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  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 23 octobre 2024

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 23 octobre 2024

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations des régions de Kédougou et de Tambacounda pour l’accueil chaleureux qu’elles lui ont réservé à l’occasion de sa visite de travail de 48 heures. Il a félicité les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Energie, du Pétrole et des Mines, de l’Environnement et de la Transition écologique, les Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets, les Présidents de Conseil départemental, les Maires et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour la bonne préparation et le déroulement satisfaisant de la tournée. Il a salué les efforts déployés pour assurer la sécurisation des personnes et des biens, mais également l’application effective sur le terrain de la nouvelle réglementation portant suspension des activités minières à 500 mètres des berges de la Falémé. Par ailleurs, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre un programme d’urgence de préservation et de restauration des écosystèmes de la Falémé. Pour clore ce chapitre, il a indiqué l’urgence d’un renforcement de la région de Kédougou en infrastructures administratives, économiques, sociales et culturelles de base afin de mieux valoriser le potentiel exceptionnel de cette localité.

    Dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées par les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier Ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées.

    Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.

    Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues.

    Abordant les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions en vue de l’accomplissement par tous les ministères et autres secteurs concernés des diligences attendues de la partie sénégalaise en terme de réalisation d’infrastructures sportives, routières, ferroviaires, touristiques et logistiques de qualité.

    Le Président de la République a rappelé au Gouvernement la nécessité d’une bonne maitrise du budget de l’organisation et d’un suivi permanent de l’agenda de réception des infrastructures découlant du cahier de charges validé avec le CIO. Il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’engager avec le CNOSS, un programme national et international de sensibilisation des jeunes et acteurs sportifs et culturels tout en veillant à la préparation adéquate de nos jeunes compétiteurs et à la relance du sport scolaire et universitaire. Il a aussi souligné l’impératif d’améliorer le cadre de vie dans les communes et sites d’accueil des compétitions des JOJ.

    Le Chef de l’Etat est revenu sur l’organisation des Etats généraux de l’industrie, du commerce et des PME/PMI et des Etats généraux des transports publics sous la supervision du Premier Ministre, après le lancement réussi de la « Vision Sénégal 2050 ». Il a félicité le Premier Ministre, les Ministres de l’Industrie et du Commerce, des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires pour l’approche consensuelle et le succès notable de ces assises inclusives de concertation sur les problématiques et l’avenir des secteurs indiqués. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et aux autres Ministres concernés de veiller à la traduction rapide des recommandations validées des Etats généraux organisés.

    Le Chef de l’Etat s’est félicité du rapatriement de nos compatriotes qui vivaient au Liban. Il a salué le rôle déterminant du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de ses collaborateurs dans cette opération.

    Enfin, au chapitre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, du 27 au 30 octobre 2024 en Arabie saoudite, au « Forum Future Investment Initiative 2024 » avant d’effectuer, du 31 octobre au 1er novembre 2024, une visite officielle en Türkiye.

    Dans sa communication, le Premier Ministre s’est appesanti sur le dispositif de suivi de l’exécution rigoureuse des mesures d’urgence relatives à la riposte et à l’assistance des populations impactées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie, prises à l’issue de la réunion interministérielle consacrée à cette question. Il a rappelé que la coordination de l’exécution des plans d’action sectoriels des différents départements ministériels impliqués a été confiée au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. À cet égard, il a relevé l’impérieuse nécessité de prendre en charge les préoccupations exprimées par les populations et de lui faire la situation quotidienne en vue de la prise de mesures correctives ou complémentaires le cas échéant.

    Le Premier Ministre a ensuite porté à la connaissance du Conseil l’état d’avancement satisfaisant des travaux du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944, présidé par le Professeur Mamadou Diouf. Les travaux de recherche par l’exploitation des sources primaires et secondaires des archives existantes sont bien avancés pour rétablir la vérité historique sur ce tragique événement. Ils seront complétés par une prochaine mission en France pour approfondir la collecte documentaire. Concernant le programme de commémoration, une démarche inclusive a été adoptée avec l’implication active des collectivités et des acteurs culturels nationaux ainsi que des autres pays africains d’origine des tirailleurs.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

     Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale ;

     Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication relative aux inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ;

     Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point de la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

     Présidence de la République :

    Monsieur Abdoulaye TINE, Avocat, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE.

     Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

    Monsieur Samba NDIAYE, Ingénieur en génie Civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN-HLM), en remplacement de Monsieur Moustapha FALL ;

    Monsieur Ousseynou FAYE, Architecte urbaniste, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP)-SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;

    Monsieur Ibrahima THIOYE, Administrateur civil principal est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU SA), en remplacement de Monsieur Maissa Mahécor DIOUF ;

     Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :

    Madame Mané THIAM, Expert-comptable, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale La Poste (SN-LA POSTE) en remplacement de Monsieur Lansana SANO ;

    Monsieur Oumar WATT est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA), en remplacement de Monsieur Diégane SÈNE ;

    Monsieur Sadikh TOP est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS), en remplacement de Monsieur Moustapha SAMB ;

     Ministère des Finances et du Budget (MFB) :

    Monsieur Boubacar SOLLY, Docteur en géographie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP – SA), en remplacement de Monsieur Meissa Ndao WADE ;

    Madame Ndèye Fatou FALL, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Pape DIOUF ;

    Monsieur Moustapha Camara, titulaire d’un master 2 en ingénierie des systèmes d’information, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Ciré DIA ;

    Monsieur Sidy FALL, Opérateur économique, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie automobile (FGA), en remplacement de Monsieur Mor Dia THIAM ;

    Monsieur Momath CISSE, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur général Adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), poste vacant ;

    Monsieur Oumar REMY, Expert en Commerce international, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), en remplacement de Monsieur Oumar NDOYE ;

     Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :

    Monsieur Laurent SINA, Consultant en système de management qualité, est nommé Président du Conseil d’Administration du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) (ex CEREEQ-SA), en remplacement de Monsieur Dame DIOP ;

    Monsieur Youssoupha CISS, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Les Autoroutes du Sénégal (SN-LAS), en remplacement de Madame Ndèye Saly Diop DIENG ;

     Ministère de la Santé et de l’Action sociale :

    Monsieur Mamadou SANE, titulaire d’un doctorat en Pharmacie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), en remplacement de Madame Aïssatou Mbéne Lo NGOM ;

     Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :

    Monsieur Famara MANÉ, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement agricole des Grandes Vallées rizicoles (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Cherif SABALY.

     Ministère de la Famille et des Solidarités :

    Madame Mame Mbissine NDIAYE, Technicienne Supérieure en commerce international, est nommée Président du Conseil d’Administration de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Abdou Aziz NDIAYE.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SANTE / Traitement des cancers féminins : un médecin relève l’insuffisance des moyens mis à la disposition de l’hôpital régional de Tambacounda

    SENEGAL-SANTE / Traitement des cancers féminins : un médecin relève l’insuffisance des moyens mis à la disposition de l’hôpital régional de Tambacounda

    Tambacounda, 23 oct (APS) – Les cas de cancer du sein et du col de l’utérus sont souvent diagnostiqués lorsqu’ils atteignent « un stade très avancé », a signalé, mercredi, le chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital régional de Tambacounda (est), Boubacar Beydi Diarra, relevant en même temps l’insuffisance des moyens mis à la disposition de cet établissement de santé pour le traitement des cancers.

    Dix-huit cas de cancer du col de l’utérus et huit cas de cancer du sein ont été diagnostiqués dans cet hôpital relevant du service public en 2023 et 2024, a-t-il signalé à l’occasion de la campagne Octobre rose, dédiée à la sensibilisation et à la mobilisation contre les cancers féminins.

    L’année dernière, 10 cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués à l’hôpital régional de Tambacounda, contre huit cette année, a-t-il signalé dans un entretien avec l’APS.

    Concernant le cancer du sein, cinq cas ont été dénombrés l’année dernière, contre trois cas cette année, selon M. Diarra.

    Ce médecin, chef du service de gynécologie-obstétrique dudit hôpital, signale que les cas de cancer sont souvent diagnostiqués lorsqu’ils atteignent un « stade très avancé ».

    « Malheureusement, les personnes porteuses de ces cancers arrivent à l’hôpital à un stade très avancé de la maladie », a-t-il observé.

    Boubacar Beydi Diarra rappelle que le cancer du col de l’utérus « ne survient pas du jour au lendemain ». « C’est un long processus », a expliqué M. Diarra, relevant « le caractère trompeur » des statistiques par rapport à la prévalence réelle des cancers.

    « Ces données sont trompeuses, car s’il y a des patients qui arrivent ici tardivement, cela veut dire qu’il y a peut-être des cas de cancer en dormance, des cas qui seront diagnostiqués plus tard, à un stade avancé » de la maladie, a-t-il expliqué.

    Le gynécologue-obstétricien a noté un engouement des femmes pour le dépistage du cancer du sein au cours de la campagne Octobre rose.

    Les femmes viennent en nombre se faire dépister, selon Boubacar Beydi Diarra. « On doit leur dire que le dépistage ne se fait pas seulement durant la campagne Octobre rose. Ça se fait pendant toute l’année. »

    L’hôpital régional de Tambacounda dispose de certains outils nécessaires pour le dépistage des cancers féminins, selon M. Diarra. « Pour le dépistage du cancer du col, nous avons tous les outils nécessaires, à l’exception des tests HPV », a-t-il signalé.

    Concernant le cancer du sein, les tests sont envoyés à Dakar en vue d’analyses permettant d’indiquer leurs résultats, selon le médecin.

    « Les cas de cancer confirmés à Tambacounda sont transférés à Dakar, où il y a toutes les compétences nécessaires à leur prise en charge », a-t-il dit, réclamant le renforcement des ressources humaines et du matériel nécessaire pour le traitement des cancers féminins à Tambacounda.

    « Comme beaucoup d’autres régions médicales, nous n’avons pas d’anatomopathologistes, c’est-à-dire des médecins qui confirment le diagnostic. Nous sommes obligés d’envoyer les prélèvements à Dakar », a expliqué le gynécologue-obstétricien.

    ABD/ESF/BK

  • SENEGAL-SANTE-ASSAINISSEMENT / Les enjeux du système de passation des marchés publics au centre d’un atelier

    SENEGAL-SANTE-ASSAINISSEMENT / Les enjeux du système de passation des marchés publics au centre d’un atelier

    Dakar, 23 oct (APS) – Les enjeux du système de passation des marchés publics et les opportunités de l’audit public dans le secteur de la santé étaient été au centre d’un atelier organisé ce mercredi à Dakar.

    La rencontre a enregistré la participation d’officiels, de représentants de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), de la Cour des comptes, ainsi que d’acteurs de la société civile, de membres d’associations de journalistes et de divers experts et spécialistes.

    ‘’Nous avons parlé aujourd’hui davantage de la performance de nos finances publiques, surtout sur le plan sectoriel, notamment dans le système sanitaire’’, a déclaré Assiatou Diop, chargée principale du Programme de crédibilité budgétaire à l’ONG International budget partnership (IBP) Sénégal.

    Elle intervenait en marge de l’ouverture de cet atelier intitulé : ‘’Dialogue sur les enjeux du système de passation des marchés publics et les opportunités de l’audit public dans le secteur de la santé’’.

     »Aujourd’hui, nous avons réunis des acteurs clés pour discuter des goulots d’étranglement et des pistes de solution que IBP se fera un plaisir d’accompagner pour garantir un meilleur accès de nos populations au services sociaux de base et une meilleure utilisation de nos ressources publiques’’, a expliqué Mme Diop.

    La rencontre est organisée dans l’objectif d’élaborer un plan d’action visant à améliorer le système de passation des marchés publics dans les secteurs de l’assainissement et de la santé, en tenant compte des défis spécifiques relevés lors des discussions des acteurs.

    Un document remis aux participants indique que ‘’le Sénégal a engagé depuis plusieurs années des réformes profondes dans la gestion de ses finances publiques, afin de renforcer l’efficacité de la défense publique, améliorer la gouvernance et atteindre les objectifs de développement durable’’.

    ‘’Parmi ces réformes, l’adoption de la gestion axée sur les résultats et la mise en œuvre du budget programme, représentant des avancées majeures. L’objectif principal de ces réformes est de garantir une meilleure gestion des ressources publiques tout en examinant l’impact des dépenses sur le développement économique et social du pays’’, ajoute la même source.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Lutte contre le cancer : Khady Diène Gaye appelle à la pratique régulière du sport

    SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Lutte contre le cancer : Khady Diène Gaye appelle à la pratique régulière du sport

    Dakar, 23 oct (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a appelé, mardi, à la pratique régulière du sport qui, selon elle, permet de se protéger au moins de huit types de cancer.

    ‘’Au-delà de cette journée, j’en appelle à la pratique régulière du sport, qui permet de se protéger aux moins de huit types de cancer” a-t-elle lancé.

    Khady Diène Gaye, présidait la journée de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus organisée par l’Amicale des femmes du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (Afmjsc), à la place du Souvenir africain.

    La ministre a exhorté les jeunes filles “à s’adonner au dépistage précoce, par notamment, l’autopalpation”.

    Selon elle, l’objectif de cette journée est de mobiliser et de sensibiliser la population et les femmes en particulier, sur l’importance du dépistage précoce du cancer, du sein et du col de l’utérus.

    A cet effet, dit-elle, ‘’le dépistage précoce offre l’opportunité aux femmes et aux filles de bénéficier d’un examen médical préventif contre ces maladies redoutables.’’

    ‘’La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui révèle un caractère symbolique, fort. (…) elle permet la mobilisation, la sensibilisation, et le dépistage du cancer du sein, et du col de l’utérus en ce mois d’ ‘’octobre Rose”, a-t-elle ajouté.

    Khady Diène Gaye a invité par ailleurs les acteurs culturels à accentuer leurs efforts dans la sensibilisation des populations pour qu’elles adoptent les bons réflexes face à ces maladies “qualifiées de tueuses silencieuses’’.

    Elle a réaffirmé l’engagement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, dans la lutte contre la propagation de ces maladies.

    Cette journée a été organisée en partenariat avec la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA).

    Sa présidente, Fatma Guenoune, estime que les femmes sont plus touchées par les types de cancer avec 99% des cas et 1 % pour les hommes.

    “Au Sénégal, 1.817 nouveaux cas du cancer du sein sont recensés, dont 951 constituées des femmes atteintes’’, a-t-elle révélé.

    Mme Guenoune a par ailleurs rappelé les facteurs préventifs du cancer du sein, invitant à   »faire du sport, à manger sainement, manger des fruits et légumes bio en privilégiant le consommer local, éviter le tabac et l’alcool.”

    Elle a insisté sur les méthodes naturelles de prévention appelant les femmes à faire de “l’auto-examen des seins chaque mois, la mammographie chaque deux ans à partir de l’âge de quarante ans.”

    Cette journée qui a vu la participation du secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries Créatives et au Patrimoine Historique, Bakary Sarr, a été marquée par des prestations culturelles du groupe des femmes du Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose et aussi de l’artiste-slameur sénégalaise, Yaay Fall.

    ID/FKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour un élargissement aux garçons du vaccin contre les infections à papillomavirus humain

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour un élargissement aux garçons du vaccin contre les infections à papillomavirus humain

    Dakar, 23 oct (APS) – Le cancérologue- radiothérapeute à l’hôpital Aristide Le Dantec, Dr Mamadou Moustapha Dieng, a plaidé mardi pour l’élargissement du vaccin contre les infections à papillomavirus humain (HPV) aux garçons pour mieux lutter contre le cancer.

    Le Dr Dieng a lancé ce plaidoyer en animant un forum axé sur le thème : ‘’La prévention des cancers gynéco-mammaires’’.

    Ce forum s’est tenu à l’occasion d’une journée de sensibilisation et de dépistage gratuite du cancer du sein et du col de l’utérus, organisée par l’université Cheikh Anta Dop de Dakar, à travers son Institut de prévoyance médico-sociale (IPMS) dans le cadre de la campagne octobre Rose.

    ‘’La vaccination par HPV concerne les filles de 9 à 14 ans avant les premières expériences sexuelles. Mais, nous pensons et nous militons auprès des sociétés savantes pour une généralisation aux garçons (…)’’, a-t-il lancé.

    Le cancer du sein pour les hommes « existe bel et bien » et se développe très rapidement, a-t-il rappelé, soulignant que l’homme peut transmettre le gène à sa descendance.

    Il indique qu’il faut distinguer deux catégories de facteurs. Les premiers dits intrinsèques sont liés à l’individu. ‘’Ce sont surtout les facteurs hormonaux, l’obésité et les facteurs génétiques’’, a-t-il détaillé.

    ‘’Et dans les facteurs externes, nous avons toute cette alimentation, l’intoxication tabagique et le manque d’activités physiques qui sont des facteur favorisant le cancer’’, a ajouté le cancérologue.

    Il prévient que les compléments alimentaires sont généralement cancérigènes, ajoutant que la prise de pilules de contraception pendant plus de 10 ans est aussi un facteur favorisant le cancer du col de l’utérus.

    ‘’Une contraception orale avec des œstrogènes pendant plus de 10 ans majore l’exposition de la femme aux œstrogènes, qui est un facteur de risque reconnu du cancer du sein’’, a-t-il poursuivi.

    Nafisatou Oumar Touré, la directrice de l’IPMS, a souligné que l’objectif visé à travers cette journée est d’apporter l’expertise de cet institut en matière de prévention et également en matière de prise en charge des maladies.

    C’est un institut qui prend en charge le personnel de l’université, mais également les populations des alentours, a-t-elle signalé.

    AFD/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Cancers : un spécialiste alerte sur les risques d’anémie

    SENEGAL-SANTE / Cancers : un spécialiste alerte sur les risques d’anémie

    Dakar, 22 oct (APS) – Le cancérologue Mamadou Diop a alerté ce mardi sur les risques d’anémie liés au cancer, une pathologie dont la prise en charge requiert la disponibilité de sang en quantité suffisante.

    « Le cancer en soi consomme du sang, parce que le cancer lui-même, la tumeur, va produire des facteurs qui vont faire qu’il y a une néovascularisation qui se crée. Donc, le sang est détourné vers la tumeur. Et donc, en principe, il y a une anémie, une potentielle anémie, un potentiel manque de sang qui s’installe avec cette maladie », a déclaré le professeur Diop.

    Le vice-président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) prenait part à une journée de sensibilisation sur les cancers du sein, du col de l’utérus et de la prostate organisée par la présidence de la République.

    « La plupart des tumeurs, la plupart des cancers, leurs symptômes, c’est le saignement. Donc, dans notre contexte, pour prendre en charge ces maladies, il nous faut du sang pour les opérer. Déjà l’intervention même. La chirurgie des cancers est une chirurgie lourde. Et on a besoin, pendant l’intervention, d’avoir du sang », a-t-il expliqué.

    Selon le spécialiste, « parfois, il est nécessaire même de transfuser avant » l’intervention chirurgicale.

    « Il y a un traitement qu’on appelle la chimiothérapie, le plus courant, surtout dans les cancers qui sont avancés. Dans la chimiothérapie, les médicaments ne distinguent pas les cellules cancéreuses des autres cellules. Son objectif, c’est de détruire toutes les cellules qui se multiplient vite, et les cellules du sang en font partie », a-t-il expliqué.

    D’après le professeur Mamadou Diop, les malades ayant recours à la chimiothérapie viennent déjà avec un statut d’anémie, une situation qui fait qu’ils ont besoin forcément d’être transfusés.

    Le cancérologue souligne par conséquent que « le besoin de sang est extrêmement vital ».

    Selon le professeur Saliou Diop, directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), « des mesures ont été prises précocement pour rendre disponible et de manière sécurisée le sang dans tout le pays ».

    « Il y a toujours des problèmes liés à la disponibilité du produit. Sur un besoin de 180 000 poches, nous n’avons pu avoir que 120 000 en 2023. Ce qui constitue un gap structurel de 30, voire 40% », a-t-il déploré.

    Il affirme que cette quantité est en-deçà des besoins des structures sanitaires. « Nous n’avons pas encore le nécessaire pour mener toutes les activités médicales. Tous les jours, des patients attendent qu’on leur donne du sang et en grande partie des malades du cancer », a noté professeur Diop.

    « Cette situation fait que les femmes souffrant des cancers du sein ou de l’utérus ont besoin d’être souvent transfusées », relève le directeur du CNTS.

    Cheikh Oumar Diagne, le directeur des moyens généraux de la présidence de la République, a justifié la tenue de cette journée par le fait que « la sensibilisation et l’éducation sont des armes puissantes dans la lutte contre ces cancers ».

    A travers cette initiative, dit-il, le président de la République souhaite ainsi « mobiliser » le personnel de la présidence, afin de « mieux le protéger contre ces problématiques sanitaires ». 

    Selon lui, il s’agit  »d’encourager nos proches à se faire dépister et à prendre leur santé en main. Le don de sang est un geste humanitaire qui permet chaque jour de sauver des vies ».

    NSS/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Le Forum Galien mise sur les étudiants pour mettre l’IA au service de la santé

    SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Le Forum Galien mise sur les étudiants pour mettre l’IA au service de la santé

    Dakar, 22 oct (APS) – La 7ᵉ édition du Forum Galien a démarré mardi à Dakar par un panel portant sur des opportunités offertes par l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé, avec la participation de jeunes de divers secteurs, principalement des étudiants en médecine, pharmacie ou dans les métiers du numérique.

    « Chers étudiants, chers modérateurs et experts en leadership et en intelligence artificielle, jeunes leaders brillants, étudiants venus de plus de 16 pays d’Afrique, vous êtes la force vive dont notre continent a besoin pour le changement », a lancé la présidente de l’association Galien Africa, Eva Marie Coll Seck, s’adressant aux participants à l’ouverture de la rencontre.

    L’innovation et l’intelligence artificielle « sont essentielles » face aux crises climatiques et environnementales et leurs incidences sur la santé, « mais c’est par le leadership éclairé et la collaboration entre vous, au-delà des frontières, au-delà des cultures, que nous ferons face à ces réalités », a-t-elle déclaré.

     »Nous n’avions pas vos outils technologiques au cours de notre formation, de nos recherches et de notre pratique, vous devriez profiter des innovations au service de la santé des populations », a insisté Eva Marie Coll Seck à l’endroit des participants.

    En utilisant l’intelligence artificielle, il est possible de « créer des systèmes de réponse aux urgences sanitaires climatiques plus efficaces et résilients en Afrique », a-t-elle souligné.

    L’ancienne ministre de la Santé du Sénégal juge que les étudiants aux métiers de la santé ont « un rôle important à jouer »  dans ce contexte marqué par les questions relativement au changement climatique et à l’intelligence artificielle, problématiques représentant non seulement le présent, mais également l’avenir.

    « Il est presque aujourd’hui indispensable, et je ne veux pas exagérer en disant même criminel, de ne pas mettre dans les curricula des étudiants et des élèves tout ce qui a trait au changement climatique qui a une incidence certaine sur la santé des populations, parce que c’est réellement quelque chose qui va faire partie de leur vie », a-t-elle noté.

    Selon la présidente de l’association Galien Afrique, « l’éducation est extrêmement importante, mais également toutes les campagnes de sensibilisation qui pourraient se faire pour que l’on puisse avoir une bonne écoute au niveau aussi des communautés ».

    L’expert consultant en innovations Mandiaye Ndao, traitant du thème « IA et solutions en santé », a souligné que le changement climatique « a des impacts significatifs sur la santé en Afrique, et ses effets se manifestent de manière variée en fonction des régions, des écosystèmes et des niveaux de développement ».  

    Il a préconisé des programmes de formation adaptés pour les professionnels de santé afin de les familiariser avec l’IA, dans le but d’arriver à une utilisation optimale de l’IA pour relever les défis sanitaires,

    Il propose également d’investir dans des systèmes technologiques permettant une intégration efficace de l’IA dans les pratiques médicales.

    Pour ce spécialiste en innovations technologiques dans la santé, il est important d’établir des partenariats entre pays pour partager les meilleures pratiques et innovations en matière d’intelligence artificielle.

    Il s’agit notamment de mettre en place des comités d’éthique pour examiner l’utilisation de l’IA et ses implications pour la santé publique.

    « Il ne faut pas mettre l’IA aux mains de gens qui ne savent pas où s’arrêter », a prévenu Mandiaye Ndao, plaidant pour des « pratiques responsables de l’intelligence artificielle », compte tenu, dit-il, de l’importance de l’éthique et de la gouvernance dans le secteur sanitaire africain.

    Ce pré-forum des jeunes a permis aux étudiants en médecine, pharmacie et biologie de faire des présentations de projets dans lesquels l’IA est mise en avant pour des innovations en santé qui facilitent le diagnostic, le partage de dossiers de patients, la lecture de données, la télémédecine, entre autres.

    Prévu pour quatre jours, le Forum Galien prend fin avec la remise du prix Galien Afrique, qui consacre l’excellence et l’innovation dans la santé.

    Un prix attribué pour les produits, services et initiatives « très probants ou prometteurs » dans le domaine des découvertes et thérapies innovantes au service de l’humanité.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Exercice illégal de la médecine vétérinaire : l’Etat invité à sévir

    SENEGAL-SANTE / Exercice illégal de la médecine vétérinaire : l’Etat invité à sévir

    Dakar, 21 oct (APS) – Le secrétaire général du Syndicat des médecins vétérinaires du Sénégal (Smvs), Alioune Badara Kane Diouf, a appelé, lundi, les autorités à prendre des mesures pour mettre fin à l’exercice illégal de la médecine vétérinaire, lequel, dit-il, comporte beaucoup de risques de décès et de survenue de maladies chez les humains.

    ‘’Nous appelons, le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et l’ensemble des acteurs qui travaillent dans ce domaine, pour que des mesures soient prises pour arrêter ce phénomène qui risque de causer énormément de morts dans ce pays’’, a déclaré M. Diouf.

    Il prenait part à une conférence de presse organisée par le Conseil national des vétérinaires privés du Sénégal (CNVPS).

    Le conseil a décidé de tenir cette rencontre avec la presse pour alerter sur la vente illicite de médicaments et l’exercice illégal de la profession vétérinaire.

    ‘’Il y a le problème de résidus de médicaments. Ces agissements représentent un danger pour la santé des humains au-delà de celle des animaux », a expliqué Alioune Badara Kane Diouf.

    Il a indiqué que les résidus de médicaments vétérinaires présents dans les denrées alimentaires, constituent un problème de santé publique. Selon le vétérinaire, cela ‘’peut même conduire à (…) la résistance aux antimicrobiens’’.

    Il a promis que le conseil va accompagner les vétérinaires.

    ‘’Désormais, nous serons présents partout où il se doit, pour lutter contre ce fléau qui gangrène actuellement notre société’’, a-t-il lancé.

    ‘’Les maladies réémergentes qui sont des maladies qui avaient disparu, mais qui, malheureusement, reviennent. Et donc, 60 à 70% de ces pathologies chez l’être humain sont d’origine animale’’, a rappelé le docteur Isma Ndiaye, secrétaire général du Conseil national des vétérinaires privés du Sénégal.

    ‘’Nous disons : assez, c’est trop. On mettra en œuvre tout ce qui est possible pour arrêter ces pratiques et même saisir la justice’’, a averti le docteur Ndiaye.

    Pour le médecin, ‘’le premier acte, c’est cette conférence de presse, mais d’autres actions vont suivre, cela afin de protéger les populations’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui,  »les faux vétérinaires manipulent des médicaments en mettant en danger les populations qui encourent des risques d’avortement, des cancers et des insuffisances rénales’’.

    Le Syndicat des médecins vétérinaires du Sénégal dit avoir recensé 475 cabinets vétérinaires au Sénégal.

     »Ce qui demeure relativement faible, vu la demande croissante des populations pour des soins destinés aux animaux de compagnie et d’élevage », a dit le Dr Ndiaye.

    NSS/SKS/ASG/ADL

  • SENEGAL-SANTE- SENSIBILISATION / Taïba-Ndiaye : les femmes invitées à s’investir davantage contre les cancers

    SENEGAL-SANTE- SENSIBILISATION / Taïba-Ndiaye : les femmes invitées à s’investir davantage contre les cancers

    Taïba-Ndiaye, 21 oct (APS) – Le mouvement pour le développement et la solidarité de Taïba-Ndiaye milite pour un plus grand engagement des femmes de cette commune du département de Tivaouane dans la sensibilisation et la lutte contre les cancers féminins.

    Dans cette perspective, le mouvement a organisé, ce week-end, une rencontre de sensibilisation sur les cancers féminins, en partenariat avec les femmes de Taïba Ndiaye.

    ‘’La femme est un pilier très important dans notre structure qui donne un sens élevé à la solidarité. Nous commençons d’ailleurs tout par la solidarité, d’où l’acronyme de notre association. Nous voulons des femmes en excellente santé, car tout ce qui concerne la femme concerne également la société’’, a dit Yoro Wade, parlant au nom du responsable moral du mouvement pour le développement et la solidarité de Taïba-Ndiaye. 

    Il a rappelé à l’assistance, en particulier aux femmes, l’importance des actions de sensibilisation au cours de ce mois d’octobre dédié à la lutte contre les cancers féminins.

    La présidente des sage-femmes du département de Tivaouane, Thioro Faye, a magnifié l’action du mouvement pour le développement et la solidarité de Taïba Ndiaye.

    « Nous remercions beaucoup le mouvement pour le développement et la solidarité. Non seulement ses membres nous appuient, mais également ils nous demandent de recenser toutes les femmes aux cols suspects dans le but d’assurer un suivi’’, a-t-elle déclaré.

    Sans suivi, le dépistage des cancers ‘’demeure sans objet’’, a-t-elle indiqué.

    MKB/BK/ASB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE / La campagne nationale de vaccination du cheptel officiellement lancée

    SENEGAL-ELEVAGE / La campagne nationale de vaccination du cheptel officiellement lancée

    Linguère, 20 oct (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a procédé au lancement officielle de campagne nationale de vaccination du cheptel pour 2024-2025, samedi, à Dahra Djoloff, dans le département de Linguère.

    « L’élevage joue un rôle crucial dans nos économies, mobilisant des millions de familles et contribuant à la sécurité alimentaire ainsi qu’à la lutte contre la pauvreté », a-t-il déclaré lors de sa prise de parole à l’occasion de cette cérémonie officielle.

    S’exprimant en présence de son collègue El Hadj Malick Ndiaye (Infrastructures, Transports terrestres et aériens), Mabouba Diagne a souligné « les progrès accomplis dans la lutte contre les maladies animales ».

    Plusieurs autorités locales, dont la gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, assistaient à cette cérémonie, en même temps que des représentants des éleveurs.

    Le ministre en charge de l’Elevage a notamment évoqué les acquis du programme de renforcement de la protection zoo-sanitaire, « financé par l’État à hauteur d’un milliard de francs CFA ».

    Il a insisté sur « l’importance de la protection sanitaire du cheptel, en particulier à travers la vaccination contre les maladies jugées prioritaires ».

    « La campagne de vaccination, autrefois menée exclusivement par les agents publics, s’est ouverte aux vétérinaires privés depuis 1997, permettant ainsi de vacciner un plus grand nombre d’animaux », a rappelé Mabouba Diagne.

    Il a également souligné que « les efforts du Sénégal ont conduit à l’éradication de la peste bovine en 2005, un accomplissement reconnu par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) », avant de « rendre hommage aux agents de l’État, aux éleveurs et aux partenaires pour leur contribution dans cette lutte ».

    Pour la campagne 2024-2025, « les objectifs sont ambitieux », et portent sur une couverture vaccinale de 80 % d’ici trois ans.

    Il a rappelé que lors de la précédente campagne, « plus de 10 millions de bovins, ovins et caprins ont été vaccinés contre diverses maladies, dont la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine ».

    « Malgré les progrès réalisés depuis 2012, nous devons encore relever de nombreux défis pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République », a indiqué Mabouba Diagne.

    Dans cette perspective, il a annoncé « la construction de 189 parcs de vaccination dans plusieurs régions du pays, ainsi que la signature d’une convention avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) pour garantir un approvisionnement adéquat en vaccins ».

    Il a appelé « tous les acteurs, notamment les autorités locales et les éleveurs, à travailler ensemble pour assurer le succès de cette campagne ».

    Le ministre de l’Elevage a conclu son propos en remerciant les autorités locales et les populations « pour leur engagement et leur forte mobilisation ».

    DS/BK