Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Richard-Toll : une femme donne naissance à des triplés

    SENEGAL-SANTE / Richard-Toll : une femme donne naissance à des triplés

    Richard-Toll, 11 août ( APS) – Une femme a donné naissance, samedi, à des triplés, une fille et deux garçons, à la maternité de l’hôpital de Richard-Toll (nord), a-t-on appris d’une source sanitaire.

     »D’après les doubles consultations que nous avons faites à la pédiatrie, la maman et tous les enfants se portent bien », a assuré la même source sanitaire, soulignant que la maman est suivie de prêt pour une ‘’bonne utilisation des mesures hygiéniques et un allaitement correct’’.

    Les nouveaux-nés pèsent respectivement 2,5, 2,2 et 2,1 Kg, ‘’ce qui nécessite un bon suivi, une bonne d’hygiène et de la propreté » afin qu’ils  »puissent avoir un allaitement normal », selon toujours la source sanitaire, confiant que  »le service de l’administration financière de l’hôpital a mis à la disposition de la femme une enveloppe financière et un important matériel ».

    Il y a cinq mois, une femme avait mis au monde des quadruplés au sein du même établissement sanitaire.

    OG/AT/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PUBLICATION / « Docteur 7 étoiles », leçons de vie et de praticien d’un neurologue réputé

    SENEGAL-SANTE-PUBLICATION / « Docteur 7 étoiles », leçons de vie et de praticien d’un neurologue réputé

    Dakar, 9 août (APS) – Le neurologue sénégalais Amadou Gallo Diop vient de sortir un livre retraçant sa trajectoire d’étudiant en médecine et de praticien à l’hôpital, sous forme de  »leçons » reçues de ses professeurs à l’université et des malades dont la souffrance et les attentes ont contribué à lui passer une vision de la médecine faite d’empathie et d’ouverture vers les autres.

    Intitulée « Docteur 7 étoiles », cette nouvelle publication est un condensé de la trajectoire d’un praticien réputé et « bien formé, chercheur, formateur, manager, communicateur, citoyen du monde et acteur communautaire ».

    « Je n’ai fait que résumer dans un opuscule que j’ai voulu être très simple et didactique, des leçons que nous-mêmes, nous avons reçues dès que nous avons mis les pieds à l’école de médecine de Dakar, en tant qu’étudiants, en bénéficiant de ce que nos professeurs nous apprenaient, de ce que nous avons pratiqué en faisant des stages dans les hôpitaux », a expliqué le professeur Diop en marge de la cérémonie de dédicace dudit ouvrage, jeudi.

    Le neurologue, enseignant à la faculté de médecine de l’université Cheikh-Anta Diop de Dakar, dit mettre son livre au service des étudiants, qui peuvent s’imprégner à travers ses pages de cette expérience singulière consistant à « recevoir des personnes malades qui souffrent, qui viennent vers nous et qui recherchent l’amélioration, voire la sauvegarde de leur vie ». 

    L’ouvrage de 50 pages, scindé en sept chapitres, contient aussi une leçon de vie comme de rares métiers peuvent permettre, en ce qu’ils donnent l’opportunité d’aller « vers les populations défavorisées qui sont dans le monde rural », mais aussi de voyager « à travers le monde », pour apprendre des autres et d’ailleurs.

     « J’ai rajouté deux annexes, le premier, c’est des conseils d’hygiène de vie », a-t-il dit, soulignant que le médecin, l’infirmière, la sage-femme ou le manager de la santé ne peut  »rien faire », s’il n’est pas en bonne santé.

    « Dans chacune des étoiles, vous allez avoir 5 branches comme les étoiles, et chacune des branches dans le livre va vous inciter à développer des choses », a expliqué le chef du service de neurologie du centre hospitalier national universitaire de Fann, à Dakar.

    Il a cité, « en vrac », « la sérénité, l’honnêteté, la générosité, l’organisation, la tolérance, un certain nombre de caractéristiques qui ne s’apprennent pas à l’université et qui vont venir au fil du temps ».

    Concernant le coût du livre, le professeur Amadou Gallo Diop a dit que tout a été fait pour qu’il soit « accessible à tout le monde. Je peux vous assurer que personnellement, je n’ai eu aucun intérêt financier par rapport à cette affaire-là ».

    « S’il y avait une surprise », ce serait que lui-même en achète pour « les offrir à gauche et à droite ».

    D’éminentes personnalités ont pris part à la cérémonie de dédicace, parmi lesquelles le professeur Fatoumata Ly, qui a loué les qualités humaines de l’écrivain en le présentant comme « un homme compétent, empathique, un pédagogue qui refuse le diktat de l’argent et l’incursion du smartphone dans l’exercice de ses fonctions ».

    « Des vertus que l’auteur n’a pas hésité à transposer dans ses écrits », a-t-elle dit dans la note de lecture qu’il a consacrée au nouvel ouvrage, appelé à servir de « viatique et de boussole aux apprenants afin d’assurer le bien-être du patient à l’avenir ».

    NSS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-ORIENTATIONS / Vers une « refonte globale » de la Couverture sanitaire universelle

    SENEGAL-SANTE-ORIENTATIONS / Vers une « refonte globale » de la Couverture sanitaire universelle

    Dakar, 8 août (APS) – Le président de la République a donné mercredi une série d’orientations pour une meilleure gouvernance du secteur sanitaire, insistant notamment sur l’actualisation de la carte sanitaire, la digitalisation intégrale des services,  la généralisation du management de la qualité et une refonte globale de la politique de Couverture sanitaire universelle (CSU).

    « Abordant la question de l’accélération du processus de transformation du système sanitaire national », lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye « a rappelé que la santé est un secteur prioritaire de l’action de l’Etat coïncidant avec une demande sociale de premier ordre de nos concitoyens qui réclament, avec insistance, l’amélioration de la gouvernance sanitaire dans tous ses aspects ».

    Dans cet esprit, il « a invité le ministre de la Santé et de l’Action sociale à veiller en permanence à l’accès des populations à des soins essentiels de qualité dans une dynamique de promotion de la prévention sanitaire et de renforcement continu de la surveillance épidémiologique », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat a de même « demandé l’évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998, l’actualisation de la carte sanitaire et la maitrise de l’agenda des réalisations de nouveaux projets d’hôpitaux et d’établissements de santé selon les différents niveaux de la pyramide sanitaire ».

    « Il a aussi prôné la digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire, le contrôle des activités des établissements privés de santé, l’amélioration de la prise en charge de la santé communautaire et la stabilité sociale à la faveur d’un dialogue social responsable avec les syndicats du secteur de la santé », indique la même source.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République « a aussi souligné la nécessité de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, particulièrement la certification de la qualité des soins prodigués dans les Services d’accueil et d’urgence (SAU) mais également la régulation soutenue des activités relatives à la pharmacie et au médicament ».

    Il a appelé, à ce sujet, le gouvernement « à renforcer la Sen Pharmacie nationale d’approvisionnement (SEN-PNA) » et à « repositionner l’entité publique dans la mise en œuvre de la stratégie de souveraineté pharmaceutique ».

    « Le président de la République a, dès lors, exhorté le Premier ministre, en relation avec les ministres impliqués, à travailler pour la mise en place d’un financement participatif et innovant du système de santé, avec une refonte globale de l’actuelle politique de Couverture sanitaire universelle (CSU) qui amplifie la dette hospitalière et menace la stabilité et la viabilité du système sanitaire national », rapporte la même source.

    BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / L’hôpital de Ndioum confronté à un déficit de poches de sang (médecin)

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / L’hôpital de Ndioum confronté à un déficit de poches de sang (médecin)

    Ndioum, 7 août (APS) – L’hôpital de Ndioum, dans le département de Podor (nord) est confronté à des ‘’situations critiques’’ à cause d’un déficit de poches de sang, a déclaré, mercredi, le docteur Mamadou Ndiaye, chef du Service du laboratoire dudit établissement sanitaire.

    ‘’L’hôpital de Ndioum est souvent confronté à des situations critiques et urgentes du fait d’un manque de poches de sang. La demande ici est très forte, car l’établissement se situe dans une zone traversée par le route nationale 2, qui enregistre assez souvent des accidents de la circulation, entraînant des blessés qui perdent beaucoup de sang’’, a-t-il dit.

    Le médecin s’exprimait ainsi au terme d’une rencontre axée sur la participation des acteurs des médias dans le développement social.
    Il a, à cette occasion, invité les populations locales à participer à des activités de don de sang pour constituer un stock pour l’hôpital.

    Le docteur Ndiaye a également précisé que plusieurs services de cet établissement sanitaire inauguré, en 1977, notamment la maternité, la néphrologie, la pédiatrie et la chirurgie, manifestent très souvent leur besoin en poches de sang.

     »Il existe de moins en moins de donneurs bénévoles. Dans certains cas, nous sollicitons les accompagnants des malades pour les urgences’’, a-t-il déploré.

    Il a toutefois salué l’appui du Conseil départemental de Podor, qui a doté l’hôpital de Ndioum d’une chaîne de froid pour conserver les poches de sang, qu’il a jugées ‘’ très insuffisantes’’.

    AHD/AT/ABB/OID

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / 142 tonnes de produits impropres à la consommation détruites à Mbeubeuss

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / 142 tonnes de produits impropres à la consommation détruites à Mbeubeuss

    Malika, 7 août (APS) – Le Service national de l’hygiène a procédé, mercredi, à l’incinération, à la décharge d’ordures de Mbeubeuss, (banlieue de Dakar), de 142 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation, saisies entre janvier et juillet 2024, dans la région de Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’Là, nous avons près de 142 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation, saisies dans la région de Dakar que nous venons de détruire. La consommation de ces denrées peut entrainer des intoxications alimentaires pouvant même créer le cancer’’, a expliqué le médecin-colonel, Maodo Malick Diop, chef du Service national de l’hygiène.

    Il intervenait en marge des opérations de destruction de ces produits alimentaires impropres à la consommation saisis lors d’opérations de contrôle effectuées dans des marchés, boutiques, magasins et grandes surfaces.

    La destruction de ces denrées alimentaires a été organisée avec l’appui technique de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED).

    ‘’Nos services saisissent de plus en plus des quantités importantes de produits alimentaires impropres à la consommation’’, a-t-il indiqué, tout en assurant que le Service national de l’hygiène privilégie, à travers ses actions, la sensibilisation des consommateurs afin qu’ils évitent ces dits produits.

    Il a assuré que ses services vont renforcer les descentes sur les lieux de vente des produits de consommation, mais surtout mener une vaste sensibilisation pour amener les populations à bien vérifier les produits avant utilisation

    Le médecin-colonel Maodo Malick Diop a aussi assuré que la loi sera strictement appliquée aux contrevenants.

    SG/AKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou: lancement d’un projet pour l’autonomisation des femmes

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou: lancement d’un projet pour l’autonomisation des femmes

    Kédougou, 06 août (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kédougou en charge des Affaires administratives, Georges Samba Faye, a procédé, mardi, au lancement officiel du projet de renforcement, de l’autonomisation et du leadership des femmes pour la nutrition, financé à 75 millions de FCFA  dans le cadre de la mise en œuvre du programme Investir dans la santé de la mère de l’enfant et de l’adolescent (Ismea).

    Ce projet va permettre d’appuyer les associations communautaires de base et des relais de nutrition qui s’activent dans la malnutrition dans les dix neuf communes bénéficiaires de Kédougou, à travers notamment des activités génératrices de revenus, a expliqué Massamba Baldé, le responsable du bureau exécutif régional du conseil national du développement de la nutrition.

    Selon l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou, Georges Samba Faye, ce projet est  »une opportunité d’autonomiser ces femmes » afin qu’elles puissent se  »prendre en charge » et  »participer ainsi à la vie active. »

    PID/MK/OID

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Les travailleurs du Samu en grève à partir de mercredi pour réclamer le paiement d’arriérés de primes

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Les travailleurs du Samu en grève à partir de mercredi pour réclamer le paiement d’arriérés de primes

    Dakar, 6 aout (APS) – Les travailleurs du Service d’aide médicale d’urgence (Samu), affiliés au Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) ont déclaré avoir décidé d’aller en grève à partir de mercredi pour réclamer le paiement d’arriérés de primes et d’heures supplémentaires.

    Ils en ont fait l’annonce au cours d’une conférence de presse organisée mardi au siège du Samu, à Dakar.

    Intervenant lors de cette rencontre avec des journalistes, Mohamed Traoré, le secrétaire général de la section Samu du Syndicat autonome des médecins du Sénégal, a fait savoir que durant la période couvrant cette grève seules les urgences primaires seront prises en charge.

    ‘’Toutes les activités secondaires seront suspendues, y compris la recherche de places, les consultations de routine, les transports simples, la couverture médicale et les activités à l’Aéroport international Blaise Diagne’’, a indiqué le syndicaliste.

    Le docteur Mohamed Traoré a expliqué que les travailleurs du Samu avaient décidé de partir en grève pour protester contre le non-respect des engagements pris lors de récentes négociations au sujet du paiement d’arriérés de la prime liée au travail effectué dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

    Il a rappelé que les agents du Samu courraient derrière le versement d’une prime de motivation dénommée ‘’Nepad’’ et le règlement des heures supplémentaires.

    ‘’Face au mépris et au manque de considération pour le personnel soignant de la seule structure publique de médecine pré-hospitalière du Sénégal, nous annonçons une grève de 72 heures, à compter de ce mercredi 7 août 2024’’, a ainsi déclaré le syndicaliste.

    Il a insisté sur le fait que le syndicat qu’il dirige étaient déterminé à faire respecter les droits du personnel soignant du Samu en l’absence du respect des engagements pris lors de précédentes négociations. ‘’Nous n’hésiterons pas à utiliser tous les moyens légaux à notre disposition pour obtenir satisfaction’’, a-t-il averti.

    En décidant d’observer un arrêt de travail de trois jours, les agents du Samu voudraient également, selon le responsable de leur syndicat, que les autorités sanitaires aillent dans le sens de trouver des solutions à leurs doléances portant, entre autre,s sur la dotation d’équipements de travail au Samu.

    Mohamed Traoré a par exemple évoqué la mise à disposition de tenues adaptées à l’hivernage, la nomination d’un médecin du travail pour prendre en charge les maladies professionnelles.

    NSS/AKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Le nouveau directeur de la santé s’engage pour un système  »robuste et efficace »

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Le nouveau directeur de la santé s’engage pour un système  »robuste et efficace »

    Dakar, 6 août (APS) – Le nouveau directeur de la santé, le docteur Ousmane Cissé, a assuré de son engagement à relever le défi lié à l’avènement d’un système de santé « robuste et efficace », un « impératif » auquel les populations sont selon lui attachées.

    « J’apprécie pleinement l’ampleur des responsabilités qui m’ont été confiées et les défis que nous devons collectivement relever, étant donné l’attachement de nos concitoyens à un système de santé robuste et efficace. Il s’agit d’un impératif », a-t-il déclaré.

    Le nouveau directeur de la santé s’exprimait lundi à l’occasion de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, le docteur Bernabé Gningue.

    « Notre système sanitaire doit ainsi faire face à de grands défis tels que la riposte face aux épidémies et pandémies, la prévention et le traitement des maladies chroniques, la sécurité et l’effectivité de la prise en charge des urgences, la qualité de l’offre de soins en lien avec le plateau technique, la disponibilité des ressources humaines de qualité dans les services à tous les lieux », a énuméré le docteur Cissé.

    Il a rappelé l’engagement de l’État à améliorer les indicateurs de performance pour les aligner sur les standards internationaux et garantir davantage la sécurité des usagers du service public de la santé.

    « Un travail sera fait pour le renforcement des infrastructures de santé afin de s’assurer que nos établissements sont bien équipés, accessibles et capables de répondre aux besoins croissants de nos populations », a notamment assuré le docteur Cissé.

    Il a cité, parmi les chantiers en vue, « la promotion de la santé et la prévention des maladies à travers les campagnes de sensibilisation, les programmes de vaccination et les initiatives favorisant le mode de vie sain », de même que « l’équité territoriale dans l’accès aux soins ».

    Ousmane Cissé a par ailleurs insisté sur l’apport des « innovations technologiques, la télémédecine notamment », ajoutant qu’il compte développer la coopération avec les facultés de médecine et les instituts de formation supérieure en santé.

    « La formation continue et le développement professionnel des personnels de santé sera notre un de nos apports les plus précieux », a-t-il ajouté.

    Il soutient que « le monitoring des pratiques et performances, ou l’audit de l’offre de soins favorisera la compétitivité de nos structures et l’amélioration continue des services » de santé.

    « Mon action sera guidée par l’approche +One Health+ », dans une optique d’amélioration de l’offre de soins « au plus près de nos populations, afin de concrétiser la couverture maladie universelle en mobilisant toutes les forces vives de notre système de santé, du directeur national aux acteurs communautaires de santé », a-t-il promis.

    NSS/ABB/ADL/BK

  • SENEGAL-SANTE / Linguère : une ambulance médicalisée de 41 millions CFA offerte au Centre hospitalier Magatte Lo

    SENEGAL-SANTE / Linguère : une ambulance médicalisée de 41 millions CFA offerte au Centre hospitalier Magatte Lo

    Linguère, 5 août (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a remis, lundi, au directeur du Centre Hospitalier Magatte Lo de Linguère, les clés une ambulance médicalisée d’une valeur de 41 millions de FCFA, a constaté l’APS.

    « L’impact de cette logistique, acquise grâce à un partenariat avec mon collègue du ministère de la Santé et de l’Action sociale, est de permettre une amélioration considérable des évacuations des malades », a déclaré le ministre à l’occasion de la cérémonie de remise de l’ambulance en présence de plusieurs autorités administratives, locales, sanitaires et politiques.

    « Il s’agit d’une ambulance de réanimation équipée d’un respirateur, d’une pompe à perfusion, et de tout le matériel nécessaire que l’on retrouve généralement dans un service de réanimation », a ajouté M. Ndiaye.

    Il a ainsi appelé les responsables de cet établissement sanitaire à  »un usage optimal et à une maintenance rigoureuse de ce nouvel équipement pour garantir sa durabilité ».

     »Avec l’arrivée de cette ambulance, nous n’aurons plus de problèmes pour transférer les patients, même en cas de gravité, vers Touba, Louga ou Dakar. Le ministre a vraiment levé un poids de nos épaules », a pour sa part indiqué le directeur du Centre hospitalier Magatte Lo, Habiboula Cissé.

    Il a également attiré « l’attention du ministre sur l’absence d’un scanner, malgré la dangerosité de la route Linguère-Matam, une zone accidentogène ».

    En réponse, Malick Ndiaye a souligné que  »cette ambulance de réanimation est équipée de matériel de pointe, y compris un respirateur et un pousse-seringue, pour fournir les soins nécessaires en urgence », demandant au directeur de  »formuler une demande officielle au ministère de la Santé », pour donner suite à cette doléance.

    Selon lui,  »le scanner permettra de gagner du temps précieux pour les professionnels de santé en envoyant directement les résultats des radiographies aux ordinateurs des médecins, facilitant ainsi l’établissement rapide des ordonnances et autres prestation. »

    « L’objectif est d’améliorer la qualité des soins et de rendre la médecine plus efficace et de proximité », a martelé Malick Ndiaye.

    DS/MK/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Podor, Ibrahima Sy évoque un lien entre le reboisement et la souveraineté pharmaceutique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Podor, Ibrahima Sy évoque un lien entre le reboisement et la souveraineté pharmaceutique

    Podor, 4 août (APS) – Les initiatives de reboisement prises à travers le pays sont importantes dans la quête d’une souveraineté pharmaceutique en plus de contribuer à  la  la préservation de l’environnement, a souligné dimanche le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.

     »L’arbre a un lien étroit avec le médicament et certainement qu’un jour nous allons planter des arbres qui vont être utilisés dans l’industrie pharmaceutique », a t-il dit dimanche à Podor en présidant la cérémonie dédiée à la Journée nationale de l’arbre.

    Les effets bénéfiques de l’arbre sont multiples et variés, a-t-il signalé, en évoquant notamment sa fonction  »d’équilibre pour la nature, pour la santé et pour le bien-être des populations » .

    Dr Ibrahima Sy a également constaté que les populations ont une tradition de planter des arbres devant leurs domiciles .  »Il faut en planter aussi dans les écoles, les structures de santé, entre autres lieux pour le grand bien de la communauté », a-t-il préconisé.

    Cet élan citoyen de reboisement dans ces lieux publics peut contribuer à reverdir le pays et à atténuer les gaz à effets de serres, a t-il insisté en faisant noter que l’arbre facilite la neutralisation du carbone avec ses impacts sur la santé.

    Auparavant le ministre et la délégation ont parcouru plusieurs quartiers de Podor pour planter des arbres de l’espèce  »acacia » dans des endroits choisis par la mairie, avant terminer par la Place de l’Indépendance de a commune.

     »Tous ces plants sécurisés par des gabions feront l’objet d’un suivi », a assuré pour sa part l’adjoint au maire Assane Yaba Mbodj.

    AHD/AMD/ADL/AKS