Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Vaccination contre la rougeole et la rubéole : 137.495 enfants ciblés dans le département de Ziguinchor 

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Vaccination contre la rougeole et la rubéole : 137.495 enfants ciblés dans le département de Ziguinchor 

    Ziguinchor, 29 nov (APS) – Le district sanitaire de Ziguinchor (sud) prévoit de vacciner 137.495 enfants contre la rougeole et la rubéole, a déclaré, vendredi, l’adjoint au médecin- chef dudit district sanitaire, Dr papa Amadou Diallo.

    « Le pays traverse aujourd’hui une épidémie de rougeole. Dans le département de Ziguinchor, nous devons vacciner 137.495 enfants âgés de neuf mois à quatorze ans révolus », a indiqué l’adjoint au médecin-chef du district sanitaire de Ziguinchor.

    Dr papa Amadou Diallo s’exprimait au terme d’un comité départemental de développement (CDD) consacré à la campagne préventive sur la rougeole et la rubéole, en présence des autorités administratives, des élus territoriaux et des acteurs de la santé.

    « Pour faciliter la sensibilisation et l’atteinte des objectifs qui sont assignés au département de Ziguinchor, nous allons organiser des séances de vaccination au niveau des écoles et faire une communication de proximité avec les relais qui vont faire du porte à porte pour sensibiliser les parents afin qu’ils amènent leurs enfants à se faire vacciner », a assuré l’adjoint au médecin-chef du district sanitaire de Ziguinchor.

    Une communication de masse avec des radios communautaires sera également organisée à Ziguinchor pour davantage sensibiliser les parents, a ajouté Dr Diallo.

    La campagne de vaccination va se dérouler du 2 au 11 décembre.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-VACCINATION / Un taux de couverture vaccinale du cheptel satisfaisant enregistré à Ziguinchor (adjoint au gouverneur)

    SENEGAL-SANTE-VACCINATION / Un taux de couverture vaccinale du cheptel satisfaisant enregistré à Ziguinchor (adjoint au gouverneur)

    Ziguinchor, 28 nov (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a enregistré un taux de couverture vaccinale satisfaisant lors de la campagne nationale de vaccination du cheptel 2023-2024, a déclaré, jeudi, l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Alseyni Bangoura.

    « Lors de la précédente campagne de vaccination du cheptel, nous avons noté à Ziguinchor des résultats positifs. Nous avons eu 60% par rapport à l’atteinte des objectifs pour les petits ruminants et bovins », a salué l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor.

    Alseyni Bangoura s’exprimait au terme d’un Comité régional de développement (CRD) consacré au bilan de la campagne nationale de vaccination du cheptel 2023- 2024 et aux préparatifs de la campagne 2024-2025.

    « L’année dernière, il y a un pourcentage un peu faible concernant les équidés du fait de la spécificité de la zone où pratiquement il n’y a pas beaucoup de chevaux et d’ânes », a signalé M. Bangoura.

    Pour la campagne 2024-2025, a-t-il rassuré, « nous avons pris l’ensemble des dispositions en rapport avec les préfets des départements et sous-préfets ».

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement a expliqué que cette rencontre avait pour objectif d’informer les acteurs de l’élevage et partager avec eux les modalités pratiques pour le déroulement de la prochaine campagne nationale de vaccination du cheptel.

    « Cette campagne nationale de vaccination vise à protéger le bétail contre cinq maladies que l’Etat du Sénégal a décidé d’éradiquer », a expliqué le directeur régional de l’élevage et des productions animales de Ziguinchor, Docteur Mouhameth Moustapha Sarr.

    « Ce sont les mêmes maladies et les vaccins seront administrés contre la peste des petits ruminants, la maladie de Newcastle chez la volaille, la péripneumonie contagieuse, la dermatose chez les bovins et la peste équine chez les ânes et les chevaux », a-t-il rappelé.

    MNF/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE / Bakel : des acteurs de la communication sensibilisés sur la campagne de vaccination contre la rougeole

    SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE / Bakel : des acteurs de la communication sensibilisés sur la campagne de vaccination contre la rougeole

    Bakel, 28 nov (APS) – Le district sanitaire de Bakel a abrité, jeudi, une session d’information et de communication sur la campagne de vaccination contre la rougeole prévue du 2 au 11 décembre, à l’intention des journalistes et relais communautaires du département.

    « On a voulu former et sensibiliser les acteurs de la communication sur la rougeole pour qu’ils puissent donner la bonne information aux populations. Durant chaque campagne, il y a des rumeurs qui circulent empêchant la population de se faire vacciner », a indiqué Tabaski Fall, superviseur des soins de santé primaire au niveau du district sanitaire de Bakel.

    Tabaski Fall a relevé que  depuis quelques années, le département de Bakel est en situation d’épidémie avec 6 cas confirmés sur 25 suspects en 2022 et 2 cas confirmés sur 17 suspects en 2023.

    « On n’a pas encore de cas en 2024 mais on peut dire que Bakel est menacé à cause du département de Goudiry qui est une zone rouge pour la maladie du rougeole. Il faut de la vigilance et faire vacciner la cible », a souligné M. Fall

    L’objectif est de vacciner 95% des enfants âgés de 09 mois à 15 ans « pour être sûr que la cible est protégée, a-t-il affirmé.

    « Les dangers de la rougeole sont réels. On a besoin de tous notamment les porteurs de voix pour passer l’information et atteindre les 95% de notre cible », a-t-il lancé.

    AND/ABD/SKS/ASB

  • SENEGAL-SANTE / La lutte contre les MNT ne peut réussir sans un engagement politique ferme (responsable)

    SENEGAL-SANTE / La lutte contre les MNT ne peut réussir sans un engagement politique ferme (responsable)

    Dakar, 28 nov (APS) – La lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) ne peut réussir sans un engagement politique ferme, vu qu’elles constituent un problème de santé publique qui freine le développement économique et social du pays, a soutenu le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Serigne Mbaye.

    ‘’La lutte contre les MNT ne peut réussir sans un engagement politique ferme’’, a-t-il dit en procédant, jeudi, à l’ouverture du colloque sur la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles au Sénégal qui se déroule du 28 au 29 novembre à Dakar.

    La troisième édition de cette rencontre se tient sur le thème : ‘’La recherche, socle de décision politique en faveur de la lutte contre les maladies non transmissibles’’.

    Selon le représentant du ministre de la Santé à cette rencontre, l’engagement politique, se traduit par des actions déterminées qui priorisent la lutte contre les MNT dans les budgets nationaux de la santé.

    A cela s’ajoute, ‘’le renforcement la réglementation sur les produits nocifs, tels que le tabac et les boissons sucrées, et le soutien aux programmes de prévention, notamment par la promotion de l’activité physique, d’une alimentation équilibrée et l’accès aux soins de santé primaires’’, a-t-il affirmé.

    Selon Serigne Mbaye,  »la tenue de ce colloque est la manifestation d’un engagement collectif à relever l’un des défis sanitaires les plus complexes de notre époque ».

    Il a fait observer que les principaux facteurs de risque incluent ‘’une prévalence de l’hypertension, qui touche 41% des adultes âgés de 30 à 79 ans, avec seulement 10% des patients hypertendus parvenant à maîtriser leur état ; la sédentarité, qui affecte 17% des adultes et jusqu’à 88% des adolescents âgés de 11 à 17 ans. S’y ajoute, selon lui, l’obésité, en hausse notamment chez les femmes et qui concerne 10% des adultes et 2% des adolescents.

     »Ces chiffres montrent que les MNT constituent non seulement un défi pour la santé publique, mais également un frein au développement économique et social de notre pays », a estimé le secrétaire général du MSAS.

    NSS/SKS/ABB

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Rougeole et rubéole : Matam veut atteindre un taux de 95% d’enfants vaccinés 

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Rougeole et rubéole : Matam veut atteindre un taux de 95% d’enfants vaccinés 

    Matam, 28 nov (APS) – La région de Matam (nord) entend vacciner 95% d’enfants contre la rougeole et la rubéole, dans le cadre de la campagne de vaccination contre ces deux maladies, prévue du 2 au 11 décembre a indiqué le docteur Moustapha Faye, directeur régional de la Santé de la région.

    « En perspective de la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole dans la région de Matam, nous nous sommes fixés l’objectif de vacciner au moins 95% de la cible qui est de 380 015 enfants âgés de 9 mois à 14 ans révolus », a-t-il déclaré.

    Moustapha Faye s’exprimait au cours d’un atelier de formation à l’endroit des journalistes, animateurs, communicateurs traditionnels, influenceurs et acteurs de développement dans le cadre des préparatifs de cette campagne de vaccination.

    Cette activité « extrêmement importante’’ a pour objectif de contribuer à l’élimination de la rougeole et de la rubéole, a indiqué le directeur régional de la Santé de Matam.

    Il a précisé que des cas de rougeole et de rubéole sont enregistrés dans la région depuis quatre ans, malgré des couvertures vaccinales assez satisfaisantes dans la région.

    « Il est opportun d’organiser cette campagne de vaccination pour rompre avec la chaîne de transmission du virus responsable de ces maladies, et qui en train de circuler et de sévir dans la région », a soutenu le docteur Faye.

    Pour mener à bien la présente campagne de vaccination, les autorités sanitaires de la région disent également compter sur les acteurs de presse, le secteur éducatif et les acteurs communautaires pour sensibiliser la population.

    Soixante cas de rougeole et de rubéole ont été enregistrés depuis le début de l’année 2024 à Matam, dont 53 dans le district de Ranérou, contre treize en 2023, a signalé le directeur régional de la Santé.

    AT/ABB/AKS

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Vaccination contre la rougeole et rubéole : plus 500 000 enfants ciblés à Kaolack

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Vaccination contre la rougeole et rubéole : plus 500 000 enfants ciblés à Kaolack

    Kaolack, 28 nov (APS) – La Direction régionale de la santé (DRS) prévoit de vacciner 540 731 enfants pour lutter contre la propagation de la rougeole et de la rubéole, a appris, jeudi, l’APS de son  responsable, le docteur Aichétou Barry Diouf.

    La commune de Mbadakhoune, dans le département de Guinguinéo, a été choisie pour abriter le lancement officiel de la campagne, le 30 novembre en  présence de l’adjoint du gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara.

    ‘’Pour la région de Kaolack, nous devons vacciner 540 731 enfants, soit 33% de la cible nationale’’, a-t-elle notamment indiqué, expliquant que pour cette campagne soit une réussite trois types de stratégies sont élaborés.

    Quelque 1534 personnes seront mobilisées durant cette campagne.

    Une stratégie de vaccination consistant à vacciner les enfants dans les structures de santé, a été élaborée.

    Il y a aussi celle consistant à organiser des stratégies avancées au-delà de 5 kilomètres et la stratégie mobile qui sera essentiellement organisée au niveau du district sanitaire de Guinguinéo, pour atteindre toutes les populations cibles.

    Elle s’exprimait lors d’une réunion du Comité régional de mobilisation sociale initiée pour préparer la campagne préventive de vaccination contre la rougeole et la rubéole, chez les enfants âgés de neuf mois à 14 ans révolus, qui se tiendra du 2 au 11 décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national.

    Au cours de cette rencontre présidée par le gouverneur de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, la DRS a estimé que cette campagne nécessite l’engagement de tous les acteurs autour de l’autorité administrative pour gagner le pari de l’organisation et de la réussite.

    Le docteur  Aichétou Barry Diouf, ses équipes et l’ensemble des acteurs du secteur de la santé, aussi du bien du public que du privé, comptent beaucoup sur la communication afin que toute la population en soit informée.

    ‘’Il y a aussi le secteur de la santé qui mobilise près de 70% de la cible, puisque ce sont des enfants de la maternelle, au préscolaire, en passant par l’élémentaire et le moyen secondaire. On a donc besoin de collaborer avec ce secteur pour lequel les responsables ont déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour accompagner dans cet exercice-là’’, a relevé la directrice régionale de la santé de Kaolack.

    Pour sa part, le gouverneur a estimé que la réussite de cette campagne de vaccination dépend ‘’principalement’’ de celle de la communication.

    ‘’Parce que, nous le savons, le phénomène n’est pas seulement spécifique à notre pays, c’est  véritablement une tendance mondiale à l’image des climato-septiques, il y a aussi des vaccino-septiques’’, a souligné Mohamadou Moctar Watt.

    Il pense qu’il faut remporter la bataille de la communication en impliquant tous les acteurs afin de réussir la campagne.

    ADE/AKS/SKS

  • SENEGAL–COLLECTIVITES–SANTE / Saint-Louis : la gouvernance sanitaire au menu d’un atelier de dialogue régional

    SENEGAL–COLLECTIVITES–SANTE / Saint-Louis : la gouvernance sanitaire au menu d’un atelier de dialogue régional

    Saint-Louis, 27 nov (APS) – Un atelier de dialogue régional sur la gouvernance sanitaire, s’est tenu, mercredi à Saint-Louis (nord), à l’initiative de la Direction régionale de la santé en collaboration avec l’Ong International budget partnership (IBP), a constaté l’APS.

     »Nous avons organisé une série de dialogues régionaux dans plusieurs régions dont Saint-Louis pour aujourd’hui nous concerter avec les acteurs du système de la santé primaire et recueillir leurs préoccupations sur les questions relatives à la gouvernance de la santé primaire », a déclaré Aminata Tolly Fall, responsable de la stratégie à l’ONG IBP, en marge de cet atelier.

    Et plusieurs défis, a-t-elle poursuivi, ont été relevés sur la gouvernance notamment ceux liés à la fonctionnalité des structures de gouvernance et au besoin de dialogue entre les différents acteurs, dans la mise en œuvre des plans d’action de santé.

     »L’objectif de l’ONG IBP aujourd’hui, c’est vraiment de réunir tous ces acteurs autour du dialogue pour qu’on puisse ensemble redéfinir des solutions dans le but d’améliorer l’accessibilité financière, géographique et physique des structures sanitaires et améliorer les soins de santé primaire », a-t-elle dit.

    La région de Saint-Louis est confrontée à plusieurs défis liés à la faiblesse des activités économiques formelles mais également à la menace du changement climatique, et aussi à la prévalence de plusieurs maladies dont les maladies hydriques, chroniques, a-t-elle fait savoir.

    Elle a souligné que le taux de prévalence du diabète est très élevé dans la région de Saint-Louis.

    Le président de l’Association des diabétiques de Saint-Louis, Doudou Diop, le secrétaire général du Conseil départemental; Hamath Dia, entre autres, personnalités ont pris part à cet atelier.

    CGD/AMD/ASB

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Matam : les collectivités territoriales invitées à appuyer l’hôpital régional

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Matam : les collectivités territoriales invitées à appuyer l’hôpital régional

    Matam, 27 nov (APS) – Le Directeur de l’hôpital régional de Matam, Aladji Arona Ndiaye, a invité, mercredi, les collectivités territoriales à appuyer davantage l’établissement hospitalier à travers des financements ou du matériel.

    « Nous sommes un hôpital de type régional, mais c’est seulement le Conseil départemental de Matam qui nous appuie. Ce qui n’est pas le cas pour les autres départements. Nous invitons les collectivités territoriales à nous appuyer en participant au financement de l’établissement sanitaire », a-t-il dit.

    M. Ndiaye s’exprimait à l’occasion d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) sur le bilan à mi-parcours du projet d’établissement de l’hôpital de Matam.

    En présence du Directeur des établissements sanitaires, Ousmane Dia, une visite de quelques services de l’hôpital a été organisée.

    Selon le Directeur de l’hôpital, avec l’Acte 3 de la décentralisation, c’est le président du Conseil départemental qui occupe le poste de président du Conseil d’administration.

    Il a fait savoir que « les malades viennent de toute la région et même d’ailleurs, avec des évacuations en provenance de Bakel (Tambacounda) ou du département de Podor.

    « Nous recevons des malades qui nous viennent de toute la région, mais aussi de la Mauritanie. C’est juste pour dire que la santé n’a pas de frontière », a soutenu Aladji Arona Ndiaye.

    Il a signalé que les appuis ne sont pas que financiers, ils peuvent être aussi octroyés en matériels.

    AT/OID/SKS/ASB

     

     

  • SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIE / VIH Sida : le test bientôt disponible dans les officines (médecin)

    SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIE / VIH Sida : le test bientôt disponible dans les officines (médecin)

    Dakar, 27 nov (APS) – Fatoumata Ly, médecin de santé publique, a annoncé, mardi, lors d’un forum organisé en marge des Journées scientifiques du Sida (Jss), que le test de dépistage du VIH sera bientôt disponible dans les officines.

    ‘’Le dépistage est gratuit et même au niveau communautaire, on peut faire le test. Et bientôt, le test sera disponible dans les officines », a déclaré Dr Fatoumata Ly.

    Elle s’exprimait lors d’un forum organisé par l’Association des journalistes en santé population et développement (Ajspd) en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) dans le cadre des Journées scientifiques du Sida (Jss) dont le thème est :  »Vers l’élimination du Sida : intégration, innovation et impact ».

    Cette rencontre qui se tient au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) prend fin, jeudi. Fatoumata Ly prenait part au symposium sur le thème  »Gestion de l’information sensible ».

    A propos du dépistage, il s’agit, selon le médecin,  »du test salivaire », relevant que le défis du programme de lutte contre le Sida, c’est de  »dépister les personnes vivant avec le VIH qui ne sont pas venues dans les structures de santé ».

    Elle a indiqué que  »cette cible concerne les enfants nés de parents séropositifs qui sont cachés dans les maisons. Nous sommes à 46%  de taux de dépistage pour ces enfants’’.

    La lutte contre le Vih est intersectorielle, a rappelé Fatoumata Ly, infectiologue au Conseil national de lutte contre le Sida.

     »La lutte contre le Vih ne relève pas seulement du domaine de la santé, le ministère du travail, de la famille, des forces armées et celui de l’intérieur sont concernés par la réponse et la prise en charge », a-t-elle souligné.

    Pour le premier objectif qui consister à tester 95% de la population,  »nous sommes à 90% », a dit Docteur Ly, ajoutant que concernant le deuxième objectif qui vise à mettre 95% des personnes vivant avec le Vih sous traitement, le Sénégal en est à 93%.

    Au sujet de l’objectif visant à rendre indétectable la charge virale à 95%,  »nous sommes à 91% », a-t-elle signalé.

     »Le 3e 95 est relatif à la suppression de la charge virale. Lorsqu’un malade est stable, il fréquente moins les structures sanitaires, peut-être une fois par an », a t-elle souligné.

    Sous ce rapport, l’infectiologue a soutenu  que ‘’les derniers pas sont les plus difficiles à franchir pour arriver à l’élimination’’.

    Pour atteindre ces objectifs,  elle a exhorté les journalistes à aider les autorités en intégrant les questions de Vih dans le traitement de l’information. ‘’La communication devrait prendre les questions du Vih mais en fonction de la cible. Il s’agit des enfants, des femmes et des personnes adultes », a-t-elle indiqué.

    ‘’Il faut assurer le dépistage des populations clés, les populations vulnérables. Et le dépistage aussi des hommes qui ne fréquentent pas les structures sanitaires’’, a-t-elle recommandé.

    Elle a ajouté que  »l’autre défi c’est d’assurer le dépistage aux femmes enceintes qui se présentent en consultation prénatale ».  »Il faut leur faire comprendre qu’elles peuvent vivre avec le Vih et donner naissance à un enfant sain », a t-elle soutenu.

    Mme Ly a souligné l’importance de la mise sous traitement des personnes infectées. Si le traitement est observé, avec une molécule par jour, qui a moins d’effets secondaires, la personne  »ne peut plus donner le Vih », a rassuré le médecin.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Décès du directeur régional élu de l’OMS pour l’Afrique, Faustine Ndugulile

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Décès du directeur régional élu de l’OMS pour l’Afrique, Faustine Ndugulile

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Tanzanien Faustine Ndugulile, élu directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris de plusieurs sources, dont le parlement de son pays.

    Le rappel à Dieu, à l’âge de 55 ans, du fonctionnaire de l’OMS a été annoncé par la présidente de l’Assemblée nationale de la Tanzanie, Tulia Ackson.

    Ndugulile est décédé dans la nuit de mardi à mercredi en Inde, où il se faisait soigner, rapporte RFI en citant Mme Ackson.

    Sur le réseau social X, le directeur général de l’OMS, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé sa profonde tristesse et a présenté ses condoléances à la famille et aux amis du défunt, ainsi qu’au Parlement tanzanien.

    Le docteur Faustine Ndugulile a été vice-ministre de la Santé en Tanzanie. Il était, jusqu’à son décès, député d’une circonscription de la capitale économique tanzanienne, Dar es Salaam.

    Élu directeur régional de l’OMS pour l’Afrique en août dernier, il devait prendre fonctions en février prochain en remplacement de la Botswanaise Matshidiso Moeti.

    AKS/ESF