Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Louga : un don de matériel médical d’une valeur de 200 millions pour l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye

    SENEGAL-SANTE / Louga : un don de matériel médical d’une valeur de 200 millions pour l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye

    Louga, 20 sept (APS) – Le conseil départemental de Louga, Amadou Mberry Sylla, a remis, jeudi, un don de matériel médical d’une valeur de 200 millions de francs CFA à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye.

    « Nous sommes réunis aujourd’hui à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour la mise en œuvre de notre programme humanitaire. À cette occasion, nous remettons un don comprenant des lits d’hôpital avec matelas, ainsi que divers équipements et appareils médicaux essentiels », a déclaré le président de l’institution départementale.

    Amadou Mberry Sylla s’exprimait lors de la cérémonie de remise officielle du don de matériel médical au directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, Mohamed Abdallah Guèye.

    Il a souligné que « cet apport significatif, qui concerne tous les services de l’hôpital, améliorera le plateau technique de l’hôpital et optimisera les conditions de travail du personnel (…) ». Il favorisera en même temps « un meilleur accueil des patients et une qualité de soins accrue », a-t-il ajouté.

    Le président du conseil départemental de Louga a exprimé sa « gratitude envers les partenaires américains », ainsi qu’à l’endroit des associations World Medical Relieth et Afrocentric, et du directeur de l’hôpital de Louga.

    Il « n’ont ménagé aucun effort pour la collecte et l’acheminement du matériel médical », a soutenu Amadou Mberry Sylla, avant de promettre de « faire des besoins en équipements lourds formulés par la direction de l’hôpital une priorité lors de son prochain voyage aux Etats-Unis, dans les mois à venir ».

    De son côté, le directeur du centre hospitalier Amadou Sakhir Mbaye, Mohamed Abdallah Guèye, a exprimé « sa gratitude envers le président du conseil départemental pour son soutien continu à l’hôpital, notamment à travers la fourniture d’équipements lourds et d’autres ressources ».

    Il a de même remercié « tous les membres du personnel et les partenaires présents » lors de cette cérémonie, tout en saluant « l’engagement des agents de l’hôpital ». Selon lui, « malgré les défis liés aux infrastructures et aux ressources, l’établissement continue de fournir des soins de santé de qualité ».

    « Ce don renforcera sans aucun doute le plateau technique de l’hôpital et améliorera la prise en charge des patients », a souligné M. Guèye.

    Il a lancé « un appel aux partenaires et bienfaiteurs pour accompagner l’hôpital dans ses efforts d’amélioration de la qualité des soins ». D’autant que selon lui, les seules subventions de l’Etat « ne suffisent pas à couvrir les besoins » de l’établissement sanitaire.

    « Le matériel reçu comprend notamment des lits d’hospitalisation, des moniteurs cardiaques, des aspirateurs, des concentrateurs d’oxygène, ainsi que des instruments pour blocs opératoires et des dispositifs pour plusieurs services médicaux tels que la gynécologie, la pédiatrie et l’orthopédie », a-t-il précisé.

    DS/ASG/BK

  • SENEGAL-USA-SANTE / Lancement de projets innovants pour une meilleure santé des populations de la banlieue de Dakar

    SENEGAL-USA-SANTE / Lancement de projets innovants pour une meilleure santé des populations de la banlieue de Dakar

    Guédiawaye, 19 sept (APS) – L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et son partenaire PATH ont officiellement lancé, jeudi à Guédiawaye, des projets innovants pilotés par des organisations communautaires en vue d’améliorer et renforcer l’écosystème de santé dans la région de Dakar, dans sa banlieue particulièrement.

    ‘’Le programme de santé de l’USAID 2021-2026, dans sa Composante USAID Santé Urbaine, soutient les efforts du gouvernement du Sénégal visant à améliorer l’état de santé des populations sénégalaises à travers plusieurs interventions et mécanismes complémentaires’’, indique un communiqué de l’agence américaine parvenu à l’APS.

    Elle indique que ces mécanismes incluent les subventions à l’innovation qui privilégient la co-création de solutions innovantes avec les organisations locales pour adresser les priorités, relever les défis et répondre aux besoins d’accès à des services de santé de qualité identifiés par les membres de la communauté et les autorités sanitaires dans les districts de Keur Massar, Yeumbeul et Guédiawaye.

    Le communiqué précise que plusieurs domaines d’innovation ont été identifiés dans le cadre du programme USAID Sante Urbaine en collaboration avec la Direction régionale de la Santé de Dakar et les districts de Keur Massar, Yeumbeul et Guédiawaye. Ainsi, cinq projets ont été retenus et vont bénéficier de subventions pour mettre en œuvre des projets innovants. Ces projets vont recevoir un financement d’un montant global de près de 137 500 000 FCFA.

    ‘’Ces projets innovants couvrent les domaines de l’éducation, la santé reproductive des jeunes peu ou pas alphabétisés et ceux vivants avec un handicap. Ils visent aussi la résilience et l’adaptation de la lutte contre le paludisme en zones inondables de la banlieue de Dakar à Keur Massar et Yeumbeul et la santé éclairée des ados et jeunes de Keur Massar.’’, ajoute le texte

    Il rappelle que dans le cadre de ces projets, figurent également l’appui à la gestion de l’hygiène menstruelle et à la vaccination du HPV (Pencum Jaboot) et l’offre de services communautaires intégrés pour lutter contre la malnutrition dans la commune de Golf Sud.

    SG/AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Cartographie de la région de Matam : des lacunes identifiées dans la couverture sanitaire (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Cartographie de la région de Matam : des lacunes identifiées dans la couverture sanitaire (responsable)

    Dakar, 18 sept (APS) – La cartographie de la région de Matam, réalisée par le Hub de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord, a permis d’’’identifier des lacunes’’ dans la couverture sanitaire sur le territoire régional, a affirmé son directeur régional dudit hub, Ibrahima Cissé.

    ‘’L’ensemble de la région a été cartographié, y compris les routes, les pistes rurales, les centres de santé et tous les points d’intérêt identifiés. Ce système a permis de générer des données ouvertes et d’identifier les lacunes dans la couverture de la région’’, a expliqué M.Cissé.

    Il prenait part au lancement du rapport Hub de cartographie collaborative en Afrique de l’Ouest et du Nord (WNAH) mercredi à Dakar.

    Cette cartographie a permis de constater que ‘’la plupart des structures sanitaires sont situées sur la route principale, alors qu’une partie de la population vit à l’intérieur de la région’’.

    Il estime que ‘’l’éloignement des structures de santé et l’insuffisance des services ont été mis en évidence et ont conduit à un réajustement de la stratégie de Marie Stopes pour la région, une Ong qui intervient dans le domaine de la santé de la reproduction et qui a une antenne dans cette zone nord du Sénégal’’.

    Au Sénégal, rappelle-t-il, le Hub a ‘’travaillé sur un projet sur la santé avec un partenaire, Marie Stopes, avec les autorités compétentes’’. Cette collaboration a permis de ‘’cartographier toute la région de Matam et particulièrement les structures sanitaires’’, a expliqué le docteur Cissé.

    Pour le cas du Sénégal, le domaine d’intervention était l’accès aux soins de qualité pour les femmes dans la région de Matam, a-t-il insisté.

    Selon lui, ‘’en deux ans, parce que le HUB a été lancé en mars 2022, (…) nous avons pu couvrir vraiment plus d’une vingtaine de pays et mener beaucoup de projets. Ces pays sont le Liberia, la Guinée, le Maroc, le Niger, le Togo’’. Ce sont des pays ‘’touchés par des catastrophes naturelles, comme les inondations, le séisme et le problème d’accès à l’eau’’, a-t-il informé.

    Le hub régional de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord « travaille à mettre à la disposition des communautés, des autorités et des institutions des données claires pour faire face à leurs problèmes et aider » dans la prise de décisions, avait indiqué son directeur régional, Ibrahima Cissé, à l’occasion de son lancement en mars 2022.

    « Nous voulons être plus proches des communautés, afin que les données et les cartes puissent être des outils d’analyse et de prise de décision, qui contribueront à améliorer les conditions de vie des populations », avait-il expliqué.

    NSS/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Kébémer : l’Etat sollicité pour la mise en service de la case de santé de Njib Niasse

    SENEGAL-SANTE / Kébémer : l’Etat sollicité pour la mise en service de la case de santé de Njib Niasse

    Louga, 16 sept (APS) – Le président de la commission d’organisation de l’Association des fils du village Njib Niasse, dans la commune de Sagatta Ngueth, (Kébémer), Cheikh Ndiaye, a sollicité, dimanche, l’État pour la mise en service d’une case de santé construite sur fonds propres.

    « Avec un coût total de 20 millions FCFA, la structure est achevée mais reste inutilisée en raison du manque de personnel médical. Nous lançons donc un appel urgent à l’État pour qu’il nous aide à mettre en service cette case de santé en y affectant des agents de santé, notamment un infirmier et une sage-femme », a-t-il déclaré.

    Cheikh Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une journée de consultation gratuite, organisée par l’Association des fils du village Njib Niasse en partenariat avec  »TymKam Médicale Assistance », dans le cadre du Gamou, l’évènement commémorant la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

    Il a souligné que « la case de santé, dotée de cinq salles et de toilettes externes, vise à améliorer l’accès aux soins pour les habitants de Njib Niasse et Beity Khakhame, deux villages comptant plus de 3 500 personnes ».

    « Ce bâtiment, composé de cinq salles et de toilettes externes, a été entièrement financé sur fonds propres par les fils de Njib Niasse, pour un coût total de 20 millions FCFA », a-t-il ajouté.

    La première pierre a été posée en décembre 2018 et, malgré l’achèvement du bâtiment,  »il reste crucial de pourvoir les postes d’un infirmier et d’une sage-femme », a-t-il souligné.

    « Avec l’accroissement de la population, les habitants ont constaté une pression croissante sur les infrastructures de santé », a-t-il fait remarquer.

    Selon lui, les populations doivent parcourir plusieurs kilomètres pour accéder aux services médicaux, une situation devenue insoutenable pour cette communauté en pleine expansion.

    « La santé est une priorité, car même pour travailler ou mettre en pratique les enseignements de Dieu, il est essentiel d’être en bonne santé », a-t-il fait valoir.

    Les villages de Njib Niasse et Beity Khakhame célèbrent le Gamou depuis 1930.

    DS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT-SANTE / Mawlid international Médina Baye  : 1 208 agents de santé déployés

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT-SANTE / Mawlid international Médina Baye : 1 208 agents de santé déployés

    Kaolack, 13 sept (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale va déployer 1 208 personnes pour assurer la couverture sanitaire du Gamou international de Médina Baye (Kaolack, centre), prévu dimanche, a appris l’APS, jeudi, de ses services.

    Ce personnel est composé de 453 agents de santé, 198 médecins, 66 pharmaciens, 15 chirurgiens-dentistes, 116 infirmiers d’Etat, 44 sages-femmes, 11 techniciens supérieurs en santé, trois assistants sociaux ainsi que 16 agents d’administration du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, a précisé Dr Aïchatou Barry, directrice régionale de la santé.

    Elle présentait, jeudi, devant le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, et le gouverneur de région Mohamadou Moctar Watt, le dispositif mis en place pour assurer une bonne réussite de la couverture sanitaire de cet évènement religieux.

    L’Association ‘’Baye assistance médicale’’, composée essentiellement de disciples de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass (Baye Niass, 1900-1975), viendra en appoint avec 252 personnes dont 150 médecins de différentes spécialités, 57 pharmaciens et biologistes, 12 chirurgiens-dentistes, un technicien supérieur en santé, 20 infirmiers d’Etat, 12 sages-femmes et du matériel médicotechnique de base.

    Le service national d’hygiène déploiera 41 éléments, en plus d’un personnel de soutien composé de 368 volontaires de la Croix-Rouge, de 220 relais communautaires et ‘’Badiénou Gox’’ (Marraine de quartier, en wolof) ainsi que de 16 agents d’appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale et 105 agents du personnel de soutien, a poursuivi Mme Barry.

    Pour la sécurisation des axes routiers et le secourisme, il sera mis en place des ambulances au niveau des quatre axes routiers menant à Kaolack, en plus des ambulances qui seront prédisposées au niveau des différents postes médicaux avancés et autres sites identifiés, selon les autorités sanitaires de la région.

    ’’La prise en charge primaire se fera au centre de santé secondaire de Médina Baye, au poste de santé de la même localité et à la clinique Imam Assane Cissé’’, a signalé Dr Barry, soulignant que onze postes médicaux avancés seront mis en place à Kaolack où 17 foyers religieux vont célébrer le Gamou, l’anniversaire du prophète Mohamed (PSL).

    Une somme de 14,5 millions de francs CFA pour l’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé, est dégagée pour l’édition de 2024 contre 11 millions de francs CFA en 2023.

    Les 13 millions de francs CFA iront à Médina Baye, un million de francs CFA à Darou Salam (Nioro du Rip) et 500 000 francs CFA à Touba Fall, en plus d’une dotation de 500 moustiquaires imprégnées.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy s’est félicité du travail du comité d’organisation, ‘’ce qui traduit, selon lui, la qualité des ressources qui ont été mobilisées en termes de personnels, d’ambulances, de médicaments et de laboratoires, avec l’appui de l’Institut Pasteur de Dakar’’.

    ‘’C’est une organisation qui me rassure, parce qu’elle montre que toutes les dispositions ont été prises et cela doit aussi rassurer les autorités religieuses’’, a dit le ministre Ibrahima Sy.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a assuré que le dispositif sanitaire ‘’est à même de répondre aux urgences médicales qui peuvent survenir lors de cet évènement avec les pèlerins’’ .

    ADE/MTN/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE / Kaolack: la surveillance épidémiologique mettra l’accent sur l’épidémie de mpox lors du Gamou

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE / Kaolack: la surveillance épidémiologique mettra l’accent sur l’épidémie de mpox lors du Gamou

    Kaolack, 13 sept (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a assuré que la surveillance épidémiologique mettra l’accent sur l’épidémie de variole de singe ou mpox lors de la célébration du Gamou à Kaolack.

    ‘’Pour la surveillance épidémiologique, cette année, on mettra l’accent sur [l’épidémie] de mpox qui a été déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une urgence médicale de portée mondiale’’, a-t-il notamment dit.

    Il sera demandé aux acteurs de la santé d’appliquer le dispositif et le protocole qui ont été édictés par le Comité national de gestion des épidémies, qui a tout le matériel et les outils nécessaires pour pouvoir le faire, a fait savoir le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

     »On aura l’appui de l’Institut Pasteur de Dakar qui viendra à Kaolack avec deux camions laboratoires mobiles pour que, si on doit faire des tests, on puisse faire les prélèvements et se prononcer par rapport aux résultats’’, a-t-il dit lors d’une réunion de revue du dispositif mis en place pour assurer une bonne couverture sanitaire du Gamou.

    En plus de la surveillance épidémiologique, le ministre rappelle qu’il y a aussi les risques d’accident auxquels il faudra faire face au regard de l’intensité du trafic au niveau des différents axes routiers, particulièrement sur l’axe Mbour-Fatick-Kaolack.

    ‘’C’est un élément extrêmement important qu’il faudrait vraiment surveiller, parce que, souvent, on a constaté que nos urgences peuvent être submergées par les besoins en cas d’accident. Et tout cela a été pris en compte dans le dispositif, au regard de tous les moyens qui ont été mobilisés à ce jour’’, a-t-il rassuré.

    Conscient du fait que le Gamou, prévu dimanche prochain, sera célébré dans 17 foyers religieux de la région de Kaolack, le ministre a rappelé que le dispositif sanitaire mis en place à une vocation régionale, avec une bonne coordination qui a été établie par le comité d’organisation.

    ‘’On n’est pas dans une logique de restreindre notre action au niveau de la ville de Kaolack, on couvre également les foyers religieux de la région’’, a précisé Dr Ibrahima Sy qui a effectué des visites de courtoisie au Khalifes généraux de Médina Baye, Léona Niassène, Léona Kanène, Touba Ndorong et à la famille Dème de Kassaville.

    En compagnie de proches collaborateurs, le ministre de la Santé et de l’Action sociale était également à côté des autorités administratives dont le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt.

    ADE/ADL/OID/ASG

  • AFRIQUE-SANTE-HUMANITAIRE / Le HCR à la recherche de près de 13 milliards de FCFA pour intensifier la riposte au Mpox

    AFRIQUE-SANTE-HUMANITAIRE / Le HCR à la recherche de près de 13 milliards de FCFA pour intensifier la riposte au Mpox

    Dakar, 12 sept (APS) – L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé, mercredi, un besoin de financement en urgence de 21,4 millions de dollars soit près de 13 milliards de francs CFA afin intensifier la riposte face à l’épidémie de Mpox (variole du singe) dans les pays touchés en Afrique.

    ‘’Cette nouvelle épidémie de Mpox met en danger les populations les plus vulnérables, parmi lesquelles les réfugiés et les communautés déplacées de force’’, a déclaré Allen Maina, responsable de la santé publique au HCR dans un communiqué.

    Cet appel de fonds vise à soutenir 9,9 millions de personnes déplacées de force ainsi qu’aux communautés qui les accueillent dans 35 pays d’Afrique.

    Selon lui, ‘’ces personnes vivent souvent dans des abris surpeuplés où elles n’ont pas accès à l’eau potable, au savon et à des aliments nutritifs. Pour les réfugiés et les membres des communautés déplacées, qui sont déjà confrontés à d’énormes difficultés d’accès aux soins de santé, ces conditions de vie les exposent à un risque plus élevé et les empêchent de se prémunir contre la maladie’’.

    M. Maina a réaffirmé l’engagement du HCR à accompagner les gouvernements à renforcer  leurs services de santé afin de pouvoir apporter une réponse efficace à cette épidémie qui a touchée plus de 20.000 cas suspects en Afrique depuis le début de l’année 2024.

    ‘’Il faut un financement soutenu pour renforcer les systèmes de santé, les infrastructures d’eau et d’assainissement et d’autres services, afin d’assurer leur résilience aujourd’hui et à l’avenir’’, a avancé le responsable de la santé publique au HCR.

    Au moins 88 cas de Mpox ont été signalés parmi les réfugiés en Afrique, dont 68 en RDC, le pays qui a enregistré le plus grand nombre de cas dans le monde.

    FD/OID

  • SENEGAL-SANTE / Fabrication de médicaments à base de plantes : Yérim Mbagnick Diop prône une approche concertée

    SENEGAL-SANTE / Fabrication de médicaments à base de plantes : Yérim Mbagnick Diop prône une approche concertée

    Dakar, 11 sept (APS) – Le professeur Yérim Mbagnick Diop, coordonnateur de la Delivery Unit, structure en charge de la relance de l’industrie pharmaceutique sénégalaise, a souligné mercredi l’importance de promouvoir une approche concertée en vue d’atteindre l’objectif de fabrication de médicaments à base de plantes à l’horizon 2030.

    ‘’Dans notre objectif à l’horizon 2030, on voudrait enregistrer au moins dix médicaments à base de plantes. C’est un processus qui est long, mais il faut une acceptation de tout le monde’’, a déclaré le pharmacien.

    Il prenait part à un atelier organisé dans le cadre la célébration de la 22e journée africaine de la médecine traditionnelle.

    ‘’Soutenir une médecine traditionnelle de qualité et sûre à travers des mécanismes réglementaires appropriés’’ est le thème sur lequel a été célébrée cette journée.

    ‘’En termes de cartographie des pathologies les plus visées par l’utilisation de ces plantes, c’est au niveau de la Delivery Unit d’orienter maintenant la stratégie vers des priorités, parce qu’on ne peut pas tout faire d’un coup’’, a-t-il précisé.

    Il annonce que la Delivery Unit va ‘’adresser les maladies, comme le diabète ou l’hypertension’’. ’’’On va avoir la panoplie de plantes utilisées par les pratiquants pour les traiter’’, a-t-il indiqué.

    Le responsable de Delivery Unit a également assuré les plantes utilisées par les pratiquants vont être soumises à la rigueur de la science pour les évaluer et les valider avant de les proposer à l’utilisation par les populations.

    Il estime que ‘’les pratiquants doivent s’ouvrir’’, car étant ‘’un peu jaloux de leurs connaissances’’. Les pratiquants modernes doivent eux aussi cultiver ce même état d’esprit, a-t-il indiqué.

    Il ajoute que sa structure souhaite, ‘’avec les praticiens de la médecine traditionnelle, sur la base de leurs préparations, de leurs présentations, les accompagner à standardiser, à assurer la qualité et la sécurité’’.

    Il s’agit de manière pratique, souligne Yérim Mbagnick Diop, de ‘’quitter les préparations qui sont faites dans les cuisines’’, pour aller ‘’vers des préparations encadrées avec les bonnes pratiques de fabrication’’. 

    C’est certes ‘’un challenge’’, mais l’’ambition existant et les autorités accompagnant ce processus, il est possible de réaliser cet objectif, a-t-il martelé.

    Emmanuel Bassène, professeur d’université et coordonnateur de la cellule de médecine traditionnelle, souligne la nécessité ‘’d’avoir des textes réglementaires pour promouvoir et accompagner ceux qui ont l’initiative de produire avec les conditions qu’on leur a promis dans la restructuration (…)’’.

    Il pense que ‘’des conditions particulières’’ sont nécessaires, pour ce genre de médicaments qui ‘’sont fabriqués localement avec des plantes (…)’’. Il ajoute qu’’’il faut’’ également ‘’des conditions juridiques particulières pour cette autorisation, il faut les finaliser et en déduire un arrêté ministériel’’.

    D’après le responsable de la cellule de la médecine traditionnelle, l’Agence de régulation pharmaceutique (ARP) a mis en place les outils appropriés.

    Ce travail étant fait, il faut y aller de façon très intelligente avec la protection de la propriété intellectuelle de ce savoir-faire endogène, a-t-il suggéré.

    ‘’C’est pour rassurer les pratiquants de la médecine traditionnelle qu’ils ne vont rien perdre dans la chose. On va protéger notre savoir’’, a-t-il promis aux acteurs de la médecine traditionnelle.

    NSS/SKS/ASG/AKS/ADL

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Maouloud : le PM appelle à renforcer la surveillance épidémiologique du Mpox

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Maouloud : le PM appelle à renforcer la surveillance épidémiologique du Mpox

    Dakar, 11 sept (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a invité le ministre de la Santé à renforcer la surveillance épidémiologique de la variole du singe ou Mpox en cette période de Maouloud marquée par un important mouvement de populations, a t-on appris de source officielle.

     »Le Premier ministre a attiré l’attention du ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud’’, rapporte le communiqué du Conseil des Ministres.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la variole du singe ou Mpox  »urgence de santé publique de portée internationale » depuis le 14 aout dernier.

    Dans la foulée, le Sénégal a activé son Centre des opérations d’Urgence sanitaire (COUS ) en niveau 3 (faible) le 19 août.

    Le Sénégal a enregistré 53 cas suspects de Mpox ou ‘’variole du singe’’, qui se sont révélés tous négatifs, a-t-on appris du médecin Boly Diop, le responsable de la surveillance de cette maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Depuis le 14 août 2024, jour de la déclaration du Mpox comme une urgence par l’OMS, le Sénégal a notifié 53 cas suspects, qui ont été testés au laboratoire et sont revenus tous négatifs’’, a déclaré M. Diop en livrant aux journalistes, samedi, à Dakar, un bilan de la surveillance de cette maladie.

    Les 53 cas suspects ont été relevés dans 27 districts sanitaires du pays depuis le 14 août, a-t-il dit.

    SKS/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Kolda: le nouveau directeur de l’hôpital régional promet de renforcer l’offre de soins

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Kolda: le nouveau directeur de l’hôpital régional promet de renforcer l’offre de soins

    Kolda, 11 sept (APS) – Le nouveau Directeur de l’hôpital régional de Kolda (sud), Dr Falou Niang, a fait part, mardi, de son ambition de travailler à mettre en place toutes les spécialités pour renforcer et améliorer l’offre de soins.

    (…) Mon ambition est d’amener l’hôpital régional à être souverain en travaillant à mettre en place toutes les spécialités pour renforcer l’offre de soins et améliorer leur qualité pour le bien des populations », a déclaré Dr Falou Niang en marge de la cérémonie de passation de service avec le Directeur le sortant, Dr Djibril Yansané.

    Revenant sur les défis à relever, le nouveau Directeur du centre hospitalier régional a appelé à l’implication de tous les acteurs particulièrement ceux de la santé.

    Dr Niang a en outre assuré qu’il travaillera à aller dans le sens d’améliorer les conditions de vie et l’’assainissement du centre hospitalier régional de Kolda envahi par des hautes herbes avec des risques de sécurité pour les travailleurs et usagers. La présence de reptiles est souvent notée dans cet établissement hospitalier.

    Le Directeur sortant Dr Djibril Yansané, après plus de 5 ans à la tête du centre hospitalier régional, a remercié l’ensemble de ses collaborateurs, les autorités, les élus et les populations pour leur soutien.

    MG/ASB/SKS/OID