Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-EDUCATION-PREVENTION / Sédhiou : une caravane scolaire pour sensibiliser sur les troubles dus à la carence en iode

    SENEGAL-SANTE-EDUCATION-PREVENTION / Sédhiou : une caravane scolaire pour sensibiliser sur les troubles dus à la carence en iode

    Sédhiou, 7 nov (APS) – Le Conseil national de développement de la nutrition, en collaboration avec l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou (sud), a lancé, jeudi, une caravane de sensibilisation sur la lutte contre les troubles dus à la carence en iode, avec la participation des établissements scolaires de la commune, a constaté l’APS.

     »Nous sommes à Sédhiou pour partager avec toute la population l’importance de la lutte contre les carences en iode », a déclaré Adama Guirane, chargé de la fortification des aliments au CNDN.

    M. Guirane a indiqué que la carence en iode est un problème de santé publique au Sénégal, soulignant qu’elle impacte négativement la population, en particulier les femmes et les enfants.

    Les élèves jouent un rôle crucial en tant que vecteurs de sensibilisation pouvant promouvoir la consommation de sel iodé dans leurs foyers et communautés, a-t-il dit.

    Il a insisté sur les risques liés à la carence en iode et les avantages d’une alimentation adéquatement iodée, affirmant que des efforts sont nécessaires pour relever le taux de croissance des enfants et améliorer leur parcours scolaire.

    Selon lui, les conséquences de la carence en iode sont nombreuses, citant les avortements, la mortalité néonatale, les retards mentaux et les goitres, qui affectent particulièrement les femmes et les enfants.

    Les enquêtes menées dans la zone sud révèlent une stagnation de la croissance des enfants, nécessitant des interventions pour lutter contre les carences en iode, en fer et en vitamine, a-t-il ajouté.

    Omar Diagne, inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), a souligné l’importance de cette initiative pour améliorer la santé publique et le développement des enfants dans la région.

    OB/ASB//OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Oussouye : lancement d’une campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Oussouye : lancement d’une campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus

    Oussouye, 6 nov (APS) – Une campagne de prévention et de sensibilisation des cancer du col de l’utérus et du sein a été lancée, mardi, à Oussouye, à l’initiative du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) en partenariat avec l’entreprise I-CONS, la Société sénégalaise de Colposcopie et de Pathologie liée au Papillomavirus (2SC2P) et le District sanitaire d’Oussouye.

    Cette campagne qui prend fin, vendredi,  »entre dans le cadre de notre plan de gestion environnementale que nous mettons en œuvre dans l’exécution de nos projets », a expliqué la représentante de la coordonnatrice PROMOVILLES, Aïssatou Ndoye Ndiaye.

    Au terme de ces journées,  »nous voulons former 35 agents de santé sur le dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein. Nous voulons dépister au moins 300 femmes , faire vacciner des filles et sensibiliser au moins 1.000 personnes sur le dépistage et la prévention de ces cancers », a relevé Mme Ndiaye.

    Elle a ainsi exhorté les populations d’Oussouye particulièrement les femmes à venir massivement se faire dépister.

    L’objectif de cette activité est de réduire la mortalité et la morbidité liées aux cancers du col utérin et du sein, a expliqué le président de la Société Sénégalaise de Colposcopie et de Pathologie liée au Papillomavirus (2SC2P), le professeur Omar Gassama.

     »Nous voulons doter le District sanitaire d’Oussouye d’un pool de formateurs sur le dépistage, le traitement des lésions pré-cancéreuses du col de l’utérus et sur les moyens de prévention du cancer du sein par un renforcement de compétences et de connaissances », a ajouté le professeur Gassama, assurant que le vaccin contre les cancers féminins n’a pas d’effets secondaires.

    La campagne a également pour buts de faire vacciner les filles âgées entre 9 et 14 ans contre le cancer du col utérin et faire un plaidoyer auprès des leaders d’opinion, les communautés sur la prévention des cancers du col utérin et du sein, a t-il dit.

    Le professeur Omar Gassama, par ailleurs gynécologue obstétricien et enseignant chercheur à l’université Cheikh Anta Diop, a plaidé pour l’accès aux outils de dépistage dans les différents structures sanitaires du Sénégal.

    MNF/OID

  • SENEGAL-SANTE-SITUATION / Les maladies non transmissibles représentent 53% des décès au Sénégal (officiel)

    SENEGAL-SANTE-SITUATION / Les maladies non transmissibles représentent 53% des décès au Sénégal (officiel)

    Mbour, 5 nov (APS) – Les maladies non transmissibles (MNT) représentent 53% des décès au Sénégal et constituent désormais « une menace sérieuse » pour la santé mondiale, a déclaré Samba Kor Sarr, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    « Les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, le cancer et les maladies respiratoires chroniques, constituent aujourd’hui une menace sérieuse pour notre population et notre système de santé », a-t-il dit.

    Samba Kor Sarr présidait l’ouverture du premier cours national dédié aux maladies non transmissibles (MNT), lundi, à Mbour (ouest), lequel cours « répond précisément à ce besoin crucial d’intégration des MNT dans les soins de santé primaires ».

    M. Sarr, citant l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), souligne que ces pathologies sont « responsables de 74% des décès dans le monde et représentent 53% des décès au Sénégal ».

    Selon le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, ce cours national « permet aux professionnels de santé d’acquérir des compétences et des connaissances actualisées, pour dépister, diagnostiquer, traiter et gérer efficacement ces pathologies et leurs complications ».

    « L’impact des MNT est d’autant plus préoccupant qu’elles affectent des personnes de tous âges, réduisent l’espérance de vie et engendrent des coûts économiques élevés pour notre société », a-t-il ajouté, non sans insister sur la nécessité d’ »intégrer pleinement la prise en charge des MNT dans nos soins de santé primaires ».

    Le premier cours magistral sur les MNT est organisé en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), à travers le projet « Aaru ci MNT », pour une durée de cinq ans.

    Il s’inscrit dans le cadre du renforcement de la mise en œuvre du Plan national d’accélération de lutte contre les MNT.

    « Il s’agit là de tout un processus qui va de la prévention à la gouvernance, en passant par la sensibilisation, le dépistage et la prise en charge », a relevé Kanae Gougis, conseillère principale du projet « Aaru-ci MNT ».

    DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE / Une conférence de presse de l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques, jeudi

    SENEGAL-SANTE / Une conférence de presse de l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques, jeudi

    Dakar, 4 nov (APS) – L’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (ASSAD) va donner une conférence de presse, jeudi à 10 heures, au siège du Service national de l’éducation et de l’information pour la santé, à Dakar, selon un communiqué de ses dirigeants.

    Cette rencontre aura lieu en prélude de la célébration, le 14 novembre, de la Journée internationale de lutte contre le diabète.

    Environ 537 millions de personnes vivent dans le monde avec un diabète, selon l’ASSAD.

    Au Sénégal, le taux de prévalence du diabète est de 3,4 % chez les personnes âgées de 18 à 69 ans, et de 7,9 % chez les plus de 45 ans, affirme-t-elle, sur la base d’une qu’une enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles.

    Soixante-trois des personnes diabétiques vivent avec ‘’la peur de développer des complications’’ liées à la maladie, ajoute l’ASSAD en se basant sur la même enquête.

    Trente-six pour cent des personnes vivant avec le diabète souffrent d’une détresse liée à cette maladie, et 28 % des malades ‘’ont du mal à rester positives par rapport à leur état de santé’’.

    SK/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Défis sanitaires : une universitaire souligne la part de la recherche pour des réponses adaptées

    SENEGAL-SANTE / Défis sanitaires : une universitaire souligne la part de la recherche pour des réponses adaptées

    Dakar, 4 nov (APS) – Le recteur par intérim de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Aminata Niang Diène, a souligné lundi l’apport de la recherche dans la prise de décision pour des réponses adaptées aux besoins de santé des populations.

    « Les défis sanitaires transcendent les frontières administratives, la recherche et la formation s’avèrent essentielles pour accompagner les droits humains et les communes », a-t-elle soutenu.

    « Les décisions doivent intégrer une dimension territoriale dans l’écologie publique, et particulièrement dans la mobilité publique, l’interaction sociale mondialisée et le changement climatique, qui ont des intérêts avérés sur la santé humaine », a ajouté professeur Aminata Niang Diène, géographe de la santé.

    Elle prenait part aux journées scientifiques ouvertes le même jour au Centre international de recherche en génomique appliquée et surveillance sanitaire (CIGASS). Cette manifestation, prévue pour deux jours, porte sur le thème « Approches territoriales et santé publique : concepts, méthodes et applications ».

    Aminata Niang Diène juge qu’il est essentiel de comprendre les interactions entre les territoires, les configurations spatiales, démographiques, économiques, environnementales, sociales.

    « Les états de santé sont sans doute indispensables dans toute action de l’éducation. Qu’il s’agisse de questions de gouvernance, dans le cadre du réseau sanitaire, des défis de risques partiels ou de risques importants pour la santé, les recherches doivent contribuer à la construction de réponses adaptées aux besoins humains », a fait valoir la spécialiste.

    « Les processus de transmission et de diffusion des maladies, qui résultent d’un facteur multidimensionnel, démontre ainsi que le dialogue est indispensable et demande de la recherche et des actions chargées des cours de santé et d’action sociale », explique le professeur Aminata Niang Diène.

    Venu présider la cérémonie d’ouverture de ces journées, le docteur Habib Ndiaye, conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rappelé que « les inégalités de santé ne se résument pas à des thèmes domestiques, mais reflètent des réalités complexes où s’entremêlent facteurs biologiques, économiques, environnementaux et sociaux ».

    « La compréhension de ces disparités exige une approche multisectorielle, multidimensionnelle où la dimension géographique du Nord est fondamentale », a-t-il soutenu.

    « Ces analyses nous permettent de mieux cibler nos interventions, particulièrement dans un contexte où les ressources sont limitées et doivent être optimisées », a relevé Habib Ndiaye.

    Le professeur Coumba Touré Kane, recteur de l’université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse (USSEIN), a pour sa part insisté sur l’importance de l’approche holistique pour la prise en charge de ces questions.

    « Nous avons vu que beaucoup de maladies, surtout les maladies infectieuses, émergentes et ré-émergentes, sont dues à des pathologies qui sont véhiculées via l’environnement », a-t-elle expliqué, notant que les géographes de la santé « ont un rôle avant-gardiste à jouer par rapport au système de surveillance ».

    « Si les géographes mettent en place un bon système de surveillance, ce système de surveillance pourra permettre aux décideurs de prendre les bonnes décisions qui pourront permettre d’endiguer même la pandémie avant sa déclaration », a fait savoir la chercheure.

    NSS/SKS/BK/ADL

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Matam : l’union régionale du SUTSAS  »ouverte » à la discussion pour une sortie de crise

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Matam : l’union régionale du SUTSAS  »ouverte » à la discussion pour une sortie de crise

    Ourossogui, 3 nov (APS) – L’union régionale du Syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’action sociale (SUTSAS), par la voix de son secrétaire général par intérim, Ass Thiam se dit  »ouverte » à toute discussion afin de trouver une solution à leur grève qui dure depuis plus de deux ans dans la région de Matam.

    « Nous sommes ouverts à toute discussions avec les autorités. Nous sommes disponibles et avons ouvert nos portes pour discuter afin de trouver des solutions à cette situation qui ne fait que perdurer », a-t-il dit au cours d’une conférence de presse tenue, dimanche à Ourossogui.

    Pour le syndicaliste, par ailleurs infirmier-chef de poste à Sinthiou Bamambé, cette situation ne fait que créer des problèmes au secteur de la santé, dans la région de Matam.

    Entamée depuis février 2022, la grève de l’Union régionale SUTSAS de Matam est marquée par une rétention des données sanitaires et le boycott de tous les programmes sanitaires devant être déroulés dans la région de Matam.

    C’est le cas du Programme élargi de vaccination, le Programme de lutte contre le paludisme et les supervisions programmées dans la région de Matam.

    Selon lui, tout cas suspect de maladie sous surveillance « devra faire l’objet de notification et d’investigation ».

    « Nous sommes conscients des conséquences de nos actions, car la région est paralysée avec la rétention des données sanitaires. Ce qui entraîne des difficultés dans la planification et la mise en place des politiques sanitaires », a soutenu M. Thiam.

    L’UR/SUTSAS réclame entre autre le retour de deux membres du syndicat affectés à Dakar notamment le secrétaire général sortant, Amadou Lamine Sano et Youssoupha Diop, respectivement technicien supérieur en biologie et chef du service assainissement au Centre hospitalier régional de Ourossogui.

     »Leur retour serait pour nous un début de solution à cette grève », selon Ass Thiam.

    AT/ASB/

     

  • SÉNÉGAL -SANTE-HUMEUR / Le SATSUS annonce 24 heures de grève totale le 13 novembre

    SÉNÉGAL -SANTE-HUMEUR / Le SATSUS annonce 24 heures de grève totale le 13 novembre

    Thiès, 3 nov (APS) – Le Syndicat autonome des techniciens supérieurs de la santé (SATSUS) a annoncé samedi à Thiès qu’il observera un mouvement de grève totale de 24 heures le 13 novembre, pour réclamer la satisfaction d’une plateforme en trois points.

    « Nous vous annonçons pour un premier plan d’action, une grève totale de 24 heures le mercredi 13 novembre 2024 sur toute l’étendue du territoire nationale », a dit Farba dit Ibrahima Ndiaye.

    Le comité national exécutif du SATSUS s’est retrouvé dans les locaux de l’hôpital régional de Thiès, pour statuer sur son plan d’action, visant la satisfaction des trois points de sa plateforme revendicative.

    Il s’agit de l’intégration définitive des techniciens supérieurs de santé dans leurs nouveaux corps d’accueil, du portage et de la revalorisation des indemnités inhérentes aux nouveaux corps d’accueil.

    S’y ajoute le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans.

    Après l’adoption du décret numéro 2021-667, un programme de renforcement de capacités des techniciens supérieurs de santé (PRECATSS), a été sanctionné par des diplômes d’État en administrateur de soins, administrateur de service de santé, ingénieur en biologie médicale.

    Depuis la fin de cette formation complémentaire, cependant il y a plus d’une année, « le gouvernement retarde toujours la finalisation du processus de reclassement des techniciens supérieurs de la santé ».

    Cette formation d’une durée de deux ans, était jugée nécessaire pour satisfaire aux exigences de compétences inhérentes à la hiérarchie A2.

    Le SATSUS, à travers son instance comptant les responsables des 14 régions du pays, a décidé d’aller en mouvement, « devant l’inertie des autorités, suite au renouvellement de la plateforme revendicative, suivi du dépôt d’un préavis de grève depuis le 30 août 2024 », a dit Farba dit Ibrahima Ndiaye.

    « La plupart des techniciens supérieurs de la santé accèdent à la spécialité à un âge avancé, proche de la retraite », relève le SATSUS, qui estime que cela est « à l’origine du déficit en spécialistes paramédicaux ».

    ADI/ASB

  • SENEGAL-FRANCE-SANTE-COOPERATION / Des ophtalmologues sénégalais formés à la phacoémulsification, une nouvelle technique d’opération de la cataracte

    SENEGAL-FRANCE-SANTE-COOPERATION / Des ophtalmologues sénégalais formés à la phacoémulsification, une nouvelle technique d’opération de la cataracte

    Ourossogui, 2 nov (APS) – Des médecins-ophtalmologues venus des hôpitaux de Ourossogui, Matam et Tambacounda ont été formés durant trois jours à la phacoémulsification, une nouvelle technique d’opération de la cataracte.

    « Cette mission conduite pas nos partenaires français +Terres d’ophtalmologie+ revêt une double importance. En plus d’opérer, nous avons été formés à la phacoémulsification, une technique nouvelle que nous venons de découvrir », a dit Abdoul Aziz Diallo, chef du service d’ophtalmologie au Centre hospitalier régional de Ourossogui.

    Il intervenait lors d’une conférence de presse marquant la fin de formation qui a duré trois jours.

    Le docteur Abdoul Aziz Diallo explique que la phacoémulsification consiste à faire une opération chirurgicale de la cataracte.

    Il a parlé d’une technique  moderne, permettant d’obtenir de bons résultats en présentant plusieurs avantages.

    D’après lui, avec cette technique, « il y aura moins de complications avant et après l’opération ».

    « La récupération fonctionnelle est beaucoup plus rapide, les malades guérissent plus vite par rapport aux autres techniques qu’on connaissait auparavant. Avec la phacoémulsification, le patient retrouve la vue très vite’’, a-t-il soutenu.

    De son côté, le docteur Damien Vinier, médecin-ophtalmologue, membre de l’ONG  »Terres d’ophtalmologie » a soutenu que la phacoémulsification est la technique standard dans tous les pays européens.

    D’autres médecins-ophtalmologues sénégalais, dont ceux de l’hôpital Dalal Diam de Guédiawaye vont bénéficier de cette formation , a-t-il annoncé.

    Il précise que des bénéficiaires de cette formation ont pu opérer une vingtaine de patients avec cette nouvelle technique médicale.

    AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-SANTE-ORGANISATIONS / Le Sénégalais Mamadou Mourtalla Ka dirige désormais le Collège ouest-africain des médecins

    SENEGAL-SANTE-ORGANISATIONS / Le Sénégalais Mamadou Mourtalla Ka dirige désormais le Collège ouest-africain des médecins

    Dakar, 31 oct (APS) – Le professeur de médecine interne Mamadou Mourtalla Ka a été élu président du Collège ouest-africain des médecins (WACP, son sigle en anglais), un organe d’intégration régionale de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, a appris l’APS, jeudi, de la section sénégalaise de ladite organisation professionnelle.

    M. Ka est le doyen honoraire de l’unité de formation et de recherche des sciences de la santé de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès (ouest), la deuxième faculté de médecine du Sénégal.

    Élu président de cette organisation ouest-africaine de médecine, mercredi, à Abuja, il a immédiatement pris fonctions, selon la même source.

    Son élection à la présidence du Collège ouest-africain des médecins a eu lieu à la fin d’un congrès qu’organisait ladite organisation depuis cinq jours, dans la capitale fédérale nigériane.

    Le professeur Mamadou Mourtalla Ka devient le premier Sénégalais à diriger le WACP. Le siège de cette organisation créée en 1976 se trouve au Nigeria.

    La section sénégalaise du Collège ouest-africain des médecins ‘’a fait preuve d’une présence significative à ce congrès pour soutenir le professeur Ka dans ce nouveau rôle’’, souligne le communiqué.

    Le Sénégal a été également choisi pour l’organisation du prochain congrès du Collège ouest-africain des médecins prévu en 2025.

    ‘’Cet évènement constituera une belle opportunité pour renforcer la position de leader de notre pays dans le domaine médical en Afrique de l’Ouest. Nous souhaitons que cet évènement soit inscrit dans l’agenda des grandes rencontres scientifiques internationales’’, affirme le communiqué en citant le professeur Abdoul Kane, le président de la section sénégalaise du WACP.

    L’édition 2017 du congrès a eu lieu en terre sénégalaise.

    Le Collège ouest-africain des médecins est présenté comme l’instance médicale de référence de l’Organisation ouest-africaine de la santé et de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Il est considéré comme un outil majeur d’intégration régionale.

    ADL/ESF/ASB

  • SENEGAL-SANTE-PRÉVENTION / Plus de 300 femmes dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus à Richard-Toll

    SENEGAL-SANTE-PRÉVENTION / Plus de 300 femmes dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus à Richard-Toll

    Richard-Toll, 31 oct (APS) – Plus 300 femmes de la commune de Richard-Toll et des villages environnants ont été dépistées mercredi du cancer du sein et du col de l’utérus, dans le cadre de la campagne « Octobre rose », a-t-on appris d’une responsable de l’association à l’origine de cette initiative.

    « Nous avons organisé cette journée pour permettre à toutes les femmes de se faire dépister. C’est une occasion également pour notre association de participer à la campagne de sensibilisation comme on le fait un peu partout dans le pays. Nous avons déjà dépisté plus de 300 femmes ici à Richard-Toll », a indiqué la présidente de la commission d’organisation de l’association dénommée Calebasse, Awa Pouye.

    Elle s’exprimait à l’occasion de la journée de dépistage gratuit des cancers du sein et du col de l’utérus organisée par son association, en collaboration avec l’Amicale des agents de l’hôpital de Richard-Toll.

    Awa Pouye a rappelé que les cancers du sein et du col de l’utérus font partie des maladies qui touchent le plus la société, en grande partie les femmes, insistant sur l’importance de « renforcer la sensibilisation pour combattre ces fléaux ».

    Elle invite « toutes les femmes à se faire vacciner sans complexe », au cours de ce mois d’octobre exclusivement dédié à la lutte contre ces maladies.

    La présidente de l’Amicale des agents de l’hôpital de Richard-Toll, Mariama Guèye, souhaite que des séances de dépistage soient faits tous les six mois, ce qui « permettra de combattre très rapidement la maladie et de réduire le nombre de cas de femmes affectées ».

    « J’invite les associations et les mouvements porteurs d’initiatives à s’investir davantage sur cet aspect pour permettre à toutes les femmes d’avoir des opportunités pour se faire consulter à chaque fois que l’occasion se présente », a-t-elle soutenu.

    OG/AT/BK/ASB