Catégorie : sante

Kaffrine, 2 déc (APS) – La campagne de vaccination contre la propagation de la rougeole et de la rubéole a été officiellement lancée ce lundi à Kaffrine (centre), avec une cible de 373.653 enfants âgés de 9 mois à 14 ans à vacciner dans la région, a-t-on appris de la Direction régionale de la santé (DRS).

« Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers ses services déconcentrés, organise du 2 au 11 décembre prochain, une campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole. Et aujourd’hui, nous avons lancé la campagne dans la région de Kaffrine, avec une cible de 373.653 enfants âgés de 9 mois à 14 ans à vacciner dans la région, soit un objectif de vaccination au moins supérieur à 95%″, a dit le docteur Mbaye Thiam, directeur régional de la santé.

Il s’exprimait au terme d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) consacré à la campagne de vaccination préventive contre la rougeole et la rubéole, suivie du lancement de la campagne, sous la présidence du gouverneur de la région, Moustapha Diaw, en présence des différents acteurs territoriaux.

M. Diaw a invité, pour sa part, les communautés à une « adhésion massive″ pour l’atteinte des objectifs de la campagne. Le gouverneur a prôné la sensibilisation, le plaidoyer et la lutte contre les campagnes de dénigrement visant à engendrer des réticences de certains citoyens.

CTS/ADE/ASB/OID

Kaffrine, 2 déc (APS) – Le maire de Kahi, dans la région de Kaffrine (centre), El Hadj Aliou Diané a remis, dimanche, du matériel médical aux différents postes de santé de la commune afin de les aider dans la prise en charge des patients, a constaté l’APS.

Ce lot de matériel médical est composé de lits de consultations et d’hospitalisation, de fauteuils roulants, de cannes, de béquilles, de déambulateurs et de matelas, ainsi que des médicaments, d’un coût global de cinq millions de francs CFA. Il est destiné aux trois postes de santé de la commune.

« Ce lot de matériel médical va servir à nos postes de santé mais aussi à la population de manière générale. Nous voulons aider plus les populations et répondre à notre mission, en tant que collectivité territoriale″, a expliqué le maire de Kahi.

La remise de ce matériel a eu lieu au cours d’une cérémonie présidée par le sous-préfet de l’arrondissement de Gniby, Daouda Sarr, en présence des acteurs de la santé, des maîtres coraniques et de plusieurs autres personnalités locales.

L’édile de Kahi a également remis aux maîtres coraniques des fournitures scolaires et des exemplaires du Coran, avec l’appui du chef religieux, Cheikh Ibrahima Bâ, et de l’opérateur économique, Omar Cissé.

El Hadji Aliou Diané a signé une convention de partenariat avec le Centre de formation africain du Sénégal (CEFAS), pour un total de vingt bourses de formation qui vont être octroyées dans la commune.

CTS/ADE/ASB/ASG

Sédhiou, 2 déc (APS – La commune de Diaroumé dans le département de Bounkiling (Sédhiou sud) a abrité ce week-end, une foire de la santé, de la nutrition et des séances pratiques d’hygiène (wash-up), organisée dans le cadre du projet « Sukaabé Janngo″, en collaboration avec l’ONG Counterpart International, a constaté l’APS.

« Cette initiative vise à améliorer les connaissances en matière de santé et de nutrition parmi les élèves et la communauté locale″, a déclaré Mamadou Diouf, chargé du projet au bureau de Sédhiou de l’ONG Counterpart International dans le cadre du projet « Sukaabé Janngo″.

M. Diouf s’exprimait lors de la foire de santé et de la nutrition rassemblant toutes les écoles de l’arrondissement de Diaroumé qui prennent part au projet « Sukaabé Janngo″, ainsi que divers points de prestation de services et la brigade service d’hygiène de Sédhiou

Selon lui, les participants ont pu bénéficier de consultations médicales, de vaccination et des séances pratiques d’hygiène, ainsi que de démonstrations sur les bonnes pratiques de santé, telles que le déparasitage et l’alimentation complémentaire équilibrée.

Malick Cissé, directeur de l’école Kataba1, a souligné l’importance des cantines scolaires mises en place par le projet.

« Depuis l’installation des cantines, les élèves restent à l’école même en l’absence de leurs maîtres. Il n’y a plus d’absence″, a confié Malick Cissé, directeur de l’école élémentaire Kataba1.

Tidiane Dary, élève en classe de CM1 à l’école élémentaire de Kataba1, a exprimé sa satisfaction pour la création des cantines scolaires.
« Avec les cantines scolaires du projet Sukaabé Janngo, nous mangeons à notre faim sans avoir à rentrer à la maison″, a-t-il  témoigné.

De son côté, Cheikh Sadibou Mané, adjoint au sous-préfet de Diaroumé, a félicité l’initiative, exhortant la communauté et les élus locaux à s’approprier le projet des cantines scolaires pour en assurer la pérennisation.

« Les autorités locales et les acteurs communautaires sont encouragés à mettre en place des actions, telles que des champs communautaires, pour assurer l’alimentation des élèves″, a dit l’autorité administrative.

Selon lui, l’objectif est de renforcer les compétences des élèves en matière de santé, d’hygiène et de nutrition, tout en réduisant le taux d’abandon scolaire et la malnutrition.

Il a indiqué que le projet « Sukaabé Janngo″ continue de jouer un rôle crucial dans l’amélioration des conditions de vie et d’apprentissage des élèves de la région de Sédhiou, avec l’espoir de voir ces initiatives se poursuivre et se développer dans les années à venir.

Le maire de Diaroumé, Almamo Daffé, a aussi félicité les partenaires pour la mise en place des cantines scolaires, soulignant leur importance et leur impact sur les résultats scolaires.

Il s’est engagé à accompagner les activités du projet pour assurer la pérennisation dès le départ des partenaires.

OB/SKS/ASB

Tambacounda, 1^er  déc (APS) – Les femmes représentent 71% des cas d’infection au VIH/ Sida suivis dans la région de Tambacounda (est), avec 187 nouvelles infections, a appris l’APS, dimanche, du directeur régional de la Santé, Bayal Cissé.

« L’année dernière et cette année, on a fini de dépister 288 nouvelles infections dont 15 enfants, 86 hommes et 187 femmes. Ce qui veut dire que l’épidémie s’est féminisée au niveau de la région de Tambacounda, car 71% des personnes sous traitement sont des femmes », a-t-il révélé.

Bayal Cissé s’exprimait ainsi à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, célébrée le 1er décembre de chaque année.

A Tambacounda, cette journée a été placée sous le thème : ‘’Suivons le chemin des droits pour l’accès pour tous aux soins et aux traitements’’.

Malgré une féminisation de la pandémie dans cette région, le directeur régional de la Santé a signalé que beaucoup d’efforts en termes de lutte et de traitement y ont été notés.

« Dans la région de Tambacounda, les médicaments ARV sont disponibles. Il n’y a jamais de rupture. Nous avons également des tests de diagnostic disponibles aux deniers kilomètres de la région », a-t-il souligné.

Des progrès ont également été observés dans la lutte contre la transmission mère-enfant. Ce qui a valu au district de la région d’être distingué à Dakar.  

 »Nous avons eu cette année 42 femmes enceintes suivies efficacement dans la région de Tambacounda pour leur éviter d’avoir un enfant positif à la maladie », s’est félicité Bayal Cissé.

Il a néanmoins invité les populations à se rendre dans les centres de santé pour se faire dépister, afin de faciliter le travail des autorités sanitaires de la région.

‘’Nous avons besoin du soutien de tout le monde. Les populations sont donc appelées à se faire dépister. Nous voulons avoir zéro cas de décès dans la région de Tambacounda, et pour cela, il faut que chacun puisse faire passer le message », a-t-il exhorté.

ABD/ABB/OID

Elinkine, 30 nov (APS) – Quelque 170 personnes ont été dépistées du VIH dans le département d’Oussouye, dans le cadre de la Semaine internationale du dépistage (SID), organisée par la « Coalition Plus », une coalition internationale d’ONG communautaires de lutte contre le sida et les hépatites virales, en partenariat avec l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS), a-t-on appris, samedi, auprès des organisateurs.

« Dans le département d’Oussouye notamment à Cap Skkiring, Oussouye et Elinkine, nous avons pu toucher 170 personnes dans le cadre de cette semaine marquée par des activités de sensibilisation et de dépistage du VIH », a notamment déclaré le chargé du suivi, évaluation et recherche au niveau de l’ANCS, au terme de la journée de dépistage, à Elinkine.

Parmi les 170 personnes dépistées, au moins 20 se sont retrouvées avec des tests ‘’réactifs’’, a fait savoir Bara Lamine Fall.

« Ces tests seront confirmés au niveau du laboratoire pour savoir si c’est des cas positifs au VIH ou des cas sensibles au test », a-t-il ajouté.

Le dépistage s’est déroulé conformément aux directives nationales et les normes et protocoles en vigueur, a indiqué le chargé du suivi, évaluation et recherche de l’ANCS.
La Semaine internationale du dépistage, qui a eu lieu du 18 au 24 novembre, a été marquée par des activités de dépistage des IST, des hépatites virales et de toute autre pathologie déterminée.

Safiatou Traoré, coordonnatrice de la Semaine internationale du dépistage a, quant à elle, expliqué que la campagne de communication déroulée durant la SID visait à renforcer la visibilité et la pertinence de l’approche communautaire sur l’ensemble du continuum de soins : de la prévention au dépistage, la mise sous traitement, la rétention dans le soin et le suivi biologique et psychosocial.

« L’objectif est de permettre aux populations les plus vulnérables aux VIH et IST de pouvoir bénéficier de soins. Nous menons une campagne de sensibilisation et de dépistage intégré auprès des populations à haut risque résidant dans les zones d’accès difficiles des régions de Ziguinchor et Fatick », a-t-elle précisé.

La SID a pour but, selon elle, d’améliorer l’accès au dépistage précoce du VIH/Sida, des IST et des hépatites virales pour les populations clés et les populations vulnérables.
À Elinkine, la journée de dépistage du VIH /sida s’est tenue au quai de pêche, afin de sensibiliser les pêcheurs et tous les acteurs s’activant dans ce secteur halieutique.

Après Elinkine, la « Coalition Plus » et l’ANCS se rondront à Kafountine et Abèné toujours dans le cadre de la campagne de dépistage du VIH/sida.

MNF/ABB/OID

Diourbel, 30 nov (APS) – Plus de cent élèves du collège d’enseignement moyen (CEM) de Diourbel de Tock (centre), ont été sensibilisés, samedi, sur le VIH à l’initiative du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP).

 »En prélude de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, prévue le 1er décembre, nous avons décidé d’organiser une rencontre pour sensibiliser les élèves de quatrième et troisième du CEM Diourbel Tock sur cette maladie qui continue de faire des dégâts au Sénégal », a déclaré le coordonnateur du GEEP, Ibrahima Ba.

 »Depuis quelque temps, on s’est rendu compte que la phase offensive de la sensibilisation à baisser. C’est pourquoi nous avons ciblé les établissements scolaires pour dire aux élèves que le VIH existe toujours et qu’il faut une prise de conscience collective pour l’éradiquer », a-t-il expliqué.

Selon lui, les élèves peuvent être des relais dans les familles et les quartiers pour contribuer à la sensibilisation de la communauté contre cette maladie.

Il a souligné l’urgence de revenir aux fondamentaux de la lutte contre le VIH pour endiguer cette maladie infectieuse.

MS/OID/ABB

Saint-Louis, 30 nov (APS) – Une rencontre d’échange et de dialogue entre l’ONG International Budget Partnership (IBP) et des acteurs du Comité de développement communautaire (CDC) s’est tenue, vendredi, à Saint-Louis (nord), dans l’objectif de sensibiliser les populations sur la gouvernance sanitaire et les risques liés à l’exploitation du gaz.

 »Dans le cadre de notre initiative sur la gouvernance sanitaire au Sénégal, nous avons tenu aujourd’hui un dialogue avec le Comité de développement communautaire (CDC), qui regroupe les conseillers départementaux, de jeunesse, les réseaux de  »Badiénou Gokh », le personnel médical, les élus locaux qui oeuvrent vraiment à mobiliser les populations, en particulier les communautés les plus vulnérables et les communautés à risque par rapport à l’exploitation du gaz dans la région de Saint-Louis », a déclaré Aminata Tolly Fall, responsable de la stratégie à l’ONG IBP.

Elle s’exprimait ainsi en marge de cette rencontre qui s’est tenue dans les locaux de l’espace Jeunes de Saint-Louis.

Mme Fall a également magnifié le travail du président du CDC en vue d’atténuer les risques liés à l’exploitation du gaz, mais aussi dans la mobilisation des populations.

Moustapha Diop, président du Comité de développement communautaire (CDC) a, de son côté, salué la tenue de cette rencontre.

 »Nous nous devons de remercier IBP, International Budget Partnership Sénégal qui nous a donné cette opportunité d’échanger pour mettre en place une forme de collaboration qui nous permettra bien évidemment de mieux sensibiliser les populations sur la gouvernance sanitaire et surtout sur les pathologies liées à l’exploitation du gaz », a-t-il dit.

Le Comité de développement communautaire, a-t-il rapellé, est une structure de base qui fédère plusieurs entités, dont le collège des délégués de quartier, les conseillers de quartier et représentants de communautés, les conseillers municipaux, les conseillers départementaux, les jeunes et femmes relais communautaires.

CGD/AMD/OID/ABB