Catégorie : sante

  • SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE / L’accord sur la ZLECAF :  »une opportunité » pour la sécurité des aliments, estime un expert de la FAO

    SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE / L’accord sur la ZLECAF :  »une opportunité » pour la sécurité des aliments, estime un expert de la FAO

    Dakar, 11 sept (APS) – L’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) représente une opportunité à saisir pour les pays membre de ladite zone économique en vue d’assurer la sécurité sanitaire des aliments, leur certification et leur traçabilité au profit des petites et moyennes entreprises du secteur alimentaire, a affirmé Mamadou Ndiaye, expert à la FAO.

    ‘’L’accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires doit être vu par les Etats membres comme une opportunité avec les deux objectifs principaux : protéger la santé des consommateurs et développer le commerce au sein du continent’’, a-t-il déclaré.

    Mamadou Ndiaye prenait part mardi, à Dakar, à un atelier de formation sur les dispositions de l’Accord de la ZLECAF axées notamment sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et sur les obstacles techniques au commerce (SPS/OTC).

    Selon Mamadou Ndiaye,  »le commerce international ne peut se faire sans contrôles ».

    Pour l’expert de la FAO, le respect des normes, en plus de protéger la santé des consommateurs, constitue une opportunité d’affaires pour les petites et moyennes entreprises (PME).

    C’est pourquoi l’accord sanitaire et phytosanitaire (SPS) contenu dans la ZLECAF est conçu de manière à non seulement protéger la santé des consommateurs, mais également à favoriser le commerce en facilitant l’application des normes, a expliqué Mamadou Ndiaye.

    Venu présider la rencontre, le directeur du commerce extérieur, Ansou Badji, a rappelé l’existence d’instruments juridiques de nature à ‘’éliminer les droits de douane entre les parties prenantes de l’accord ».

    Dans tous les accords commerciaux, déclare-t-il, d’autres instruments complémentaires accompagnent le processus de libéralisation’’.

    C’est le cas pour l’accord de la Zlecaf avec un protocole sur les marchandises, qui prévoit l’élimination des droits de douane, soit l’essentiel des droits de douane entre nos Etats, a-t-il expliqué.

    En plus de ce protocole, il y a deux annexes portant sur les mesures sanitaires et phytosanitaires, ainsi que sur les obstacles techniques au commerce.

    Ces instruments visent surtout à faciliter l’application de ces mesures par les États en leur permettant de protéger leurs populations contre les risques de maladie liés au commerce des produits agroalimentaires.

     »L’application de ces mesures-là peut parfois poser problème. Si elle est mal faite, ces mesures peuvent être utilisées aussi par certains États pour des restrictions déguisées au commerce’’, a souligné Ansou Badji.

    L’atelier a pour objectif de  »donner aux PME les outils complémentaires pour pouvoir être sur le marché régional et international ».

    NSS/SKS/ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Variole du singe: vers un renforcement de la surveillance épidémiologique au niveau des frontières à Kolda

    SENEGAL-SANTE / Variole du singe: vers un renforcement de la surveillance épidémiologique au niveau des frontières à Kolda

    Kolda, 11 sept (APS) – Le Directeur régional de la santé de Kolda (Sud), Dr Yaya Baldé, a annoncé le renforcement de la surveillance épidémiologique au niveau des parties frontalières de cette région, afin de prévenir la variole du singe qui sévit dans certains pays africains.

    ‘’Au niveau de nos frontières, il faut noter qu’il y a déjà une surveillance épidémiologique permanente qui est effectuée, mais il faut renforcer cette surveillance en insistant notamment sur les entrées et sorties des populations de part et d’autre de nos frontières pour, en cas de suspicion, procéder à une prise en charge rapide’’ a-t-il préconisé.

    Dr Baldé s’exprimait mardi en marge d’une réunion du comité régional de gestion des épidémies.

    Il a annoncé la mise en place d’un plan d’action qui prendra en charge le renforcement de capacités des acteurs de la santé, des forces de défense et de sécurité, des acteurs communautaires et des journalistes.

    ‘’Nous allons mettre en place un plan d’action qui prendra en charge les besoins des différents acteurs, notamment ceux de la santé et les forces de défenses et sécurité, les journalistes et les acteurs communautaires (…)’’ a-t-il précisé.

    Il précise que l’objectif consiste à ‘’assurer la prévention à travers la sensibilisation contre la maladie (…)’’. Il assure que la région de Kolda n’a pour le moment, enregistré aucun cas confirmé de mpox, les deux cas suspects signalés dans le département de Vélingara s’étant révélés négatifs.

    La direction régionale de la santé de Kolda souhaite mettre en place un dispositif rapide de prélèvement pour les cas suspects et un circuit de prise en charge des cas dans l’éventualité d’une apparition de la maladie sur le territoire régional.

    ‘’Nous allons mettre en place un dispositif de prélèvement rapide en cas de cas suspect et un circuit pour la prise en charge des cas enregistrés. Nous allons travailler à renforcer la surveillance au niveau des frontières, car la région partage des frontières avec trois pays. Et on sait que la maladie est dans la sous-région »,  a déclaré Dr Yaya Baldé.

    Les membres du comité régional de suivi épidémiologique de la région de Kolda ont tous plaidé en faveur d’un renforcement des moyens de surveillances des agents en première ligne, notamment le personnel de santé et les forces de défenses et sécurité.

    MG/FKS/ASG/SKS

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Variole du singe : un plan de prévention lancé à Podor

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Variole du singe : un plan de prévention lancé à Podor

    Podor, 10 sept. (APS) – Le district sanitaire de Podor (nord) a lancé, mardi un plan de prévention contre la variole du singe, a indiqué docteur Aly Camara, médecin-chef adjoint de cette circonscription sanitaire.

    ‘’Le plan de prévention va mettre l’accent sur la sensibilisation et la communication, à travers des séances de causeries communautaires pour informer le public de façon très large’’, a-t-il dit à l’occasion d’une réunion du Comité départemental de développement sur le sujet.

    La rencontre axée sur ‘’La menace de la variole du singe’’ a été présidée par l’adjoint au préfet de Podor, Ousmane Sidibé, en présence de plusieurs acteurs communautaires, des membres du mouvement associatif et de l’Inspection de l’éducation et de la formation de Podor.

    ‘’Aucun cas positif de la variole du singe n’a été déclaré dans le département de Podor qui se situe dans une zone frontalière, la classant +zone à risque+ comme tous les autres départements se trouvant le long du Fleuve Sénégal’’, a expliqué M. Camara en présence des autorités administratives, des élus territoriaux et plusieurs acteurs.

    ‘’Podor fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités sanitaires’’, a-t-il renseigné.

    C’est pourquoi l’adjoint au préfet de Podor a insisté pour que le plan de prévention ‘’fasse l’objet d’un vaste partage, en collaboration avec les acteurs sociaux et les médias locaux, notamment les radios communautaires’’.

    Les marraines de quartiers (Bajénou Gokh), les associations sportives et culturelles, les imams et plusieurs acteurs communautaires ‘’seront tous mis à contribution pour informer les populations’’, a assuré M. Sidibé.

    ‘’Dès l’ouverture des classes, les élèves recevront une leçon sur la maladie pour mieux la comprendre et partager les mesures et gestes barrières à adopter avec leurs familles’’, a, pour sa part, dit Abdoulaye Bâ Diack, inspecteur de l’éducation et de la formation de Podor.

    AHD/AT/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE / L’investissement public et privé et la qualité des soins contrariés par une pénurie de professionnels qualifiés (responsableONG)

    SENEGAL-SANTE / L’investissement public et privé et la qualité des soins contrariés par une pénurie de professionnels qualifiés (responsableONG)

    Dakar, 9 sept (APS) – L’investissement public et privé dans la santé ainsi que la qualité des soins sont entravés par un manque pénurie de professionnels de santé qualifiés, estime le représentant résident de l’ONG IntraHealth au Sénégal, docteur Joseph Barboza.

    ‘’Les institutions de formation ont des capacités limitées en matière de formateurs qualifiés, d’équipements et de matériels et souffrent de l’insuffisance de réseautage entre les sociétés savantes’’, a indiqué M. Barboza.

    Il prenait part lundi à un atelier de dissémination des résultats de l’analyse situationnelle sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) dans quatre régions au Sénégal.

    Cette rencontre est également axée sur l’élaboration d’une feuille de route nationale et d’un plan stratégique des établissements de formation en santé.

    Selon lui, les pays au sud du Sahara sont confrontés à un problème de ressources humaines dans le domaine de la santé.

    Le manque de ressources humaines est due à une absence de formation et à un manque de moyens d’accompagnement, a  t -il fait valoir.

    ‘’La situation des ressources humaines en santé se traduit entre autres par l’insuffisance de personnels de santé qualifiés, la disparité dans la régulation des professions de santé, le manque de reconnaissance réciproque des diplômes limitant le processus de l’intégration régionale’’, a-t-il expliqué.

    Face à cette situation, il a indiqué que ‘’la mise en place des concepts équité, diversité et inclusion (EDI), est une nécessité pour les acteurs de la santé, en ce sens qu’elle permettrait ‘’une meilleure qualité et une équité dans les soins’’.

    C’est dans ce sens que le projet Classroom to care (C2C), mis en œuvre depuis 2022 et devant prendre fin en 2026, va contribuer à renforcer la capacité de 12 écoles privées.

    Il s’agit d’augmenter durablement le nombre d’infirmiers/sages-femmes qualifiés et prêts à servir les populations marginalisées et dans des régions mal desservies.

    Pour le président du collectif des établissements privés de formation en santé Abdoulaye Gaye, ce projet a permis aux établissements de disposer d’une analyse situationnelle qui a abouti à l’élaboration d’un plan stratégique.

    Il sera mis en place une cellule interne d’assurance qualité (CIAQ) avec une dotation de matériels didactiques haut de gamme pour la mise en place de laboratoires de compétence (…), a  t-il annoncé.

    Ces laboratoires de compétence sont dédiés à la formation des infirmiers et des sage-femmes, d’enseignants permanents et de vacataires formés dans la méthode d’approche par les compétences (APC).

    Pour le représentant de la Direction des ressources humaines du ministère de la Santé, Pape Guèye Seck, ‘’chaque lettre (…) renvoie à un défi majeur de l’enfance’’.

    ‘’Au niveau de nos écoles, qui constituent l’espace de socialisation par excellence, on se doit de connaître la réalité de la diversité, l’accepter, et venir la promouvoir’’.

    ‘’Le ministère de la Santé (…) fonde un réel espoir dans cet atelier de dissémination de l’analyse situationnelle sur l’équité, la diversité et l’inclusion dans quatre régions du Sénégal et l’élaboration d’une feuille de route nationale et un plan d’action EDG dans les accords (…)’’, a conclu M. Seck.

    A la fin de cette session de formation, il est attendu l’élaboration d’un plan d’action et d’une feuille de route pour une prise en compte des concepts équité, diversité et inclusion.

    NSS/SKS/ASG/ADL

     

  • SENEGAL-SANTE-PREVALENCE / Lombalgies : « une part importante dans les accidents de travail et les maladies professionnelles » (spécialiste)

    SENEGAL-SANTE-PREVALENCE / Lombalgies : « une part importante dans les accidents de travail et les maladies professionnelles » (spécialiste)

    Dakar, 9 sept (APS) – Les lombalgies occupent ‘’une part importante dans les accidents du travail et les maladies professionnelles’’ au Sénégal, révèle le président de l’Association des kinésithérapeutes rééducateurs (Askir), Cheikh Seck.

    ‘’Les trois quarts de la population mondiale dont l’âge est compris entre 20 et 90 ans ont déjà souffert de douleurs lombaires ou vont en souffrir’’, a-t-il prédit, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la physiothérapie.

    Selon lui, ‘’les lombalgies représentent une part importante dans les accidents du travail (AT) et les maladies professionnelles (MP). Près de la moitié des accidents de travail de lombalgie sont survenus lors de port de charges’’.

    Il signale que ‘’certains facteurs de risques de lombalgies (manutentions, chutes, accidents, postures contraignantes, surtout les fauteuils avec dossier non conformes dans nos bureaux, sont présents dans beaucoup de profession’’. C’est dire selon lui que ‘’les lombalgies peuvent donc toucher tous les travailleurs ou toutes les professions’’.

    Le kinésithérapeute affirme indique que les lombalgies résultant de ces situations entrainent des conséquences  en termes d’incapacité ou en termes de nombre et de durée des arrêts de travail parmi les salariés exposés.

    Il estime que ‘’cette douleur lombaire dépasse le cadre symptomatique d’une simple douleur, et nous pousse à réfléchir sur la problématique de toutes les affections touchant la colonne vertébrale (rhumatologie, neurochirurgie, ortho traumatologie’’.

    ‘’Cela nous permet de montrer la pluridisciplinarité de la kinésithérapie ou la physiothérapie, qui touche la neurologie, la cardiologie, la pneumologie, l’urologie, la médecine du sport ou la gynécologie, notamment la santé de la mère et de l’enfant’’, a souligné le Dr Cheikh Seck.

    Il a recommandé ‘’une meilleure implication des physiothérapeutes’’ dans les politiques de rééducation fonctionnelle, de réadaptation ou de handicap en général ».

    ‘’Nous souhaitons aussi un accompagnement dans la politique de formation, et d’insertion, l’harmonisation des curricula de formation et la création d’un corps d’accueil dans la fonction publique (…) pour les physiothérapeutes, de la licence jusqu’au doctorat’’, a-t-il plaidé.

    Il évoque aussi la finalisation du processus de reclassement à la hiérarchie A2, qui est vivement souhaitée. 

    Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye, déclare qu »’une étude réalisée en 2020 chez les professionnels de santé avait montré une prévalence de 62,5% [des lombalgies]’’.

    Si des ‘’efforts considérables ont été réalisés’’, il n’en reste pas moins qu’’’il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour prendre en charge toute la problématique de la physiothérapie’’, a-t-il soutenu. Il a promis de ‘’transmettre les requêtes formulées auprès du ministre de tutelle afin d’y apporter des solutions’’.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, les lombalgies représentent un enjeu de santé publique, un symptôme répandu avec quatre personnes sur cinq qui en souffriront au cours de leur vie.

    La journée mondiale de la physiothérapie est célébrée sur le thème ‘’La prise en charge des lombalgies ou douleurs lombaires’’.

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUTURES-SECURITE / La DIEM et la Protection civile annoncées à Sinthiou Bamambé pour un diagnostic technique du centre de santé

    SENEGAL-INFRASTRUTURES-SECURITE / La DIEM et la Protection civile annoncées à Sinthiou Bamambé pour un diagnostic technique du centre de santé

    Sinthiou Bamambé, 9 sept (APS) – Une délégation de la Direction des infrastructures, des équipements et de la maintenance (DIEM) et de la Direction de la protection civile sera dépêchée à Sinthiou Bamambé pour un diagnostic technique du centre de santé de ce village avant son ouverture, a appris l’APS de source officielle.

     »J’ai visité le centre de santé. Il faut qu’une délégation vienne ici pour un diagnostic technique. Elle sera composée de la Direction des infrastructures, des équipements et de la maintenance (DIEM) du ministère de la Santé et de la Direction de la protection civile (…)’’, a informé le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Ibrahima Sy.

    Des fissures sont en effet apparues ‘’par endroits’’ sur le bâtiment de ce centre de santé, a-t-il signalé à son passage à Sinthiou Bamambé, dans le cadre d’une visite technique des structures sanitaires du département de Kanel, en compagnie des autorités administratives et des élus locaux.

    Il a rappelé que des normes sécuritaires doivent être respectées pour l’ouverture d’un centre de santé. Selon lui, les équipements et tout le personnel doivent être en sécurité dans le cadre de leur travail.

     »Le centre de santé sera équipé après le diagnostic technique. Ceux qui doivent y travailler aussi seront déployés pour le démarrage des activités de l’établissement sanitaire », a ajouté le ministre.

    Ce centre de santé a été construit par l’Association pour le développement de Sinthiou Bamambé (ADSBA), dont les membres sont basés au Sénégal et à l’étranger.

    Lors de sa visite, il a déclaré que le problème majeur dans le département réside dans l’insuffisance des ressources humaines. Il estime qu’il va  »falloir voir comment les renforcer avec le budget de cette année ».

    Concernant les postes de santé, il a souligné la nécessité d’un plan de leur réhabilitation, étant donné qu’ils datent de très longtemps.

     »Nous sommes en train de travailler sur un plan de réhabilitation avec des partenaires au niveau national, à savoir les entreprises que nous allons solliciter dans le cadre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) pour réhabiliter et équiper ces postes de santé », a annoncé Ibrahima Sy.

    AT/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Variole du singe : Ies Sénégalais invités à ne pas céder à la psychose

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Variole du singe : Ies Sénégalais invités à ne pas céder à la psychose

    Kanel, 10 sept (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy a invité, dimanche les Sénégalais à ne pas  »céder à la psychose face  à l’épidémie de la variole du singe, appelée Mpox.

     »Il ne faut pas que les Sénégalais cèdent à la psychose face à la maladie de la variole du singe. C’est pas parce qu’on a des boutons qu’on est atteint de Mpox. Il faut faire des prélèvements, qui vont être analysés en laboratoire  pour savoir si c’est positif ou négatif », a-t-il lancé.

    Le ministre de la Santé s’exprimait lors d’une tournée dans le département de Kanel. Il s’est rendu à Wendou Bosséabé, à Sinthiou Bamambé, à Séno Palel et à Kanel où il a visité des postes et des centres de santé.

    Revenant sur la maladie, il a précisé que  »dans tous les cas, le Sénégal a pris toutes ses dispositions en terme de surveillance, de prise en charge et de communication pour dire aux populations comment on doit se prémunir par rapport à cette pathologie. »

     »Je crois qu’à ce jour, le message est très bien passé parce qu’on a pas encore vu de cas lié à cette maladie », a dit le docteur Ibrahima Sy.

    AT/MK/SKS/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Mpox : au Sénégal, tous les cas suspects se révèlent négatifs

    SENEGAL-SANTE / Mpox : au Sénégal, tous les cas suspects se révèlent négatifs

    Dakar, 8 sept (APS) – Le Sénégal a enregistré 53 cas suspects de mpox ou ‘’variole du singe’’, qui se sont révélés tous négatifs, a-t-on appris du médecin Boly Diop, le responsable de la surveillance de cette maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Depuis le 14 août 2024, jour de la déclaration du mpox comme une urgence par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le Sénégal a notifié 53 cas suspects, qui ont été testés au laboratoire et sont revenus tous négatifs’’, a déclaré M. Diop en livrant aux journalistes, samedi, à Dakar, un bilan de la surveillance de cette maladie.

    Les 53 cas suspects ont été relevés dans 27 districts sanitaires du pays depuis le 14 août, a-t-il dit.

    Depuis cette date-là, l’Organisation mondiale de la santé considère le mpox comme une ‘’urgence de santé publique de portée internationale’’.

    ‘’Un dispositif a été mis en branle pour que les acteurs du système sanitaire renforcent la surveillance et la communication, pour que les populations aient le maximum d’informations relatives à cette épidémie’’, a assuré Boly Diop.

    ‘’On mise sur les mesures de prévention individuelles et collectives […] Une fois qu’un pays frontalier enregistre un cas, le dispositif doit être accéléré’’, a poursuivi le médecin.

    Neuf cent soixante et onze cas suspects, dont 123 cas confirmés, ont été signalés en Afrique, selon l’OMS.

    Elle affirme que 10 décès causés par le mpox ont été dénombrés dans le continent.

    Des cas ont été signalés au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Congo, au Kenya, au Gabon, en Guinée et en Ouganda.

    ‘’Le mpox est un virus initialement présent chez l’animal, notamment chez des rongeurs en Afrique, et qui circule désormais chez l’être humain […] La maladie causée par ce virus porte le même nom […] et se présente comme une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible’’, explique l’Institut Pasteur sur son site Internet.

    NSS/ESF

     

  • SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Matam : le ministre salue l’apport de la diaspora « dans la dynamisation des systèmes de santé »

    SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Matam : le ministre salue l’apport de la diaspora « dans la dynamisation des systèmes de santé »

    Matam, 6 sept (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Ibrahima Sy, a salué, vendredi, l’apport de la diaspora de la région de Matam  »dans la dynamisation » du système de santé du pays, estimant que la contribution des Sénégalais de l’étranger « peut combler des gaps, surtout dans le secteur de la santé où les besoins sont énormes ».

    ‘’J’ai été vraiment marqué par l’état du poste de santé de Sédo Sébé, qui est presque entretenu grâce à l’apport des populations, notamment les membres de la diaspora. J’en profite pour saluer l’apport de cette dernière dans la dynamisation de notre système de santé, car l’Etat ne peut pas tout faire partout et pour tout le monde’’, s’est-il félicité.

    Il intervenait au terme d’une visite effectuée dans plusieurs établissements sanitaires, dont l’hôpital des Agnam, le centre de santé de Thilogne et l’hôpital régional de Matam. Il estime que la contribution de la diaspora peut ‘’combler des gaps, surtout dans le secteur de la santé où les besoins sont extrêmement énormes’’.

    Il a promis que la question de l’état du poste de santé de Sédo Sébé va être étudiée dans les semaines à venir. Il a annoncé qu’il sera définitivement procédé au processus de réhabilitation et d’équipement des postes et centres de santé, dont celui de ce village, vieux de 64 ans.

    ‘’Cela correspond à ce qu’on appelle les soins de santé primaires, qui doivent normalement absorber 60% des besoins de soins. Malheureusement, ici, c’est le contraire que nous avons avec un système de référence qui absorbe tous les patients et les besoins. Il faut essayer d’inverser la tendance’’, a-t-il recommandé.

    AT/ASG

  • SENEGAL-SECOURISME / Plus de 200 secouristes formés par la Croix-Rouge dans le département de Matam

    SENEGAL-SECOURISME / Plus de 200 secouristes formés par la Croix-Rouge dans le département de Matam

    Matam, 6 sept (APS) – Deux cent quinze secouristes ont été formés dans le département de Matam (nord) par la Croix-Rouge sénégalaise, a indiqué, jeudi, le secrétaire général du comité départemental de la Croix-Rouge de Matam, Moustapha Bâ.

     »Pour le département de Matam, nous avons 215 secouristes formés. Nous avons un noyau dans toutes les communes du département. De Sinthiou Garba à Oréfondé, nous avons des secouristes dans chaque village », a-t-il notamment déclaré.

    M. Bâ intervenait lors d’une démonstration des secouristes formés par Croix-Rouge. Cette cérémonie est organisée en prélude du lancement de la journée nationale de nettoiement « Sétal sunu rééw », prévu ce samedi à Matam, en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Il reste, d’après lui, à travailler de façon à déployer des secouristes dans d’autres localités de la région de Matam, notamment dans le Dandé Mayo, la zone du fleuve Sénégal, et dans le Ferlo, la zone sylvo-pastorale.

    Moustapha Bâ précise que l’objectif du comité départemental de la Croix-Rouge sénégalaise est d’avoir un secouriste dans chaque maison, au niveau départemental.

    A défaut de cela, dit-il, le comité souhaite que chaque quartier en soit doté, ou à tout le moins les localités distantes de cinq kilomètres de celles pourvues de secouristes.

     »Nous voulons en cas d’accident qu’ils [les secouristes] soient les premiers à être sur les lieux afin de pouvoir sauver des vies », a-t-il soutenu.

    Il a souligné que le comité dispose d’un système de communication et d’une capacité de mobilisation très rapides, précisant que c’est le chef de secteur qui coordonne les interventions.

    Moustapha Bâ n’a pas omis d’évoquer les difficultés auxquelles est confronté le comité, surtout pour le transport de ses agents sur le terrain.

     »Notre siège est complètement délabré avec une dalle qui s’est affaissée. En plus de cela, nous avons un problème de matériel et manquons de véhicules pour nous déplacer en cas d’urgence. Nous n’avons que deux brancards pour tout le département », a déploré M. Bâ.

    Le comité départemental de la Croix-Rouge manque également de matériels de secours, comme les défibrillateurs. D’après lui, les secouristes travaillent avec des écharpes ou des objets de secours qu’ils ont eux-mêmes confectionnés.

    Dans leur siège à Gourel Serigne, dans la commune de Matam, les secouristes répètent les gestes de secours pour les démonstrations qu’ils prévoient de faire, samedi, lors du lancement de la journée nationale de nettoiement, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko.

    AT/ASB/ASG