Catégorie : sante

  • SENEGAL-COLLECTIVITE / Touba Toul : inauguration du poste de santé de Thilla Ounté

    SENEGAL-COLLECTIVITE / Touba Toul : inauguration du poste de santé de Thilla Ounté

    Thiès, 28 sept (APS) – Le maire de la commune de Touba Toul, dans le département de Thiès (est), Ameth Diéye, a procédé, vendredi, à l’inauguration du poste de santé du village de Thilla Ounté, a constaté l’APS.

    ‘’C’est avec un grand plaisir que je procède à l’inauguration du poste de santé de Thilla Ounté’’, s’est réjoui l’édile, ajoutant que cet événement marque un tournant décisif dans l’amélioration des conditions de vie des populations de la zone de Thilla.

    Ameth Dièye a indiqué que l’ouverture du poste de santé témoigne de notre engagement commun, en tant que leaders territoriaux à répondre aux besoins vitaux de nos concitoyens, d’autant plus que ‘’la santé est un droit fondamental et un enjeu majeur pour le bien-être des populations’’.

    Il a appelé les habitants de Thilla Ounté et environs à préserver ce nouveau poste de santé, afin ‘’qu’il réponde au mieux à leurs besoins et à leur attentes’’.

    ‘’Pour appuyer les premiers pas de ce joyau, la municipalité a fait une première dotation en médicaments d’une valeur de 250 000 francs CFA, pour permettre au poste de santé de démarrer ses activités’’, a signalé le maire.

    Ameth Dièye en outre fait savoir qu’une enveloppe annuelle d’un million de francs CFA a été dégagée, qui est destinée à tous les postes de santé de la commune de Touba Toul.

    Il a également adressé ses remerciements aux différents partenaires, qui ont fait des dons de matériels médicaux et de bureaux pour accompagner le poste.

    BT/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Situation de la rage : 45 cas enregistrés entre janvier et septembre 2024

    SENEGAL-SANTE / Situation de la rage : 45 cas enregistrés entre janvier et septembre 2024

    Dakar, 27 sept (APS) – Le virus de la rage circule bel et bien au Sénégal, 45 cas ayant été enregistrés chez les animaux entre janvier et septembre 2024, a indiqué, vendredi, à Dakar, docteur Anta Cheikh Guèye, membre de l’Odre national des médecins vétérinaires du Sénégal (ONMS).

    « Le virus de la rage circule dans le pays. Pour preuve, entre janvier et septembre 2024, 45 cas de rage ont été enregistrés chez les chiens, les bovins, les caprins et les équidés », a-t-elle déclaré.

    Elle prenait part à un atelier de renforcement des capacités des journalistes, en prélude de la célébration, samedi à Fatick, de la Journée mondiale de la rage.

    « Briser les frontières de la rage » est l’un des thèmes de cette commémoration relativement à la situation de la maladie chez les animaux. « Lever les obstacles à l’élimination de la rage » est l’autre thème retenu, concernant la rage humaine.

    Selon docteur Anta Cheikh Guèye, la rage sévit de façon endémique au Sénégal et pose un problème majeur de santé publique.

    Elle a signalé qu’en 2023, « 51 suspicions de rage avaient été rapportées par les directions régionales de l’Elevage, dont huit dans la région de Fatick chez les chiens, les bovins et les caprins ».

    « Sur les 51 suspicions de cas de rage, 28 avaient été accompagnées de prélèvements pour lesquels le LNERV », Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires, « avait confirmé 22 cas positifs et six négatifs, soit un taux de positivité de 78,57% enregistrés chez les chiens, les bovins, les caprins et les équidés », a expliqué le docteur Guèye.

    Pour répondre au « défi » du contrôle de la rage, « le ministère en charge de l’Élevage, à travers la Direction des services vétérinaires, a entrepris […] la vaccination et le contrôle de la population des chiens errants qui constituent une menace permanente pour les populations », dans le cadre du programme de renforcement de la protection zoo-sanitaire financé par le Budget consolidé d’investissement, a-t-elle indiqué.

    Elle a fait savoir que « 1469 chiens domestiques ont été vaccinés et 1419 chiens errants éliminés », par le biais de cette initiative, avant de révéler qu’un Programme national intégré de lutte contre la rage a été élaboré, mais dont le financement n’a pas encore été bouclé.

    Ledit programme prévoit, en plus de la vaccination de masse des chiens et des personnels exposés, le contrôle de la population de chiens errants, ainsi qu’un important volet d’information, d’éducation et de communication.

    La coordonnatrice du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées, docteur Ndèye Mbacké Kane, a pour sa part rappelé le lien existant entre la rage humaine et animale et la zoonose.

    « On ne peut pas guérir de la rage. Dès que la maladie est déclarée, elle est mortelle », a-t-elle précisé, avant de souligner la nécessité de la prévention qui passe, dit-elle, par la vaccination des chiens.

    « La vaccination des chiens est la stratégie la plus rentable pour prévenir la rage chez les humains et interrompre la transmission à la source », avec le contrôle des populations de chiens errants, a-t-elle indiqué.

    En cas de morsure par un chien, avant de se rendre dans une structure sanitaire, « il faut absolument laver la plaie avec de l’eau et du savon pendant 15 minutes », a-t-elle recommandé.

    Cette précaution est d’autant plus importante que « chaque 15 minutes, il y a une personne qui décède de rage dans le monde, et 40% de ces décès concernent les enfants », a-t-elle dit, en citant l’Organisation mondiale de la Santé.

    NSS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Le secteur privé de la santé confronté à des défis de financement et de ressources humaines (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Le secteur privé de la santé confronté à des défis de financement et de ressources humaines (officiel)

    Saly, 27 sept (APS) – Le secteur privé de la santé fait face à des défis de financement et de ressources humaines, a relevé jeudi, à Saly (Mbour Ouest), le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Samba Cor Sarr.

     »Les défis du financement existent, mais aussi il  y a des défis  par rapport à cette capacité de pouvoir contribuer à l’appui technique, surtout dans le domaine du système d’aide au diagnostic’’, a affirmé M. Sarr.

    Le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale prenait part à la cérémonie d’ouverture du Forum du secteur privé de la santé, axé sur le thème   »le secteur privé face aux défis de la souveraineté sanitaire et numérique ».

    Un autre défi auquel fait face le secteur privé de  la santé, a poursuivi M. Sarr,  »c’est le défi des ressources humaines, surtout les spécialités qui sont attendues dans les nouvelles problématiques de santé ». Il soutient que  »ces spécialités-là nécessitent une formation pointue », reconnaissant que  »les plateformes pour organiser ces formations pointues’’ sont même pas disponibles.

    ‘’C’est une rencontre qui rentre dans le cadre d’un processus de consultations et d’analyse visant à créer les conditions d’amélioration du secteur privé de la santé’’, a-t-il indiqué.

    Le président du syndicat des médecins privés du Sénégal, Abou Kane Diop, plaide quant à lui pour la mise en place d’un encadrement juridique. Selon lui,  »trouver des moyens de financement est un problème. Donc il faudrait un environnement juridique clair pour l’investissement, pour le médecin, le patient et pour l’Etat du Sénégal’’.

    DOB/SKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-NUTRITION / Un pédiatre déconseille la consommation des chips et des bonbons au chocolat

    SENEGAL-NUTRITION / Un pédiatre déconseille la consommation des chips et des bonbons au chocolat

    Dakar, 26 sept (APS) – Les chips, appelées également croustilles, et les bonbons au chocolat peuvent entraîner des ‘’addictions’’ chez les enfants et les adultes, car ils renferment des substances ayant les mêmes propriétés que le cannabis, a averti le professeur de pédiatrie et de nutrition Mohamadou Guélaye Sall, mercredi, à Dakar.

    ‘’Les chocolats et les chips […] renferment des substances cannabinoïdes, qui ont le même effet que le cannabis et rendent dépendantes certaines personnes’’, a signalé M. Sall en présentant une communication sur les addictions alimentaires, lors d’une réunion de travail de l’ANSTS, l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.

    Les cannabinoïdes de synthèse, que peuvent contenir ces deux aliments du reste riches en sucre et en matières grasses, ont le principe actif du cannabis, selon le médecin.

    Les addictions alimentaires susceptibles de découler de la consommation des chips et des bonbons au chocolat se traduisent par des ‘’comportements anormaux’’, a-t-il expliqué.

    Elles sont en même temps des facteurs de ‘’déviation du goût’’, d’obésité et de maladies cardiovasculaires, chez les enfants surtout, selon Mohamadou Guélaye Sall.

    Il y a souvent ‘’un excès de sel et de matières grasses’’ dans ces deux aliments, les chips et les chocolats, qui peuvent entraîner ‘’l’estime de soi, le manque de confiance et la dépression’’ chez les enfants, a-t-il poursuivi.

    La diététicienne et nutritionniste Bintou Cheikh Seck

    M. Sall invite les entreprises agroalimentaires à veiller au respect des normes de fabrication de ces deux aliments.

    Il recommande aussi aux parents de garantir ‘’une bonne diversification alimentaire’’ aux enfants.

    La diététicienne et nutritionniste Bintou Cheikh Seck, intervenant à la réunion de travail de l’ANTS, a relevé la ‘’progression galopante’’ des maladies chroniques, des maladies non transmissibles, dont le diabète, des maladies cardiovasculaires et des cancers.

    Les pouvoirs publics sénégalais doivent mener ‘’une politique d’information et d’éducation des populations’’, pour les aider à éviter ces maladies, selon Mme Seck.

    ‘’Une alimentation saine doit être fournie à l’enfant dès le bas âge. Il doit grandir avec les bonnes habitudes alimentaires’’, conseille-t-elle aux parents, signalant que les maladies non transmissibles pourraient faire partie des causes majeures de décès dans les vingt-cinq prochaines années.

    NSS/ADL/ESF

  • SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Fonds de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme : un gap de 3 milliards de dollars enregistré

    SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Fonds de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme : un gap de 3 milliards de dollars enregistré

    Dakar, 25 sept (APS) – Les activités de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme ont révélé un gap de trois milliards de dollars pour des besoins de financement évalués à 18,5 milliards, a-t-on appris mercredi d’un comité de suivi, de veille et d’alerte (CAVA) de cette campagne menée dans six pays dont le Sénégal.

    « Les activités de reconstitution du Fonds mondial pour le cycle actuel ont tablé sur un montant de 18 milliards de dollars.  Au final, nous avons reçu les dernières informations qui attestent que 15,7 milliards de dollars ont été mobilisés », a expliqué Babacar Thiam, spécialiste en financement de la santé.

    Il présentait, au nom de ce comité de suivi, de veille et d’alerte, les résultats de cette campagne dénommée  »Meettotarget 2.0 », au cours d’une rencontre avec les journalistes, à Dakar.

    M. Thiam a rappelé que le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme est un partenariat international consistant à mobiliser et investir plus de cinq milliards de dollars US par an pour lutter contre des maladies infectieuses meurtrières et « l’injustice qui les alimente », en vue de « renforcer les systèmes de santé et la préparation aux pandémies dans plus de 100 pays parmi les plus durement touchés ».

    Pour cet expert membre de la société civile,  »la mobilisation des ressources financières est une question cruciale au niveau du pays, parce que le Sénégal est un pays qui est majoritairement dépendant du financement des donateurs de l’extérieur ».

    L’État fait selon lui « de plus en plus d’efforts » dans ce domaine, lesquels sont  « matérialisés par la construction de nouveaux hôpitaux, de nouvelles infrastructures, entre autres ».

    Mais il reste le « défi » d’une « couverture plus large en termes d’infrastructures sur l’ensemble du territoire » national.

    Ce qui a motivé le lancement de cette campagne de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, en vue de « voir comment davantage déployer les efforts de mobilisation des ressources au niveau des pays ciblés comme le Sénégal ».

    La Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina, le Cameroun et la République démocratique du Congo sont les autres pays dans lesquels cette campagne a été déroulée.

    Elle est déroulée « dans un contexte assez particulier, parce qu’au même moment », la Banque mondiale et l’Alliance pour le renforcement de la vaccination en Afrique (Gavi) vont faire « le même travail de reconstitution de leurs fonds », a expliqué Babacar Thiam.

    « C’est ce qu’on appelle un +embouteillage+, en termes de mobilisation et de sollicitation des différents donateurs. Parce qu’il y a des donateurs pour le Fonds mondial, il y a des donateurs pour la Banque mondiale, des donateurs également pour Gavi. Donc c’est une situation assez difficile », a-t-il indiqué.

    Le Sénégal, en ce qui le concerne, s’organise à travers un comité de suivi pour essayer de développer des activités devant amener les décideurs locaux « à mieux comprendre l’enjeu du financement de la santé », a-t-il dit.

    « Nous sommes dans un contexte particulier, notamment dans le domaine politique où il n’y a pas assez d’institutions qui sont là. L’Assemblée [nationale] est dissoute, le Haut conseil [des collectivités territoriales] est dissous, ainsi que le Conseil économique, social et environnemental », ce qui se traduit selon lui par « l’absence d’interlocuteurs ».

    « Il faut attendre que tout s’organise pour le faire. Mais n’empêche, parallèlement, il y aura d’autres actions qui doivent être menées, soit en direction de la presse, soit en direction de la société civile et du secteur privé », a-t-il annoncé.

    NSS/SKS/ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Deux ambulances offertes aux communes de Bignona et d’Oulampane

    SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Deux ambulances offertes aux communes de Bignona et d’Oulampane

    Ziguinchor, 24 sept (APS) – Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a remis deux ambulances médicalisées aux maires de la commune d’Oulampane et de Bignona, au nom de la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a constaté l’APS.

    Sagar Coly, maire de la commune d’Oulampane, et Bacary Diatta, édile de Bignona, ont manifesté leur totale satisfaction concernant cet appui de la ministre de la Famille et des Solidarités.

    « C’est un geste qui va droit au cœur de l’ensemble des populations d’Oulampane », s’est réjoui l’édile d’Oulampane. Sagar Coly rappelle que « jamais la commune d’Oulampane n’avait eu la chance de recevoir une ambiance médicalisée de la part des hautes autorités de l’État ».

    « Nous remercions au nom des populations le ministre Maimouna Dièye pour ce geste qui ne fera que sauver des milliers et des milliers de vies au niveau de la commune d’Oulampane », a-t-il indiqué.

    Selon M. Coly, la commune d’Oulampane se trouve fortement impactée par la crise en Casamance. « Et aujourd’hui, nous sommes dans un contexte de paix et de stabilité, et ce qui nous manque actuellement, ce sont des infrastructures socioéconomiques de base, notamment des postes de santé au niveau de la bande frontalière », a-t-il fait remarquer.

    « Nous demandons aux autorités de nous accompagner dans le cadre de la stabilité et de l’installation définitive de la paix dans cette partie du département de Bignona », a-t-il plaidé.

    « C’est le lieu pour nous de remercier le ministre Maimouna Dièye pour avoir pensé au développement de Bignona, particulièrement à la commune éponyme », s’est réjoui à son tour le maire de Bignona.

    Bacary Diatta indique que le besoin en ambulances « était là », avant de rappeler que « Bignona représente 72% de la superficie de la région de Ziguinchor ».

    Or, ce département est confronté à « des problèmes d’évacuation du fait d’un manque d’ambulances ». Il explique que les ambulances dont dispose Bignona « sont dans un état vétuste ».

    C’est dire donc selon lui que ce geste vient à son heure pour améliorer les conditions de transfert des malades.

    IM/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Un officiel appelle à « être audacieux et à innover » pour être au rendez des ODD de 2030

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Un officiel appelle à « être audacieux et à innover » pour être au rendez des ODD de 2030

    Dakar, 24 sept (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Samba Cor Sarr, a évoqué, mardi, à Dakar, les perspectives de l’évaluation des objectifs de développement durable en 2030, appelant les différents acteurs concernés à  »être plus audacieux avec encore plus d’innovations » dans leurs interventions,  pour être au rendez-vous de cette échéance.

    « Nous devons être audacieux et, il nous faut beaucoup plus d’innovations dans nos interventions pour être au rendez-vous de l’évaluation des objectifs de développement durable en 2030 », a-t-il dit.

    « Ces interventions doivent être renforcées et réajustées et doivent découler des données probantes ou d’évidence scientifique tirées de différentes études », a indiqué docteur Samba Cor Sarr.

    Il intervenait lors d’un atelier national de dissémination des résultats de recherche sur les pratiques exemplaires en planification familiale au Sénégal, organisé de concert avec l’organisation internationale « Exemplars in Global Health ».

    Selon docteur Sarr, « la planification familiale est un élément essentiel pour accélérer les objectifs de développement durable, particulièrement celui qui consiste à réduire à moins de 70 décès pour 100 mille naissances vivantes en 2030 ».

    Il estime que la planification familiale est « l’une des interventions disponibles les plus efficientes pour sauver des vies », soulignant que « la combinaison de plusieurs stratégies à haut impact à travers la mise en œuvre de plans quinquennaux, a permis de doubler le taux de prévalence contraceptive qui est passé de 12 % en 2012 à 26,5 % en 2023″.

    Il  a de même évoqué « une diminution appréciable des besoins non satisfaits en planification familiale qui sont passés de 30,1 % à 19 % durant la même période ».

    « Le niveau actuel est toujours en dessous des objectifs visés. Le Sénégal est à un tournant décisif en matière de santé maternelle, reproductive, infantile, néonatale et de l’adolescent. C’est cela qui justifie la pertinence de l’intervention de Exemplars in Global Health au Sénégal, matérialisée par la signature d’une convention de partenariat », a-t-il expliqué.

    Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale est aussi revenu sur les résultats de recherche sur les pratiques exemplaires en planification familiale au Sénégal.

    Il a relevé que l’objectif dans ce cadre est de « procéder à une évaluation approfondie des déterminants, en particulier de l’engagement des décideurs, des politiques démographiques et des programmes et stratégies PF au niveau national qui ont pu avoir un impact sur les résultats de la planification familiale entre 2000 et 2020 ».

    Ces recherches sur la planification familiale ont été réalisées par le Laboratoire de sociologie, d’anthropologie et de psychologie (LASAP) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec le ministère de la Santé.

    Selon Sylvain Landry Faye, socioanthropologue au LASAP, cette étude a fait ressortir « cinq facteurs clés en matière de planification familiale », dont la nécessité d’un environnement politique favorable.

    Il a cité l’amélioration des chaines d’approvisionnement et de la prestation de services, l’augmentation du financement au niveau national et local, l’engagement communautaire sur mesure et l’engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’éducation des filles.

    L’organisation internationale « Exemplars in Global Health » rassemble des experts, des bailleurs de fonds et des partenaires, dans le but d’identifier les exemples positifs en matière de santé, d’analyser et de comprendre ce qui fait le succès de ces pays.

    Cette organisation se trouve aussi engagée dans la diffusion des principaux enseignements recueillis afin qu’ils puissent être reproduits dans des contextes comparables.

    SKS/BK/SBS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Appel à une  »priorisation plus poussée des défis liés aux changements climatiques »

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Appel à une  »priorisation plus poussée des défis liés aux changements climatiques »

    Dakar, 24 sept (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye, a souligné, mardi, l’importance d’une « priorisation plus poussée des défiés liés aux changements climatiques » dont les effets sont susceptibles d’entraver le développement.

    « La promotion d’une réponse rapide et appropriée, requiert de la part de nos pays, une priorisation plus poussée des défis liés au changement climatique avec notamment le développement de stratégies de renforcement des capacités de nos communautés, institutions et acteurs de la santé et de l’environnement », a-t-il déclaré.

    Il prenait part à la cérémonie d’ouverture, à Dakar, de la 5ᵉ rencontre ClimHealth Afrique, une initiative visant à fournir une plateforme de discussions et de collaborations pour aborder les problèmes liés au changement climatique et à la santé en Afrique.

    Serigne Mbaye rappelle que les effets du changement climatique sur la santé humaine ainsi que son impact sur l’environnement et les économies des pays africains, sont susceptibles d’entraver le développement.

    Il estime que « les pays africains auront plus à souffrir des conséquences des changements climatiques sur la santé, de par la vulnérabilité de leurs populations, liée entre autres à la pauvreté, à la faiblesse des institutions, à la situation géographique, à la faible intégration du changement climatique dans la planification, la budgétisation et à la faible capacité de résilience ».

    Près d’un décès prématuré sur 4 lié à l’environnement

    « Selon l’OMS, près d’un décès prématuré sur quatre en Afrique est lié à l’environnement. Les changements climatiques risquent d’accroître les urgences sanitaires et les épidémies dans les années à venir », a prévenu Serigne Mbaye.

    Il déclare que « les changements climatiques entraînent également des décès et des maladies dus à des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents ».

    Il a cité à ce propos « les vagues de chaleur, les tempêtes et les inondations, la perturbation des systèmes alimentaires, l’augmentation des zoonoses, des toxi-infections alimentaires et des maladies à transmission hydrique ou vectorielle, ainsi que des problèmes de santé mentale ».

    « Quand on parle de canicules, elles vont exacerber certaines maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires », explique le docteur Codou Badiane, point focal santé et environnement au ministère de la Santé.

    Elle soutient que la pollution de l’air « va entraîner une aggravation des maladies respiratoires ». « Nous avons également des maladies à transmission vectorielle, comme le paludisme, la dengue, le chikungunya, etc., qui sont aggravées par ces phénomènes climatiques extrêmes », a-t-elle déclaré.

    Elle signale en outre « l’émergence ou la réémergence de certaines maladies comme les zoonoses, qui menacent notre existence ».

    La directrice du groupe organique au sein du bureau de l’OMS en Afrique, Adelheid Onyango, a rappelé l’existence d’un plan stratégique approuvé par l’Assemblée mondiale et adopté en Afrique.

    « Notre priorité en Afrique est de renforcer la résilience des systèmes de santé et des populations », a-t-elle précisé. Elle juge qu’il est nécessaire, pour les populations, d’ »être préparées à faire face aux problèmes liés au changement climatique » et aux risques.

    Le travail devra selon elle consister à mettre en place l’appui technique dont les pays ont besoin pour identifier « les vulnérabilités », et ensuite mettre en place les plans pour répondre à ces vulnérabilités, en vue de faire face aux problèmes liés au changement climatique.

    NSS/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE / Le gouvernement souhaite rendre les produits pharmaceutiques accessibles (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Le gouvernement souhaite rendre les produits pharmaceutiques accessibles (responsable)

    Diourbel, 24 sept (APS) – Le directeur général l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), docteur Alioune Ibnou Abou Talib Diouf, a réitéré mardi, à Diourbel, l’ambition des nouvelles autorités de ‘’rendre accessibles les médicaments’’ et les autres produits de santé aux populations dans le cadre de la politique de souveraineté pharmaceutique nationale.

    « Conformément à la vision du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, notre pays a pour ambition de rendre accessibles les médicaments en coût et en qualité à la population quelle que soit leur position géographique’’, a-t-il déclaré.

    Le Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf prenait part à l’ouverture de l’atelier de vulgarisation de la loi numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie dans la région de Diourbel.

    La rencontre s’est déroulée en présence du directeur régional de la santé, des médecins-chefs de district et des pharmaciens de cette région centre du pays.

    Il a affirmé que la politique qui sera ainsi mise en œuvre ‘’va se traduire par le renforcement de la production industrielle des médicaments et autres produits de santé ».

    Pour parvenir à cet objectif, dit-il, il est impératif de mettre en place un cadre juridique et institutionnel moderne adapté aux orientations nationales du Sénégal souverainiste et répondant aux exigences des organismes internationaux.

    « Pour réaliser cette ambition, il est nécessaire d’appliquer la nouvelle réglementation pharmaceutique dans toute sa rigueur afin de rendre notre secteur plus attractif, compétitif et résilient face aux menaces relatives à la circulation des produits médicaux de qualité inférieure », a fait savoir M. Diouf.

     Il a rappelé que le gouvernement du Sénégal a mis en place des stratégies et réformes majeures pour atteindre les objectifs d’une souveraineté pharmaceutique à l’horizon 2035.

    « La mise en œuvre de cette volonté politique très chère à notre gouvernement, a indiqué le directeur général de l’ARP, nécessite une synergie de tous les acteurs pour une gestion inclusive et multisectorielle synonyme d’une meilleure coordination et de gestion d’un système pharmaceutique performant. »

     Fort de ce constat, il a appelé l’ensemble des acteurs à conjuguer leurs efforts pour rendre accessibles les médicaments aux populations.

    MS/ASG/ASB

  • SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Les pays africains invités à davantage valoriser les inventions des chercheurs du continent

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Les pays africains invités à davantage valoriser les inventions des chercheurs du continent

    Dakar, 23 sept (APS) – Les pays africains doivent faire preuve de solidarité et travailler davantage à valoriser les inventions et innovations des chercheurs du continent, a plaidé le virologue sénégalais Souleymane Mboup, lundi, à Dakar.

    ‘’L’Afrique se doit de se solidariser, de se positionner pour valoriser nos inventions et nos innovations, celles de nos chercheurs et de nos inventeurs’’, a déclaré M. Mboup.

    Il prenait part aux 19ᵉ Journées scientifiques de la Fédération des étudiants en sciences pharmaceutiques de l’Afrique de l’Ouest.

    ‘’La souveraineté pharmaceutique dans l’espace ouest-africain’’ est le thème de cette rencontre.

    ‘’En pratique, il s’agit d’opérer un changement de comportement et d’attitude pour une meilleure prise en charge des responsabilités et, surtout, une mutualisation de nos moyens’’, a expliqué le virologue, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation.

    Le professeur Souleymane Mboup estime que ‘’les dirigeants africains doivent prendre conscience de l’importance scientifique et économique, de l’importance tout court de la santé publique, que peut apporter cette recherche’’.

    Il propose que l’accent soit mis sur la recherche et l’innovation en vue du développement d’une industrie capable de conduire le continent à la souveraineté pharmaceutique. 

    En bonnet (bleu), le professeur Souleymane Mboup 

    ‘’Il faudra que l’indice pharmaceutique soit un élément important de ce processus, pour qu’on puisse fabriquer des médicaments et des vaccins qui permettent de sauver des vies, de prolonger la vie des individus et, surtout, d’améliorer les résultats en matière de santé personnelle et publique’’, a ajouté le chercheur.

    ‘’Il faut éviter d’être toujours dépendant des découvertes faites ailleurs. Il faut qu’on arrive nous-mêmes à temporaliser la recherche pour apporter notre contribution à cette souveraineté pharmaceutique », a-t-il insisté.

    L’Afrique doit soutenir fortement la recherche et l’innovation ‘’en protégeant nos chercheurs par des moyens adéquats et suffisants, en les aidant dans leurs travaux, tout en contribuant à la vulgarisation des résultats de cette recherche’’, a préconisé Souleymane Mboup.

    ‘’J’insiste beaucoup, encore une fois, sur le mot réalité’’, a-t-il dit, soulignant que ‘’toutes ces stratégies mises en œuvre pour relever les déficits sanitaires du continent ne pourront se faire que quand l’expertise’’, ‘’les solutions locales’’ et ‘’les solutions endogènes seront publiées’’.

    Alioune Diouf, le directeur de l’Agence de réglementation pharmaceutique

    Pour ce faire, ‘’il nous faudra des stratégies africaines qui soient globales, qui soient inclusives, mais qui soient surtout complexes’’, a poursuivi le directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation.

    Selon le directeur de l’Agence de réglementation pharmaceutique, Alioune Diouf, la régulation serait un apport considérable permettant d’encadrer les ressources de l’industrie locale forte dans le secteur pharmaceutique, ‘’assez vite’’.

    ‘’Nous devrons également renforcer les partenariats entre les secteurs publics, privés, favoriser l’innovation technologique et promouvoir une meilleure coopération régionale’’, a suggéré M. Diouf en prenant part aux Journées scientifiques de la Fédération des étudiants en sciences pharmaceutiques de l’Afrique de l’Ouest.

    Il juge ‘’cruciale’’ l’intégration d’organisations telles que l’Union européenne, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Union africaine dans la démarche visant à créer ‘’un cadre propice à l’émergence d’une industrie pharmaceutique forte et compétitive’’.

    NSS/BK/ESF