Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Des médicaments contrefaits d’une valeur de 53 millions FCFA incinérés à Touba

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Des médicaments contrefaits d’une valeur de 53 millions FCFA incinérés à Touba

    Touba, 17 août (APS) – Des médicaments contrefaits d’une valeur de plus de 53 millions de francs CFA ont été incinérés vendredi à Touba (centre), a constaté l’APS.

    « Au total, 1 483 médicaments contrefaits ont été saisis dans deux dépôts clandestins l’un près de l’hôpital Cheikhoul Khadim et l’autre à côté de l’ancien garage de Dakar dans le quartier de Darou Manane », a expliqué le substitut du procureur de la république près du tribunal de grande instance de Diourbel, Farba Niowi Ngom.

    M. Ngom intervenait en marge de l’opération d’incinération présidée par l’adjoint au préfet de Mbacké, Amadou Sow, en présence des forces de défense et de sécurité, des pharmaciens et des agents du tribunal de grande instance de Diourbel.

    Cette incinération fait suite à deux décisions de justice rendues en mars et novembre 2023 condamnant deux individus pour exercice illégal de la profession de pharmacien, a-t-il précisé.

    Bien que cette incinération représente un pas important dans la lutte contre les faux médicaments et contrefaits, M. Ngom a relevé que le combat est loin d’être gagné, appelant à une collaboration des acteurs de la chaîne judiciaire avec les pharmaciens et les citoyens.

    Docteur Ousseynou Mbaye du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a pour sa part souligné que les médicaments contrefaits constituent une réelle menace pour la santé publique.

    Il a également salué l’implication des pharmaciens dans le procès et l’inventaire des médicaments saisis ou récupérés dans des dépôts clandestins.

    L’adjoint au préfet de Mbacké, Amadou Sow a invité les populations à se procurer des médicaments vendus dans les pharmacies légales surtout en cette période de Magal.

    AN/MS/ASB/SMD

     

  • SENEGAL-MONDE-SANTE-EPIDEMIE / Contre la variole du singe, Dakar renforce la surveillance épidémiologique

    SENEGAL-MONDE-SANTE-EPIDEMIE / Contre la variole du singe, Dakar renforce la surveillance épidémiologique

    Dakar, 16 août (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé vendredi avoir pris une panoplie de mesures parmi lesquelles le renforcement de la surveillance épidémiologique accentué sur les symptômes de la variole du singe, officiellement déclarée urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    « Le directeur général de l’OMS a déclaré ce 14 août 2024, la flambée de variole du singe (Mpox) comme urgence de santé publique de portée internationale nécessitant la mise en place d’un système de surveillance graduelle en fonction de l’évolution de cette maladie », a-t-il écrit dans une note transmise à l’APS.

    Le texte souligne que  »dans un tel contexte, compte tenu des flux migratoires de part et d’autre de nos frontières et, conformément au Règlement sanitaire international, le ministère a pris » un certain nombre de mesures.

    Il s’agit notamment du « renforcement de la surveillance épidémiologique des maladies cibles sur toute l’étendue du territoire national avec un accent particulier sur les symptômes associé à cette maladie ».

    Le ministère dit aussi avoir décidé de « la mise en alerte de toutes les structures sanitaires par la diffusion d’informations sur la variole du singe à l’intention des agents de santé avec l’envoi des fiches techniques et de notification de la maladie aux 79 districts sanitaires, aux 14 directions régionales de santé, à l’ensemble des hôpitaux du pays et aux structures privées ».

    Il fait également état de « la mobilisation du comité national de gestion des épidémies (CNGE) pour une coordination du suivi […] à l’échelle nationale ainsi qu’une coordination du suivi au niveau décentralisé par la mobilisation des comités régionaux et locaux de gestion des épidémies sous la supervision des plus hautes autorités administratives ».

    De même, le ministère de la Santé signale avoir aussi décidé d’informer et de sensibiliser de manière « régulière » les populations par les principaux canaux de communication appropriés.

    Il indique en outre que « la concertation permanente sera de mise avec les départements ministériels impliqués dans le cadre du renforcement de la surveillance, notamment le ministère de l’Environnement ainsi que celui de l’Élevage pour le contrôle et la mise en œuvre des mesures préventives ».

    Même si aucun cas n’a à ce jour été détecté sur le territoire national, le ministère de la Santé invite à « plus de vigilance » relativement aux voyageurs à destination et en provenance des pays ayant déjà déclaré des cas.

    Il recommande aux populations à un recours « précoce » aux structures de santé en cas d’apparition de symptômes associés à cette maladie afin de prévenir sa propagation.

    Les principaux symptômes sont la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, un gonflement des ganglions et aussi une éruption cutanée sous forme de taches, voire de pustules, qui finissent par former des croutes.

    Depuis plusieurs semaines, les cas de Mpax, maladie anciennement appelée variole du singe, se multiplient sur le continent africain.

    NSS/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE- PREVENTION / Rosso : une cinquantaine de personnes dépistées du diabète et de l’hypertension

    SENEGAL-SANTE- PREVENTION / Rosso : une cinquantaine de personnes dépistées du diabète et de l’hypertension

    Rosso, 15 août (APS) – Cinquante trois personnes ont été dépistées, mercredi, du diabète et de l’hypertension au poste de santé 1 de Rosso, dans le département Dagana (nord), a constaté l’APS.

    ‘’L’objectif de cette journée était de dépister des personnes atteintes du diabète et de l’hypertension, en vue de permettre aux malades de se faire consulter et être traités sur place de manière régulière’’, a déclaré Clarisse Benhamida, chargée de la communication et de l’éducation de TerEsperancia, une organisation basée en France.

    Elle intervenait à l’occasion de la journée de consultations gratuites organisée à Rosso en collaboration avec la Maison des cultures urbaines (MCU) de Rosso, dans le cadre des journées culturelles, de solidarité et de partage de cette commune.

    A cette occasion, du matériel sanitaire a été offert aux trois postes de santé de la ville au cours de cette activité.

    Le secrétaire exécutif du Comité de développement sanitaire (CDS) de Rosso, Abdou Khadre Sy, a invité à plus de sensibilisation sur ces maladies qui ‘’touchent cette zone’’, tout en sollicitant l’engagement de tous les acteurs pour les combattre.

    Selon lui,  »les spots publicitaires, les recommandations et les causeries peuvent jouer un grand rôle pour lutter contre ces maladies très fréquentes dans la localité. »

    OG/AT/MK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-CRISES-GESTION / Touba : l’hôpital Matlaboul Fawzaïni teste sa capacité à s’occuper d’un grand nombre de blessés

    SENEGAL-SANTE-CRISES-GESTION / Touba : l’hôpital Matlaboul Fawzaïni teste sa capacité à s’occuper d’un grand nombre de blessés

    Touba, 14 août (APS) – L’hôpital Matlaboul Fawzaïni et le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont organisé, mercredi, à Touba (centre), un exercice de simulation de la prise en charge de blessés en grand nombre.

    L’objectif de l’exercice était de tester le système dont dispose l’hôpital dans une situation pareille.

    L’hôpital Matlaboul Fawzaïni est construit dans l’une des villes les plus peuplées du pays, laquelle reçoit la visite de centaines de milliers de pèlerins, chaque année, à l’occasion du Magal, l’évènement commémorant l’exil au Gabon du guide musulman sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).

    « Ce plan permet à l’hôpital de tester sa capacité de réaction en cas d’afflux de blessés », a expliqué son directeur, Makhtar Lô, précisant que l’exercice fait partie des préparatifs du prochain Magal prévu dans une dizaine de jours.

    Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Papa Samba Dièye (au micro)

    Des agents du COUS, de la direction régionale de la santé de Diourbel (centre), des districts sanitaires de Touba et de Mbacké (centre) prennent part à l’opération, qui va durer deux jours.

    Des représentants des hôpitaux de Ndamatou et Cheikh-Ahmadoul-Khadim y participent aussi.

    Selon Makhtar Lô, le scénario de l’exercice prévoit l’arrivée soudaine, à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni, d’environ 80 blessés, à la suite du déraillement d’un train ou d’une collision entre deux bus.

    Un pareil accident mettrait à l’épreuve les services de l’hôpital, les urgences, la chirurgie et les soins intensifs notamment, a-t-il dit.

    L’exercice est important pour l’’hôpital Matlaboul Fawzaïni, un établissement de santé de référence, a dit son directeur.

    L’établissement public de santé doit se préparer à cette éventualité, selon M. Lô.

    Le directeur du COUS, Papa Samba Dièye, dit avoir noté de nombreuses bonnes pratiques dans cet hôpital, lesquelles devraient faciliter la prise en charge d’un grand nombre de blessés.

    Il est toutefois nécessaire d’accroître les efforts qui devraient permettre à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni de réduire les faiblesses relevées, a recommandé le directeur du COUS.

    L’équipe ayant dirigé l’exercice se chargera de mettre en œuvre les recommandations faites à la direction de l’établissement de santé, a-t-il assuré.

    AN/ASG/ESF/BK

  • SENEGAL-SANTE / Hôpital régional Kédougou : « plus de 100 » consultations en moyenne par mois au service de chirurgie pédiatrique

    SENEGAL-SANTE / Hôpital régional Kédougou : « plus de 100 » consultations en moyenne par mois au service de chirurgie pédiatrique

    Kédougou, 14 aout (APS) – Le service de la chirurgie pédiatrique du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) accueille en moyenne « plus de 100 » patients par mois, pour des consultations relevant de diverses pathologies, a-t-on appris de son responsable, le docteur Nankouma Konaté.

    Le docteur Konaté a indiqué, dans un entretien avec l’APS, qu’il s’agit surtout de pathologies nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence, comme des cas de pathologies traumatiques.

    « Il y a aussi quelques malades qu’on reçoit parfois sur avis du service d’urgence de l’hôpital », a-t-il dit, soulignant que les enfants de 0 à 15 ans, par exemple, sont les plus touchés par les pathologies hémorroïdaires.

    Il rappelle que les enfants, surtout les nouveau-nés, sont la catégorie de patients bénéficiant le plus des services de chirurgie pédiatrique.

    « Nous avons essentiellement les malformations chez les nouveau-nés, à savoir les pathologies de la paroi abdominale, comme les hernies ombilicales et les hydrocèles. Nous avons aussi les urgences chirurgicales qui sont très courantes pour tous les enfants traumatologiques », liées à « des fractures et des brulures par accident », a-t-il expliqué.

    Le chirurgien pédiatrique de l’hôpital Amath Dansokho souhaite avoir à disposition des techniciens « très qualifiés » pour l’aider dans ses tâches quotidiennes, en vue d’améliorer le programme opératoire et bien organiser les visites anesthésiques.

    « Ça sera beaucoup plus facile de prendre en charge les malades si on est accompagné, même de deux personnes, pour suivre les malades et vérifier les ordonnances, les pansements […] » au cours des différentes étapes de l’intervention chirurgicale, a-t-il dit.

    Le médecin cardiologue Serigne Mbacké Cissé note de son côté que son service accueille en moyenne « une cohorte de 60 patients » par mois pour des problèmes cardiaques.

    Le service cardiologie « a démarré un peu après l’ouverture [de l’hôpital régional Amath Dansokho], et depuis lors, nous avons démarré les consultations et les explorations en cardiologie, c’est-à-dire l’électro-cardiogramme, l’échographie (…) cardiaque et d’autres explorations », a confié Serigne Mbacké Cissé.

    Plus généralement, note le médecin cardiologue, de nombreux patients souffrant de problèmes cardiaques sont pris en charge au sein de ce service, alors qu’ils avaient été préalablement admis dans d’autres services.

    Les malades généralement admis aux urgences « viennent dans un état complexe », alors que leur mal est « assez avancé », parce qu’ils ne viennent se consulter à l’hôpital que tardivement, dit-il.

    Le cardiologue précise que ces malades souffrent la plupart du temps d’hypertension artérielle, de diabète et des complications qui vont avec.

    « Il y a aussi les maladies de l’enfant qu’on retrouve toujours, à savoir les valvulopathies, les rhumatismes et les douleurs thoraciques. Dans ces cas de figure, ces patients ont besoin d’une exploration pour éliminer une cause cardiaque », a-t-il souligné.

    Aussi le cardiologue invite-t-il les populations de Kédougou à privilégier le recours aux services sanitaires pour lutter contre l’hypertension artérielle qui, dit-il, occasionne « beaucoup de morts subites ».

    Le docteur Cissé insiste par ailleurs sur le respecte des rendez-vous médicaux, pour que les patients puissent se faire suivre normalement par un spécialiste.

    PID/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Fatick : une association offre des lunettes correcteurs au poste de santé de Simal

    SENEGAL-SANTE / Fatick : une association offre des lunettes correcteurs au poste de santé de Simal

    Fatick, 13 août (APS) – L’association Niominka sénégalo-turballaise a offert lundi des lunettes correcteurs au poste de santé de Simal, situé dans le district sanitaire de Dioffior, a constaté l’APS. 

    « Nous avons jugé utile d’appuyer le poste de santé de Simal en lunettes correcteurs en vue d’améliorer la prise en charge  des patients âgés atteints de cataracte et souffrant de problèmes de vision », a expliqué Binetou Fall, présidente de ladite association, lors d’une journée de consultation médicale organisée au poste de santé.   

    Des blouses, des béquilles, des couches pour enfants, entre autres équipements sanitaires, ont été également offerts  au poste de santé de Simal, lors  de cette journée de consultation médicale. 

    Ousmane Ndour, secrétaire exécutif du poste de santé de Simal a remercié l’association Niominka sénégalo-turballaise pour son geste de solidarité, avant de solliciter des autorités municipales de Fimela,  une ambulance pour une meilleure prise en charge des évacuations sanitaires.

     » Nous sollicitons auprès des autorités municipales de Fimela une ambulance, pour assurer l’évacuation des malades. Le poste de santé de Simal a besoin d’un accompagnement pour une meilleure prise en charge des patients », a-t-il fait savoir.

    L’association Niominka sénégalo-turballaise s’active dans le développement des populations des îles du Saloum.

    SDI/AB/SKS

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Bambey : 100 enfants circoncis et de nombreuses personnes consultées dans les localités environnantes

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Bambey : 100 enfants circoncis et de nombreuses personnes consultées dans les localités environnantes

    Bambey, 13 août (APS) – Près de 100 enfants ont été circoncis et plusieurs personnes consultées par des spécialistes à Bambey sérère et à Ndangalma, des localités du département de Bambey (centre), à l’occasion de la 17ème édition de la caravane médicale et éducative de la commission sociale du mouvement Al Falah.

    Selon le chef de l’équipe médicale de la caravane, Dr Bouraïma Camara, en plus de la médecine générale, des médecins spécialistes dont des dentiste, des cancérologues et des ophtalmologues ont pu prendre en charge plusieurs personnes dans ces deux localités.

    Il signale que près de 100 enfants ont été circoncis, dont 30 à Bambey sérère et 63 à Ndangalma.

    « Dans sa logique de toucher toutes les régions du Sénégal, la commission sociale du mouvement Al Falah a organisé cette caravane dans les localités de Bambey sérère et de Ndangalma, dans le département de Bambey, pour apporter un appui social et médical aux populations visitées », a déclaré devant des journalistes le trésorier général du mouvement.

    L’objectif de cette initiative, a-t-il indiqué, consiste à venir en appui aux autorités dans la prise en charge sanitaire des populations locales.

    De plus, « des vêtements et des moustiquaires ont été distribués aux populations locales », a-t-il dit.

    Ousmane Touré a rappelé que cette caravane est aussi une occasion pour rappeler aux populations le message de l’Islam, rappelant que  »le mouvement Al Falah œuvre pour l’avènement d’une société musulmane de justice, de solidarité et de tolérance ».

    Il a en outre invité les mécènes, les pouvoirs publics et les bonnes volontés à soutenir davantage le mouvement Al Falah dans ses missions de solidarité au bénéfice des populations.

    MS/SKS/SBS/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Des syndicalistes invités à privilégier le dialogue et la concertation

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Des syndicalistes invités à privilégier le dialogue et la concertation

    Matam, 12 août (APS) – Le préfet du département de Matam (nord), Souleymane Ndiaye, a invité, lundi, les travailleurs affiliés au Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S) à  »privilégier le dialogue et la concertation au détriment de la confrontation ».

     »Je voudrais, une fois encore, vous exhorter à privilégier le dialogue au détriment de la confrontation. C’est le conseil que je vous ai toujours donné lors de nos réunions de conciliation et de médiation », a-t-il dit à l’endroit des syndicalistes.

    Souleymane Ndiaye s’exprimait à la fin d’une marche organisée par les membres du SDT3S, dont le cortège était parti du CDPES de Matam pour la préfecture où les syndicalistes ont remis un mémorandum au chef de l’exécutif départemental.

    Le préfet a rappelé qu’en février dernier, au cours d’une rencontre avec ces représentants de travailleurs, il leur avait suggéré « d’essayer d’arrondir les angles » entre eux, relativement à leurs revendications.

    Il a fait savoir que des solutions avaient été proposées à leurs revendications, dans le but de trouver un terrain d’entente entre les travailleurs membres du SDT3S et le médecin-chef de district.

     »Je voudrais vous appeler à la capitalisation de ces acquis et de repartir sur de nouvelles bases en vue de privilégier encore une fois le dialogue. Je vous appelle à la négociation avec le médecin-chef de district », a-t-il insisté.

    M. Ndiaye a laissé entendre que la marche que ces travailleurs venaient d’organiser est « une illustration du respect des libertés publiques au Sénégal, dans le département de Matam en particulier ».

    Les travailleurs affiliés au Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social ont, de leur côté, réclamé « une bonne gestion des fonds du district sanitaire de Matam », mais aussi une plus grande liberté syndicale.

    À noter que des infirmiers, sages-femmes, ambulanciers et des agents de santé communautaire (ASC) ont pris part à cette marche.

    AT/BK/ASG/ADL

  • SENEGAL-SANTE / Gestion des ressources humaines : le MSAS mise sur la digitalisation

    SENEGAL-SANTE / Gestion des ressources humaines : le MSAS mise sur la digitalisation

    Dakar, 12 août (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a expérimenté sa première Commission nationale de mutation, à travers la plateforme de management intégré des ressources humaines en santé et action sociale (MIRSAS), a déclaré, lundi, le secrétaire général dudit ministère, Serigne Mbaye.

    Il a précisé que la finalité de cette plateforme est de contribuer à la digitalisation des services dédiés aux usagers tout en assurant une distribution équitable et démocratique du personnel.

    « Nous savons qu’au niveau également des ressources, du management des ressources, notamment de celle qui est la plus importante, la ressource humaine, il est important d’avoir de la performance », a-t-il dit.

    Atteindre la performance implique selon lui la transparence, la maîtrise, la rationalisation, l’économie de temps et de ressources, a-t-il affirmé, à l’occasion d’un atelier de lancement des travaux de la Commission nationale de mutation du MSAS.

    Selon lui, dans l’ensemble de l’administration, la digitalisation est devenue désormais « une action centrale ». « C’est l’ensemble de ces motivations qui font que, véritablement, aller vers la digitalisation devient un impératif », a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le ministère de la Santé et de l’Action sociale « a toujours consenti des efforts pour maîtriser la gestion du personnel, élément clé de son succès ». Et d’insister : « Il nous faut à chaque fois doter nos structures de personnels, doter nos structures de personnels qualifiés, mais également veiller à la gestion correcte de ces personnels ».

    Il précise qu’il incombe à la Commission nationale de mutation du MSAS d’assurer au personnel une mobilité, des choix de carrière et une progression dans le cadre du travail.

    « Nous cherchons à transformer, nous cherchons à aller encore de l’avant, à maîtriser notre personnel, à assurer une bonne gestion de la mutation, à en assurer la transparence, pour faire des mouvements de personnel apaisés, pour faire des mouvements de personnel équitables et justes, pour permettre également d’aller vite, d’aller bien et d’aller mieux », a-t-il indiqué.

    Ahmadou Ba, représentant du projet « Investir dans la santé » de l’USAID, l’Agence des États-Unis pour le développement international, pense que « cet outil va permettre la gestion transparente des agents du ministère de la Santé et de l’Action sociale ».

    Il assure qu’il garantit à chaque citoyen, où qu’il se trouve, de bénéficier des soins de santé auxquels il aspire, preuve qu’il s’agit d’un système de santé « plus juste et plus résilient ».

    Le ministère de la Santé s’est appuyé sur l’expérience du management intégré des ressources axé sur une dotation rationnelle (Mirador) développée par le ministère de l’Éducation nationale.

    « […] tout le monde connaît le mirador des enseignants, c’est célèbre. Ils ont été pilotes, ils ont été pionniers et nous nous sommes rapprochés d’eux », a-t-il signalé.

    NSS/ASG/BK

  • SENEGAL- SANTE-HUMEUR / Hôpital de la paix de Ziguinchor : l’intersyndicale annonce une grève de quarante-huit heures

    SENEGAL- SANTE-HUMEUR / Hôpital de la paix de Ziguinchor : l’intersyndicale annonce une grève de quarante-huit heures

    Ziguinchor, 12 août (APS) – L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor (sud) a annoncé lundi, une grève de quarante-huit heures à compter de mardi pour réclamer de meilleures conditions de travail, a appris l’APS de son coordonnateur, Marc Manga.

    « Consciente de sa mission sacrée visant à promouvoir des soins de qualité, l’intersyndicale renouvelle son engagement à défendre les intérêts des travailleurs de l’hôpital et à contribuer à la stabilisation du parcours des patients. L’intersyndicale décide de mettre en œuvre son plan d’action et décrète 48 heures de grève les mardi 13 et mercredi 14 août 2024, tout en assurant le respect des urgences », a dit M. Manga.

    Par ce mouvement d’humeur annoncé, l’intersyndicale de l’hôpital de la Paix, qui regroupe le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS), le Syndicat unitaire des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (SUTSAS), entend ainsi « informer les autorités et l’opinion publique nationale de la situation critique qui prévaut au sein de l’établissement », a-t-il ajouté.

    Il s’exprimait en marge d’un sit-in pour demander, entre autres points, l’amélioration des conditions de travail, le renforcement des équipements médicaux et de bureaux dans tous les services, la réparation de l’appareil de radiographie numérique télécommandé (en panne depuis 2 ans), la réalisation de toutes les explorations biologiques au laboratoire de l’hôpital et la réparation de l’autoclave du bloc opératoire.

    L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital de la paix a également, lors de son sit-in, plaidé pour l’augmentation de la subvention d’exploitation ainsi que l’octroi d’une subvention spéciale, l’amélioration des conditions de travail, notamment par la résolution des problèmes d’étanchéité du bâtiment et de voirie.

    La régularisation et le versement régulier des cotisations sociales (IPRESS, CSS), le paiement de l’intégralité de la dette due aux travailleurs depuis 2017, le versement régulier de la prime de motivation hospitalière, le rappel du reliquat de l’augmentation de la prime de transport, figurent parmi ses revendications.

    Elle réclame également la régularisation des contrats à durée déterminée (CDI) validés en conseil d’administration, ainsi que la régularisation des différents contrats de travail.

    MNF/ASB/ABB/AKS