Catégorie : sante

  • AFRIQUE-MONDE-SANTE / Afrique subsaharienne : le taux d’infertilité s’élève entre 20 et 30 % (spécialiste)

    AFRIQUE-MONDE-SANTE / Afrique subsaharienne : le taux d’infertilité s’élève entre 20 et 30 % (spécialiste)

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Khadydiatou Sakho

    Dar es Salam (Tanzanie), 30 oct (APS) – Le taux d’infertilité en Afrique subsaharienne s’élève entre 20 et 30%, a estimé, mercredi, le gynécologue et président sortant de la Société ghanéenne de fertilité, le professeur Edem Hiadzi.

    ‘’Nous avons en Afrique subsaharienne un taux d’infertilité de 20 à 30 % et les facteurs qui sont à la base de cette infertilité sont partagées à 50 % chez la femme et chez l’homme’’, a-t-il fait savoir lors d’une formation des journalistes sur l’infertilité, à la 11ème conférence annuelle de la Fondation Merck qui se tient du 29 au 30 octobre, en Tanzanie.

    Dans sa communication sur le thème :  ‘’Prévention de l’infertilité, le lien avec les maladies infectieuses et l’infertilité masculine’’, le médecin ghanéen a souligné que ‘’ les causes sont essentiellement dues aux infections pelviennes non traitées même s’il y a un taux de 5 % qu’on ne peut pas expliquer’’.

    Chez l’homme, a-t-il dit, ‘’ le dysfonctionnement érectile, le tabac, l’alcool et la drogue peuvent favoriser l’infertilité’’.

    Revenant sur la définition de l’infertilité masculine, le professeur Edem Hiadzi a expliqué qu’il s’agit de ‘’l’incapacité d’un homme à féconder après une année de rapport sexuel, mais cela suppose que la femme ait déjà eu un enfant’’.

    L’infertilité en général, a-t-il ajouté, est constatée ‘’après un an de mariage sans enfant avec au moins trois rapports sexuels par semaine’’.

    En ce concerne la prévention, Pr Hiadzi a estimé qu’il faut aussi bien chez la femme que chez l’homme ‘’identifier de façon précoce et traiter les infections sexuellement transmissibles comme la Chamydia et la gonorrhée’’.

    S’agissant des options de prise en charge de l’infertilité en Afrique, le docteur Nowiah Gorpudolo-Dennis, spécialiste de la fertilité et médecin au Libéria, a indiqué qu’‘’il y a la procréation médicalement assistée, la fécondation in vitro, le don d’ovocytes et de spermatozoïdes’’.

     ‘’Il ne faut pas avoir peur d’adopter des enfants. C’est également une option’’, a-t-elle également suggéré.

    SKS/ABB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Dalal Jam : vers l’ouverture d’un centre public de procréation médicalement assistée

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Dalal Jam : vers l’ouverture d’un centre public de procréation médicalement assistée

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Dar es Salam (Tanzanie), 30 nov (APS) – Le docteur Moustapha Thiam, président de la Société sénégalaise de fertilité, a confirmé mercredi la mise en service d’ici à trois mois d’un premier centre public de procréation médicalement assistée au sein de l’hôpital Dalal Jam de Guédiwaye, une commune de la région de Dakar.

    ‘’L’hôpital Dalal Jaam abrite un centre  qui va  bientôt démarrer dans les mois à venir la fécondation in vitro. Le matériel est installé’’, a déclaré M. Thiam,  gynécologue et obstétricien de formation.

    Intervenant lors d’un panelde haut niveau organisé à Dar es Salam (Tanzanie), le président de Société sénégalaise de fertilité a précisé que ce centre ‘’sera le premier centre de procréation médicalement assistée dans le public’’, la prise en charge de l’infertilité n’étant pratiquée jusque-là que dans le privé.

    Il a expliqué que la Conférence annuelle de Merck de 2018 a été un déclic. Il souligne que ‘’les autorités ont pris conscience de la nécessité de prendre en charge cette question dans le public’’.

    Il intervenait lors d’un panel de haut niveau intitulé : ‘’12 années de programme de développement et de partenariat dans le cadre de la transformation du paysage des soins aux patients et du renforcement des capacités de soins de santé en Afrique et au-delà’’.

    Ce panel s’est tenu à Dar es Salam (Tanzanie) en marge de la 11ème conférence annuelle de la Fondation Merck, qui se tient mardi et mercredi en Tanzanie.

    Il estime que ‘’la prise en charge de l’infertilité n’est pas que la fécondation in vitro’’.

    ‘’Nous avons formé des gynécologues, des embryologistes, des spécialistes pour pouvoir démarrer la prise en charge de l’infertilité au Sénégal. Nous avons pris l’option de commencer et d’installer de petites unités de prise en charge de l’infertilité dans les régions. Nous en avons pour le moment trois unités fonctionnelles’’, a-t-il informé.

    Il a signalé que des médecins ont été identifiés et engagés, assurant que les trois unités installées ‘’fonctionnent et font des résultats‘’.

    Depuis plusieurs années, la Fondation Merck déroule avec les Premières Dames d’Afrique une campagne dénommée ‘’Merck More than a mother’’ (plus qu’une mère) et qui vise à briser la stigmatisation autour de l’infertilité en Afrique.

    SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCURE / Richard-Toll : plaidoyer pour la construction d’un hôpital répondant aux normes sécuritaires

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCURE / Richard-Toll : plaidoyer pour la construction d’un hôpital répondant aux normes sécuritaires

    Richard-Toll, 30 oct (APS) – Le directeur de l’hôpital de Richard-Toll, Cheikh Niass, a plaidé, mercredi, pour la construction d’une infrastructure hospitalière de dernière génération, répondant aux normes sécuritaires et sanitaires, afin de permettre au personnel de travailler dans des meilleures conditions.

     »Notre établissement se trouve juste sur la bordure du fleuve, la construction date de plus d’un siècle, ce qui fait que l’architecture ne répond plus aux normes sanitaires. Nous invitons les autorités à doter la ville d’un nouvel hôpital de dernière génération qui réponde aux normes sécuritaires et sanitaires’’, a-t-il dit.

    Il intervenait lors d’un point de presse, à la suite du cambriolage de l’hôpital de Richard-Toll, dans la nuit de lundi à mardi. Les malfaiteurs ont saccagé le centre d’urgence et blessé le médecin de garde.

    Les cambrioleurs ont également emporté de l’argent, après avoir forcé la porte de l’établissement sanitaire et brisé celle des urgences.

    Selon lui, malgré les efforts consentis sur le renforcement de la sécurité, dont la ligne budgétaire a enregistré une hausse pour l’année 2025,  »l’établissement reste toujours menacé’’.

    Il a indiqué que le commissariat urbain de la ville de Richard-Toll a ouvert une enquête, après le cambriolage de l’hôpital.

    OG/AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kaffrine : une randonnée pédestre pour sensibiliser les populations aux cancers du col de l’utérus et du sein

    SENEGAL-SANTE / Kaffrine : une randonnée pédestre pour sensibiliser les populations aux cancers du col de l’utérus et du sein

    Kaffrine, 29 oct (APS) – La Direction régionale de la Famille de Kaffrine en partenariat avec l’Inspection régionale de la jeunesse et des sports, a organisé dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de dépistage appelée  »Octobre Rose », une randonnée pédestre pour sensibiliser les populations locales sur les cancers du col de l’utérus et du sein, a constaté l’APS.

    Le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, des autorités médicales, des élèves, des sportifs, et des agents des services déconcentrés de l’Etat,  entre autres responsables, ont participé à cette randonnée qui s’est tenue dans les grandes artères de la ville de Kaffrine.

    ‘’Cette randonnée pédestre est organisée pour sensibiliser davantage les populations sur les mesures de prévention contre les  cancers du sein et du col de l’utérus’’, a expliqué le directeur régional de la santé de Kaffrine, docteur Mbaye Thiam.

    Il a déclaré que les patientes soufrant de ces pathologies arrivent tardivement dans les structures de santé pour se soigner ou se faire consulter.

    ‘’Dans la région, au niveau de l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao, il y a six patientes qui sont suivies pour cancer du col de l’utérus et trois autres pour cancer du sein’’, a révélé M. Thiam.

     Le gouverneur Moustapha Diaw s’est félicité de cette initiative, avant d’ inviter les populations à œuvrer pour la prévention des cancers.

     

    CTS/ADE/AB

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : un neurologue préconise une prise en charge rapide des victimes d’AVC pour limiter les séquelles

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : un neurologue préconise une prise en charge rapide des victimes d’AVC pour limiter les séquelles

    Diourbel, 29 oct (APS) – Le docteur Mbagnick Bakhoum, neurologue à l’hôpital Idrissa Pouye de Dakar, a invité, mardi, à Diourbel (centre), les populations à adopter une prise en charge rapide des victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) afin de limiter les séquelles neurologiques.

    « L’accident vasculaire cérébral est une course contre la montre. Une prise en charge rapide réduit le risque de séquelles. Dès l’apparition des premiers symptômes, le patient doit appeler rapidement les services de secours ou se rendre à l’hôpital pour une prise en charge rapide », a-t-il expliqué à des journalistes.

    Selon lui, il est important pour les victimes d’AVC de se rendre très tôt à l’hôpital pour limiter les dégâts de cette maladie mortelle.

    Le docteur Bakhoum, président de l’Association sénégalaise de soutien aux patients et familles des victimes d’AVC (ASP/AVC), estime que la prise en charge rapide des malades diminue le risque de séquelles neurologiques en cas d’accident vasculaire cérébral.

    Prenant part, à la journée internationale de l’AVC, célébrée cette année à Diourbel sur le thème :  »Reconnaissance des signes d’alerte et l’importance d’une intervention rapide », il a insisté sur l’importance de faire connaître aux populations les symptômes de l’accident vasculaire cérébral.

     »Les symptômes possibles de l’accident vasculaire cérébral sont des troubles de la marche, de la diction et de la compréhension, ainsi qu’une paralysie ou un engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe », a-t-il fait savoir.

    Il a souligné la nécessité pour le patient ou son entourage d’avoir la capacité de reconnaître les signes de l’AVC en vue de faciliter la prise en charge.

    Le président de l’Association sénégalaise de soutien aux patients et familles des victimes d’AVC a également rappelé que la prise en charge de cette maladie coûte relativement chère au Sénégal.

    Fort de ce constat, le neurologue appelle les pouvoirs publics et les différents acteurs à discuter pour faciliter et améliorer la prise en charge de l’AVC.

    Dr Bakhoum a en outre relevé la nécessité de mettre en œuvre une approche hollistique dans la prévention de l’accident vasculaire cérébral pour limiter son ravage.

    MS/ASB/ABB

  • AFRIQUE-MONDE-SANTE / Fondation Merck : la 11e conférence annuelle aidera à transformer la santé et le bien-être des populations (Présidente tanzanienne)

    AFRIQUE-MONDE-SANTE / Fondation Merck : la 11e conférence annuelle aidera à transformer la santé et le bien-être des populations (Présidente tanzanienne)

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Khadidiatou Sakho

    Dar es Salam (Tanzanie), 29 oct (APS) – La 11e Conférence annuelle de la Fondation Merck ouverte mardi, à Dar es Salam, la capitale tanzanienne, aidera à réaliser la ‘’mission commune’’ de transformer la santé et le bien-être des populations, a déclaré la présidente de la République de Tanzanie, Dr Samia Suluhu Hassan.

     »Je suis ravie d’accueillir cette prestigieuse Conférence en Tanzanie. Je suis convaincue qu’elle nous aidera à réaliser notre mission commune, à savoir transformer la santé et le bien-être de nos concitoyens », a-t-elle dit à l’ouverture de cette 11e édition.  

    La cheffe de l’État tanzanien a également dit apprécier profondément les programmes de la Fondation Merck qui, selon elle, renforcent les capacités en matière de soins de santé, en mettant fin à la stigmatisation de l’infertilité et en soutenant l’éducation des filles.

    Des ministres, experts de la santé, décideurs, universitaires et professionnels de médias de 70 pays d’Afrique et d’Asie prennent part à cette 11e édition de la Conférence annuelle de la Fondation Merck (Merck Foundation Africa Asia Luminary), la branche philanthropique de la firme pharmaceutique allemande Merck KGaA.

    Cette rencontre, qui se tient sur deux jours, mardi et mercredi est placée sous le thème :  »Ensemble, nous faisons la différence », en anglais).

    Cette Conférence annuelle marque la célébration du 7ème anniversaire de la Fondation Merck et du parcours de 12 ans de ses programmes de développement, a fait savoir la directrice exécutive la Fondation Merck, Dr Rasha Kelej.

    Selon elle, cette rencontre permet de partager ensemble des expériences et d’engager des discussions significatives sur l’impact des programmes de la fondation, en vue de  »transformer les soins aux patients et sensibiliser sur un large éventail de questions sociales et de santé cruciales ».

    Plus de 6 000 prestataires de soins de santé, de décideurs et de représentants de médias ont assisté à la Conférence et ses cinq sessions scientifiques et sociales parallèles sous un format hybride avec pour objectif d’améliorer les capacités et la sensibilisation en matière de soins de santé dans 44  »spécialités médicales cruciales et mal desservies’’.

    Les premières dames du Burundi, de Cabo Verde, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, du Gabon, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, du Liberia, du Malawi, des Maldives, du Mozambique, de la République Démocratique de São Tomé-et-Principe, du Zimbabwe et de Zanzibar sont les invitées d’honneur de cette 11e édition de la Conférence annuelle de la Fondation Merck.

    SKS/ABB/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Lutte contre la mortalité maternelle et néonatale : Ibrahima Sy appelle à poursuivre les efforts

    SENEGAL-SANTE / Lutte contre la mortalité maternelle et néonatale : Ibrahima Sy appelle à poursuivre les efforts

    Dakar, 29 oct (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a souligné, mardi, la nécessité de poursuivre et d’intensifier les efforts afin de mettre en pratique des interventions efficaces en faveur de la santé maternelle et néonatale.

    M. Sy intervenait à l’atelier de validation politique du Plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028 et du Plan d’action national budgétisé de planification familiale 2024-2028.

    Il estime que  »les progrès enregistrés ne doivent pas occulter la réalité de la persistance de défis au niveau de la santé néonatale ».

    Aujourd’hui, a-t-il relevé, les perspectives à moyen terme sont marquées par l’évaluation des objectifs de développement durable (ODD), et la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent 2016- 2030.

     »Les interventions retenues visent la consolidation des acquis et la synergie des actions pour l’élimination des décès évitables des mères et des nouveau-nés », a-t-il expliqué.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a souligné que  »cette option exige de nouveaux impératifs tendant à plus de mobilisation de ressources humaines et financières, plus de proximité dans la gestion pour assurer la disponibilité et la qualité du paquet d’interventions efficaces pour la mère et le nouveau-né. Cela à tous les niveaux du système de soins, une amélioration de la gouvernance et une adaptation des interventions communautaires dans les zones rurales et enclavées’’.

    Selon lui,  »ces interventions visent à prodiguer des soins et des services centrés sur le citoyen et qui répondent à ses besoins dans des délais acceptables ». Il s’agira de mettre l’accent sur  »des interventions autour d’objectifs’’ permettant le continuum de soins, la réduction des inégalités et la maîtrise de la lutte contre les causes évitables de la mortalité maternelle et néonatale à la lumière des évidences scientifiques dans ce domaine, a dit Ibrahima Sy.

    Il a rappelé que la démarche est fondée d’abord sur  »l’investissement dans le capital humain », mais aussi sur  »une disponibilité durable des ressources. Elle repose enfin sur  »la redevabilité par le développement d’un cadre commun de suivi-évaluation ».

    Le docteur Amadou Doucouré, directeur de la santé, de la mère et de l’enfant (DSME), estime que même si « des efforts sont faits »,  »de réels défis » demeurent encore.  »C’est pour vous dire que la problématique de la mortalité maternelle et néonatale est un combat de tous les jours », a-t-il estimé.

    Pour relever ces défis, dit-il,  »il faut des intrants, des ressources humaines, des médicaments, un bon système d’information sanitaire, un bon système de suivi et d’évaluation ».

     »Notre ambition, c’est d’atteindre les 110 décès maternels en 2030, mais aussi de diminuer la mortalité infantile à 29,7 %, la mortalité infantile à 29 %, et la mortalité infantile à 20 %. L’objectif, c’est de contribuer à l’amélioration de la santé de la mère, de l’enfant, du nouveau-né (…) », selon le directeur de la DSME.

    Ces plans stratégiques, qui constituent le référentiel unique du Sénégal en matière de santé reproductive, maternelle et infantile, feront l’objet d’une revue à mi-parcours. Les plans, qui fon t l’objet de validation, vont coûter globalement 354 milliards 872 millions 101 mille 323 francs CFA. 

    NSS/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE /  »Octobre Rose » : 178 femmes dépistées du cancer du sein et du col de l’utérus à Richard-Toll

    SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE /  »Octobre Rose » : 178 femmes dépistées du cancer du sein et du col de l’utérus à Richard-Toll

    Richard-Toll, 28 oct (APS) – Au total, 178 femmes de la commune de Richard-Toll (nord) ont été dépistées du cancer du sein et du col de l’utérus dans le cadre de la campagne de dépistage appelée   »Octobre rose », a appris mardi l’APS.

     »Nous œuvrons depuis plus de trois ans, à sensibiliser et encourager les femmes à se faire dépister durant les campagnes de lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus. Cette année, nous avons pu dépister 178 femmes au Poste de santé de Ndiaw, grâce à l’appui de l’hôpital de Gaya de Richard-Toll », a dit Doudou Niang, président de l’association  »Ndiaw d’Abord », initiatrice de l’activité de dépistage.

    Intervenant au terme de la journée de dépistage, il a précisé que l’objectif pour cette année, était de dépister 150 femmes.  »Mais vu la forte demande, l’association a pu ajouter vingt-huit femmes sur la liste qui avait été déjà arrêtée », a-t-il dit.

    Doudou Niang, a expliqué que cette campagne, est une occasion pour leur association de participer au développement de leur quartier, notamment dans le domaine sanitaire.  »C’est pourquoi, nous avons beaucoup insisté sur la sensibilisation durant toute cette campagne », a-t-il ajouté.

    Il dit souhaiter que les autres associations de la ville en fassent autant pour qu’elles puissent  ensemble « lever les tabous dont la société fait face ».

    OG/AT/ASB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Tomboronkoto : des fournitures scolaires d’une valeur de 22 millions FCFA remises aux écoles publiques de la commune

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Tomboronkoto : des fournitures scolaires d’une valeur de 22 millions FCFA remises aux écoles publiques de la commune

    Kédougou 28 oct (APS) – La mairie de Tomboronkoto (Kédougou, sud-est), a remis, lundi, des fournitures scolaires d’une valeur de 22 millions francs CFA aux écoles publiques relevant de sa circonscription à travers les Fonds de dotations de la commune et le Fonds d’investissement social et environnemental (FISE) de la société minière Pettowol mining compagnie (PMC), a constaté APS.

    « C’est la remise des fournitures scolaires et des équipements aux établissements élémentaires jusqu’au moyen-secondaire à travers les Fonds de dotations de la commune et le Fonds d’investissement social et environnemental (FISE) de la société minière Pettowol mining compagnie (PMC)’’, a déclaré Nfaly Camara, le maire de la commune de Tomboronkoto.

    Il s’exprimait en marge de la cérémonie de remise symbolique des fournitures et des équipements pédagogiques aux chefs d’établissements scolaires de la commune en présence du coordonnateur des relations communautaires de la société minière Pettowol Mining Compagny.

    Nfaly Camara a assuré que ses services vont prendre les dispositions nécessaires pour rendre les écoles accessibles.

    Le maire veut créer les conditions très favorables à l’épanouissement des enseignants afin de les inviter à rester pendant longtemps dans la zone de Tomboronkoto.

    Il a invité aussi les enseignants à redoubler d’efforts pour que la commune de Tomboronkoto puisse avoir les meilleurs résultats scolaires de la région de Kédougou.

    La mairie a remis par ailleurs un lot de médicaments d’un montant de 26 millions francs CFA aux postes de santé de Tomboronkoto dans le cadre d’un partenariat avec la société minière PMC.

     »Cette année, nous avons approvisionné en médicaments tous les postes de santé de la commune de Tomboronkoto pour un montant de 26 millions francs CFA », a-t-il indiqué.

    « Dans ce montant de 26 millions, les 16 millions sont issus du budget de la commune à travers les fonds de dotations et les autres 10 millions sont issus du fonds d’investissement social et environnemental de PMC’’, a précisé Nfaly Camara.

    PID/ABD/ASB/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Médicaments : les pharmaciens privés veulent couvrir 50 % des besoins du pays d’ici à 2025

    SENEGAL-SANTE / Médicaments : les pharmaciens privés veulent couvrir 50 % des besoins du pays d’ici à 2025

    Pointe Sarène (Mbour), 27 oct (APS) – L’industrie pharmaceutique sénégalaise aspire à produire, d’ici à 2035, la moitié des médicaments dont le pays a besoin, a-t-on appris, samedi, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour (ouest), du président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, Serigne Ahmadou Bamba Ndour.

    ‘’Nous avons comme objectif majeur, d’ici à 2035, de produire 50 % de nos besoins en médicaments, ici, au Sénégal. Je pense qu’on va y arriver avec l’aide des autorités’’, a dit M. Ndour.

    Il prenait part à la quatrième édition des Journées du médicament. ‘’L’économie du médicament : le Sénégal face aux mutations du système sanitaire’’ est le thème de cette rencontre du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.

    Les médicaments coûtent au Sénégal parce 95 % de ceux qui sont commercialisés dans le pays proviennent de l’étranger, a signalé Serigne Ahmadou Bamba Ndour, assurant : ‘’Avec un bon accompagnement [du ministère] de tutelle, nous atteindrons notre objectif.’’

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a assuré les pharmaciens privés du soutien de l’État.

    Le ministère travaille à ‘’l’accès de tous les Sénégalais à des médicaments de qualité et à moindre coût’’, a ajouté M. Sy en présidant la cérémonie de clôture des Journées du médicament.

    ‘’Les médicaments [sont une] priorité pour le gouvernement, qui table sur une relance de la production pharmaceutique locale’’, a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Plus nous produirons, mieux nous réduirons nos importations. Les médicaments coûteront moins cher aussi’’, a dit Ibrahima Sy.

    DOB/ADI/ESF