Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Thilogne : une ambulance d’une valeur de 65 millions de francs CFA offerte au district sanitaire

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Thilogne : une ambulance d’une valeur de 65 millions de francs CFA offerte au district sanitaire

    Thilogne, 22 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy a réceptionné, vendredi au district sanitaire de Thilogne une ambulance médicalisée offerte par le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

     »Cette ambulance d’une valeur de 65 millions de francs CFA a été offerte par le PUMA, une structure qui dépend du ministère de la Famille et des solidarités et qui travaille avec le ministère de la Santé et de l’action sociale en mettant à notre disposition un lot d’équipements comme ce véhicule », a expliqué Ibrahima Sy.

    Il intervenait au cours de la cérémonie de remise des clés de cette ambulance destinée au district sanitaire de Thilogne, qui polarise plusieurs structures sanitaires de la zone du Bosséa dans le nord du pays.

    Selon le ministre,  »le PUMA, en l’espace de quelques mois a remis presque treize ambulances au ministère de la Santé et de l’Action sociale qui les a distribuées à des établissements de santé du pays ».

    Ibrahima Sy a invité les responsables à  »en faire un bon usage » sous la responsabilité des autorités administratives.

    AT/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Prise en charge du sida : 2.416 personnes recensées à Kaolack

    SENEGAL-SANTE / Prise en charge du sida : 2.416 personnes recensées à Kaolack

    Kaolack, 22 nov (APS) – Deux mille quatre cent seize malades, dont 256 enfants, ont été recensés pour la prise en charge du sida dans la région de Kaolack (centre), a-t-on appris, vendredi, du coordonnateur régional de la lutte contre cette maladie, Youndoum Thiaw.

    La cible globale ‘’est de 2.416 personnes vivant avec le VIH’’, le virus responsable de la maladie, dont ‘’256 enfants dépistés positifs dans la région’’, a-t-il dit.

    Mille cinquante et un hommes âgés de plus de 15 ans font partie des 2.416 personnes vivant avec le sida dans la région, selon M. Thiaw.

    Il s’entretenait avec des membres de l’Association des journalistes en santé, population et développement, venus s’enquérir du niveau de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH dans la région de Kaolack, avec la collaboration du Conseil national de lutte contre le sida.

    ‘’Concernant les femmes, il y en a 1.109. Les adultes, hommes et femmes réunis, il y en a 2.160. Au total, il y a 2.416 personnes [vivant avec le VIH] dans la région de Kaolack’’, a précisé Youndoum Thiaw.

    ‘’Nous avons, à la date du 30 juin, dépisté 94 % d’entre elles’’, a-t-il dit, signalant que 95 % des personnes vivant avec le VIH sont prises en charge dans les établissements de santé.

    La direction régionale de la santé de Kaolack a atteint un taux de prise en charge de 98 % des malades, à l’aide des antirétroviraux (ARV), selon M. Thiaw.

    Il en résulte ‘’un taux de suppression de la charge virale de 98 %’’ pour la cible concernée, a-t-il ajouté, relevant un taux de dépistage de 40 % chez les enfants.

    Le coordonnateur régional de la lutte contre le sida à Kaolack estime que le dépistage est ‘’un problème global au Sénégal’’.

    Quarante des 256 enfants dépistés dans la région de Kaolack sont sous traitement, dont 97 % sous ARV, a-t-il indiqué.

    Selon Youndoum Thiaw, seulement 58 % des personnes concernées ont mesuré leur charge virale.

    NSS/BK/ESF

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Diourbel : des malades mentaux errants retirés de la rue

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Diourbel : des malades mentaux errants retirés de la rue

    Diourbel, 22 Nov (APS) – Des malades mentaux errants, au nombre de cinq, dont une femme, ont été retirés de la rue à Diourbel (centre) à l’initiative de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM).

    « Des malades mentaux errants ont été retirés de la rue hier [jeudi] à Diourbel, grâce aux actions du Centre Ansoumana DIONE de Kaolack, avec l’association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux », a dit à l’APS Ansoumana Dione, président de ladite association.

    Une autre opération de retrait sera organisée en début de semaine prochaine pour ratisser large dans toute la région de Diourbel, a-t-il ajouté, signalant que les parents des malades retirés ont été retrouvés pour mener à bien la prise de charge sanitaire de leurs enfants.

    Le président de l’ASSAMM a, en plus indiqué, que les malades mentaux retirés de la rue ont été présentés au médecin psychiatre de Kaolack et leur prise en charge sera assurée par son organisation.

    Il a précisé que ces derniers seront logés durant leur traitement au centre Ansoumana Dione de Kaolack.

    « Depuis le démarrage de ses activités, en janvier 2024, le Centre Ansoumana Dione a gratuitement pris en charge près d’une centaine de malades mentaux errants ou issus de familles démunies », a signalé le président de l’ASSAMM.

    Ansoumana Dione a par ailleurs lancé un appel au président de la République et à toute personne sensible au sort des malades mentaux pour accompagner dans ses missions l’association dont il est le président.

    MS/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / MTN : près d’une centaine de cas recencés en un an à Khombole (médecin)

    SENEGAL-SANTE / MTN : près d’une centaine de cas recencés en un an à Khombole (médecin)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ibrahima Diouf

    Khombole, 21 nov. (APS) – Le district sanitaire de Khombole a enregistré depuis août 2023 quatre-vingt-et-un cas de maladies tropicales négligées (MTN), a révélé son médecin-chef, Dr Safiatou Aïdara, affirmant que ces maladies continuent de faire des ravages dans les zones défavorisées.

    Confronté à un manque de moyens et à la réticence des patients à se faire consulter, ce district sanitaire fait face à d’’’énormes défis’’ pour repousser ces maladies qui touchent principalement les populations démunies, a dit le Dr Aïdara.

    Elle s’adressait à des journalistes membres de la section sénégalaise du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen), qui effectuaient mercredi une visite de terrain à Khombole.

    Elle a fait état de 43 cas de lymphœdème des membres inferieure, 3 des membres supérieurs et 35 cas d’hydrocèle, découverts lors de stratégies de dépistage avancées organisées en août 2023 avec les acteurs communautaires à la base.

    ‘’C’est grâce à ces activités, que nous avons pu découvrir qu’il y a un taux élevé [de MTN] dans notre zone’’, a-t-elle souligné.

    Elle a indiqué que  »le problème majeur reste la réticence de certains patients à se faire examiner, puisque la plupart d’entre eux considère que les MTN sont tabous’’.

    Malgré l’appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale et de certaines ONG, dit-elle, le district sanitaire de Khombole fait face à d’énormes problèmes de sensibilisation sur ces maladies.

    ‘’Nous faisons face à des contraintes majeures malgré l’appui des autorités, avec notamment l’insuffisance d’acteurs communautaires qui devraient nous faciliter le recensement des cas », a déploré le médecin-chef de district.

    Elle estime qu’il est ‘’difficile’’, avec  »un budget limité’’, d’’’assurer la formation et la sensibilisation des acteurs communautaires’’.

    Elle a aussi fait état d’ »un déficit de médicaments pour les patients, afin d’assurer le suivi et le traitement ».

    Rencontré au district sanitaire de Khombole, le vieux Mamadou Thiaw, qui souffre de lymphœdème, a témoigné devant les journalistes de ses difficultés à cultiver son champ et à obtenir de bonnes récoltes depuis cinq ans à cause de la maladie.

    ‘’J’ai commencé à ressentir les premiers symptômes en 2019 en cultivant mon champ », a-t -il confié. Il déclare qu’il s’était alors rendu chez un tradipraticien avant d’aller voir un médecin qui lui avait diagnostiqué des vers intestinaux.

    Depuis, il dit ne pas accéder à  »des soins de qualité pour se débarrasser de son mal faute moyens financiers’’.

    ‘’En ce qui ce qui concerne la prise en charge des cas, nous collectons les informations auprès des acteurs communautaires. Lorsqu’ils nous signalent un cas, nous les prestataires, nous nous déplaçons chez le patient pour le renseigner, le sensibiliser à notre tour pour qu’il puisse venir suivre ses soins à l’hôpital’’, explique Khady Ndiaye, assistante sociale au district sanitaire de Khombole.

    Afin de faciliter leur mission de service public, le personnel du district sanitaire appelle le ministère de tutelle pour un appui plus conséquent, surtout dans la supervision, la formation des acteurs communautaires dans le but de faciliter la collecte des cas de maladies tropicales négligées.

    Début janvier 2025, le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers le Programme national de lutte contre les MTN et en partenariat avec des organisations non gouvernementales, mènera une campagne de sensibilisation et de dépistage au niveau du district sanitaire de Kombole.

    L’annonce a été faite par Khady Ndiaye, point focal de la lutte contre les maladies tropicales négligées dans la zone de Khombole, qui couvre plus de 20 postes de santé. 

    ID/SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Un médecin spécialiste en santé publique vante les bienfaits de la vaccination

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Un médecin spécialiste en santé publique vante les bienfaits de la vaccination

    Dakar, 21 nov (APS) – Mamadou Ndiaye, un médecin spécialiste en santé publique, a rappelé, mercredi, à la Maison de la culture Douta Seck, les bienfaits de la vaccination des enfants dans la prévention de maladies évitables.

     »La vaccination, c’est un moyen, c’est une stratégie pour la survie de l’enfant. Dans notre pays, au cours de ces 20 dernières années, il y a eu des progrès immenses qui ont été faits et qui ont eu pour répercussions la chute de ce qu’on appelle la mortalité infanto-juvénile, c’est-à-dire les enfants âgés de 0 à 5 ans’’, a-t-il relevé.

    Il s’exprimait lors d’une conférence marquant la clôture de la campagne des  »33 jours pour redynamiser la vaccination ». Débutée le 24 octobre 2024 et ayant déjà parcouru plusieurs pays (Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Nigeria), l’apothéose de cette course des champions de la vaccination s’est tenue à Dakar, coïncidant avec la commémoration de la Journée mondiale des droits de l’enfant.

    Selon lui , il existe 13 vaccins au Sénégal destinés aux enfants pour les préserver des pathologies comme la tuberculose, la poliomyélite, la fièvre jaune etc. Il y a aussi, ajoute-t-il, un vaccin contre le cancer du col de l’utérus destiné aux filles qui sont âgées de 9 ans.

    ‘’Pour cette édition de 2024, nous avons voulu mobiliser la société civile, les médias, les étudiants et les médecins dans une course effrénée à la démystification des idées reçues autour de la vaccination’’, a déclaré Laetitia Delaunay Badolo, directrice du plaidoyer à Niyel, un agence internationale de plaidoyer, d’affaires publiques et de campagnes.

    Cette septième campagne a démarré le 24 octobre, à l’occasion de la journée mondiale contre la poliomyélite, à travers l’engagement d’un motard qui a fait le tour de sept pays. Il est actuellement en République démocratique du Congo où il clôt la campagne avec des activités, a-t-elle fait savoir.

    La cérémonie de clôture a vu la présence des célébrités comme Ik du Nigéria, Xuman et Faynaraa du Sénégal, Philo du Burkina Faso et Sarah Kalume de la République démocratique du Congo.

    Ces célébrités, explique Mme Badolo, sont aussi une représentation de la société et sont des voix, qui à travers leur art et leur savoir-faire, peuvent aider à disséminer des messages et de bonnes informations à leur public et à leur communauté.

    MYK/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Vih: 57 enfants suivis à l’Unité de traitement ambulatoire de Kolda

    SENEGAL-SANTE / Vih: 57 enfants suivis à l’Unité de traitement ambulatoire de Kolda

    Kolda, 21 nov (APS) – Cinquante-sept enfants sont suivis à l’Unité de traitement ambulatoire (UTA) de Kolda dans le cadre de la charge des personnes vivant avec le Vih, a indiqué le coordonnateur de cette structure.

     »Les enfants sur notre file active sont au nombre de 57, qui sont régulièrement suivis sur une file active de 1824 personnes vivant avec le VIH que nous suivons régulièrement au niveau de cette unité de traitement du district sanitaire de Kolda », a déclaré Thierno Chérif Sy, médecin, coordonnateur régional de la prise en charge du Vih, dans la région de Kolda.

    Il faisait une présentation dans le cadre d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en partenariat ave le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS).

    ‘’Sur la file active, nous avons 1394 femmes qui sont régulièrement suivies, 430 hommes régulièrement suivis depuis 2006. Et dans cette file active, nous avons également des enfants pour la tranche d’âge de 5 à 10 ans’’, a expliqué le docteur Sy.

    A Kolda, l’unité de traitement ambulatoire est une structure de référence, ce qui explique que la fréquentation est très importante, a -t-il relevé, soulignant que l’unité permet la prise en charge, tout en évitant la stigmatisation.

     »L’infection à VIH est une infection qui, souvent, est sujette à la stigmatisation et à la discrimination’’, a déploré le docteur Sy.

    Il a signalé que dans cette unité de traitement, la population générale est également prise en charge pour les autres pathologies.

     »Seul le médecin peut savoir ce que les patients font ou ce qui les amènent. Donc, la population générale fréquente sans savoir ce qu’on traite réellement », a-t-il soutenu.

    Ce qui permet, de l’avis du coordonnateur régional de la prise en charge du Vih/Sida, d’éviter surtout la stigmatisation et la discrimination liées à cette maladie.

    NSS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / VIH Sida : un spécialiste déplore le dépistage tardif des patients à Kolda

    SENEGAL-SANTE / VIH Sida : un spécialiste déplore le dépistage tardif des patients à Kolda

    De l’envoyée spéciale de l’APS

    Kolda, 21 nov (APS) – Le coordonnateur de l’Unité de traitement ambulatoire (UTA) du VIH Sida dans la région de Kolda (sud) Dr Thierno Chérif Sy a déploré, mercredi, le retard constaté dans le dépistage, plombant ainsi les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre cette maladie.

    ‘’Le constat que nous faisons, ici, à Kolda est que malheureusement nous dépistons souvent tardivement les patients. Ils viennent à un stade avancé de la maladie’’, a-t-il déclaré lors d’une séance de travail avec l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD).

    Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d’une caravane de presse dans la région de Kolda, organisée en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS).

    De l’avis du praticien, la prise en charge des patients passe d’abord par le diagnostic, qui repose sur des stratégies de dépistage intégrées à l’endroit de la population générale.

    ‘’L’idéal aujourd’hui, si nous voulons que l’infection à VIH ne soit plus un problème de santé publique à l’horizon 2030, est de faire en sorte que les patients soient dépistés très tôt, au stade précoce de la maladie’’, a recommandé Thierno Chérif Sy.

    Pour encourager les gens à effectuer le dépistage du VIH, il préconise de l’intégrer dans celui d’autres pathologies chroniques telles que l’hypertension artérielle, le diabète, l’hépatite virale B pour que les populations puissent adhérer à cette stratégie.

     Un seul médecin 1 824 patients

    Le coordonnateur de l’Unité de traitement ambulatoire du VIH Sida de Kolda recommande par ailleurs le relèvement du plateau technique des structures sanitaires, déplorant la situation dans la région où un seul médecin, lui en l’occurence, s’occupe des 1 824 patients.

    ‘’Il est vrai que j’ai une équipe composée d’assistants sociaux et d’infirmiers, mais il n’y a qu’un seul médecin qui prend en charge les patients’’, a signalé le docteur Sy, ajoutant qu’‘’il existe des difficultés pour le continuum de soins’’.

    Il a également relevé que le service de radiologie du district sanitaire de Kolda ne fonctionne pas depuis plus d’un an, alors que la radiographie occupe une place importante dans le diagnostic, notamment de la tuberculose et d’autres infections opportunistes.

     »Ces difficultés ne plaident pas en faveur d’une bonne prise en charge des personnes vivant avec le VIH qui, pour la plupart n’ont pas de ressources. Et les mutuelles de santé que nous avons actuellement au Sénégal ne prennent pas en compte les maladies chroniques’’, a signalé le responsable de la prise en charge du VIH Sida à Kolda.

    Le taux de prévalence dans cette région, largement supérieur à la moyenne nationale de 0,3%, est de 1,7%, selon le directeur régional de la Santé, docteur Yaya Baldé.

    NSS/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 novembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 novembre 2024

    Dakar, 20 nov (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 20 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique lors du scrutin pour l’élection des députés de la quinzième législature, tenu dans le calme et la sérénité. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Ministre des Finances et du Budget, les autorités administratives déconcentrées (Gouverneurs, Préfets et Sous- préfets), la Direction générale des Elections, les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal, la Commission électorale nationale Autonome (CENA), le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour l’organisation professionnelle et transparente des élections législatives anticipées sur le territoire national et à l’étranger.

    Le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à Monsieur Ousmane SONKO, Premier Ministre et Président de PASTEF pour son engagement personnel et son leadership qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Le Président de la République a rappelé au Gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Il a indiqué la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal. Ce défi collectif passe par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du « new deal technologique », la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures.

    Le Président de la République est revenu sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement notamment au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels.

    Le Chef de l’Etat a, dans le même élan, magnifié la qualité du travail gouvernemental durant les huit mois précédents de cette année exceptionnelle où le Sénégal a organisé deux élections nationales majeures. Il a salué, à sa juste valeur, dans cette phase de rectification, d’ajustement et de reddition des comptes, la mobilisation exemplaire de chaque membre du Gouvernement. 

    Evoquant la campagne de commercialisation de la production agricole, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller à la préservation des intérêts des producteurs, à la juste rémunération de leurs productions et au développement de l’industrie nationale dans une perspective de consolidation de la souveraineté économique. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel de transformation locale de la production arachidière nationale. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.

    Parlant de la Biennale de l’Art africain contemporain, le Président de la République a félicité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, le Président du Comité d’Orientation de la Biennale et toute la communauté culturelle qui s’est mobilisée pour assurer le succès de cet évènement majeur pour le Sénégal et l’Afrique. Il a, d’ailleurs, invité le Gouvernement à soutenir davantage l’organisation de la Biennale, dont la prochaine édition, en 2026, coïncidera avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse. 

    Il a aussi indiqué au Premier Ministre et au Ministre des Finances et du Budget, l’importance de promouvoir l’acquisition d’œuvres d’art par l’Etat et la décoration des bâtiments publics par les peintures, tapisseries et autres produits de nos artistes. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Culture d’intensifier la modernisation et les productions des Manufactures des Arts décoratifs, installées à Thiès, et d’engager une réflexion sur le mécénat pour davantage promouvoir l’Art sénégalais. 

    Il a souligné la nécessité de développer une économie dynamique autour des Arts et de la Culture et de revitaliser la création artistique par l’exécution d’un Plan concerté de transformation de l’Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture. 

    Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au « massacre de Thiaroye ». A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants. Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains.

    Enfin, le Président de la République a vivement félicité le Champion du monde MMA du « ONE Championship », notre compatriote Oumar KANE alias REUG-REUG, dont la victoire historique honore l’Afrique.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre s’est félicité du plébiscite renouvelé du Peuple sénégalais au projet de transformation systémique du pays porté par Monsieur le Président de la République à l’occasion des élections législatives anticipées. Ce qui traduit l’appréciation positive portée sur les réalisations enregistrées au cours de ces sept premiers mois de pouvoir, gage de la tenue des ruptures promises. Il a souligné l’obligation d’œuvrer, sans relâche, en vue d’assurer la réalisation des fortes attentes du Peuple dans tous les domaines. 

    Dans ce cadre, le Premier Ministre a relevé la nécessité de finaliser, au cours des deux prochaines semaines, les dossiers relatifs à la feuille de route pour l’année 2025 des programmes et projets du Référentiel Sénégal 2050 et au projet de budget 2025 à présenter à l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il s’est félicité de la bonne prise en charge des travaux préparatoires de la commémoration, le 1er décembre 2024, du 80ème anniversaire du Massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye.

    Enfin, le Premier Ministre a mis en exergue le taux de réalisation satisfaisant du plan d’actions prioritaires gouvernemental sur la période avril-septembre 2024, en exhortant les Ministres à veiller à la finalisation des actions résiduelles avant la fin de l’année 2024, dans la mesure des capacités budgétaires.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre Secrétaire général du Gouvernement a fait une communication au Conseil sur l’évaluation du Plan d’actions prioritaires des départements ministériels sur la période avril-septembre 2024 ;
    • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le Nouveau Référentiel Sénégal 2050 et sur le Plan d’action quinquennal 2025-2029 ;
    • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :

    Le Conseil des Ministres a examiné et adopté,  

    • Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER)

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le  Président de la République a pris la décision suivante :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : 

    • Monsieur Christian Alain Joseph ASSOGBA, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°611.446/Z, est nommé Ambassadeur, Directeur du Protocole, des Conférences internationales et de la Traduction, en remplacement de Monsieur Magaye GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Kolda : la prévalence du VIH à 1,7%, « taux largement supérieur à la moyenne nationale » (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Kolda : la prévalence du VIH à 1,7%, « taux largement supérieur à la moyenne nationale » (médecin)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Ndèye Suzanne Sy

    Kolda, 20 nov (APS) – Le taux de prévalence du Sida est de 1,7% dans la région de Kolda (sud), largement supérieur à la moyenne nationale qui est de 0,3%, a-t-on appris mercredi du directeur régional de la Santé, docteur Yaya Baldé.

    « Le taux de prévalence du Sida est de 1.7% à Kolda. Un taux largement supérieur au taux national de la prévalence du Sida », a-t-il déclaré.

    Le directeur régional de la Santé de Kolda intervenait dans le cadre d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) dans les régions de Kolda et de Kaolack.

    Selon docteur Yaya Baldé, le taux de prévalence du Sida à Kolda est en lien avec la situation de la région, frontalière des deux Guinée et de la Gambie.

    « La lutte transfrontalière, avec la mobilité des populations, les commerces, font que la région est exposée au VIH », a-t-il expliqué, estimant que  »c’est une situation qui ne reste pas sans conséquences ».

    « Des charges virales positivées peuvent devenir négatives par défaut de prise en charge. Nous faisons face au défi de la maîtrise des perdus de vue », a signalé le docteur Baldé.

    Il a indiqué qu’un dispositif de surveillance des malades au niveau transfrontalier a été mis en place, dans le but de continuer le traitement des malades au cas où ils se rendraient dans les pays frontaliers.

    Bien positionner la PTME pour réduire le VIH

    Concernant la prise en charge, il a signalé des ruptures d’intrants. « Il arrive que des ruptures soient enregistrées, d’où l’intérêt d’assurer le transport des prélèvements », a-t-il dit.

    Il s’y ajoute la faiblesse des ressources humaines qui est à son avis « une réalité » dans la région.

    Il a aussi évoqué les accouchements à domicile. « Les femmes continuent d’accoucher dans les maisons, un fait qui se justifie par plusieurs facteurs sociaux, culturels, ce qui justifie que le fait d’accoucher à la maison n’est pas toujours volontaire », a relevé le médecin.

    Sur la base de toutes ces considérations, Yaya Baldé a soutenu que la communication permettrait « d’aller voir les causes de cette situation ». Il considère que « sans l’adhésion de la population, il sera difficile de gagner la bataille contre le VIH ».

    « Le volet communautaire est extrêmement important. Il faut que localement, il y ait des engagements », a-t-il martelé ajoutant que dans ce sens, « il est impératif pour les autorités de comprendre les problèmes, de savoir la réalité des chiffres ».

    « Ce sont les efforts que nous allons mener qui sont les gages du succès », estime le directeur régional de la Santé de Kolda.

    « Il faut que la prise en charge de la transmission mère enfant (PTME) soit bien positionnée dans le système de prise en charge du Sida pour réduire le VIH », a recommandé Yaya Baldé.

    Il a aussi plaidé également le renforcement des ressources humaines, en corrélation avec la décentralisation des produits dans la région de Kolda. Ce qui passe, selon lui, par « une formation des agents pour prendre en charge les enfants ».

    Il a par ailleurs évoqué le suivi de proximité pour s’assurer que les produits ne manquent pas, tout en préconisant une bonne alimentation pour le renforcement de l’immunité des enfants malades.

    « Nous sommes dans une dynamique de renforcement de ce dispositif, de cette chaîne », a-t-il conclu.

    NSS/SKS/BK/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Un programme inter-agences lancé pour faire face au défi de la mortalité maternelle et infantile

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Un programme inter-agences lancé pour faire face au défi de la mortalité maternelle et infantile

    Dakar, 19 nov (APS) – Des agences des Nations unies ont lancé mardi à Dakar un programme de consultation régionale dénommé  »Chaque femme, chaque nouveau-né partout », par lequel les acteurs concernés ont l’ambition d’apporter des réponses indiquées au défi de la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre.
    L’UNICEF, l’OMS, l’UNFPA et ONU Femmes comptent travailler ensemble à travers ce programme pour  »accélérer les progrès dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile », a expliqué le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Samba Cor Sarr à l’ouverture du forum de lancement.
    Il a relevé que « la santé de la mère et de l’enfant constitue l’une des principales préoccupations de la santé publique dans le monde ».
    En 2020,  »près de 800 femmes sont mortes par jour, de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement », a souligné docteur Sarr devant des participants venus de 25 pays du continent. Il a ajouté que pendant la même période, « près de 95 % de morts maternelles sont survenues dans les pays à revenus faibles ».
    « L’Afrique subsaharienne a enregistré 57% de l’ensemble des décès chez les enfants de moins de 5 ans, son taux de mortalité néonatale était également le plus élevé au monde en 2022 », a rappelé le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.
    De concert avec les ministères en charge de la Santé des pays concernés, les agences onusiennes en question comptent mettre au centre de leurs objectifs, le programme « Chaque femme, chaque nouveau-né », partout en Afrique de l’Ouest et du Centre.
    L’objectif poursuivi à travers cette consultation régionale est de  »concevoir des actions coordonnées et mesurables pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) avant de diffuser les meilleures pratiques et approches techniques en matière de santé maternelle et infantile », selon Samba Cor Sarr.
    Le directeur régional de l’UNICEF en Afrique de l’Ouest et du Centre, Gilles Fagninoua, a justifié la pertinence de cette consultation par la nécessité d’aller « plus vite dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile ».
    Il a rappelé qu’une femme meurt toutes les quatre minutes en donnant la vie, là où toutes les 17 secondes un nouveau-né perd la vie.
     »Il suffirait de rassembler les forces humaines des 25 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour atteindre l’objectif d’ici 2030″, a-t-il indiqué.
    C’est pourquoi, il a relevé que  »la mobilisation, l’engagement des autorités étatiques seront au cœur des solutions ».
    Cette consultation régionale prend fin vendredi.
    le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Samba Cor Sarr
    Le directeur régional de l’UNICEF en Afrique de l’Ouest et du Centre, Gilles Fagninoua
    ID/ADL/BK/MTN