Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Cancers : le district de Louga a dépisté plus de 1000 femmes en octobre (médecin-chef)

    SENEGAL-SANTE / Cancers : le district de Louga a dépisté plus de 1000 femmes en octobre (médecin-chef)

    Louga, 20 oct (APS) – Plus de 1000 femmes ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus dans le district sanitaire de Louga durant le mois d’octobre, a révélé, samedi, docteur Sitor Ndour, médecin-chef dudit district.

    « Le mois d’octobre est un tremplin pour sensibiliser, mais la lutte doit se poursuivre tout au long de l’année. Rien qu’en ce mois d’octobre, nous avons dépisté plus de 1000 personnes des cancers du col de l’utérus et du sein, alors que le reste de l’année, nous peinons à en atteindre 500 », a-t-il déclaré.

    Il s’adressait aux journalistes à l’issue d’une journée de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein, organisée par l’association « Bokk Montagne », qui regroupe des habitants du quartier Montagne à Louga, dans le but de sensibiliser la population et d’offrir un accès facilité au dépistage de ces cancers.

    Le docteur Sitor Ndour a appelé « à prolonger les efforts de sensibilisation au-delà du mois d’octobre ».

    « Nous avons débuté la campagne au centre de santé de Louga, puis nous avons étendu nos actions à plusieurs communes, notamment Bédienne, Niomré et Kelle Guèye, pour toucher le plus grand nombre possible », a-t-il relevé.

    Il a insisté sur « l’importance de maintenir une vigilance continue dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus, au-delà du mois d’octobre ».

    Le district de Louga « dispose d’un appareil de thermoablation, une technologie qui permet de traiter en quelques secondes les lésions précancéreuses détectées lors du dépistage », a signalé son médecin-chef.

    « Aujourd’hui, nous avons détecté deux cas de cols de l’utérus suspects, mais heureusement, aucun cas avancé de cancer n’a été décelé pour le moment », a-t-il informé, ajoutant que « grâce à la thermoablation, ces lésions pourront être traitées sur place, sans besoin de transfert à Dakar ».

    Il s’est félicité de « l’engagement communautaire incarné par l’association Bokk Montagne et d’autres partenaires qui ont œuvré pour la réussite de cette campagne ».

    Salif Sow, coordonnateur de l’association « Bokk Montagne », a déclaré que « l’objectif initial de cette journée était de dépister une centaine de femmes, mais plus de 200 personnes ont répondu à l’appel »

    « L’importance de cette journée, c’est de permettre aux femmes, à nos sœurs, à nos nièces et aux habitants du quartier de se faire dépister, car nous connaissons les ravages de ces maladies dans notre société », a ajouté Salif Sow.

    En collaboration avec le médecin-chef, l’association « Bokk Montagne » prévoit d’organiser d’autres journées de dépistage avant la fin du mois d’octobre.

    DS/BK

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Don et transplantation d’organes : des réflexions en cours pour réviser et compléter le dispositif réglementaire (communiqué)

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Don et transplantation d’organes : des réflexions en cours pour réviser et compléter le dispositif réglementaire (communiqué)

    Dakar, 17 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont entamé des réflexions pour réviser et compléter le dispositif réglementaire actuel du don d’organes, a indiqué le ministère de la Santé et de l’Action sociale dans un communiqué parvenu jeudi  à l’APS.

    “Des réflexions sont en cours pour réviser et compléter le dispositif réglementaire actuel concernant les questions relatives à la procréation médicalement assistée, à la greffe de moelle osseuse et l’intégration du donneur décédé, permettant des prélèvements multi tissus », lit-on dans un communiqué de la cellule de communication du ministère.

    La journée mondiale du don d’organes et de tissus est célébrée ce 17 octobre.

    La même source souligne que  »sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Action sociale, (MSAS), le Conseil national du don et de la transplantation (CNDT) a établi les procédures et standards de qualité nécessaires pour organiser les activités de don et de transplantation rénale pour le donneur  vivant ». 

    Elle relève que  »des milliers de patients attendent, chaque jour, la disponibilité d’organes dans l’espoir d’une greffe », précisant que l’insuffisance rénale constitue aujourd’hui l’un des principaux motifs de greffe d’organes.

    Le document note que la transplantation est actuellement l’option thérapeutique privilégiée pour les patients qui souffrent d’insuffisance terminale rénale d’organes, et que quatre patients ont déjà bénéficié de greffes rénales entre 2023 et 2024 au Sénégal.

    SC/BB/FKS/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Professeur El Hadj Fary Ka plaide pour le financement de la transplantation d’organes

    SENEGAL-SANTE / Professeur El Hadj Fary Ka plaide pour le financement de la transplantation d’organes

    Thiès, 17 oct (APS) – Le président du Conseil national de don et de transplantation (Cndt), Professeur Fary Kâ, a estimé, jeudi, que le financement de la transplantation d’organes était un moyen efficace d’alléger les dépenses de santé dans le cadre de la lutte contre la maladie rénale chronique.

     »Le financement de la transplantation d’organes est un moyen efficace d’alléger les dépenses de santé dans le cadre de la lutte contre la maladie rénale chronique », a déclaré le néphrologue, le Professeur Fary Kâ.

    Il a fait cette déclaration à l’occasion de la journée mondiale du don d’organes et de tissus humains.

    Selon le président du Cndt, cette journée constitue une occasion de proposer des solutions pour rendre la transplantation rénale pérenne et accessible au plus grand nombre.

    A ce titre, il a souligné que  »l’accès équitable des malades au don, à la transplantation d’organes et de greffe de tissus humains, raison d’être du CNDT, constitue une forte demande sociale’’.

    Il a rappelé que  »le programme du don et de la transplantation d’organes et de la greffe de tissus humains s’adresse également à la greffe de cornée ».

    Grâce à la publication du décret et des arrêtés encadrant le don et la greffe de cornée et l’aménagement d’une banque de cornée logée au CNDT, les bases du démarrage effectif de la greffe de cornée au Sénégal ont été posées, a salué El Hadj Fary Ka.

    De l’avis du spécialiste, il s’agit d’un  »nouvel espoir’’ pour les personnes souffrant de déficience visuelle liée à l’atteinte de la cornée.

    Dans ce sens, il a indiqué que ‘’la révision de la loi encadrant le don, la transplantation d’organes et la greffe de tissus humains permettrait de faire en toute sécurité des greffes de cellules souches hématopoïétiques, soulageant ainsi les patients atteints de cancers du sang et d’autres affections touchant la moelle osseuse’’.

    Il a rappelé que l’inclusion de la procréation médicalement assistée permettra de donner la joie de l’enfantement aux couples légalement mariés atteints d’infertilité.

     »La transplantation d’organes à partir du donneur vivant limite le nombre de dons, ce qui devrait inciter fortement à une modification de la loi en intégrant la personne décédée », a relevé le spécialiste.

     »Nous encourageons tous les citoyens à s’informer sur le don de rein, la greffe de cornée, d’en discuter avec leurs proches et d’envisager de devenir donneur », a conclu El Hadj Fary Ka.

    NSS/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Plaidoyer pour une implication des collectivités territoriales dans l’élimination des MTN

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Plaidoyer pour une implication des collectivités territoriales dans l’élimination des MTN

    Kaffrine, 17 oct (APS) – Le gouverneur de la région de Kaffrine (centre), Moustapha Diaw, a invité, mercredi, les collectivités territoriales à à s’impliquer davantage dans la lutte pour l’élimination des maladies tropicales négligées (MTN), un combat qu’elles doivent s’approprier, selon lui.

    ‘’Nous appelons les collectivités territoriales à s’approprier le combat pour l’élimination des maladies tropicales négligées’’, a-t-il dit au cours d’une réunion du comité régional de développement (CRD), axée sur la lutte contre les MTN.

    Le chef de l’exécutif régional estime que malgré les avancées réalisées par le programme, il est  »important de porter un fort plaidoyer en direction des collectivités territoriales pour une contribution dans la prise en charge de ces maladies tropicales négligées’’.

    En ce qui concerne la maladie de la rage, dit-il, les chefs des services départementaux en charge de l’élevage expriment chaque année leurs besoins, afin d’éradiquer les chiens errants qui sont, selon lui, des vecteurs très importants de la rage.

    Alors que les services déconcentrés de l’Etat devraient être accompagnés par les collectivités territoriales pour leur permettre de pouvoir disposer de moyens suffisants dans le cadre de ce combat,  »peu de collectivités territoriales répondent favorablement » à leurs demandes, a déploré l’autorité administrative.

    ‘’Nous rappelons que la prévention doit être de rigueur et nous avons donné des instructions pour la surveillance de nos frontières’’, a-t-il indiqué lors de ce CRD. Une rencontre qui a aussi été mise à profit pour évoquer le cancer du col de l’utérus en ce mois d’octobre rose.

    Le gouverneur de Kaffrine a rappelé l’importance de la sensibilisation, invitant les parents à faire vacciner leurs filles âgées entre 9 à 14 ans,   »seul moyen pour vaincre cette maladie’’.

    Le directeur régional de la santé de Kaffrine, le docteur Mbaye Thiam, indique que trois cas de maladies tropicales négligées–rage, bilharziose et géohelminthiases–ont été signalés dans la région.

    Le CRD a servi de cadre pour se pencher sur la gestion de l’épidémie de la variole du singe afin de partager le plan mis en place pour atteindre la vaccination de tous les enfants.

    CTS/ADE/ADL/ASG

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    Dakar, 14 oct (APS) – Le programme de développement ‘’Sénégal 2050’’ est une initiative collective qui va ‘’au-delà des clivages politiques’’, a souligné le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en le présentant comme ‘’notre boussole’’ et ‘’le fruit d’une réflexion […] ancrée dans nos réalités’’.

    ‘’Il s’agit d’un projet collectif, qui, au-delà des clivages politiques, appelle l’engagement de chacun d’entre nous’’, a déclaré M. Faye dans une note introductive du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’ et présenté au public ce lundi 14 octobre.

    La ‘’souveraineté’’ attendue de ce programme ‘’ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle’’, a souligné le chef de l’État.

    Il affirme que ce programme de développement ‘’s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures’’.

    ‘’Une industrialisation ambitieuse’’

    Avec cet outil, a poursuivi le président de la République, le gouvernement veut faire du pays ‘’un acteur incontournable’’ de la région ouest-africaine et ‘’un modèle de développement pour l’Afrique’’.

    ‘’Ce document est notre boussole. Il est le fruit d’une réflexion collective, ancrée dans nos réalités et ouverte sur l’avenir. Il traduit notre ambition de rompre avec les schémas du passé, de dépasser les défis auxquels nous avons trop longtemps été confrontés, pour faire émerger une nation résolument ancrée dans le futur’’, a-t-il écrit.

    Bassirou Diomaye Faye estime que le pays qu’il dirige a ‘’hérité d’une situation complexe, marquée par des décennies de dépendance économique, une gouvernance aux fondations fragiles et un tissu social fragilisé’’.

    ‘’Pendant trop longtemps, notre économie a été prisonnière d’un modèle d’exploitation de matières premières brutes, sans valorisation ni transformation locale. Cette trajectoire a non seulement limité notre potentiel, mais elle nous a aussi dépossédé de notre destin.’’

    Les politiques publiques menées au cours des précédentes années ou décennies ont ‘’créé une dépendance vis-à-vis de quelques industries en laissant notre secteur privé national trop faible, nos jeunes […] en quête d’opportunités [étant] souvent poussés à chercher un avenir ailleurs’’.

    ‘’Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis […] Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et, surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur’’, a souligné M. Faye.

    Il précise que la nouvelle politique ‘’est notre feuille de route pour les vingt-cinq prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales, qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel’’.

    Le premier des ‘’quatre grands axes stratégiques’’ du nouveau programme consiste à asseoir une économie compétitive, avec un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables, etc.

    ‘’Corriger les déséquilibres historiques’’

    Le Sénégal va mener ‘’une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales’’, a assuré le chef de l’État.

    ‘’Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois’’, a-t-il promis.

    Le deuxième axe va consister à préserver l’environnement et à ‘’léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, où les énergies renouvelables joueront un rôle central’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Le troisième axe, relatif au capital humain et à l’équité sociale, va consister à ‘’corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales’’.

    ‘’Nous nous engageons à offrir une éducation de qualité pour tous, à garantir l’accès universel à des services de santé performants, et à réformer le foncier pour une meilleure répartition des terres’’, a promis M. Faye en parlant du troisième volet du nouveau programme national de développement.

    Il s’agira en même temps de ‘’renforcer l’offre de soins et [de] garantir un accès équitable à des services modernes, tant en milieu urbain qu’en zone rurale, pour que nul ne soit laissé pour compte’’. ‘’Nous mettrons également en place un système national d’assurance maladie pour protéger chaque citoyen et réduire ainsi les inégalités sociales et économiques.’’

    Le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ est celui de la gouvernance et de l’‘’engagement africain’’. ‘’Nous devons refonder nos institutions, pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. Nous devons éradiquer la corruption et réformer l’administration, pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement’’, a poursuivi le président de la République.

    Il promet que ‘’cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources’’.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a mentionné M. Faye dans la note introductive du document.

    ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un ophtalmologue appelle à faire de la greffe de la cornée  »une chirurgie de routine »

    SENEGAL-SANTE / Un ophtalmologue appelle à faire de la greffe de la cornée  »une chirurgie de routine »

    Thiès, 14 oct (APS) – L’ophtalmologue, professeur Robert Ndiaye, membre du Conseil national du don et de la transplantation (Cndt), a souligné, lundi, à Thiès (ouest), l’importance de faire de la greffe de la cornée  »une chirurgie de routine », pour permettre à 4000 patients de retrouver la vue.

    ‘’Il est important que la greffe de corne, soit une chirurgie de routine, qu’on puisse la faire tous les jours pour le bonheur des populations. Ce qui permettra à 4 000 individus qu’il faut greffer de retrouver la vue’’, a déclaré l’ophtalmologue lors de l’atelier d’élaboration de supports de communication pour le don et la greffe de la cornée.

    La greffe de cornée est une technique chirurgicale des ophtalmologistes, a expliqué le praticien, soulignant qu’il s’agit d’une procédure essentielle pour restaurer la vision chez les patients souffrant de diverses pathologies cornéennes.

    Appelée aussi cataplasme, la greffe de corne n’intéresse que la lésion qui siège au niveau de la corne, a-t-il indiqué.  »Le sujet peut avoir d’autres maladies oculaires », a-t-il précisé.

    Revenant sur les objectifs de la rencontre, l’ophtalmologue a souligné qu’il s’agit de faire comprendre à la population qu’il y a beaucoup de malades qui sont aveugles et qui sont susceptibles d’être traités.

    Il s’agit d’informer les patients qu’il y a possibilité de traitement en leur faisant comprendre que donner par exemple un organe pour sauver quelqu’un et lui permettre de retrouver la vue est un acte de charité humaine, a-t-il dit.

    A l’endroit des médecins, le but est de leur faire comprendre que le Sénégal est en train de faire des efforts dans ce domaine, a-t-il ajouté.

     »La maladie peut intéresser la cornée. Et en ce moment-là, le remplacement de leur cornée leur permettra de retrouver une bonne vision et d’avoir une activité professionnelle ou bien une activité lucrative qui leur permettent de vivre’’, a-t-il expliqué.

    Pour une réalité de la greffe de la cornée au Sénégal, le praticien mise sur la communication.

    ‘’Le vivant peut aider le vivant, mais le décédé peut aider le vivant. Et ce message-là doit être compris. C’est pour cela que si on parvient à faire comprendre aux populations qu’un parent décédé peut donner sa corne et permettre à quelqu’un de retrouver la vue, nous aurons atteint notre objectif’’, a-t-il défendu.

    Dans cette perspective, Mamadou Moustapha Diop, directeur de la lutte contre la maladie a souligné la nécessité d’avoir un bon plan de communication.  »Les Sénégalais ne connaissent pas très bien la transplantation. Nous devons tirer les leçons du don de rein. Il faut que la communication soit beaucoup plus intensive’’, a plaidé M. Diop.

    ‘’Contrairement à la greffe du rein qui nécessite un sujet en vie et bien portant, la greffe de la cornée nécessite un prélèvement du sujet qui n’est plus en vie. Ce qui implique une spécificité particulière. Si on rate la communication rien ne marchera. Nous sommes dans un pays où il y a beaucoup de rumeurs d’où l’intérêt d’élaborer de bons messages pour les populations’’, a pour sa part souligné le professeur Fary Ka, président du Conseil national du don et de la transplantation.

    NSS/ASB/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La nouvelle politique nationale de développement présentée lundi par le gouvernement repose sur ‘’une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a dit M. Faye en intervenant à la cérémonie officielle de présentation du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays’’, a souligné le chef de l’État.

    Cette nouvelle politique nationale de développement est ‘’inédite’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle comprend quatre ‘’axes prioritaires’’ : une ‘’économie compétitive’’, un capital humain de qualité et une équité sociale, un ‘’aménagement et un développement durable’’, une bonne gouvernance et ‘’un engagement africain’’. 

    ‘’C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation’’, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

    Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances ‘’consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps’’, a dit M. Faye.

    Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort ‘’totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation’’, a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de ‘’consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être’’.

    Le président de la République exhorte les Sénégalais à ‘’faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès’’.

    La réforme des institutions du pays est ‘’indispensable’’, a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.

    MFD/SMD/ESF/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer leur plan quinquennal de développement 2025-2029 basé sur quatre axes, l’‘’économie compétitive’’, le capital humain et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’‘’engagement africain’’, a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    ‘’Le plan quinquennal 2025-2029 va s’articuler autour de quatre axes stratégiques définis dans le nouveau référentiel : l’économie compétitive, le capital humain de qualité et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’engagement africain’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à la cérémonie de présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Ce plan à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, à l’aide du nouveau document de politique publique, doit être financé avec 18.496 milliards 83 mille francs CFA, a indiqué le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Concernant le capital humain, le gouvernement veut faire en sorte que la population soit ‘’bien éduquée et bien nourrie’’, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays, selon Souleymane Diallo.

    Il signale que la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de ‘’l’engagement africain’’ qu’elles prônent en matière de politique étrangère.

    La bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions et la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités, selon M. Diallo.

    Il ajoute que la promotion d’une ‘’économie compétitive’’ va consister à développer des moteurs de croissance dans les pôles territoires et à doter le Sénégal d’un cadre économique soutenable.

    Un ‘’reprofilage’’ de la dette publique

    Le pays va recourir au ‘’financement domestique’’ pour construire ses infrastructures, a poursuivi le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, assurant que l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.

    M. Diallo affirme que la contribution des Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’l’agenda national de transformation’’ du pays est l’une des priorités des nouvelles autorités.

    Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, a-t-il ajouté, considérant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années.

    Concernant l’aménagement et le développement durable, le troisième axe du plan quinquennal, le gouvernement s’engage à promouvoir ‘’une urbanisation organisée’’ et une gestion durable des écosystèmes naturels.

    De même va-t-il conduire une transition énergétique juste et équitable, selon le directeur général de la planification et des réformes économiques.

    La consolidation de l’État de droit est l’une des priorités de l’État, de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique, concernant le quatrième axe du plan 2025-2029.

    Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029.

    Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il dit.

    Selon M. Diallo, le plan 2025-2029 prévoit en même temps un ‘’reprofilage’’ de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB.

    La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État, a-t-il poursuivi.

    MFD/SMD/ESF/OID/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement sera utilisé par les pouvoirs publics pour promouvoir un ‘’État stratège’’, qui planifie son développement en faisant appel en même temps à un secteur privé fort, a assuré Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group, lequel a contribué à son élaboration.

    Le Sénégal va, avec ce document, partir d’une ‘’économie désarticulée et à faible valeur ajoutée, pour bâtir une économie intégrée et à forte valeur ajoutée’’, a assuré M. Ndiaye.

    Les ‘’atouts’’ dont dispose le pays en matière de capital humain, matériel et immatériel pour bâtir son développement seront valorisés, a-t-il dit en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    La nouvelle politique de développement va promouvoir un ‘’Etat stratège, qui planifie son développement’’, a souligné Victor Ndiaye.

    Cette politique va renforcer l’industrialisation, a-t-il assuré, affirmant que le document de politique nationale ‘’Sénégal 2050’’ servira à ‘’mettre de l’ordre’’ dans plusieurs secteurs d’activité et à ‘’maîtriser les importations’’ sénégalaises.

    Le nouveau programme de développement du pays sera utilisé en même temps pour ‘’sécuriser, bancariser et connecter l’agriculteur sénégalais de demain au marché’’ mondial, a poursuivi M. Ndiaye.

    Les pouvoirs publics vont recourir au numérique pour ‘’améliorer la vie quotidienne des Sénégalais et la bonne gouvernance, par la digitalisation des services’’, a-t-il dit.

    Selon Victor Ndiaye, la promotion des industries culturelles et créatives est également prise en compte dans la conception du document.

    Huit pôles économiques régionaux seront promus en vue d’un ‘’développement territorial équilibré’’ du pays, par la mise en valeur des potentialités agricoles, minières et touristiques de chaque partie du pays, a-t-il ajouté.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    Diamniadio, 14 oct (APS) –Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.

    ‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.

    Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.

    Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.

    Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.

    Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.

    Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale. 

    Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.

    Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement  de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.

    MFD/ESF/MTN/ASG