Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Nganda : une quinzaine d’agents de santé communautaire formés sur la lutte contre certaines pathologies

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Nganda : une quinzaine d’agents de santé communautaire formés sur la lutte contre certaines pathologies

    Nganda (Kaffrine), 27 nov (APS) – Une quinzaine d’agents de santé communautaire de la commune de Nganda, dans la région de Kaffrine (centre), ont bénéficié d’une formation sur la lutte contre certaines maladies dont le paludisme, le diabète, l’hypertension.

    Cette formation initiée grâce à l’appui de la Fondation pour un Sénégal plus sain (FOHSEN) est axée sur la lutte contre le paludisme, le diabète, l’hypertension, la malnutrition, la santé de la mère et de l’enfant, la santé communautaire, la prise en charge de la diarrhée, des infections et des programmes élargis de vaccination (PEV), a expliqué Khady Sakou Faye.

    Chargée de programme à la FOHSEBS, une organisation qui intervient dans le domaine de la santé communautaire, actuellement établie dans la région de Kaffrine, elle s’entretenait avec des journalistes, au démarrage de cette formation, en présence du médecin-chef du district sanitaire de Kaffrine, Dr Christophe Koidi Kanfom, du maire de la commune de Nganda, Baye Niass Cissé et l’infirmière chef de poste (ICP), Ndèye Aida Niang.

    Cette formation entre dans le cadre du programme proactif de soins communautaires qui se résume sur trois piliers : information, sensibilisation et orientation de la communauté, avec le recrutement d’agents de santé communautaire (ASC) qui vont effectuer des visites à domicile, mener des causeries et autres mobilisations sociales, a expliqué Mme Faye.

    Le médecin-chef du district sanitaire de Kaffrine a remercié  »vivement » la Fondation FOHSEBS qui, selon lui,  »promeut la participation citoyenne et l’engagement communautaire’’, a souligné Dr Kanfom.

    D’après Dr Kanfom, avec cette formation, les agents de santé communautaire vont pouvoir enrôler environ vingt mille habitants (20 000) personnes réparties dans les treize villages de la commune de Nganda.

    Saluant l’approche de FOHSEBSqui vient les aider dans leurs missions, le maire de la commune de Nganda a reconnu que la santé est une compétence transférée aux collectivités territoriales.

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Appel à une mobilisation collective pour l’élimination du Sida d’ici 2030

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Appel à une mobilisation collective pour l’élimination du Sida d’ici 2030

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Ibrahima Sy, a appelé, mardi, à la mobilisation de tous les acteurs pour atteindre l’objectif d’élimination du Vih Sida en 2030.

    ‘’L’objectif d’éliminer le Sida d’ici 2030 nécessite une mobilisation collective de tous les acteurs : gouvernement, ONG, partenaires techniques et financiers, chercheurs, professionnels de la santé, et communautés », a déclaré M.Sy.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale présidait la cérémonie d’ouverture des Journées scientifiques sur le Sida dont le thème est « Vers l’élimination du Sida: Intégration, Innovation, Impact ».  La rencontre se tient au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

    Pour Ibrahima Sy,  »éliminer le Sida ne se limite pas seulement à réduire la prévalence du virus, mais à garantir un accès universel à la prévention, au dépistage et au traitement ».

    Selon lui,  »ce défi ambitieux repose sur trois principes fondamentaux : Intégration, Innovation, Impact ».

    L’intégration des services de santé, y compris ceux liés au VIH/Sida, est ‘’fondamentale’’ pour atteindre cet objectif, en atteste le plan stratégique national pour une riposte multisectorielle intégrée contre le Sida, la tuberculose, les hépatites virales et les Infections sexuellement transmissibles  (2023-2030) dont l’élaboration a mobilisé l’ensemble des acteurs sous la coordination du CNLS, a précisé le ministre de la santé.

    Il  a rappelé, sur cette lancée,  qu’un système de santé fort et harmonisé assure non seulement des soins complets mais contribue aussi à réduire la stigmatisation, créant un environnement inclusif pour chaque individu.

    ‘’L’intégration des services de santé est nécessaire pour une réponse efficace au VIH et au sida. Elle garantit que chacun reçoit des soins complets tout en réduisant la stigmatisation et en favorisant un parcours de soins continu’’, a t-il dit.

    Il  a souligné que l’innovation est ‘’essentielle’’ pour surmonter les obstacles dans la lutte.

    Au Sénégal, cela inclut, selon le ministre,  l’adoption de nouvelles technologies, comme les autotests VIH, facilitant un dépistage précoce et discret et la prophylaxie préexposition (PrEP) pour une protection accrue des populations à risque. Les collaborations avec des start-ups et entreprises technologiques peuvent également mener au développement d’applications numériques qui enrichissent la sensibilisation et l’éducation, a t-il laissé entendre.

    Pour le ministre, l’impact de ces efforts doit être évalué non seulement par la réduction des nouvelles infections, mais aussi à travers des indicateurs de santé publique, comme l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et l’accès équitable aux soins.

     »En intégrant les retours d’expérience des experts en santé et des communautés dans la mise en œuvre des programmes, nous pouvons créer des solutions adaptées aux besoins réels de notre population, ce qui représente l’essence de ces journées scientifiques Sida du Sénégal », a souligné Ibrahima Sy.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Les défis de l’industrie pharmaceutique locale au menu d’un atelier

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Les défis de l’industrie pharmaceutique locale au menu d’un atelier

    Mbour, 26 nov (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye a évoqué, lundi, la réglementation, l’organisation et les moyens financiers comme préalables pour asseoir une industrie pharmaceutique locale.

    ”Il faut de la réglementation et de l’organisation, en plus (…) des moyens financiers et des ressources humaines qui permettent véritablement de garantir le financement des actions“, a dit M. Mbaye en faisant allusion à la relance de l’industrie pharmaceutique prônée par l’Etat du Sénégal.

    Prenant part à un atelier de maturation du plan de relance de l’industrie pharmaceutique portée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, son secrétaire général a laissé entendre que « dans tous les secteurs clés sur lesquels cette relance doit se bâtir, il y a encore des pas à franchir“. Ainsi, a-t-il poursuivi, cet atelier va offrir une « tribune pour que chacun puisse relever ce qui manque“.

    Selon Serigne Mbaye, une fois la maturation du plan de relance, il va falloir « l’inscription dans le budget, mais également penser à la mobilisation de ressources additionnelles auprès des partenaires » afin d’assurer « l’effectivité de cette relance ».

    Il s’est toutefois félicité de certaines avancées notamment la mise à jour, en 2023, de la loi sur la pharmacie datant de 1950.

    ”La loi pharmaceutique qui date de 1950 a été mise à jour en 2023 et les décrets d’application ont été pris, (de même qu’un) arrêté, pour mettre en place cette corrélation qui nous permet de favoriser, quand c’est possible, les industries au niveau national“, a-t-il rappelé.

    La forte dépendance de l’extérieur pour les besoins pharmaceutiques estimée à environ 95%, témoigne de la nécessité de « redoubler d’efforts pour permettre au Sénégal de relancer son industrie pharmaceutique », a insisté le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    DOB/ADI/SMD/ADL

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Une campagne de vaccination contre la rougeole à partir du 2 décembre

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Une campagne de vaccination contre la rougeole à partir du 2 décembre

    Dakar, 25 nov (APS) – Une campagne de vaccination contre la rougeole est prévue du 2 au 12 décembre, a annoncé, lundi, le Directeur de la prévention au ministère de la santé et de l’action sociale (Msas), El Hadj Mamadou Ndiaye.

     »La cible à vacciner cette année, c’est pratiquement autour de 39% de la population. Ce qui va avoisiner les 7 500 000, on peut dire 8 millions d’enfants, seront donc ciblés. Donc sur l’échelle du territoire national, c’est une campagne qui va démarrer du 2 au 12 décembre. Elle va durer 10 jours », a déclaré El Hadj Mamadou Ndiaye.

    Il prenait part à la journée d’information en prélude de la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole des enfants âgés de 9 à 15 ans.

    La rougeole est une maladie infectieuse, contagieuse, le plus souvent mortelle, et qui peut être également à l’origine des complications majeures, a indiqué Docteur Ndiaye, citant, entre autres, la cécité.

     »Nous lançons cette campagne à cause de l’évolution de la situation épidémiologique du pays, qui montre que depuis ces quatre dernières années, des épidémies de rougeole dans la plupart des districts du Sénégal’’, a soutenu le Directeur de la prévention.

    Selon lui,  »les épidémies n’ont pas seulement touché les enfants de la tranche d’âge 9 mois à 5 ans, ce qui se passait classiquement ».

    Il y a eu des cas de malades âgés parfois de plus de 5 ans, allant jusqu’à 13-14 ans, a t-il expliqué.

     »Si nous ne menons pas une campagne de vaccination de grande envergure contre la rougeole, cette année ou au plus tard, dans le courant de l’année prochaine, nous risquons de faire face à une épidémie majeure dans le pays’’, a prévenu le directeur de la prévention.

    60% des districts touchées par la maladie

    El Hadj Mamadou Ndiaye a informé que  »plus de la moitié des districts ou près de 60% des districts ont été une fois ou deux fois en épidémie durant ces dernières années’’. Ce qui  »est beaucoup », a t-il estimé.

    De l’avis d’El Hadj Mamadou Ndiaye, l’objectif est de faire de telle sorte que la maladie ne devienne plus un problème de santé publique majeure dans le pays.

     »Ce qui passe par la vaccination d’au moins 95% de la cible et que dans les prochaines années, on entre dans ce qu’on appelle la phase d’élimination de cette maladie. C’est-à-dire qu’elle ne soit plus un problème de santé publique dans le pays’’, a t-il défendu.

    Le directeur de la prévention a précisé que  »dans un seul vaccin, les enfants seront protégés de la rougeole et de la rubéole ».

    Le préventionniste a rappelé que  »la rubéole est une maladie contagieuse, infectieuse ».  »Même si elle est bénigne chez l’enfant, elle peut occasionner des malformations, notamment chez les femmes en état de grossesse allant jusqu’à occasionner même des avortements », a t-il dit.

     »Durant la Covid-19, pendant près de trois ans, la vaccination n’a pas pu faire le maximum; les programmes étaient un peu léthargiques à tel point que beaucoup d’enfants susceptibles à la rougeole ont échappé donc à la vaccination », a expliqué El Hadj Mamadou Ndiaye.

     »C’est le lieu de se rattraper par rapport à cette maladie qui est mortelle. Et c’est la seule qui peut occasionner des épidémies majeures chez les enfants », a alerté le docteur Ndiaye dans sa conclusion.

    NSS/OID/SKS

  • SENEGAL-SANTE-EPIDEME / 449 cas de rougeole enregistrés en 2024 (médecin)

    SENEGAL-SANTE-EPIDEME / 449 cas de rougeole enregistrés en 2024 (médecin)

    Dakar, 25 nov  (APS) – Quelque 449 cas de rougeole ont été dénombrés dans 33 districts sanitaires du pays en 2024, a indiqué, lundi, Abdoulaye Mangane, médecin à la Direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

     »Nous avons eu 449 cas confirmés de rougeole. 33 districts sanitaires sur les 79 que compte le pays ont franchi le seuil de l’épidémie de la rougeole. En termes de pourcentage, cela représente 41% », a déclaré docteur Abdoulaye Mangane lors de la journée d’information organisée en prélude de la campagne nationale de vaccination des enfants contre la rougeole et la rubéole.

    Il a souligné que  »les derniers cas de décès, au nombre de 2, remontent à 2022 ». Depuis, lors  »aucun cas de décès n’a été enregistré ».

    Cette campagne fait face à un certain nombre de défis, a t-il indiqué. Il a souligné la nécessité  »du renforcement de la sensibilisation en se fondant sur la combinaison de stratégies de communication utilisée : masse (télé, radio, presse écrite); informer vrai et juste pour éteindre les rumeurs; la gestion des cas refus et réticences et intensifier l’information auprès des groupes dubitatifs ».

    Il a ajouté que ‘’la participation à la réussite de la campagne repose sur le fait de mettre en exergue ses bénéfices pour la cible ». Dr Mangane a appelé à un plus haut portage pour une adhésion de la population.

    Selon lui,  »quelque 7 326 586 enfants sont à vacciner durant cette campagne avec 8 millions de doses de vaccins qui permettront de couvrir cette cible ».

    Le district de Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, est retenu pour le lancement de la campagne.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Thiès : des chirurgies ORL offertes gratuitement à 72 patients

    SENEGAL-SANTE / Thiès : des chirurgies ORL offertes gratuitement à 72 patients

    Thiès, 24 nov (APS) – Soixante-douze patients en ORL ont été opérés gratuitement par une équipe de 25 chirurgiens tchèques et sénégalais en séjour à l’hôpital régional de Thiès (ouest), a-t-on appris des auteurs de cette initiative.

     »Nous avons pu opérer plus de 72 patients en sept matinées opératoires », a fait savoir le responsable du service ORL de l’hôpital régional de Thiès, le docteur Ndiassé Ndiaye.

    Selon M. Ndiaye, ces interventions chirurgicales ont été réalisées dans le cadre de la huitième édition d’une mission humanitaire tchèque, qui vient annuellement à l’hôpital régional de Thiès.

    « Le bilan préparatoire, la visite pré-anesthésique et l’acte de chirurgie sont pris en charge par la République tchèque », a indiqué le spécialiste sénégalais, notant que l’opération d’une oreille coûte « à peu près 250.000 à 300.000 francs CFA ».

    Selon lui, en temps normal, il y a des gens qui paient leur ticket en ORL et attendent un an ou six mois pour se faire opérer.

    Ndiassé Ndiaye précise que les opérations en ORL à l’hôpital régional se font en temps normal, les lundis et les mercredis, jours où les spécialistes ont accès aux blocs. Cinq opérations sont menées par jour, selon lui.

     »L’hôpital ne compte que quatre salles d’opération », a signalé le médecin, invitant les pouvoirs publics à faire des efforts « en construisant des blocs opératoires », afin d’éviter de faire attendre longtemps les malades.

    Le docteur Cheikh Ahmet Tidiane Ndiaye, représentant de la direction générale de l’hôpital régional Thiès, a salué les huit années de coopération en chirurgie ORL avec la mission tchèque.

    BT/ADI/MK/SMD/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : un taux de positivité de 2,7% enregistré chez les enfants nés de mères séropositives

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : un taux de positivité de 2,7% enregistré chez les enfants nés de mères séropositives

    Kaolack, 23 nov (APS) – Le point focal de la prévention de la transmission mère enfant (PTME) de Kaolack (Centre), Maimouna Dieng  a indiqué  vendredi que le taux de positivité du Vih/Sida se situe à 2,7% chez les enfants nés de mères séropositives positives

     »La dernière enquête, qui a été réalisée en décembre 2023, a montré que dans la région, il y avait un taux de positivité de 2,7 % parmi les enfants nés de mères séropositives positives » a déclaré Maimouna Dieng, responsable de la prise en charge à la direction régionale de la santé de Kaolack.

    Elle faisait une présentation dans le cadre d’une caravane  de presse à Kolda et Kaolack organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls).

     »En termes de dépistage, si on confirme que la femme est séropositive avant la grossesse, elle est mise dans la cohorte des femmes avec des grossesses séropositives. Pendant la grossesse, on fait aussi le dépistage », a  expliqué Mme Dieng.

     »Selon l’enquête, avant la grossesse, on était à 50% de femmes qui se faisaient dépister  et qui tombent enceintes après. Pendant la grossesse, on était à 48%. Donc, on peut dire que le dépistage a été précoce » a-t-elle fait savoir.

    Elle ajoute que  »plus de 98 % de cette cible ont été dépistées, soit avant, soit pendant la grossesse », précisant que ce qui motive la prise en charge, c’est non seulement  »la précocité, mais aussi le fait qu’elle minimise le risque de transmission chez l’enfant ».

     »Quand une femme enceinte commence à prendre le traitement antirétroviral, nous avons aussi un risque plus faible de transmission chez le nouveau-né », a fait valoir le point focal PTME.

    Selon elle, c’est cette systématisation du dépistage pendant la grossesse qui a vraiment conduit à un faible taux de positivité chez les enfants nés  des grossesses séropositives ».

    Et  »avec la mobilité,  nous veillons à ce que tous les trois mois, nous effectuions un suivi au niveau des quatre districts et au niveau de l’hôpital, un suivi sur les médicaments, sur la disponibilité des produits, mais aussi sur la mise à jour du modèle dédié », a ainsi soutenu Maimouna Dieng.

    NSS/SKS/MK

     

  • SENEGAL-MAROC –SANTE-TIC / Abdou Fall souligne l’importance du numérique dans les politiques publiques de santé

    SENEGAL-MAROC –SANTE-TIC / Abdou Fall souligne l’importance du numérique dans les politiques publiques de santé

    De l’envoyé spécial : Amadou Sarra Ba

    Dakhla, 24 nov (APS) – L’ancien ministre sénégalais de la Santé, Abdou Fall a évoqué samedi à Dakhla (Maroc), les enjeux du numérique dans les politiques publiques de développement de la santé en Afrique.

    « Aujourd’hui, on en est au stade où la santé digitale, l’intelligence artificielle occupent une position de centralité dans les politiques publiques de santé. Ce sujet va naturellement constituer un champ majeur de recherche, d’innovation et de vulgarisation des technologies (…) », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Abdou Fall faisait partie des panélistes sur le thème  »Coopération Sud-Sud pour la souveraineté sanitaire », à l’occasion du lancement de l’Académie africaine des sciences de la santé à Dakhla, dans le sud du Maroc

     »L’OMS indique de façon très claire  que les politiques de santé de demain vont être structurées autour du numérique », a rappelé l’ancien ministre de la Santé. C’est ce qui démontre, a-t-il poursuivi, « la place centrale que la santé digitale va occuper dans les problématiques de recherche, d’innovation et d’accompagnement des politiques publiques de santé va être essentielle.’’

    Evoquant la dernière pandémie de Covid-19, l’ancien ministre de la Santé estime que  »comme on vit dans un monde dominé par la science et la technique, l’Afrique n’a aucune chance de s’en sortir si elle ne marchait pas dans le temps historique des autres ».

     »Or marcher dans le temps des autres, c’est marcher dans le temps de la science et de la technique. Et de ce point de vue, et tout le monde sait la place que le numérique va occuper de plus en plus dans les politiques publiques de santé », a-t-il expliqué.

    Et de ce point de vue, il a souligné que le  lancement de l’Académie africaine des sciences de la santé à Dakhla avec  »une vocation africaine », à travers  »toutes les possibilités de mobilisation de la communauté scientifique dans les différentes filières » qu’elle offre, constitue  »une initiative de portée extrêmement importante pour le devenir de nos nations et du continent africain en général ».

    L ‘Académie Africaine des sciences et de la santé de Dakhla va être un puissant levier de développement des sciences de la santé,  de la recherche et de  l’innovation au service de la souveraineté sanitaire du continent, a-t-il salué.

    Abdou Fall estime que le choix d’installer cette Académie à Dakhla  »conforte l’option résolument panafricaniste de sa Majesté Mohammed VI, qui à partir de ce territoire symbolique, consolide les bases d’une coopération interafricaine ambitieuse et résolument tournée vers la prise en charge des problèmes de développement du continent dans son ensemble ».

    L’Afrique industrialisée devra s’associer avec l’Afrique moins industrialisée pour réaliser ensemble des investissements intra-africains pour le développement de  l’industrie pharmaceutique dans une perspective de souveraineté  en médicaments du continent, a plaidé l’ancien ministre sénégalais de la Santé.

    Face à l’avenir d’une santé mondiale structurée autour du numérique,  Abdou Fall a profité de la tribune de la rencontre de Dakhla pour appeler le Souverain chérifien à remette à l’ordre du jour, l’agenda Africain  de la relance du fonds pour la solidarité numérique afin que soient vaincues les fractures numériques entre les nations et à l’intérieur des nations.

    Ce fonds pour la solidarité numérique et l’agence qui lui était dédiée avaient été le résultat d’un plaidoyer lancé par le Président Abdoulaye Wade à son arrivée au pouvoir en 2000, a-t-il rappelé.

    M. Fall a enfin fortement plaidé pour que ce chantier de l’économie numérique soit parmi les priorités des investissements à réaliser le moment venu dans le cadre de l’initiative Atlantique du Roi Mohammed VI.

    ASB/MK/SMD

  • MAROC-AFRIQUE-SANTE-EDUCATION / L’Académie africaine des sciences de la santé, « un projet hautement structurant » (officiel)

    MAROC-AFRIQUE-SANTE-EDUCATION / L’Académie africaine des sciences de la santé, « un projet hautement structurant » (officiel)

    De l’envoyé spécial de l’APS: Amamdou Sarra Ba

    Dakhla, 23 nov (APS) – L’Académie africaine des sciences de la santé, lancée samedi à Dakhla, est un  »projet hautement structurant qui écrit une nouvelle page de l’histoire de la santé en Afrique », a affirmé le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui.

     »Cette Académie africaine des sciences et de la santé n’est pas seulement un projet, elle est une vision de l’Afrique que nous voulons bâtir : une Afrique souveraine, qui mobilise ses talents et ses savoirs pour répondre à ses propres défis », a-t-il salué, félicitant la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, initiatrice de ce projet.

    Tahraoui s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de lancement de ce projet à la Faculté de médecine de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS) de Dakhla, en présence de plusieurs officiels marocains, africains, des chercheurs et spécialistes en Santé.

    Cette Académie  »est une ambition portée par des générations qui refusent la fatalité et s’engagent à transformer le potentiel de notre continent en réalité tangible. Et enfin, elle est une responsabilité partagée par nous tous – responsables publics, institutions académiques, professionnels et citoyens – pour inscrire la santé au cœur du développement humain et de la résilience collective », a-t-il ajouté.

    Le ministre marocain de la Santé a souligné que le choix du lancement de cette Académie africaine des sciences de la santé à Dakhla  »n’est pas le fruit du hasard ».

     »Dakhla est une passerelle entre le Maroc et l’Afrique, un espace où convergent nos ambitions nationales et continentales. Cette région, riche de son identité et de son potentiel, illustre ce que le Maroc, sous le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a toujours défendu : une croissance inclusive qui ne laisse aucun territoire en marge », a-t-il fait valoir.

     »En accueillant cette Académie, Dakhla incarne un symbole vivant d’équité territoriale et d’intégration africaine. Elle témoigne de notre volonté de faire de la santé une priorité partagée, où les innovations scientifiques et les solutions locales se rencontrent pour servir les populations », a-t-il dit.

    Amine Tahraoui a précisé que l’Académie africaine des sciences et de la santé vise  »trois impératifs », à savoir  »former des leaders de demain »,  »innover pour transformer »,  »fédérer les énergies ».

    Il s’est notamment engagé  »à travailler en étroite collaboration avec l’Académie pour garantir son rayonnement, en consolidant ses partenariats institutionnels, en alignant ses travaux sur les priorités nationales et continentales, et en valorisant ses contributions dans la gouvernance sanitaire ».

    La cérémonie de lancement de cette Académie a été clôturée par la signature d’un mémorandum d’entente entre la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, le ministère de la Santé et de la Protection sociale et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. L’objectif étant de promouvoir la recherche scientifique et de l’innovation, renforcer la coopération Sud-Sud, promouvoir et sensibiliser pour renforcer la visibilité de l’Académie africaine des sciences de la Santé, a-t-on appris lors de la cérémonie de lancement.

    ASB/MK/SMD

  • MAROC-AFRIQUE-SANTE-EDUCATION-INITIATIVE / Une Académie africaine des sciences de la santé lancée à Dakhla

    MAROC-AFRIQUE-SANTE-EDUCATION-INITIATIVE / Une Académie africaine des sciences de la santé lancée à Dakhla

    De l’envoyé spécial de l’APS, Amadou Sarra Ba

    Dakhla, 23 nov (APS) – La Fondation Mohammed VI des Sciences et de la santé a lancé samedi à Dakhla, dans le sud du Maroc, l’Académie africaine des sciences de la santé, 44un projet stratégique pour le développement de la santé en Afrique dans un cadre d’intelligence collective », a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement s’est déroulée à la Faculté de médecine de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS)  de Dakhla, en présence du ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, du représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Plusieurs officiels marocains, africains, des spécialistes et chercheurs en santé ont pris part à la cérémonie marquée par des signatures de conventions et un panel sur les thèmes  »Le vaccin : Enjeux et défis en Afrique » et   »Coopération Sud-Sud pour la souveraineté sanitaire ».

     »C’est avec une immense joie et un grand honneur que nous vous accueillons aujourd’hui à Dakhla pour le lancement officiel de l’Académie africaine des sciences de la santé, un projet stratégique pour le développement de la santé en Afrique dans un cadre d’intelligence collective », a déclaré dans son mot de bienvenue le président directeur général de la Fondation Mohamed VI des sciences et de la santé.

    Le Professeur Lahcen Belyamani, dans une allocution lue en son nom par Pr Youns Bjijou, directeur délégué de la Fondation, a expliqué que le fait que l’Académie érige son siège à Dakhla, « cœur stratégique de notre cher continent, symbolise notre engagement envers une Afrique unie, solidaire et souveraine en matière de santé ».

     »Nous consoliderons ensemble la coopération sud-sud dans le cadre d’un leadership africain », a-t-il dit, soulignant que  »les enjeux de santé publique en Afrique sont multiples, complexes et souvent urgents ».

    L’officiel marocain faisait notamment  allusion à la pandémie du Covid-19, qui, souligne-t-il, « nous l’a rappelé de manière tragique, mais elle a aussi révélé la résilience et la capacité d’innovation dont nos pays peuvent faire preuve lorsqu’ils travaillent ensemble ».

    Ainsi, a fait savoir M. Belyamani,  l’Académie africaine sciences de la santé se veut « un catalyseur de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation » sur le continent.

    C’est également  »un espace d’intelligence collective où experts, chercheurs et institutions se réuniront pour créer des synergies entre nos pays afin de répondre de manière plus coordonnée et plus efficace aux défis sanitaires de notre Continent », a-t-il poursuivi.

     »Ensemble, construisons les ponts pour une Afrique unie, solidaire et souveraine, où un système de santé moderne, efficace et accessible à tous deviendra une réalité », a lancé le président directeur général de la Fondation Mohammed VI pour les sciences et la santé.

    ASB/SMD/MK