Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Le ministère de la Santé veut promouvoir un environnement favorable aux malades du diabète

    SENEGAL-SANTE / Le ministère de la Santé veut promouvoir un environnement favorable aux malades du diabète

    Dakar, 14 nov (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale ambitionne de favoriser l’avènement d’un environnement dans lequel les malades du diabète se sentent soutenus et compris, a déclaré, jeudi, Serigne Mbaye Secrétaire, son secrétaire général.

    ‘’Mon département s’engage à mobiliser toutes les ressources disponibles, à encourager l’innovation, et à promouvoir des partenariats solides pour répondre aux divers besoins de notre population. Nous voulons créer un environnement où les personnes vivant avec le diabète se sentent soutenues et comprises’’, a-t-il déclaré 

    Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale présidait la célébration de la journée mondiale de lutte contre le diabète dont le thème est  »Chaque personne vivant avec le diabète a la possibilité de mener une vie saine’’. Cette thématique s’inscrit dans la campagne 2024-2026 intitulée ‘’diabète et bien-être’’.

    A propos du thème, il a estimé qu’il s’agit d’un message, un appel clair à l’action, car le bien-être doit être au cœur de notre réponse au diabète.

    Il rappelé qu’au Sénégal, selon  »les estimations de l’OMS en 2019, 53 % des décès liés au diabète touchaient des personnes de moins de 70 ans, et la prévalence de l’hyperglycémie à jeun atteignait 7%. Une réalité qui impose de renforcer nos efforts pour inverser cette tendance ».

    De l’avis de M. Mbaye, pour qu’une personne diabétique puisse vivre pleinement et sainement, elle doit pouvoir bénéficier de soins ‘’adaptés, réguliers et accessibles’’.

    À cet effet, il a indiqué  que ‘’le ministère de la Santé et de l’Action sociale continue de renforcer les services de prise en charge du diabète, en particulier au niveau des soins primaires’’.

    ‘’Nous multiplions les efforts pour garantir que chaque Sénégalais, indépendamment de sa situation géographique ou de son statut économique, ait accès aux soins essentiels’’, a-t-il informé en soulignant dans ce cadre que  »des programmes de formation continue sont développés pour les professionnels de santé, afin de les outiller pour une prise en charge optimale des complications liées au diabète’’.

     »Il est également prévu la mise en place d’un programme sur l’éducation thérapeutique pour mieux accompagner les diabétiques’’, a-t-il ajouté.

    D’après Serigne Mbaye, vivre avec le diabète amène à faire face à un ‘’défi émotionnel’’. ‘’C’est pourquoi il est vivement souhaitable d’encourager et de renforcer les structures de soutien, notamment les groupes de patients et les associations pour atténuer l’isolement et offrir un accompagnement moral aux personnes diabétiques’’, a-t-il expliqué.

    Le bien-être va au-delà du soin médical. Il inclut le sentiment de soutien, de compréhension et de solidarité. ‘’C’est ensemble, en communauté, que nous pourrons changer les regards et soutenir ceux qui en ont besoin’’, a conclu le Secrétaire général.

    Pour sa part, Dr Aloyse Waly Diouf du bureau pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué ‘’dans la seule région africaine plus de 24 millions d’adultes vivent avec le diabète et 50% ne sont pas diagnostiquées ».  »Si des mesures urgentes ne sont pas prises, nous prévoyons que le nombre de personnes vivant avec le diabète dans la région africaine va atteindre 54 millions de personnes donc d’ici à 2045’’, a t-il souligné.

     »Il s’agira de la plus forte augmentation prévue dans le monde entier. Le défi est d’autant plus grand que l’Afrique affiche le taux d’investissement dans les soins aux diabétiques le plus faible au monde. Car seulement 1 % des dépenses de santé de la région est consacré à ses soins’’, a-t-il noté.

    NSS/SKS/OID/AKS

  • SENEGAL-GUINEEBISSAU-SANTE / CARESII, un projet initié pour renforcer la lutte contre le VIH et l’hépatite B

    SENEGAL-GUINEEBISSAU-SANTE / CARESII, un projet initié pour renforcer la lutte contre le VIH et l’hépatite B

    Ziguinchor, 13 nov (APS) – Le projet  »Casamance research program on Hiv-resistance and sexual health » (CARES II) vise à améliorer la prise en charge clinique et communautaire des problèmes liés au VIH, au virus de l’hépatite B (HBV) et au papillomavirus (HPV) en Casamance et en Guinée-Bissau, ont indiqué, mercredi, à Ziguinchor (sud), ses responsables.

    « CARES vise à contribuer et améliorer l’état de santé de la population de la Casamance et de la Guinée-Bissau, à travers le renforcement des capacités des systèmes de santé dans la prise en charge clinique et communautaire des problèmes liés au VIH, au virus de l’hépatite B (HBV) et au papillomavirus (HPV) », a expliqué le responsable du bureau Enda santé Ziguinchor Boubacar Diouf, lors d’une réunion sur la mise en œuvre programmatique de l’année 1 du projet CARES II.

    La seconde phase du projet CARES commence déjà à produire des résultats  »probants », selon M. Diouf.

    Il a rappelé que le projet Cares II prend en compte plusieurs volets à savoir le dépistage et le traitement du VIH, du cancer du col de l’utérus, de l’Hépatite B et la formation des personnels de santé.

    « Ce programme est une satisfaction totale. Ce projet pour sa première année d’exécution, a permis d’enrôler environ 2000 personnes dans la région de Ziguinchor », a fait valoir Boubacar Diouf, faisant savoir que ledit programme a également contribué à la mise en place d’une unité biologique moléculaire.

    En Guinée-Bissau, la directrice intérimaire d’Enda santé, Katia Ribeiro Barreto a rappelé que Cares II a permis la formation de plusieurs personnels de santé dont 19 médecins, 16 infirmiers et 02 sages-femmes.

    La cheffe de coopération à l’Ambassade du Luxembourg à Dakar, Tania Martins, a fait part de l’engagement de son pays à travailler en synergie avec l’État du Sénégal pour l’élimination définitive du VIH et les autres pathologies liées aux virus.

    Le projet CARES, acronyme pour  »Casamance Research-program on HIV-Resistance and Sexual Health’’, est un projet de recherche et de développement de compétences visant à augmenter l’accès aux diagnostics et aux traitements des infections aux VIH, HPV et VHB.

    Cofinancé pour une seconde phase (septembre 2023-aout 2027), par le ministère des Affaires étrangères et européennes du Grand-Duché de Luxembourg, le projet est mis en œuvre sur le plan opérationnel par ENDA Santé pour la consolidation des acquis et l’innovation des stratégies de prévention, de dépistage et la continuité de la prise en charge du VIH, de l’hépatite B et du papillomavirus.

    La deuxième phase est en cours depuis septembre 2023 et va prendre fin au mois d’août 2027.

    La cheffe de coopération à l’Ambassade du Luxembourg à Dakar, Tania Martins
    Gynécologue au centre hospitalier de Luxembourg

    MNF/SBS/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / 30 milliards FCFA mobilisés pour démarrer le projet  »Dossier patient unique » (ministre)

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / 30 milliards FCFA mobilisés pour démarrer le projet  »Dossier patient unique » (ministre)

    Dakar, 13 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a annoncé, mercredi, une enveloppe de 30 milliards destinés au projet Dossier patient unique partagé dans le cadre du système de santé numérique.

     »Une enveloppe de 30 milliards va être dégagée pour démarrer le projet du système de santé numérique Dossier Patient Unique partagé », a déclaré le ministre lors d’un point de presse pour partager sur son bilan en 6 mois à la tête de ce département ministériel.

    La plateforme digitalisée dénommée  »Dossier patient unique » va permettre la sauvegarde des données sanitaires du malade en facilitant la communication entre les praticiens.

    Selon lui, le gouvernement souhaite  »engager des réformes en profondeur du système de santé et de l’action sociale afin qu’il soit résilient pour passer d’une santé curative à une santé préventive’’.

    L’ambition, a t-il souligné, c’est de faire du Sénégal, un hub régional de la santé.  »Notre souhait c’est d’avoir un système de protection sociale inclusif. Ce qui implique une augmentation de l’effectif de personnel de santé qualifié », a-t-il dit.

    Pour matérialiser ces ambitions, Ibrahima Sy a défini des  »actions urgentes ». ‘’Nous allons mettre en place un dispositif d’assistance pour aller à l’assaut des financements pour faire face à nos défis de santé », a-t-il annoncé. Sur ce registre, il est prévu un programme d’adaptation du plan de développement national de sanitaire et sociale.

    Dans les perspectives, le géographe de la santé prévoit la préparation de la nouvelle politique sectorielle de la santé et une évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998.

    Il est prévu dans ce sens  la ‘’révision de la carte sanitaire qui a besoin de réajustement pour qu’elle soit mieux conforme aux besoins de santé des populations », ce qui permettra, selon le ministre,  »de tenir les états généraux de la santé’’.

    Ibrahima Sy a  en outre annoncé dans sa présentation que  »la signature de décrets d’application de la loi d’orientation sociale est inscrite dans les actions urgentes » de son département.

    Il a rappelé que  »le budget national ne peut pas prendre toutes les préoccupations du secteur de la santé (…) »’.

    Face à cette situation, le ministre de la Santé compte sur  »une activité de mobilisation de fonds d’action sociale ».  »Cela va constituer un financement catalytique avec l’Etat mais nous allons voir avec des partenaires pour aider les populations à avoir accès à l’assurance et financer les maladies non transmissibles », a expliqué le ministre.

    Selon lui, ce projet permettra de  »soutenir le processus de réhabilitation des postes et centres de santé » à travers la Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse).

    Il a annoncé que 330 millions de francs Cfa sont prévus dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (BCI) pour permettre la construction de 10 postes de santé au Sénégal.

    339 agents contractuels recrutés dont 152 personnels médicaux et paramédicaux

    Dans le cadre de la dotation du système de santé en ressources humaines de qualité, 339 agents contractuels ont été mis à la disposition du ministère dont 152 personnels médicaux et paramédicaux, a t-il indiqué.

    Il est envisagé d’assurer ‘’la disponibilité des tests’’ pour les maladies émergentes comme la Covid 19, a dit lbrahima Sy, relevant que le Sénégal este confronté à la réémergence des maladies comme la Covid-19 et à l’augmentation des maladies non transmissibles.

    Le ministère de la Santé et de l’Action sociale envisage de mettre en œuvre le projet d’indentification de la recherche bio médicale au Sénégal, a t-il conclu.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-FINANCEMENT / Le Sénégal, encore loin de l’Accord d’Abuja (ministre)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-FINANCEMENT / Le Sénégal, encore loin de l’Accord d’Abuja (ministre)

    Dakar, 13 nov (APS) – Le secteur de la santé représente 9% du budget national encore loin de l’Accord d’Abuja engageant les gouvernements africains à consacrer au moins 15% de leurs budgets annuels à l’amélioration du secteur de la santé, a-t-on appris, mercredi, auprès du ministre de tutelle.

     »La santé représente 9% du budget national au lieu des 15% préconisé par l’Accord d’Abuja. Cela veut dire que les besoins de financements restent encore énormes pour le secteur de la santé’’, a le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.

    Il animait un point de presse pour présenter son bilan en 6 mois à la tête du département ministériel de la santé.

    Les États membres de l’Union africaine se sont réunis, en 2001, à Abuja, au Nigeria, où il se sont engagés à allouer 15 % des budgets nationaux à la santé.

    ‘’Ces pays qui ont 15% ont un système de santé plus performant. Nous avons besoin d’aller sur le marché international’’, a expliqué le ministre de la santé, soulignant que ses services sont en train de travailler sur un réajustement de la dotation budgétaire.

    Concernant la couverture sanitaire universelle (CSU), le ministre de la santé a indiqué que ‘’la moitié des Sénégalais disposent de la couverture sociale universelle », d’où l’intérêt de voir comment faire pour la rendre ‘’obligatoire’’.

    ‘’Nous allons discuter avec les acteurs en élaborant une soupape de sécurité. La voix de l’assurance est la meilleure. Cela ne peut pas se faire seulement avec les populations mais également avec des sociétés philanthropes. Il faut une forme de solidarité », a estimé Ibrahima Sy.

    Dans son intervention, il  a signalé 1000 milliards de FCFA ont été mobilisés de 2013 à 2023 en terme d’investissement sans avoir  »’un grand impact sur le renforcement du système de santé au regard du diagnostic qui vient d’être fait sur le secteur de la santé et de l’action sociale ».

     »100 milliards par an me paraissent insuffisants pour le développement du secteur de la santé. Il y a 46 hôpitaux à équiper », a-t-il relevé, rassurant qu’un travail est en train d’être mené pour avoir un budget plus ‘’réaliste’’ en priorisant les actions pour plus d’impact.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSONNEL / Près de 400 emplois fictifs décelés au ministère de la Santé

    SENEGAL-SANTE-PERSONNEL / Près de 400 emplois fictifs décelés au ministère de la Santé

    Dakar, 13 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Dr Ibrahima Sy, a fait état, mercredi, de près de 400 cas d’emplois fictifs décelés par la direction de la Solde et depuis une décennie par son ministère.

     »Trois cents quatre-vingt-dix-neuf personnes sont payées depuis plus d’une dizaine d’années pour le compte du ministère sans pour autant qu’ils y travaillent’’, a-t-il déclaré, déplorant une  »situation d’irrégularité’’.

    Le pot aux roses a été découvert, a-t-il dit, à la suite d’un audit des effectifs du personnel du MSAS réalisé par la direction de la Solde.  

     »Un contrôle des effectifs du personnel de santé réalisé par la direction de la Solde pour confronter sa base de données à celle du MSAS a fait ressortir une liste de 600 agents actifs dans le fichier de la solde et non répertoriés dans la base de données du ministère », a signalé le ministre.

    Selon lui, ce contrôle a fait ressortir 1 080 agents en situation irrégulière dont 480 agents présents dans la base de données du MSAS et non répertoriés au niveau de la solde.

     »Les dispositions seront prises pour une clarification de ce dossier auprès de l’Agent judiciaire de l’État’’, a annoncé Ibrahima Sy, ajoutant que ‘’pour avoir plus de visibilité sur le personnel et la masse salariale, un audit est en cours de réalisation’’.

    Le ministre a par ailleurs fait état d’‘’un problème récurrent de couverture budgétaire pour les agents contractuels’’ du MSAS ‘’qui peine à payer les salaires à partir du mois de septembre à cause d’une provision budgétaire faite sur la base de 8 mois au lieu de 12 mois’’.

     »Cette situation, a comme conséquence la non-maitrise de la masse salariale, l’insuffisance de personnels qualifiés, la disparité entre les régions », a relevé Ibrahima Sy.

    NSS/SKS/ABB/OID

  • SENEAGAL-SANTE / Prévention de la torture : une trentaine de médecins outillés

    SENEAGAL-SANTE / Prévention de la torture : une trentaine de médecins outillés

    Mbour, 13 nov (APS)- Une trentaine de médecins et autres professionnels de la santé venus de plusieurs régions du Sénégal, ont été outillés mardi à Saly (Ouest), en matière de prévention de la torture et des peines ou traitements cruels assimilés, dans les lieux de privation de liberté, a constaté l’APS.

    ‘’L’apport des spécialistes de la santé a toujours été décisif dans la détection et la prise en charge des cas de torture’’, a souligné Pape Diène Diop, président de la section sénégalaise d’Amnesty International.

    Selon M. Diop, ‘’les médecins et les membres des professions médicales établissent les actes médicaux qui permettent de réprimer les crimes de torture et d’accorder des réparations aux victimes ou à leurs ayants-droit’’.

    Pape Diène Diop espère que cet atelier organisé par Amnesty International et l’Observatoire national des lieux de privation de liberté, en collaboration avec Open Society Foundations Africa, ‘’va, sans doute, renforcer la collaboration entre l’Observatoire national des lieux de privation de liberté et le corps médical, pour prévenir la torture sur toute l’étendue du territoire national’’.

    Samba Kor Sarr, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale a rappelé que ‘’l’établissement de certificats médicaux respectant les normes par les médecins et praticiens de la santé, est capital pour les supposées victimes de tortures et/ou d’actes inhumains ou dégradants’’.

    ‘’Ce travail nécessite une compétence qui doit ‘être régulièrement mise à niveau, améliorée, du simple fait de la subtilité qu’on constate dans les actes de torture au niveau des lieux de privation de liberté’’, a relevé l’officiel.

    DOB/ADI/MTN

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Keur Samba Kane : inquiétude autour de la recrudescence des cas de tuberculose

    SENEGAL-SANTE / Keur Samba Kane : inquiétude autour de la recrudescence des cas de tuberculose

    Bambey, 11 nov (APS) – Le poste de santé de Keur Samba Kane, une structure sanitaire rattachée au district sanitaire de Bambey (Diourbel, centre), a enregistré ces dernières semaines plusieurs cas de tuberculose, suscitant l’inquiétude des professionnels de santé, a confié son infirmier chef de poste, Mbaye Thiam.

    « Nous avons constaté ces temps-ci un taux de prévalence alarmant de tuberculose au niveau du poste de santé de Keur Samba Kane. Et comme vous le savez, la tuberculose est une maladie contagieuse et mortelle », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes.

    Dans ce poste de santé, a-t-il dit, les consultations effectuées ces derniers jours ont montré une augmentation dans la zone du nombre de personnes touchées par la maladie.

    Fort de ce constat, Mbaye Thiam a souligné l’urgence de mener des activités de communication pour inciter à un changement de comportement chez les populations.

    Il a annoncé à cet effet l’arrivée prochaine d’une radio mobile à Keur Samba Kane, à travers le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) pour coopter les cas contacts et suspects de tuberculose, afin de limiter la propagation de la maladie dans la circonscription.

    L’infirmier chef de poste de Keur Samba Kane a en outre plaidé auprès des autorités et des partenaires pour la construction d’un ou de deux nouveaux postes de santé dans la commune afin d’améliorer la prise en charge sanitaire des populations. Il a aussi demandé le renforcement du personnel technique et communautaire du poste de santé.

    En outre, Mbaye Thiam a sollicité le renforcement des moyens roulants du poste de santé, notamment la dotation d’une deuxième ambulance et d’une moto, pour faciliter le transfert des malades vers le centre de santé de Bambey et les activités de vaccination avancées dans les villages reculés.

    MS/ASG/ABB

  • SENEGAL- SANTE-PREVENTION / Cancers féminins:  555 femmes dépistées à Oussouye (organisateurs)

    SENEGAL- SANTE-PREVENTION / Cancers féminins: 555 femmes dépistées à Oussouye (organisateurs)

    Oussouye, 9 nov (APS) – Quelque 555 femmes ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus lors d’une campagne de prévention et de sensibilisation organisée à Oussouye, a indiqué, samedi, l’un des initiateurs de cette activité, le gynécologue obstétricien et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop, Dr Omar Gassama, soulignant que 55 lésions précancéreuses ont été également prises en charge.

    Cette campagne de prévention et de sensibilisation des cancer du col de l’utérus et du sein a été lancée mardi à Oussouye, à l’initiative du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) en partenariat avec l’entreprise I-CONS, la Société sénégalaise de Colposcopie et de Pathologie liée au Papillomavirus (2SC2P) et le district sanitaire d’Oussouye.

    « Durant ces cinq jours de campagne, nous avons pu dépister 555 clientes pour le cancer du sein et pour le cancer du col de l’utérus. 55 malades avaient des lésions précancéreuses du col utérin et sont toutes traitées. Et, nous avons eu une suspicion du cancer du col de l’utérus avancé », a révélé le président de la Société Sénégalaise de Colposcopie et de Pathologie liée au Papillomavirus (2SC2P), Dr Omar Gassama.

    Aussi, a t-il ajouté, « durant cette période, nous avons pu former 35 prestataires de santé qui ont pu acquérir des compétences pour pouvoir mieux dépister et traiter les cancers du col de l’utérus et du sein ».

    « Nous avons pu vacciner une centaine de filles contre le cancer du col de l’utérus. Et, plus de 2.000 personnes ont été sensibilisées », a indiqué le gynécologue obstétricien.

    Les organisateurs ont également organisé des séances de discussions autour de la vaccination des filles contre le cancer du col de l’utérus avec les populations .

    Dr Omar Gassama a ainsi plaidé pour la dotation d’un appareil de mammographie pour les  différents districts sanitaires du Sénégal qui doivent faire la détection précoce du cancer du sein.

    « Le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Tous les districts sanitaires du pays doivent être dotés d’un appareil de mammographie pour la détection précoce du cancer du sein », a t-il insisté, plaidant également pour l’installation de radiothérapies dans tous les pôles régionaux du Sénégal.

    Dr cheikh Ndiaye , médecin-chef adjoint du district sanitaire d’Oussouye s’est dit réjoui d’avoir accueilli cette activité qui, selon lui, a cumulé formation théorique, pratique et prévention des cancers gynécologiques avec un accent particulier sur le cancer du col de l’utérus.

    « Cette activité de cinq jours entre dans le cadre d’une démarche RSE. Elle est formalisée dans une convention signée par le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), l’entreprise I-CONS et la Société sénégalaise de Colposcopie et de Pathologie liée au Papillomavirus (2SC2P) », a expliqué le directeur qualité, Santé , sécurité- travail, environnement et développement durable  de l’entreprise I-CONS, rappelant que cette convention va durer trois ans.

    MNF/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Cancer de la prostate: au moins 1000 cas diagnostiqués chaque année (urologue)

    SENEGAL-SANTE / Cancer de la prostate: au moins 1000 cas diagnostiqués chaque année (urologue)

    Dakar, 9 nov (APS) – Le professeur Papa Ahmed Fall, chef du service d’urologie de l’hôpital Dalal Jam, a indiqué, vendredi, qu’au moins 1000 cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année au Sénégal, un nombre, selon lui,  »sous-estimé ».

    ‘’Le cancer de la prostate est le premier cancer chez l’homme. Il y a au moins 1000 cas de cancers qui sont diagnostiqués chaque année. Mais, ces données sont probablement sous-estimées », a déclaré Papa Ahmed Fall, par ailleurs président de l’Association sénégalaise d’urologie.

    Il animait une conférence de presse à l’occasion d’un enseignement post-universitaire sur la prise en charge de la prostate au Sénégal.

    L’urologue a insisté sur l’importance d’un diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge du cancer de la prostate.

     »Lorsque le cancer est diagnostiqué tôt, la personne peut en guérir et les moyens pour traiter ces personnes existent ici au Sénégal. Par contre, lorsque le cancer est détecté beaucoup plus tard, la personne peut être prise en charge mais le traitement est extrêmement onéreux et parfois peut ne pas être disponible sur place », a expliqué le professeur Fall.

     »Le cancer de la prostate est encore aujourd’hui détecté trop tard au Sénégal parce que les chiffres qui ont été donnés tout à l’heure montrent qu’il y a à peu près 20% de cancers qui sont détectés de manière précoce et qui sont donc justiciables d’un traitement radical », a-t-il déploré.

    Un traitement  »permet de guérir la personne », a t-il dit, regrettant le fait que 80% des cas soient détectés à un stade localement avancé.  »Et à ce moment-là, les possibilités de traitement existent mais sont onéreuses et cela peut impacter un peu sur la survie du patient et même sur son bien-être », a t-il souligné.

    Selon lui,  »au début de la maladie, il y a une forme de traitement que l’on va proposer ».

     »Ce traitement va revenir en moyenne à 250 000, 300 000 tous les trois mois. Mais il peut rester efficace pendant une période, mais à un moment, il y a ce qu’on appelle un échappement induisant une inefficacité du traitement. Et là, on va avoir recours à un autre type de traitement qui est de l’ordre de 800 000 à 1 million FCFA  ou même beaucoup plus tous les mois », a expliqué l’urologue.

    Le président de l’association sénégalaise d’urologie a lancé un appel aux autorités.  »Ces cancers spécifiques aux hommes nécessitent également une prise en charge et surtout une bonne sensibilisation.  Si nous faisons appel aux autorités, c’est que pour les formes avancées de cancer, les coûts de traitement sont extrêmement élevés », a t-il déclaré.

    Sur cette même lancée, Fatma Guenoune, présidente de la ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA) a plaidé  pour une gratuité de l’hormonothérapie un traitement consistant à empêcher l’action stimulante des hormones.

     »Il faudrait que l’État s’engage à rendre gratuite cette hormonothérapie, qui est assez coûteuse pour les hommes qui sont déjà à la retraite. Je fais appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de mettre quelque milliards dans la prise en charge des cancers masculins », a-t-elle soutenu.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Diabète : une spécialiste met en garde contre les conséquences du stress

    SENEGAL-SANTE / Diabète : une spécialiste met en garde contre les conséquences du stress

    Dakar, 7 nov (APS) – La directrice du centre de prise en charge du diabète Marc Sankalé, Dr Maimouna Ndour Mbaye, a attiré l’attention, jeudi, sur l’impact du stress sur la santé physique et surtout mentale des personnes souffrant de cette pathologie chronique.

    ‘’Le diabète affecte grandement la santé physique et mentale des personnes. De manière générale, sur trois diabétiques, il y en a au moins un qui vit une détresse, une véritable détresse dès la détection de la maladie’’, a déclaré Mme Mbaye.

    Elle prenait part à une conférence de presse de l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad). Cette rencontre avec la presse est organisée en prélude de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le diabète, prévue le 14 novembre, sur le thème ‘’Diabète et bien-être’’.

    Le Dr Mbaye soutient que le diabète est une source de stress. ‘’Un diabétique sur trois vous dira qu’il a du mal à rester positif face à cette maladie. Deux diabétiques sur trois vous diront qu’ils redoutent les complications et que cela affecte leur qualité de vie’’, a-t-elle expliqué.

    ‘’Donc, dès son annonce, le sujet fait un deuil de sa bonne santé. Le diabète, par ses manifestations, peut être dangereux pour un individu’’, prévient-elle.

    Elle avertit que ‘’le stress va augmenter ce qu’on appelle les hormones, comme le cortisol’’, tandis que ‘’l’adrénaline élève la glycémie’’.

    ‘’Chez le sujet diabétique, la glycémie va rester élevée longtemps, parce qu’il y a déjà un terrain pour lequel les hormones qui devraient faire baisser cette glycémie sont déficientes’’, a-t-elle ajouté.

    Cette situation résulte selon le Dr Maimouna Ndour Mbaye de l’aggravation de la maladie qu’entraine le stress lui-même. Cela survient de manière indirecte, parce qu’un sujet stressé peut être moins motivé à s’occuper de sa maladie et à suivre son traitement, explique-t-elle.

    ‘’Le sujet qui est stressé va également démissionner de la prise en charge de cette infection, ou être dans un état de

    détresse morale. Les sujets atteints peuvent réagir de manière très différente face au diabète. Il y a des sujets qui vont s’isoler et être dans le déni de la maladie’’, a-t-elle expliqué.

    ‘’Nous rencontrons beaucoup qui sont dans le déni de cette infection chronique et qui, malheureusement, vont s’exposer aux complications. D’autres vont être dans la détresse, dans la déprime. D’autres, par contre, vont être plutôt dans le refus, le refus de l’acceptation de la maladie’’, a-t-elle ajouté.

    Entre outre, elle indique qu’‘’il y a certaines personnes qui vont dramatiser de manière excessive, dramatiser et analyser, d’autres qui vont banaliser. Ce qui n’est pas propice à une bonne gestion de cette infection’’.

    Face à cette situation Mme Mbaye estime qu’’’il est important qu’ensemble, nous puissions, de manière collective, nous unir pour lutter contre cette maladie’’.

    ‘’Nous lançons un appel aux autorités pour remplir cette mission de service public parce que la santé est un droit dévolu aux autorités qui doivent aujourd’hui venir en aide à cette communauté’’, a lancé Baye Oumar Guèye, le président de l’Assad.

    ‘’Nous voulons que les autorités fassent du diabète, une maladie sociale’’, a plaidé M; Gueye, journaliste.

    ‘’Soixante-quinze pour cent des membres de l’association sont issus d’une couche vulnérable’’, a-t-il informé, pour justifier l’intérêt de leur venir en aide.

    Il a rappelé à cet égard la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies de septembre 1975, qui recommande au Sénégal d’assurer la prise en charge de la communauté diabétique.

    NSS/ASG/ADL