Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Paludisme et MTN : des députés s’engagent à porter le plaidoyer sur la mobilisation de ressources

    SENEGAL-SANTE / Paludisme et MTN : des députés s’engagent à porter le plaidoyer sur la mobilisation de ressources

    Dakar, 28 août (APS) – Des députés sénégalais se sont engagés mercredi à porter le plaidoyer en vue de renforcer la communication et la mobilisation de ressources en faveur de la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN) au Sénégal, a appris l’APS de la commission santé de l’Assemblée nationale.

    Pour ce faire, les parlementaires ont lancé un appel à l’action aux décideurs, afin que des allocations budgétaires soient dédiées à la lutte contre ces pathologies. Celles-ci sont en effet considérées comme un défi pour le Sénégal, malgré les efforts considérables accomplis dans ce cadre.

    « L’ensemble des parlementaires présents à cette session, ont lancé un appel à l’action à l’endroit du gouvernement, du secteur privé national et des collectivités territoriales pour ériger le paludisme et les maladies tropicales négligées en priorité politique […] », a déclaré la députée Mame Guèye Diop, présidente de la commission santé de l’Assemblée nationale.

    Le but poursuivi est de « faciliter la mobilisation des ressources domestiques nécessaires à leur élimination », a-t-elle précisé lors d’une session d’orientation et d’engagement des parlementaires sur le paludisme et les MTN, dans les locaux de l’institution parlementaire, à Dakar.

    D’après la présidente de la commission santé, population, affaires sociales et solidarité nationale, une vingtaine de députés s’engagent ainsi à porter le plaidoyer pour renforcer la communication et la mobilisation de ressources en faveur de la lutte contre le paludisme et les (MTN) au Sénégal.

    Cette volonté découle du fait que « tous les observateurs sur le plan international sont convaincus que le Sénégal peut gagner cette bataille […] ».

    Mais un tel objectif ne peut être atteint que si les députés s’engagent à « nous accompagner en augmentant les ressources allouées au paludisme, en portant le plaidoyer au niveau de la communauté pour adopter les mesures qui permettent d’éviter le paludisme », estime le docteur Doudou Sène, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

    Le docteur Sène se dit convaincu que l’engagement des députés sera d’un « très grand apport » pour l’atteinte de cet objectif.

    « A l’instar des pays de la Cédéao qui, en mars dernier, ont fait une grande réunion en mettant en place le Réseau des parlementaires pour l’élimination du paludisme, nous pensons que c’est l’occasion de mettre en place ce réseau qui nous permettra de pouvoir accompagner le ministère de la Santé à atteindre son objectif dans les meilleurs délais possibles », a-t-il exhorté.

    Il a rappelé que « 80% » du financement destiné à lutter contre ces maladies « viennent de l’extérieur ». Et s’il reconnaît que l’Etat fait des efforts, il n’en pense moins qu’ »il est important que la majeure partie de nos financements viennent de nos Etats ».

    Le docteur Ndeye Mbacké Kane, coordonnatrice du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées, considère que ces types de maladies « sont source d’exclusion sociale et de handicap ». Selon elle, « elles ont un impact dévastateur sur la vie des populations », alors même qu’elles « peuvent être contrôlées et éliminées ».

    Mme Kane juge qu’ »il est donc crucial de renforcer le plaidoyer en faveur de l’élimination des MTN en vue d’atteindre les objectifs de développement durable ».

    Le Sénégal s’est engagé à lutter efficacement contre les MTN en se fixant comme objectif à l’horizon 2030, le contrôle, l’élimination ou l’éradication de ces maladies conformément à la nouvelle feuille de route de l’OMS 2021-2030 sur les MTN.

    Cette ambition concerne également l’élimination du paludisme.

    NSS/ASG/ADL/BK

  • SENEGAL-SANTE / Un spécialiste plaide pour le développement de la psychiatrie

    SENEGAL-SANTE / Un spécialiste plaide pour le développement de la psychiatrie

    Dakar, 28 août (APS) – Abou Sy, psychiatre et enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a plaidé pour le développement de la psychiatrie pour prendre en charge la forte demande, surtout dans certaines zones, comme Louga et Matam où il n’y a pas de structures dédiées à cette spécialité.

    ‘’Aujourd’hui, si nous voyons le nombre de psychiatres qu’il y a au Sénégal par rapport à la population, on voit que c’est une discipline qui doit être développée’’, a justifié le Professeur Sy.

    Il animait, mardi, un panel de formation en psychiatrie en prélude de la 25 e caravane médicale organisée par l’Action sanitaire pour le Fouta (AFSO).

    En analysant le thème du panel, ‘’la santé mentale, état des lieux, défis et perspectives’’, le spécialiste avance : ‘'(…) depuis quelques années, on est en train d’observer une diminution du nombre de lits en psychiatrie, qui est en porte à faux avec l’augmentation des consultations de psychiatres ». Ce qui signifie pour le psychiatre que  »la demande (…) est bien là ». Pour cette raison, le médecin a suggéré de « mettre plus l’accent » sur la prise en charge de la santé mentale dans la politique sanitaire.

    ‘’Ce  qui fait que la psychiatre est délaissée provient un peu de cette vieille tradition où la maladie mentale est stigmatisée’’, a expliqué Pr Sy, se réjouissant du fait qu’on  »parle de plus en plus maintenant de la santé mentale’’.

    ‘’On ne peut pas aujourd’hui énoncer cette notion de santé sans représenter l’enjeu de santé mentale. Je pense que les autorités sanitaires vont être beaucoup plus regardantes par rapport à cela’’, a-t-il dit.

    Abou Sy a toutefois reconnu que, ‘’depuis un certain moment, un effort est en train d’être fait ».  »Mais c’est encore insuffisant’’, a-t-il cependant jugé.

    Toutefois, il se réjouit de voir des jeunes médecins s’intéresser à la santé mentale. ‘’C’est un élément qui nous permettra peut-être de nous projeter dans l’avenir en disant qu’il y aura des médecins qui vont s’intéresser à la discipline et qui sont prêts à aller servir dans ces zones un peu lointaines’’, a-t-il salué.

    Il a notamment relevé qu’il n’y a pas de psychiatre sur l’axe Louga-Matam.  »Donc, c’est vraiment une zone qui est oubliée », a déploré le psychiatre.

     »Il n’est pas rare de voir ces gens qui font des centaines de kilomètres juste pour venir faire leurs consultations en psychiatrie. La psychiatrie, comme je le disais tantôt, est le parent pauvre de la médecine », a-t-il renchéri.

    Lamine Diallo, le président de l’Action sanitaire pour le Fouta (Afso), a informé que  »la caravane sera dans le département de Podor du 5 au 11 septembre, dans six villages : Guédé Village, Tatki, Diatar, Bodé Lao, Madina Diathbé et Diaba ».

    ‘’La santé mentale, c’est quelque chose dont tout professionnel de santé doit s’inspirer afin de prodiguer des soins de qualité’’, a-t-il estimé, pour justifier le choix du thème de la caravane.

    NSS/SKS/OID/ASG

  • AFRIQUE-SANTE / Le Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile élu à la tête de l’OMS Afrique

    AFRIQUE-SANTE / Le Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile élu à la tête de l’OMS Afrique

    Dakar, 28 août (APS) – Le  Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile a été élu à la tête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique mardi, au deuxième jour du comité régional de ladite institution qui se tient à Brazzaville, a appris l’APS de l’Agence congolaise d’information.

    Né le 31 mars 1969, Docteur Faustine Engelbert Ndugulile, vice-ministre tanzanien de la Santé de 2017 à 2020, remplace Rebecca Moeti Matshidiso dont le mandat est arrivé à terme.

    La 74e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) se tient à Brazzaville du 26 au 30 août.

    Selon l’Agence congolaise d’information, le Dr Faustine Engelbert Ndugulile souhaite  »faire de l’Afrique un  continent où chaque individu s’épanouit en jouissant du meilleur état de santé et du plus grand bien-être, grâce à des systèmes de santé accessibles, équitables et durables’’.

    Parmi ses priorités, ‘’figure entre autres, la couverture sanitaire universelle’’, souligne la même source. Dans ce cadre de politiques robustes en matière de couverture sanitaire universelle, il entend coopérer avec les États Membres, pour étendre la protection financière, supprimer les obstacles à l’accès et améliorer la qualité des soins de santé.

    Son élection sera ensuite soumis, pour nomination, à la 156ème session du Conseil exécutif de l’OMS, qui se tiendra en janvier 2025 à Genève, en Suisse.

    Le nouveau directeur régional prendra ses fonctions en février 2025 pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois en cas de nouvelle désignation par le Comité régional.

    Le candidat du Sénégal, Dr Ibrahima Soccé Fall, était arrivé au second tour  de cette élection, selon  la même source.

    SKS/SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Vih/Sida : la transmission mère-enfant, « le grand défi » pour le CNLS

    SENEGAL-SANTE / Vih/Sida : la transmission mère-enfant, « le grand défi » pour le CNLS

    Dakar, 26 août (APS) – La prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant demeure  »le plus grand défi » auquel le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) se trouve confronté, a soutenu, lundi, à Dakar, sa secrétaire exécutive, docteur Safiétou Thiam.

    « Le plus grand défi pour nous, en ce qui concerne l’infection du Vih/Sida, c’est la transmission mère-enfant », a-t-elle déclaré.

    Safiétou Thiam prenait part à un atelier de partage sur « la problématique du VIH au Sénégal : état des lieux, défis et enjeux de la lutte contre le Sida au Sénégal », une rencontre organisée de concert avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).

    Selon Mme Thiam, des adultes vivant en couple viennent en consultation sans leurs enfants. « Ce qui signifie que leurs enfants ne sont pas suivis dans les structures hospitalières. Il s’agit des gaps à rattraper », a-t-elle indiqué.

    « Le dépistage chez les enfants est de 46% alors que nous sommes à 91% [sur un plan général]. C’est un défi énorme », une question « très difficile, parce que nous pensons que les enfants vivent dans ces 91% déjà dépistés et sous traitement. Cela veut dire qu’il y a des adultes sous traitement et qui n’ont pas amené leurs enfants », a expliqué docteur Thiam.

    « Nous ne leur faisons pas de reproche, mais nous voulons comprendre », a indiqué la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida, en évoquant le problème de l’auto-stigmatisation qui fait que les parents ont peur d’amener leurs enfants à l’hôpital.

    Safiétou Thiam note que cela signifie que « les gens continuent à cacher leur statut sérologique à leurs familles », soulignant que les efforts de sensibilisation doivent être accentués dans ce sens, de concert avec les Personnes vivant avec le Vih (PVVIH).

    « Nous travaillons avec les services de prise en charge [pour leur demander de dire aux adultes d’avoir l’habitude d’emmener leurs enfants avec eux chaque fois qu’ils viendront en consultation] », a-t-elle renseigné.

    De même, le Conseil national de lutte contre le Sida travaille avec les services pédiatriques pour que, chaque fois qu’ils seront amenés à recevoir un enfant malade, il soit « systématiquement » soumis à un test Vih pour lui donner « la chance d’être sous traitement », a-t-elle indiqué.

    « Cette approche demeure capitale », estime docteur Thiam, en soutenant que « 94% des enfants testés sont placés sous traitement. Mais malheureusement, les enfants sont testés avec un peu de retard, ce qui a des conséquences sur leur santé », relève-t-elle.

    NSS/BK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Variole du singe: des études avancées en cours pour produire un vaccin (responsable)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Variole du singe: des études avancées en cours pour produire un vaccin (responsable)

    Dakar, 26 août (APS)- Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé, lundi, que des études avancées sont en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de la variole du singe continue sa propagation.

    ‘’Il y a des études en cours très avancées et nous pense que d’ici quelques temps, si l’épidémie se propage davantage, on pourra avec les partenaires, mettre un vaccin à la disposition des pays les plus à risque’’, a indiqué Dr Abdourahmane Sarr qui prend part à l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe.

    La rencontre qui se tient à Dakar du 26 au 30 août qui regroupe 17 pays.

    Selon lui,  »la question de la vaccination à l’étude et il y a  plusieurs variants qui circulent le clade 1, le clade 2 et le clade 1B ».

    Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué  »les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé ».

     »Il est question de mettre à leur disposition des vaccins pour pouvoir renforcer et protéger la population mais aussi contrôler la propagation de l’épidémie’’, a expliqué Abdourahmane  Sarr.

    L’atelier de Dakar regroupe tous les pays de la Cedeao en plus du Rwanda et de la Mauritanie pour non seulement leur donner des outils pour ‘’diagnostiquer, détecter précocement  et pour pouvoir traiter pour éviter la propagation mais surtout  contrôler la maladie’’, a t-il souligné.

    Venu présider la rencontre, le Directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, a rassuré qu’’il n’y a pas de cas de variole du singe (Mpox) pour l’instant au Sénégal mais que le pays est en alerte.

    ‘’Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostic et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas. Sur l’ensemble du territoire, toutes les régions et les districts mais également au niveau des portes d’entrée terrestres mais également les frontières maritimes au niveau du contrôle sanitaire au niveau du port sont en alerte’’, a expliqué le directeur de la Prévention.

    Il a  rappelé qu’une maladie a une expression clinique dont le diagnostic est virologique c’est-à-dire que le laboratoire permet de faire le diagnostic d’où l’intérêt de les outiller, les capaciter. Les experts formés vont assurer le diagnostic moléculaire de la maladie.

    Pour sa part, Thierno Baldé, coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a noté que ‘’95% des cas aujourd’hui sont mentionnés sont rapportés dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et dans la zone de l’Afrique centrale’’ .

    Il a prévenu que ‘’les risques sont là parce qu’il y a des mouvements de population ».  »Il faut mentionner que cette épidémie de Mpox est une maladie qui était endémique dans certaines zones. Mais il y a des mutations qui sont en train d’arriver. C’est le clade 1B qui nous pose problème d’où l’intérêt de voir comment juguler un peu cette pandémie autant que possible’’, a t-il soutenu.

    NSS/SKS/OID/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La 74e session du comité régional de l’OMS ouverte à Brazzaville (agence officielle)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La 74e session du comité régional de l’OMS ouverte à Brazzaville (agence officielle)

    Dakar, 26 août (APS) – La 74e session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) consacrée entre autres à la transformation des systèmes de santé africains, à l’investissement dans le secteur et à l’éradication de la poliomyélite, a débuté lundi à Brazzaville, la capitale du Congo, a-t-on appris de source médiatique.

    La mortalité infantile évitable est également au menu de cette conférence régionale qui se poursuivra jusqu’au jeudi, a notamment indiqué l’Agence congolaise d’information.

    « Nous ferons le point avec mon équipe sur les réalisations de notre programme de transformation au cours des 10 dernières années », a déclaré le docteur Rebecca Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

    Le ministre congolais en charge de la Santé a de son côté assuré qu’un accent particulier va être mis sur les défis sanitaires majeurs, notamment l’épidémie de Mpox qui se propage au Congo et la nécessité de trouver des solutions face à sa mutation.

    « C’est une course pour s’adapter et trouver des moyens », a-t-il dit, en indiquant que la recherche sur un vaccin était encore en cours.

    Lors de cette session, l’élection du nouveau directeur régional de l’Oms-Afrique sera également à l’ordre du jour, le mandat du docteur Matshidiso Moeti étant arrivé à son terme.

    La session mettra également en lumière les leçons tirées de la pandémie de Covid-19 et les effets du changement climatique sur la santé publique en lien notamment avec les inondations constatées à divers endroits du continent africain.

    SKS/AKS

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : les dispositifs de surveillance à l’AIBD et au PAD sont opérationnels (officiel)

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : les dispositifs de surveillance à l’AIBD et au PAD sont opérationnels (officiel)

    Dakar, 25 août (APS) – Les dispositifs de surveillance épidémiologique mis en place à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et au Port autonome de Dakar (PAD) pour renforcer les mesures préventives contre le mpox, détecter et prendre en charge les cas suspects mais aussi parer à toute propagation du virus sont opérationnels, a assuré samedi le directeur général de la santé publique, docteur Ousmane Cissé.

    ‘‘Nous avons, aussi bien à l’aéroport international Blaise Diagne qu’au Port autonome de Dakar, un personnel bien formé et du matériel nécessaire à leur disposition pour détecter le virus du mpox et prendre en charge les cas suspects si la situation venait à se présenter’’, a-t-il déclaré.

    Le docteur Cissé effectuait, samedi, une visite d’évaluation du niveau d’opérationnalité des unités de coordination des dispositifs de surveillance sanitaire du mpox aux frontières aériennes et maritimes, basés à l’AIBD et au port de Dakar, deux points d’entrées importants dans le pays.

    Le directeur général de la santé publique s’est dit satisfait et rassuré, au terme de sa visite des dispositifs sanitaires mis en place à l’AIBD et au PAD pour détecter le virus du mpox.

    ‘’Nous sommes satisfaits du dispositif aéroportuaire et portuaire en place et prochainement nous allons visiter les points d’entrées terrestres’’, a annoncé M. Cissé, assurant qu’’’à ce jour, le Sénégal n’a aucun cas confirmé de la variole du singe’’.

    Charles Bernard Sagna, chef du centre de surveillance épidémiologique aux frontières aériennes, basé à l’AIBD, précise que le dispositif de cet aéroport « comprend 35 agents répartis en quatre groupes’’.

    ‘’Nous avons 35 agents repartis en quatre groupes qui assurent une surveillance permanente. Nous avons également une salle d’isolement des passagers présentant des symptômes du mpox, du matériel de prélèvement et une ambulance pré-positionnée ’’, a indiqué le docteur Sagna.

    Du côté du Port autonome de Dakar (PAD), le dispositif de surveillance est ‘’opérationnel et bien effectif’’, a assuré le docteur Serigne Ousmane Sokhna, chef du centre de surveillance épidémiologique aux frontières maritimes.

    ‘’Notre équipe a subi une formation sur la maladie et dispose d’équipements nécessaires. Elle est prête à intervenir à tout moment’’, assure le docteur Sokhna.

    Le mpox, appelé également variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme par le biais d’un contact physique étroit.

    Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, de la région périanale ou des organes génitaux.

    En Afrique, la maladie connaît une recrudescence en République démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. Le Gabon a annoncé, vendredi, avoir détecté un premier cas.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le 14 août dernier son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.

    MYK/AB/SK

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : aucun cas détecté au Sénégal (médecin) 

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : aucun cas détecté au Sénégal (médecin) 

    Dakar, 24 août (APS) – Le chef de la division surveillance et riposte vaccinale à la direction de la Prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale,  docteur Boly Diop, a affirmé vendredi qu’aucun cas de Mpox n’a été détecté à ce jour au Sénégal. 

    ‘’Les rumeurs faisant état d’un cas venu du Ghana sont infondées pour la simple raison que ce pays n’a, à ce jour, connu aucun cas confirmé. Sur plus d’une dizaine de cas suspects prélevés, au Sénégal, tous sont négatifs », a dit à l’APS, le docteur Diop, lors d’un entretien. 

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le 14 août dernier son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox en Afrique.

    Le Mpox appelé également variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme par le biais d’un contact physique étroit.

    Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, de la région périanale ou des organes génitaux.

    En Afrique, la maladie connait une recrudescence en République démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. Le Gabon a annoncé, vendredi, avoir détecté un premier cas.

     Dr Boly Diop, le gestionnaire de l’incident a indiqué que le Sénégal s’est mis en état d’alerte avec la ‘’mise en service d’un dispositif de surveillance à l’aéroport Blaise Diagne, au Port autonome de Dakar et dans 46 districts sanitaires dont la plupart sont situés dans des zones frontalières’’, depuis que  l’Organisation mondiale de la santé a catégorisé cette malade comme  »urgence de santé publique de portée internationale ».

    ‘’ A Touba, a-t-il signalé,  nous avons préconisé des actions prioritaires comme le renforcement du dispositif de surveillance sanitaire du Magal ».

     »Mais à l’heure où nous parlons, parmi les cas suspects prélevés, aucun n’a été confirmé’’, a-t-il réitéré, invitant les populations, à adopter les mesures préventives contre le Mpox, notamment le lavage des mains, le port et le changement systématique des gants pour les soignants.

    MYK/SK/AB/SKS

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : le dispositif de surveillance renforcé à l’échelle nationale (responsable)

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mpox : le dispositif de surveillance renforcé à l’échelle nationale (responsable)

    Dakar, 23 août (APS) – Le chef de la Division surveillance et riposte vaccinale à la direction de la Prévention, le docteur Boly Diop a déclaré, vendredi, que le dispositif de surveillance, pour parer à l’éventualité  de l’apparition du virus du Mpox ou variole du singe a été renforcé.

    ‘’Le dispositif de surveillance est déjà en place à l’échelle nationale et a été renforcé au niveau des 46 districts prioritaires qui ont été identifiés’’ a déclaré le gestionnaire du dispositif de surveillance, le docteur Boly Diop dans un entretien avec l’APS.

    La plupart de ces districts se situent dans les zones frontalières, et ‘’le dispositif est renforcé au niveau du port et de l’aéroport’’, a-t-il ajouté.

    Le ministère de la santé a déjà activé, en début de semaine, le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), au niveau 3 (niveau faible), ‘’suite à la déclaration de l’urgence de santé publique de portée internationale sur le Mpox”, par l’Organisation mondiale de la Santé.

    Cette initiative vise, selon les autorités sanitaires sénégalaises à ‘’renforcer les mesures de prévention et de contrôle afin de protéger la population et de limiter la propagation du virus’’.

    Le responsable du dispositif de surveillance a, en outre, tenu à rassurer ‘’qu’aucun cas n’est déclaré au Sénégal’’, balayant ainsi d’un revers de main la rumeur faisant état d’une personne contaminée en provenance du Ghana; ‘’Cette rumeur n’est pas fondée pour la bonne et simple raison que le Ghana n’a non plus enregistré aucun cas de variole du singe’’, a tranché docteur Boly Diop, nommé également gestionnaire de l’incident.

    La Mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi par le biais d’un contact physique étroit. 

    Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, de la région périanale ou des organes génitaux. En Afrique, la maladie connait une recrudescence en RDC, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda ; le Gabon a annoncé avoir contracté un premier cas. 

    MYK/ABB/ADC/SKS

  • AFRIQUE-SANTE / Mpox : un premier cas déclaré au Gabon

    AFRIQUE-SANTE / Mpox : un premier cas déclaré au Gabon

    Dakar, 23 août (APS) – Un premier cas de Mpox ou variole du singe a été détecté au Gabon, après des prélèvements effectués sur ‘’six cas suspects présentant des symptômes’’, annonce le ministre gabonais de la Santé, Adrien Mougougou, dans un communiqué rendu public jeudi.

    ‘’Ce 22 août 2024, le gouvernement déclare le premier cas de Variole du Singe ou MPOX. (…) Sur les six prélèvements effectués et transmis au laboratoire national de santé publique, un seul cas s’est avéré positif’’, indique le texte, signalant que le patient ayant contracté la maladie, est un ‘’compatriote âgé de 30 ans, vivant au Gabon et, ayant séjourné durant deux semaines en Ouganda’’ et qu’il est ‘’placé en isolement et pris en charge’’ par les services compétents.

    La même source signale avoir ‘’mis en place des dispositions visant à renforcer la préparation et la prévention contre l’importation de Mpox au Gabon’’ par ‘’la mise en alerte maximale’’ du système de surveillance épidémiologique et l’’’acquisition de la capacité de poser le diagnostic au niveau national’’.

    La Mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi par le biais d’un contact physique étroit.

    Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, de la région périanale ou des organes génitaux.

    Au vu de sa recrudescence en Afrique, en la RDC, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, notamment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, à la mi-août déclarant, la maladie ‘’urgence de santé publique de portée internationale’’.

    ABB/ADC