malnutrition de façon générale’’.

    Elle a rappelé qu’il y a plusieurs formes de malnutrition et  maladies non transmissibles liées à la malnutrition, en particulier au surpoids et à l’obésité, d’où, selon elle la nécessité d’adresser  »la problématique de l’obésité et de ses conséquences, notamment les maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et même certains cancers ».

    NSS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Plaidoyer pour une prise en charge de qualité pour les femmes victimes des VBG

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Plaidoyer pour une prise en charge de qualité pour les femmes victimes des VBG

    Dakar, 10 déc (APS) – La coordonnatrice de la cellule genre du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Aminatou Diouf Ndiaye, a invité, mardi, les autorités à assurer une prise en charge de qualité pour les victimes des violences basées sur le genre dont les conséquences sont énormes sur le plan sanitaire.

     »Nous souhaitons de la part des autorités une oreille attentive mais également une main tendue  parce que les conséquences de ces violences sont dévastatrices’’, a déclaré Aminata Diouf Ndiaye, la coordonnatrice de ladite cellule.

    Elle prenait part à une campagne de sensibilisation sur le genre et la lutte contre les VBG à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La rencontre s’est tenue au ministère de la Santé.

    Selon elle,  »les conséquences impactent la santé physique et mentale, et cela impacte également l’accès aux opportunités économiques des femmes, sur la cohésion de la famille et des communautés de façon générale ».

    Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), à travers l’offre de services, doit assurer une prise en charge de qualité pour ces femmes, a-t-elle soutenu.

     »Depuis 2021, nous avons commencé à faire des interventions sur les violences faites à l’égard des femmes et leurs enfants. Nous avons commencé à former des acteurs dans les bureaux de santé’’, a-t-elle rappelé.

    NSS/SKS/OID/ASG/ASB

     

  • SENEGAL-SANTE / Richard-Toll : des cas de trisomie 21 et d’IMC découverts chez des personnes vivant avec un handicap (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Richard-Toll : des cas de trisomie 21 et d’IMC découverts chez des personnes vivant avec un handicap (médecin)

    Richard-Toll, 9 déc (APS) – Des cas de trisomie 21 et de paralysie faciale communément appelée Infirmité motrice cérébrale spastique (IMC) ont été détectés à Richard-Toll chez des personnes en situation de handicap au cours d’une journée de consultation gratuite, a t-on appris auprès de Abdoulaye Sow, Médecin volontaire, au Spécial olympic Sénégal, une organisation dont la mission est de fournir des entraînements et des compétitions, dans des sports olympiques, à des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle.

    « Nous avons eu à consulter une cinquantaine d’athlètes, mais les pathologies les plus en vue que nous avons découvertes ont été la trisomie 21 et la paralysie faciale communément appelée Infirmité motrice cérébrale spastique (IMC) », a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait au terme d’une journée de consultation gratuite au profit de personnes vivant un handicap, dans le cadre d’une caravane nationale de consultation initiée par Spécial Olympic Sénégal.

    Selon lui, l’objectif de cette journée est  ‘’d’œuvrer pour l’intégration, par le sport des personnes vivant avec une déficience intellectuelle’’.

    Dr Sow a précisé que la plupart de ces maladies sont des pathologies congénitales dont les causes ne sont pas souvent définies, malgré les différents progrès réalisés dans la recherche scientifique.

    Il a signalé que les pathogènes souvent identifiées sont d’ordre environnemental avec des cas liés à l’accouchement causés par des travaux de longue durée, ‘’entraînant en général beaucoup de complications aux femmes et aux jeunes lors des périodes de naissance’’.

    Abdoulaye Sow a invité les femmes à se faire consulter fréquemment pendant la grossesse. Il a également exhorté les acteurs sanitaires notamment les gynécologues et les sages-femmes à organiser des actions de sensibilisation afin de prévenir certaines pathologies.

    Special Olympics, une organisation créée aux États-Unis depuis 1968, existe dans plusieurs pays dont le Sénégal. Sa mission est de fournir des entraînements et des compétitions, dans des sports olympiques à des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle.

    OG/AT/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Matam : plusieurs mesures ont été prises pour maîtriser la situation sanitaire lors des inondations (ministre)  

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Matam : plusieurs mesures ont été prises pour maîtriser la situation sanitaire lors des inondations (ministre)  

    Matam, 9 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy a listé, lundi, les mesures prises par les autorités sanitaires durant les inondations consécutives à la crue du fleuve Sénégal, entre octobre et novembre dernier, pour « maîtriser la situation et freiner la propagation de certaines maladies », dans la région de Matam (nord).

    « La maîtrise de la situation est le résultat de plusieurs actions combinées, à savoir la mise en place d’un dispositif de surveillance épidémiologique des maladies vectorielles, à travers un mécanisme de détection précoce et de prévention auprès des populations », a-t-il déclaré au cours d’un entretien avec des journalistes.

    Le ministre a cité dans ce sens, des actions de sensibilisation de masse durant la période des inondations sur les risques de maladies à « transmission vectorielle ».

    Ibrahima Sy a également évoqué la mise en place d’un système de traitement des sites larvaires potentiels par les agents du Service d’hygiène.

    « Ils ont eu à identifier des sites potentiels qu’ils ont traités de manière précoce », a-t-il souligné, ajoutant qu’une autre mesure a consisté a distribuer des moustiquaires imprégnées aux populations qui étaient en situation de sinistre pour les ‘’protéger contre les nuisances liées aux vecteurs de maladies comme le paludisme’’.

    Des kits de traitement de l’eau ont aussi été remis aux populations matamoises impactées pour prévenir tout ce qui est lié aux maladies hydriques, selon M. Sy.

    AT/SBS/ABB/SKS

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Une ONG offre 310 fauteuils roulants aux personnes vivant avec un handicap

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Une ONG offre 310 fauteuils roulants aux personnes vivant avec un handicap

    Dakar, 9 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé, lundi, à une remise symbolique des fauteuils roulants, offerts par Human Appeal, une Organisation non gouvernementale (ONG) britannique, à des personnes en situation de handicap issues des 14 régions du Sénégal.

     »La remise du don comprend 310 fauteuils roulants dont 40 fauteuils électriques et 270 fauteuils ordinaires avec seau hygiénique destinés aux personnes en situation de handicap des 14 régions du Sénégal. Il s’agit d’un don d’une grande valeur que nous devons à la générosité de l’ONG britannique Human Appeal’’, a déclaré brahima Sy.

    Selon lui,  »les technologies d’assistance tels que les fauteuils, les déambulateurs, les prothèses auditives et les cannes blanches destinées aux mal voyants aveugles, font partie intégrante du processus de réadaptation fonctionnelle et sont adressées le plus souvent aux personnes victimes de traumatisme, de déficiences causées par des maladies et aux personnes handicapées. Sous ce rapport les technologies d’assistance contribuent à améliorer le fonctionnement humain ».

    Il a ajouté que la réadaptation permet non seulement de réduire l’impact des maladies non transmissibles et d’améliorer la qualité de vie des populations vieillissantes, mais favorise également le rétablissement après une maladie ou un traumatisme.

    ‘’La réadaptation fait partie intégrante de la couverture sanitaire universelle et de la continuité des soins pour tous ceux qui souffrent d’une maladie, d’un traumatisme et d’une déficience’’, a souligné le ministre.

    Il a relevé que la loi d’orientation sociale 2010-15 du 6 juillet 2010, en son article 10, dispose que  »l’Etat prend en charge les frais des appareils orthopédiques et des aides techniques nécessaires » aux personnes handicapées titulaires de la carte d’égalité des chances qui ne bénéficient pas de couverture sociale.

    Selon lui,  »l’Etat et les organismes publics doivent favoriser la création d’industries de fabrication d’appareils orthopédiques et d’aides techniques’’.

     »On constate, dans certains domaines, un déficit de spécialistes notamment l’orthophonie, l’ergothérapie, l’orthopédie’’, a fait savoir le  ministre.

    De l’avis d’Ibrahima Sy, la demande en technologies d’assistance reste ‘’très forte’’ et ce don de Human Appeal  »va contribuer sensiblement à résorber le gap et la demande sociale exprimée par les personnes en situation de handicap’’.

    Cette activité carritative de l’ONG britannique s’inscrit dans le sillage  de la Journée internationales des personnes en situation de handicap, instituée par les Nations unies en 1992, et célébrée le 3 décembre de chaque année.

    NSS/SKS/OID/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Défis sanitaires du futur : le Sénégal  »fier de compter sur l’Institut Pasteur de Dakar » (ministre)

    SENEGAL-SANTE / Défis sanitaires du futur : le Sénégal  »fier de compter sur l’Institut Pasteur de Dakar » (ministre)

    Dakar, 9 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a exprimé la fierté du Sénégal de ‘’pouvoir compter’’ sur l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) dans ses efforts visant à relever ‘’les défis sanitaires à venir’’.

    ‘’Nous sommes conscients que les défis sanitaires à venir exigeront des réponses innovantes, une collaboration renforcée et un investissement accru dans la recherche et la gestion sanitaires. Le Sénégal est fier de pouvoir compter sur l’Institut Pasteur pour accompagner cette dynamique’’, a-t-il déclaré.

    Le ministre prenait part à la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration du centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar.

    Pour aider le Sénégal à faire face aux défis, a-t-il dit, il est attendu de l’IPD le développement local de vaccins et de technologies de diagnostic, qui sont essentiels pour asseoir la souveraineté sanitaire du continent africain.

    ‘’En célébrant ce centenaire, les autorités sénégalaises, à travers son excellence, le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre, Ousmane Sonko, s’engagent à bâtir un système de santé inclusif, résilient, équitable et contributif au recueil sanitaire universel’’, a souligné Ibrahima Sy.

    Cet anniversaire offre aussi l’occasion de réfléchir sur l’avenir et la contribution des scientifiques à la matérialisation du changement systémique prôné par le nouveau référentiel des politiques publiques, Vision Sénégal 2050.

    ‘’Votre engagement est une preuve que la santé est un bien commun, qui transcende les frontières et que seule une solidarité mondiale permettra de relever les défis de notre époque’’, a dit Ibrahima Sy.

    Il a invité les chercheurs, les décideurs et autres professionnels de la santé à ‘’faire davantage preuve de solidarité, de générosité et d’ouverture pour la création de réseaux collaboratifs’’, afin de produire des savoirs qui contribuent à accélérer l’élimination des maladies.

    Selon le spécialiste de la géographe de la santé, l’Institut Pasteur de Dakar continue de jouer un rôle crucial dans la recherche sur les maladies émergentes.

    Il a cité à cet égard ‘’le développement de solutions vaccinales adaptées à notre contexte, la formation d’une nouvelle génération de chercheurs africains, la coopération scientifique internationale, la surveillance et la biologie’’.

    Le travail accompli par les valeureux patriotes et acteurs de développement est une source ‘’d’inspiration et d’espoir’’ pour les générations à venir, a loué le ministre de la Santé.

    Il a réitéré l’engagement du ministère de la Santé et de l’Action sociale à soutenir toutes les initiatives, qui contribuent à consolider les activités de l’Institut Pasteur de Dakar et à l’accompagner dans son ambition d’être un pôle d’excellence mondial.

    NSS/ADL/ASG/SKS

  • SENEGAL-SANTE-INTRANTS / Le ministère de la Santé se dote d’un plan stratégique national pour la disponibilité de l’oxygène médical

    SENEGAL-SANTE-INTRANTS / Le ministère de la Santé se dote d’un plan stratégique national pour la disponibilité de l’oxygène médical

    Dakar, 9 déc (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a validé, lundi, à Dakar, son plan stratégique national sur l’oxygène médical, qui permettra de garantir d’ici à 2029 son accessibilité et sa disponibilité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, a-t-on appris du secrétaire général dudit ministère, Serigne Mbaye.

     »Ce plan validé vise à construire, avec méthode et pragmatisme, un système de santé souverain qui garantit d’ici 2029 l’accessibilité équitable et la disponibilité de l’oxygène médical à tous les niveaux de la pyramide sanitaire en quantité, en qualité et en sécurité’’, a-t-il déclaré au cours de l’atelier de validation du plan stratégique national sur l’oxygène médical.

    Ce plan stratégique vient confirmer la volonté du ministère de la Santé et de l’Action sociale d’asseoir un système de santé souverain, performant et équitable dans toutes ses composantes, a ajouté le secrétaire général du MSAS.

    Il va également contribuer à la correction des déséquilibres géographiques historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, notamment les populations rurales’’, a-t-il ajouté.

    ‘’L’objectif est de pérenniser l’existant, mais aussi de se conformer aux recommandations de l’OMS qui, dans sa résolution en date du 30 mai 2023, exhorte les pays membres à élaborer des plans nationaux chiffrés en vue d’améliorer l’accès à l’oxygène médical en qualité et en sécurité, dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable de la couverture sanitaire universelle’’, a précisé Serigne Mbaye.

    Il a en outre estimé que les stratégies de maintenance et d’exploitation doivent également être bien pensées, les ressources humaines bien formées avec un dispositif de suivi et d’évaluation adapté.

    Pour sa part, le docteur Guy Njambong, représentant de l’OMS et administrateur technique en charge de la maturation du système pharmaceutique au Sénégal, a rappelé que ‘’la question de l’accès à l’oxygène médical a été mise en lumière par la pandémie de Covid-19’’.

    ‘’Nous espérons que le plan stratégique soit une réponse aux défis actuels et une promesse d’amélioration continue de la santé publique au Sénégal’’, a-t-il lancé.

    L’oxygène médical est un gaz vital principalement utilisé pour les malades souffrant de maladies respiratoires chroniques ou aiguës.

    NSS/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE-SUBVENTION / Un spécialiste plaide pour une prise en charge gratuite des sourds-muets

    SENEGAL-SANTE-SUBVENTION / Un spécialiste plaide pour une prise en charge gratuite des sourds-muets

    Mbour, 9 déc (APS) – Le professeur Siré Ndiaye, secrétaire général de la société sénégalaise d’ORL a plaidé, samedi à Saly (Ouest), pour la gratuité de la prise en charge et de l’opération des personnes atteintes de surdité au Sénégal.

    ”Le plaidoyer, c’est vraiment que les autorités prennent conscience de ce handicap socialement lourd pour les familles, les parents et l’État, et qu’elles puissent investir pour opérer ces enfants ici au Sénégal, gratuitement comme dans tous les pays où il y a un programme contre la surdité », a-t-il dit.

    Prenant part à Saly, au 32-ème Congrès national de la société sénégalaise d’ORL, une association regroupant des spécialistes de cette discipline au Sénégal, a estimé que le Sénégal est  »très en retard par rapport à la prise des personnes sourdes ».

    Il a évoqué l’existence, dans beaucoup de pays développés, de programmes contre la surdité, avec des enfants pris en charge très tôt et opérés, pour éviter qu’ils deviennent des sourds-muets.

     »Les opérer précocement avec 10 millions de francs CFA coûte moins cher à l’Etat que d’attendre que l’enfant soit une charge supplémentaire, coûtant plus de dix millions », a-t-il insisté.

    Le 32-ème Congrès national de la société sénégalaise d’ORL, d’une durée de deux jours, a porté sur trois thèmes, à savoir la réhabilitation auditive, la réhabilitation vocale et les cancers de la cavité buccale.

    Le spécialiste de la médecine de l’oreille, du nez et de la gorge, relève « des avancées en termes d’équipements », qui peuvent être améliorées, pour toute chirurgie de pointe faisant défaut au Sénégal.

    DOB/ADI/ASG