Catégorie : sante

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    Dakar, 9 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.

    S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.

    Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.

    Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets.

    De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°202315 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

    Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

    Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;

    Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;

    Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;

    Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;

    Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 519 212/J, précédemment SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ;

    Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

    Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

     Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militaires, est nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;

     Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;

     Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;

    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

     Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;

     Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;

     Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;

     Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;

     Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;

     Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;

     Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.

    Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :

     Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;

     Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE.

    Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :

     Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau Suivi-Evaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :

     Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;

     Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :

     Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.

    Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

     Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

     

  • SENEGAL-SANTE-SURVEILLANCE / Six cas de rougeole confirmés dans cinq districts du pays, aucun cas de variole du singe (officiel)

    SENEGAL-SANTE-SURVEILLANCE / Six cas de rougeole confirmés dans cinq districts du pays, aucun cas de variole du singe (officiel)

    Dakar, 9 oct (APS) – Six cas de rougeole ont été enregistrés dans cinq districts sanitaires du pays (Dakar Sud, Foundiougne, Keur Massar, Pikine et Saraya), a appris l’APS de source sanitaire, laquelle précise qu’aucun cas de mpox ou variole du singe n’a été enregistré au Sénégal.

    ‘’Six cas confirmés de rougeole ont été notifiés par cinq districts, que sont Dakar sud (1), Foundiougne (1), Keur Massar (1), Pikine (2) et Saraya (1). Les districts de Dakar Sud et Foundiougne notifient ainsi leur premier cas confirmé de l’année’’, indique la Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique et indicateurs de performances.

    Dans son bulletin épidémiologique dont copie est transmise à l’APS, cette direction fait observer que ‘’le district de Pikine qui était sorti d’une première épidémie le 8 mai dernier, vient de franchir le seuil une deuxième fois le mardi 9 octobre’’.

    ‘’Quant au district de Saraya, dans la région de Kédougou, il entre en épidémie pour la première fois’’, souligne le document.

    La Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique et indicateurs de performances a fait état ‘’d’autres épidémies qui sont en cours’’.

    ‘’Il s’agit de la fièvre hémorragique Crimée Congo confirmée par PCR dans le district de Keur Massar (01)’’, a précisé le bulletin épidémiologique.

    ‘’Concernant le chikungunya, un cas a été recensé dans le district de Kédougou. S’agissant de la dengue, onze cas ont été notifiés cette semaine, deux fois moins que l’incubation maximale dans cinq districts classés en +épidémie active+, que sont Gossas (03), Mbour (03), Dakar Sud (01), Thiès (01) et Fatick (01)’’, ajoute la même note.

    Le district de Saraya entre en épidémie pour la première fois avec trois cas notifiés dont le dernier date du 10 septembre dernier, poursuit-elle.

    La Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique a par ailleurs assuré ‘’qu’aucun cas de la maladie mpox n’est confirmé au Sénégal’’.

    ‘’Un cumul de 85 cas négatifs a été prélevés à travers 39 districts, dont cinq au cours de la semaine à Salémata (02), Matam (01), Popenguine (01) et Ziguinchor (01). Aucun des cas notifiés ne correspond à la définition de cas suspect de la surveillance épidémiologique’’, a-t-elle précisé.

    NSS/MTN/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : un plan régional de prévention et de riposte présenté à Diourbel

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : un plan régional de prévention et de riposte présenté à Diourbel

    Diourbel, 9 oct (APS) – La direction régionale de la santé (DRS) de Diourbel (centre) a présenté, mercredi, un plan régional de prévention et de riposte contre le Mpox, communément appelée la variole du singe, en vue de « renforcer les mesures préventives » contre cette maladie.

     »L’objectif de cette rencontre est de partager notre plan d’action contre la variole du singe afin de renforcer des mesures préventives en dépit des facteurs de vulnérabilité enregistrés dans la région de Diourbel », a expliqué le directeur régional de la santé, docteur Mamadou Dieng.

    Il s’exprimait à l’occasion de la réunion du comité régional de lutte contre les épidémies, présidée par le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, en présence des leaders communautaires, des organisations communautaires de base et des acteurs du système sanitaire de la région.

    A Diourbel, a-t-il indiqué, les huit cas suspects notifiés par les districts sanitaires de la région sont tous revenus négatifs.

    Rappelant qu’à ce jour aucun cas n’est enregistré au Sénégal, M. Dieng a précisé que l’incubation de la maladie de Mpox peut aller de cinq à 21 jours.

    Dans son plan d’action, la direction régionale de la santé de Diourbel veut amener les leaders religieux et communautaires à soutenir la communication pour la prévention de la variole du singe.

    De même, Mamadou Dieng a indiqué que des visites de plaidoyer et des sessions de formation seront organisées pour pousser les populations à adopter les comportements préventifs contre le Mpox.

    Pour la prise en charge d’éventuels cas, « un volet formation des prestataires et le prépositionnement de médicaments est prévu », a-t-il ajouté, relevant qu’il n’y a pas encore de traitement spécifique pour cette maladie.

    Dr Dieng a aussi demandé aux services techniques compétents de surseoir à l’ouverture de la saison de la chasse pour se prémunir de cette zoonose.

    Le directeur régional de la santé a également invité les acteurs du système éducatif à s’impliquer dans la prévention à travers la sensibilisation des élèves.

    MS/ASB/OID/SKS

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Kanel : un GIE vient en appui aux deux structures sanitaires de la commune

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Kanel : un GIE vient en appui aux deux structures sanitaires de la commune

    Kanel, 8 oct (APS) – Un Groupement d’intérêt économique (GIE) de Kanel, dénommé « Féddé Mamadou Bilel Bocoum », a remis mardi plusieurs dons, dont du matériel frigorifique, au centre et au poste de santé de cette commune située dans la région de Matam (nord).

    Le matériel comprend deux climatiseurs pour le poste et le centre de santé, mais aussi des gants et couches, des serviettes hygiéniques et des produits détergents.

     »Nous sommes venus apporter notre soutien aux deux structures sanitaires de Kanel pour aider les autorités, ainsi que les malades afin qu’ils se sentent mieux dans ces lieux », a dit Rougui Bocoum, présidente du GIE « Féddé Mamadou Bilel Bocoum ».

    Intervenant à l’occasion de la cérémonie de remise des dons, au poste de santé de Kanel, elle a expliqué que ce geste est une manière, pour ce GIE, « d’appuyer les femmes qui accouchent et les personnes hospitalisées ».

    Des nattes, moustiquaires, matelas et autres produits détergents ont été également remis à des maîtres coraniques de la commune.

    « Le GIE a appuyé les ‘daara’ pour permettre aux élèves de se prémunir de certaines maladies comme le paludisme ou encore la diarrhée et toujours rester propres », a expliqué Madame Bocoum.

    Des associations sportives et culturelles (ASC) de Kanel ont aussi reçu des subventions et des appuis financiers de la part du GIE « Féddé Mamadou Bilel Bocoum », selon sa présidente.

    Elle ajoute que le GIE qu’elle dirige compte se lancer dans des activités autres que l’agriculture, l’élevage et l’aviculture, en investissant également des localités de la région comme Séno Palel et Thilogne.

    AT/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / La modélisation mathématique au secours de la lutte contre les MTN

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / La modélisation mathématique au secours de la lutte contre les MTN

    Thiès, 8 oct (APS) – Un symposium international sur la modélisation mathématique appliquée au paludisme et aux maladies tropicales négligées s’est ouvert lundi à l’université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), en vue de contribuer à mieux lutter contre les affections concernées.

    Prévu pour se poursuivre jusqu’au 10 octobre, ce symposium s’inscrit dans l’objectif de mettre à disposition une masse critique de chercheurs, dans le but de vaincre à terme les maladies tropicales négligées, une bonne fois pour toutes.

    « La modélisation mathématique est l’un des paramètres très important pour la prise en charge des décisions, surtout sur les politiques publiques autour du paludisme et des maladies tropicales négligées (MTN) », a expliqué le recteur de l’université Iba Der Thiam, Mamadou Babacar Ndiaye.

    Il s’est réjoui de la tenue de cette rencontre à l’UIDT avec la participation de plusieurs pays, insistant sur le fait que « la grande majorité des chercheurs qui travaillent autour de ces questions ne sont pas issus des pays qui subissent ces MTN ».

    « C’est un honneur aujourd’hui pour l’UIDT, d’accueillir ce symposium international qui va nous permettre d’abord de présenter les différents types de modélisation qui existent, dans une deuxième phase de partager les premiers résultats que nous commençons à voir au niveau du Sénégal sur le paludisme et les MTN », a-t-il dit.

    Il a rappelé que la modélisation désigne « l’analyse des données actuelles pour pouvoir prévoir ce qui va se passer dans le futur ».

    Selon le recteur de l’université Iba Der Thiam, « il est important de savoir que tout ce qui se fait en économie, dans les sciences », se fait sur la base de la modélisation.

    « Si nous subissons de plein fouet le paludisme, depuis des décennies, si nous n’avons pas d’avancées sur cette maladie, nous ne pourrons jamais la vaincre », a soutenu le professeur Ndiaye.

    « Il faut donc qu’on fasse appel aux intellectuels de façon générale, principalement aux mathématiciens pour qu’avec les modèles qui existent, ils puissent analyser ce que nous avons vécu, voir les données présentes et nous projeter vers l’avenir et voir la meilleure façon de lutter contre cette maladie », a ajouté Mamadou Babacar Ndiaye.

    À terme, l’objectif poursuivi est « d’avoir une masse critique de chercheurs autour de cette problématique essentielle », pour « vaincre une bonne fois pour toutes ces MTN ».

    BT/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / L’ARP doit devenir financièrement autonome, plaide son directeur général

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / L’ARP doit devenir financièrement autonome, plaide son directeur général

    Dakar, 7 oct (APS) – L’Agence de réglementation pharmaceutique (Arp) doit bénéficier d’une autonomie financière afin d’être plus en mesure d’assurer les missions qui lui sont dévolues et atteindre le niveau 3 de maturité, dans le but d’asseoir une souveraineté pharmaceutique, a indiqué, lundi, son directeur général, Alioune Ibnou Talib Diouf. 

    ‘’(…) l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP) a besoin non seulement d’être forte, d’être également agile, mais également autonome financièrement, et de pouvoir exercer les neuf fonctions réglementaires qui sont à sa charge’’, a déclaré M. Diouf.

    C’est la condition pour atteindre la souveraineté pharmaceutique avec l’atteinte du niveau 3 de maturité, a-t-il précisé.

    Il présidait la troisième réunion du Réseau de la Coalition des parties intéressées (CPI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette rencontre s’est tenue lundi à Dakar.

    Il a rappelé que l’autonomie financière est un des points phares du programme de développement institutionnel de l’ARP.

     »Donc, nous sommes là pour y veiller et nous ferons tout le nécessaire pour que ce niveau 3 soit atteint, mais également viser plus loin, être plus ambitieux et aller vers le niveau de maturité’’, a-t-il insisté. 

    M.Diouf a expliqué que ‘’le plan de développement institutionnel a pour but de faire en sorte que l’ARP soit compétente dans toutes ses fonctions réglementaires, qui sont au nombre de neuf ».

    ‘’Il faut que l’ARP puisse également mobiliser des ressources pour son fonctionnement, pour avoir une présence sur tout le territoire national sénégalais, et que la nouvelle loi pharmaceutique puisse également s’étendre à tout le territoire et s’exercer au profit des populations sénégalaises », a-t-il souligné.  

    Il soutient que  »les populations doivent accéder à des médicaments de qualité sûrs et à des coûts qui soient abordables’’.

    Il estime que cette troisième réunion de la CIP est une ‘’opportunité pour renforcer notre cohérence d’action et veiller à ce que chaque initiative contribue de manière efficace à la réalisation de nos objectifs’’.

    Le docteur Mady Ba, chargé de la lutte contre la maladie à l’OMS, a indiqué qu’à l’issue de cette réunion, il sera nécessaire de ‘’définir clairement les biais et les activités à mener (…)’’.

     »La coordination, la transparence et l’optimisation de nos efforts politiques sont les thèmes de notre réunion’’, a-t-il précisé. Il a souligné que ’’cette réunion est une opportunité de renforcer la collaboration, d’aligner nos actions aux champs d’impact de la CPI’’.

    Le réseau CIP de l’OMS vise à établir et à promouvoir une approche unifiée, stratégique et coordonnée des systèmes réglementaires nationaux et régionaux.

    NSS/AB/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-OBJECTIFS /  »Octobre rose »: la Lisca veut dépister 15 000 femmes (présidente)

    SENEGAL-SANTE-OBJECTIFS /  »Octobre rose »: la Lisca veut dépister 15 000 femmes (présidente)

    Dakar, 6 oct (APS) – La Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer  (Lisca) a l’ambition de dépister 15 000 femmes sur toute l’étendue du territoire national à l’occasion de la campagne ”Octobre rose”, une initiative dédiée à la lutte contre le cancer du sein, lancée le 1 er octobre dernier, a appris l’APS de sa présidente.

     »Cette année, nous avons l’objectif de dépister 15 000 femmes à Dakar et dans les régions. L’année dernière, sur un objectif de 10 000 femmes, nous avions consulté 12 000 », a déclaré samedi docteur Fatma Guenoune, lors de la journée de dépistage gratuit des femmes organisée par la société de téléphonie Expresso à leur siège à Dakar.

    La présidente de la Lisca rassure que si des lésions sont détectées, toutes ces femmes vont être accompagnées par la Lisca grâce à leur partenaire.

     »Si nous dépassons, tant mieux, parce que nous voulons que plus de femmes se dépistent par rapport au cancer du sein parce que c’est une maladie qui est toujours à soins coûteux. Et lorsque les femmes arrivent à des stades avancés, malheureusement, on ne peut les accompagner que vers la mort. C’est ce que nous ne voulons pas », a expliqué la praticienne.

     »On ne peut pas empêcher la survenue de cancer, mais une fois que le cancer est diagnostiqué très tôt, on peut guérir les femmes », rassure-t-elle.

    Selon la présidente de la Lisca, il y a des facteurs qui sont endogènes et les facteurs exogènes liés au cancer du sein.

    ‘’Pour les facteurs endogènes, il s’agit de prédispositions. C’est lorsque l’on voit les règles avant 12 ans, la puberté précoce, la ménopause tardive après 55 ans. Dans ce cas, on doit faire attention’’, a-t-elle expliqué.

    ‘’Quand on est issu d’une famille à cancer, on doit également faire très attention. L’obésité, la graisse favorisent l’hyper-œstrogène, qui est un facteur favorisant du cancer. Les filles doivent se marier tôt, faire des enfants tôt, parce que les grossesses tardives ne sont pas des facteurs protecteurs’’, a argumenté docteur Guenoune.

    La présidente de la Lisca évoque d’autres facteurs exogènes comprenant le traitement hormonal substitutif.

     »Toutes les femmes qui sont ménopausées, pour éviter les désagréments de cette ménopause, prennent ces hormones qui sont cancérigènes. Il y a des méthodes naturelles pour éviter les désagréments de la ménopause. Donc, la prise de contraceptive pendant longtemps, favorise un léger risque de faire un cancer’’, a-t-elle prévenu.

    La société de téléphonie expresso avait organisé deux journées de caravane à Dakar et dans sa banlieue, grâce à une donation de 6 millions pour accompagner la Lisca, a-t-on appris des organisateurs.

    NSS/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour l’amélioration des centres de prise en charge pour enfants atteints de paralysie cérébrale

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour l’amélioration des centres de prise en charge pour enfants atteints de paralysie cérébrale

    Dakar, 5 oct (APS) – Le directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (Cnao), Ousmane Ba, a plaidé, samedi, pour l’amélioration des deux centres de prise en charge pour enfants souffrant de paralysie cérébrale.

     »Nous demandons, que ce centre, comme le centre Talibou Dabo, soient des priorités pour l’autorité, dans le renforcement financier, des compétences, pour nous permettre de jouer pleinement notre rôle’’, a-t-il notamment déclaré.

    M. Ba prenait part à la célébration de la Journée internationale de la paralysie cérébrale sur le thème:  »L’accès à l’éducation inclusive et spécialisée ».

     »En tant que médecin rééducateur, c’est un appel que nous lançons également à l’endroit des autorités, pour nous permettre d’améliorer l’environnement de ces enfants », a-t-il insisté.

     »Vous avez bien vu que Philippe qui s’occupe des enfants n’a qu’une petite salle, à la limite sous-équipée.  Les kinés demandent une formation, beaucoup de motivation, parce que dès qu’on parle de motivation, c’est la croix et la bannière », a martelé M.Ba.

    Selon lui,  »les gens doivent comprendre que prendre en charge un enfant atteint de paralysie cérébrale, c’est une activité pour la journée. Là où le kiné allait prendre 10 malades, quand vous lui mettez un enfant d’informité motrice cérébrale (Imc), mais c’est pour une journée’’, a expliqué le praticien.

    D’après le médecin-colonel, l’enjeu est de tout faire pour réduire les délais d’appareillage de ces enfants au niveau de ce centre, dont le rôle est de pallier et de faire face à toute forme de handicap.

    ‘’Et ces enfants aujourd’hui, l’histoire nous a démontré, que s’ils sont bien accompagnés, encadrés, arrivent à faire mieux que ceux qui n’en souffrent pas’’, a-t-il souligné.

    Dans ce sens, le directeur du centre national d’appareils orthopédiques de Dakar invite le ministère de la santé, à  »financer ce plan de formation des kinésithérapeutes, dans la prise en charge des plans de services. »

    Il a rappelle que la paralysie cérébrale est liée à une souffrance fatale pendant la naissance, une souffrance qui est à l’origine d’un déficit neurologique qui limite les activités de l’enfant.

    Selon Rawan Samb, président de l’association des familles d’enfants atteints de paralysie cérébrale (Afepc),  »plus de 200 enfants » sont sur la liste d’attente pour une prise en charge au niveau de ces centres dédiés.

     »Ils font 10 séances et ils peuvent rester 4 à 5 mois pour recommencer les séances. Et à ce rythme-là, c’est sûr que l’enfant ne pourra pas s’améliorer », a-t-il déploré.

    M. Samb a en outre sollicité, au-delà des séances de kinésithérapie,  »une prise en charge pluridisciplinaire car ces enfants ont besoin d’ergothérapeutes, de psychomotriciens, d’orthophonistes ».

    NSS/MK/ASB

  • SENEGAL- SANTE- PREVENTION / Dagana: le District sanitaire de Richard-Toll ciblé pour une étude de prévalence sur la bilharziose génitale féminine

    SENEGAL- SANTE- PREVENTION / Dagana: le District sanitaire de Richard-Toll ciblé pour une étude de prévalence sur la bilharziose génitale féminine

    Dagana, 5 oct (APS) – Le District sanitaire de Richard-Toll, compte tenu de son taux de prévalence très élevé aux maladies tropicales négligées (MTN), a été choisi avec celui de Podor, pour abriter une étude de prévalence de la bilharziose génitale féminine, a appris l’APS de la Coordonnatrice nationale du Programme de lutte contre les maladies tropicales négligées.

     »Aujourd’hui, on est là dans le cadre des activités de communication en prélude de l’étude de la prévalence de la bilharziose génitale féminine au niveau du district sanitaire de Richard-Toll. Ce choix s’explique parce que la ville connaît un taux de prévalence très élevé’’, a indiqué Dr Ndèye Mbacké Kane.

    Elle s’exprimait vendredi, lors d’une réunion du Comité départemental de développement (CDD) consacrée à l’étude multi-pays sur la schistosomiase génitale féminine déroulée dans cinq pays, dont le Sénégal.

    Selon elle, le district sanitaire de Richard-Toll et celui de Podor sont les deux structures sanitaires ciblées pour abriter ces études.

    L’Objectif, dit-elle est de ‘’mesurer le fardeau de la bilharziose génitale féminine, de pouvoir spécifiquement développer des algorithmes’’ par rapport à la cible.

    C’est aussi un moyen de ‘’voir le rythme de propagation de cette maladie chez les 15-69 ans’’, a-t-elle ajouté.

    ‘’Les maladies tropicales négligées notamment la bilharziose, constituent un véritable problème de santé publique dans la zone depuis l’avènement du barrage de Diama’’, a-t-elle indiqué.

    Pour Dr Kane, la bilharziose génitale féminine est à l’origine d’infertilité à répétition, des infections et des complications parce que les femmes touchées par cette maladie ont trois fois plus de risques de développer de cancer et deux fois plus de risques d’affection notamment au VIH.

    ‘’Ces études sont d’une importance capitale dans la mesure où elles permettront de donner plus d’orientation par rapport à lutte qui a été menée pour éliminer la maladie d’une manière globale », a précisé la coordonnatrice du programme de lutte contre les maladies tropicales négligées.

    L’adjoint au préfet de Dagana, Hubert Lazare Faye exhorte les relais communautaires, les  »bajenou gox », et les acteurs sanitaires à insister davantage sur les campagnes de sensibilisation à travers des plans de communications pour éradiquer la maladie au niveau de la zone.

    OG/AT/MK/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Thiès : 15 à 20 cas de fentes labio-palatines opérés gratuitement par mois à l’hôpital Barthimée (docteur)

    SENEGAL-SANTE / Thiès : 15 à 20 cas de fentes labio-palatines opérés gratuitement par mois à l’hôpital Barthimée (docteur)

    Thiès, 4 oct (APS) – Environ 15 à 20 enfants souffrant de fentes labio-palatines ou bec-de-lièvre sont opérés gratuitement chaque mois à l’hôpital Barthimée de Thiès, a-t-on appris vendredi de la chirurgienne pédiatrique, docteur Alida Sidi.

     »Ici à l’hôpital, on peut faire environ 15 à 20 opérations chirurgicales par mois, c’est pour vous dire à quel point le chiffre est élevé », a expliqué la chirurgienne pédiatrique, lors de l’inauguration, à l’hôpital Barthimée de Thiès, d’un bloc opératoire équipé et entièrement dédié aux enfants.

    Elle a expliqué que les enfants souffrant de malformations, notamment les  fentes labio-palatines sont  »souvent mal jugés par les populations et également par leurs parents ».

    Elle a indiqué que ces  » enfants sont souvent issus de parents ou de familles où il n’y a pas eu de cas précédent, donc ne disposent pas d’informations sur la maladie. Et, c’est la maman qui est incriminée par rapport à la survenue de cette malformation ».

    Ces malformations sont prises en charge de façon globale, a informé la chirurgienne pédiatrique.  »La chirurgie première et la secondaire se font à l’hôpital Barthimée gratuitement », a-t-elle signalé.

    ‘’Ces enfants naissent avec des particularités physiques qui peuvent être améliorées ici avec un accès  très facile. Il s’agit juste de se faire enregistrer et lorsque l’enfant est enregistré, nous prenons en charge tout le reste », a-t-elle fait savoir.

    Docteur Alida Sidi a indiqué qu’  »il est actuellement difficile de donner la prévalence de la fente labio-palatine au Sénégal où des études sur la maladie sont encore en cours ».

    La spécialiste avance que  »ce sont des pathologies qui n’arrivent pas à être identifiées et les chiffres ne sont pas vraiment connus du fait que la plupart du temps, les parents cachent les enfants.

     »Nous étions quasiment les seuls à fournir gratuitement ces opérations; mais actuellement avec l’émergence d’autres centres, les chiffres ont un peu baissé, mais restent élevés’’, a-t-elle souligné.

    Elle a indiqué que les causes des fentes labio-palatines ne sont pas connues,  »mais les facteurs génétiques sont incriminés. Nous savons également que les mariages consanguins augmentent les risques’’.

    ‘’Il y a aussi les causes environnementales, car les personnes qui vivent dans les zones minières et de guerre, avec l’atmosphère pollué peuvent développer ce type de malformation’’, a encore renseigné docteur Sidi.

    En plus de ces facteurs,  »il y a aussi l’alimentation, par exemple, avec les mamans qui ne sont pas supplémentées lors de leur grossesse développant ainsi une carence en fer, et en acide folique’’.

    Par contre, a-t-elle précisé,  il y a des femmes qui n’ont aucun de ces facteurs précités et qui ont quand même eu des enfants avec des malformations labio-palatines.  »Donc, à ce jour on ne connait pas, un facteur principal de cette maladie qu’on peut incriminer’’, a conclu le docteur Alida Sidi.

    BT/AB/ASB