Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Louga : un officiel souligne l’importance du dépistage précoce des cancers du col de l’utérus et du sein

    SENEGAL-SANTE / Louga : un officiel souligne l’importance du dépistage précoce des cancers du col de l’utérus et du sein

    Louga, 4 oct (APS) – Le directeur régional de la Santé de Louga, Cheikh Sadibou Senghor, a insisté, vendredi, sur la nécessité de renforcer le dépistage précoce contre les cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes, soulignant que 94 % des décès liés à cette maladie surviennent dans les pays à faible revenu, notamment en Afrique subsaharienne.

    « Le cancer peut être traité et guéri s’il est détecté tôt. Malheureusement, dans nos pays, le dépistage se fait souvent trop tard, faisant que le diagnostic tardif est l’une des principales raisons du taux élevé de décès dus aux cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes », a-t-il déclaré.

    Cheikh Sadibou Senghor s’adressait à des journalistes à l’issue d’une journée de consultation sur le dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes, organisée par l’Association des sage-femmes de Louga dans le cadre des activités d’Octobre rose, une campagne annuelle mondiale de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche.

    Il a ainsi souligné l’importance d’intensifier la sensibilisation, en particulier auprès des femmes, pour que chacun comprenne que ‘’si le cancer est détecté à un stade précoce, il peut être efficacement traité’’.

    Selon les statistiques fournies par M. Senghor, « en 2022, 620 000 cas de cancer du col de l’utérus ont été recensés dans le monde, avec 350 000 décès, dont 94% dans des pays pauvres, principalement en Afrique subsaharienne ».

    Au Sénégal, le directeur régional de la Santé de Louga a toutefois estimé que « des avancées significatives ont été réalisées pour faciliter l’accès au dépistage », saluant « les efforts de la communauté internationale et du ministère de la Santé dans le cadre de la lutte contre le cancer, notamment contre les cancers du col de l’utérus et du sein chez les femmes ».

    Cheikh Sadibou Senghor a en outre mis l’accent sur « la vaccination contre le papillomavirus (HPV), responsable de la plupart des cas de cancer du col de l’utérus », précisant que ‘’la vaccination des jeunes filles entre 9 et 14 ans est l’une des meilleures mesures de prévention mises en place par l’Etat ».

    Jusqu’à récemment, selon lui, les femmes devaient se rendre à Dakar pour effectuer un test de dépistage, mais ‘’aujourd’hui, des examens simples et des cystoscopies sont disponibles dans les hôpitaux et centres de santé régionaux », s’est-il réjoui.

    De traitements comme la cryothérapie, qui permettent d’éradiquer les cellules cancéreuses à un stade précoce, sont désormais accessibles, a-t-il ajouté.

    Cheikh Sadibou Senghor a également rappelé que « le papillomavirus, principal responsable du cancer du col de l’utérus, se transmet facilement par voie sexuelle. Bien que l’évolution vers un cancer prenne souvent 15 à 20 ans, une détection précoce reste essentielle ».

    Il a rappelé « l’importance des initiatives mises en place durant ce mois d’octobre pour renforcer la prévention, le dépistage et le traitement de ces maladies, qui représente un véritable enjeu de santé publique ».

    Le directeur régional de la Santé de Louga a encouragé « les femmes à se faire dépister, même en l’absence de symptômes’’, et a souligné que ‘’les tests de dépistage restent gratuits ».

    DS/ABB/AB

  • SENEGAL-SOCIAL / Déploiement annoncé de trente-quatre nouveaux inspecteurs et contrôleurs du travail

    SENEGAL-SOCIAL / Déploiement annoncé de trente-quatre nouveaux inspecteurs et contrôleurs du travail

    Dakar, 4 oct (APS) – Trente-quatre inspecteurs et de contrôleurs du travail vont être déployés à travers le pays pour combler le manque de personnels dans le secteur, a annoncé vendredi à Dakar, Yankhoba Diémé, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    ‘’J’ai signé hier l’arrêté portant affectation de trente-quatre nouveaux inspecteurs et contrôleurs de travail, notamment onze inspecteurs et vingt-trois contrôleurs du travail pour renforcer le personnel et combler un manque au niveau du territoire’’, a-t-il assuré.

    Yankhoba Diémé a fait cette annonce en prenant part à l’ouverture de l’assemblée générale de renouvellement des instances dirigeantes de l’Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire (ICAMO).

    Il a insisté sur l’importance de renforcer le rôle des institutions de prévoyance dans un pays.

    ‘’Les institutions comme la Caisse de sécurité sociale, l’ICAMO, et l’institut de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) peuvent, à l’image d’autres pays, être des locomotives en termes de financement’’, a laissé entendre M. Diémé.

    Il a réitéré l’ambition des nouvelles autorités d’accroître la contribution de telles structures dans le développement d’une économie endogène.

    ‘’Au-delà de l’objet pour lequel elles ont été mises en place, nous croyons que ces institutions peuvent fortement contribuer au développement d’une économie endogène’’, a fait remarquer Yankhoba Diémé.

    Il a assuré que des réformes allaient être entreprises pour renforcer le fonctionnement de ces structures en termes d’instruments juridiques, de renforcement des effectifs et de la logistique.

     »Dans le cadre de la couverture maladie universelle, nous avons besoin globalement de rationaliser, mais également de joindre l’ensemble des services qui interviennent à ce niveau’’, a souligné le ministre du Travail.

    Il a par exemple évoqué le fait que certains services étaient écartelés entre le ministère de la Santé, le ministère de l’Économie et le ministère de la Famille.

    NSS/AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE /  »Octobre rose »: Bassirou Diomaye Faye appelle les Sénégalais à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein

    SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE /  »Octobre rose »: Bassirou Diomaye Faye appelle les Sénégalais à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein

    Dakar, 3 oct (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a appelé, jeudi, les Sénégalais à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein à l’occasion de la campagne  »Octobre rose », une initiative dédiée à la lutte contre cette maladie.

     »Je lance un appel à  tous les Sénégalais et toutes les Sénégalaises à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein’’, a déclaré le chef de l’Etat dans un message publié sur le réseau social X. 

     »Notre engagement commun fera reculer le cancer. Le gouvernement du Sénégal reste engagé à renforcer la sensibilisation des populations pour faire connaître la maladie et les moyens de prévention », a ajouté le président Faye..

    Il a rappelé à ses compatriotes, en particulier aux femmes, que le mois  d’octobre est consacré à la lutte contre le cancer du sein.  »Chaque année au Sénégal, a-t-il indiqué, 1838 nouveaux cas de cancer du sein sont enregistrés avec quelque 976 décès sur la même période’’.

    Le chef de l’Etat a souligné que  »derrière ces chiffres, il faut aussi voir que ces femmes emportées sont des épouses, des mères, des sœurs laissant derrière elles beaucoup d’orphelins et des familles meurtries ».

     »Chaque femme peut être touchée, notre responsabilité, c’est d’en parler et de sensibiliser le maximum de femmes, mais surtout d’aller faire un dépistage précoce. Ce dépistage précoce permet de prendre en charge très tôt le cancer », a-t-il déclaré.

    Le chef de l’Etat a salué la décision du ministère de la Santé de réduire la mammographie de 30.000 à 15000 FCFA durant tout le mois d’octobre.

    SKS/ASB/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE-TRAVAIL / IPM : près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés (responsable)

    SENEGAL-SANTE-TRAVAIL / IPM : près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés (responsable)

    Dakar, 2 oct (APS) – Près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés aux Institutions de Prévoyance Maladie (IPM) du Sénégal, a révélé, mercredi, la directrice de l’Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire (ICAMO), Marie Rosalie Ngom Coly. 

    « De manière générale au Sénégal, près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés aux IPM. Toutes les entreprises ne respectent pas encore cette obligation d’affilier leurs employés’’, a-t-elle déploré

    Marie Rosalie Ngom Coly  s’exprimait  lors d’un déjeuner de presse organisé par l’ICAMO à l’intention de l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD). Cette session de renforcement de capacités est organisée en prélude de l’assemblée générale de renouvellement des instances de l’AJSPD. 

    Elle a indiqué que sur  »301 entreprises contrôlées par les inspections du travail de Thiès, Diourbel, Saint Louis et Sédhiou, seules 27 ont affilié leurs travailleurs aux Institutions de prévoyance maladie (IPM) au dernier semestre de 2023 », ce qui entraine, selon elle,  »une évasion sociale ».

    ‘’Ces quatre inspections des régions de Saint Louis, Thiès, Diourbel et Sédhiou ont mené ces contrôles au courant du deuxième semestre 2023,  ce qui veut dire que le processus d’accompagnement est en cours’’, a-t-elle précisé.

    A ce propos, Mme Coly a indiqué que  »85 gestionnaires d’IPM sont formés chaque année afin d’arriver à un taux optimal ».

    Elle a déploré le fait que ‘’les IPM ne remontent pas toutes leurs données ».   »Ce qui fait qu’on a un taux de remontée qui tourne autour de 75%’’, a-t-elle fait savoir. 

    La directrice de l’ICAMO a souligné que ‘’le premier axe de lutte contre l’évasion sociale, c’est l’information et la communication ».

     »A cela, s’ajoute le ciblage, en faisant le croisement de la base de données de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et des IPM pour savoir exactement la liste exacte des entreprises qui n’ont pas affilié leurs travailleurs vu le caractère non contraignant de l’ICAMO’’. 

    Marie Rosalie Ngom Coly estime que  »la culture de l’IPM n’est pas très vulgarisée’’ au Sénégal.

     »Les IPM ont souffert du manque de données statistiques pour assurer leur rôle de service public, d’où le sens de la tenue d’une telle rencontre pour vulgariser les interventions de ces institutions’’, a-t-elle expliqué, rappelant que c’est l’ICAMO qui assure ‘’l’équilibre financier de ces institutions sociales’’.

    Elle a insisté sur le fait que les employeurs ont l’obligation d’affilier leurs employés aux IPM.

    ‘’Le fonds de garantie n’est pas utilisé par les IPM’’

    En outre, elle a signalé que des réformes ont été entreprises pour relever les défis . »Il s’agit d’une réforme juridique, institutionnelle et de la gouvernance afin d’assurer la solidarité entre les IPM », a-t-elle détaillé, relevant que cette approche  »a permis de mettre en place un fonds de garantie qui malheureusement n’est pas utilisé par les IPM’’.

    ‘’Le fonds de garantie destinés à améliorer la solvabilité des IPM vis-à-vis des prestataires a été opérationnalisé, mais n’est malheureusement pas encore utilisé par les IPM », a déploré, de son côté, le président du Conseil d’administration de l’ICAMO, Bassirou Ndour.

    NSS/SKS/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Malnutrition et MTN : un médecin suggère de lutter contre les facteurs de risque

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Malnutrition et MTN : un médecin suggère de lutter contre les facteurs de risque

    Dakar, 1 oct (APS) – Le directeur de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), Amadou Doucouré, a souligné mardi la nécessité d’agir sur les facteurs de risque des formes de la malnutrition et des maladies non transmissibles (MNT) afin d’en diminuer la prévalence.

    « Agir sur les facteurs de risque des formes de malnutrition et des MNT est essentiel pour diminuer leur prévalence et soulager le système de santé de notre pays dans un contexte de montée rapide des coûts des soins et d’un faible développement de systèmes de couverture de santé », a-t-il déclaré.

    Le docteur Amadou Doucouré représentait le ministre de la Santé et de l’Action sociale à la cérémonie de lancement du projet de recherche intitulé « Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal ».

    « Nous devons réfléchir sur ce que nous mangeons, faire évoluer nos habitudes de consommation, marquées encore par des pratiques culinaires inappropriées, une consommation élevée de sucre, de sel et de matières grasses, l’utilisation généralisée des bouillons et une consommation de fruits et légumes faible », a plaidé le médecin de santé public.

    « Nous pouvons encore y parvenir », en garantissant à tous les citoyens « l’accès à la nourriture et à des aliments nutritifs » qui font un régime alimentaire sain, a indiqué le directeur de la santé de la mère et de l’enfant.

    Pour ce faire, il juge important que ces interventions soient renforcées ou réajustées, sans compter qu’elles « doivent découler de données probantes ou d’évidences scientifiques tirées de différentes études, si nous voulons être au rendez-vous de 2030 ».

    Selon lui, c’est ce qui justifie la pertinence de la mise en œuvre de ce projet, le Sénégal ayant érigé « en priorité absolue » la lutte contre le « fardeau » de la malnutrition matérialisée par les différents plans quinquennaux multisectoriels de lutte contre la malnutrition et les maladies non transmissibles dont l’approche multisectorielle et pluridisciplinaire constitue le principe directeur.

    Il reste que « le niveau actuel est toujours très en-deçà des objectifs visés. Aussi, les menaces qui pèsent sur les progrès sont nombreuses », a signalé le docteur Amadou Doucouré.

    D’où l’importance, selon le praticien, de « prendre conscience des conséquences majeures sur le système de santé de notre pays des effets du […] fardeau de la malnutrition ».

    Le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) a signalé que sur cette question, la structure qu’il dirige a mené « une vaste enquête » au cours des « dernières années », en partenariat notamment avec différents démembrements de l’université Cheikh Anta Diop et du ministère de la Santé.

    Le professeur Abdoulaye Diagne a cité le Laboratoire de nutrition et d’alimentation humaine (LARNAH) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la direction de la santé de la mère et de l’enfant mais également la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    Cette enquête menée sur la consommation des ménages sénégalais, avec l’appui du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), « a touché 1800 ménages et 3800 individus composés de jeunes et d’adultes », a-t-il précisé.

    Il a signalé que le projet de recherche « Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal », a pour ambition d’exploiter ces données primaires pour mieux saisir le lien entre régime alimentaire, malnutrition et environnement alimentaire dans le contexte sénégalais.

    « Nous anticipons [sur le fait] que le présent atelier sera le point de départ d’un partenariat durable entre les chercheurs, les décideurs publics, les organisations de consommateurs et le secteur privé autour du thème « Souveraineté alimentaire et MNT », a-t-il conclu.

    NSS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Cancer du col de l’utérus : 2024 nouveaux cas recensés chaque année (Lisca)

    SENEGAL-SANTE / Cancer du col de l’utérus : 2024 nouveaux cas recensés chaque année (Lisca)

    Dakar, 30 sept (APS) – Mille trois cent douze personnes décèdent chaque année du cancer du col de l’utérus au Sénégal, où 2024 nouveaux cas sont enregistrés par an, a indiqué dimanche la présidente de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca), Dr Fatma Guéunoune.

    ‘’Le cancer du sein est le deuxième cancer après le cancer du col de l’utérus qui est le premier cancer avec 2024 nouveaux cas et 1312 décès chaque année’’, a révélé la présidente de la Lisca, au terme d’une randonnée pédestre marquant le lancement de la campagne ‘’Octobre Rose’’.

    Cette randonnée pédestre a enregistré la présence du ministre de la Santé, Ibrahima Sy, et de Maimouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités.

    Selon le Dr Guénoune, ‘’chaque année, il y a plus de 12 mille nouveaux cas de cancers au Sénégal, avec environ au total huit mille décès. En ce qui concerne le cancer du sein, il y a 1800 nouveaux cas chaque année avec 976 décès’’.

    ‘’Au Sénégal, (…) tous sexes confondus, les cancers gynécologiques sont les premiers cancers. Le dépistage du cancer du sein passe par la mammographie. Il s’agit d’un examen graphique des seins qui permet de voir des tumeurs de très petite taille palpées à la main’’, ,a-t-elle expliqué.

    La présidente de la Lisca demande à « toutes les femmes âgées de 40 ans de faire une mammographie tous les deux ans ». Elle estime qu’un tel examen « leur permet au moins de voir s’il n’y a pas de petites tumeurs ». « Nous demandons aussi aux femmes, à partir de 20 ans, (…) de faire l’auto-examen des seins’’, a-t-elle poursuivi.

    Elle a rappelé que ‘’l’auto-examen des seins est un examen (…) gratuit » que les femmes doivent faire  »dès 20 ans, après l’apparition des règles’’.

    Le Dr Guénoune appelle les populations à accompagner les malades de cancer, signalant que ‘’la Lisca est en fin de ressources’’.

    ‘’Nous avons environ 400 femmes qui sont sur la liste d’attente pour une prise en charge au niveau de la Lisca. Nous avions fait un téléthon en 2022 qui nous a permis d’avoir plus de 200 millions de francs Cfa, mais nous avons dépensé plus de 220 millions de francs Cfa pour prendre en charge 830 malades’’, a-t-elle souligné.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Louga : 216 enfants circoncis gratuitement par l’ODCAV

    SENEGAL-SANTE / Louga : 216 enfants circoncis gratuitement par l’ODCAV

    Louga, 30 sept (APS) – L’Organisme départemental de coordination des activités de vacances (ODCAV) de Louga a circoncis gratuitement cette année 216 enfants, a révélé, dimanche, son président, Ibou Wade.

    « L’ODCAV de Louga poursuit son engagement en offrant une circoncision gratuite pour la huitième année consécutive. Cette initiative a permis de prendre en charge 216 enfants au cours de cette édition », a-t-il précisé.

    Il indique que 95 enfants ont été circoncis au poste de santé Alkhayri (Médina Salam), 27 au poste de santé de Santhiaba, 37 au poste de santé Keur Serigne Louga et 57 autres au centre de santé de Louga.

    « Depuis le lancement de cette initiative en 2016, a-t-il souligné, un total de 1 242 enfants a bénéficié de cette opération, témoignant de l’engagement durable de l’ODCAV en faveur de la santé des jeunes. »

    DS/ASG/BK
  • SENEGAL-UNIVERSITE-SANTE / Une ambulance médicalisée offerte à l’antenne délocalisée de l’UASZ à Kolda

    SENEGAL-UNIVERSITE-SANTE / Une ambulance médicalisée offerte à l’antenne délocalisée de l’UASZ à Kolda

    Ziguinchor, 29 sept (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a remis, samedi, une ambulance médicalisée à l’antenne délocalisée à Kolda de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) pour faciliter les conditions d’évacuation des étudiants vers les structures sanitaires de la région, a constaté l’APS.

    ‘’En faisant don d’une ambulance médicalisée à l’UASZ, la LONASE a voulu apporter sa contribution à la construction du système éducatif’’, a-t-il déclaré, lors de la cérémonie de remise de l’ambulance médicalisée en présence du directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor (CROUZ), Salif Baldé.

    L’antenne de l’UASZ à Kolda, récemment ouverte et qui va monter en puissance avec 800 étudiants à la prochaine rentrée, ne disposait pas de moyens pour évacuer des patients en cas de problème de santé, a expliqué le directeur général de la LONASE.

    ‘’C’est donc sensible à cette situation et dans l’optique d’apporter sa contribution à la construction de la nation que la Lonase, à travers sa Fondation, a estimé qu’il était important de donner cette ambulance’’, a ajouté Toussaint Manga.

    Ce don reflète aussi, selon lui, l’ambition du chef de l’État et de son gouvernement de faire du Sénégal un pays juste et prospère, mais aussi où les citoyens pourront être traités d’égale dignité.

    ‘’Un Sénégal où on pourra donner l’opportunité à tous les étudiants quel que soit l’antenne délocalisée de pouvoir bénéficier de soins corrects’’, a indiqué le directeur général de la LONASE.

    Selon le directeur du CROUZ, qui s’est réjoui de ce geste du DG de la LONASE, l’antenne délocalisée de Kolda, ouverte le 4 mars dernier, est ‘’dépourvue de moyens avec un service médical qui n’est que de nom et qui manque de tout’’.

    ‘’On a pu toutefois signer des conventions de partenariat avec l’hôpital régional de Kolda et le poste de santé de Saré Kemo. Malgré tout il fallait avoir les moyens pour évacuer les malades au niveau de ces structures sanitaires’’, a fait savoir Salif Baldé.

    IM/ASB/ABB/ADC

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Kaffrine : quelque 100 chiens domestiques et errants vaccinés (docteur vétérinaire)

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Kaffrine : quelque 100 chiens domestiques et errants vaccinés (docteur vétérinaire)

    Kaffrine, 28 sept (APS) –  Quelque cent chiens domestiques et errants ont été vaccinés contre la rage, samedi, à Kaffrine (centre), dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la rage, a appris l’APS du directeur régional de l’Élevage et des productions animales, le docteur vétérinaire Moustapha Dione.

    ‘’Aujourd’hui, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la rage, nous avons vacciné plus de cent chiens domestiques comme errants, afin de lutter contre la maladie de la rage’’, a-t-il indiqué.

    Depuis quelques mois, des cas de la maladie de la rage sont signalés dans les départements de Koungheul, Malem-Hodar et Birkelane, a-t-il souligné lors d’un entretien avec des journalistes, au terme de la cérémonie officielle de célébration de cette journée, organisée en partenariat avec des vétérinaires privés, entre autres partenaires.

    Le directeur régional de l’Élevage et des productions animales a également signalé que, pour cette journée internationale de la rage, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a mis à la disposition des vétérinaires 200 doses de vaccins.

    ‘’Nous sollicitons un suivi de cette activité de vaccination et appelons les populations à continuer à vacciner leurs sujets car, la rage reste une maladie zoonotique mortelle’’, a averti  Moustapha Dione.

    CTS/ADE/ADC/ABB

  • SÉNÉGAL- SANTE / Fatick : deux cas de rage enregistrés entre 2023 et 2024

    SÉNÉGAL- SANTE / Fatick : deux cas de rage enregistrés entre 2023 et 2024

    Fatick, 28 sept (APS) – Deux cas de rage humaine dont un, l’année dernière, et un autre cette année, ont été enregistrés par la direction régionale de la Santé de Fatick (centre), a signalé, samedi, Mame Fatou Thioune, directrice régionale de l’Élevage et des productions animales.

    Elle s’exprimait ainsi lors de la journée mondiale de la rage célébrée le 28 septembre de chaque année, coïncidant avec la date de décès de Louis Pasteur, le découvreur du vaccin contre la rage.

     »La vaccination des chiens demeure une activité privilégiée pour le contrôle de la population canine. Pour cette année, 86 chiens ont été vaccinés gratuitement par nos services dans le département de Gossas », a également fait savoir la directrice régionale de l’Élevage et des productions animales.

    Mame Fatou Thioune a ajouté que 123 chiens ont été abattus avec l’accompagnement des collectivités territoriales de Foundiougne et Gossas, assurant que le département de Fatick compte mener cette même activité à la fin de l’hivernage.

     »Les rapports ont montré 47 cas suspects de morsure de chiens en 2023 contre 25 en 2024. D’autres cas de morsure provoqué par d’autres animaux ont été aussi relevés », a-t-elle ajouté.

    SDI/ADC/ABB