Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Une randonnée pédestre pour lancer une enquête sur les risques liés aux maladies non transmissibles

    SENEGAL-SANTE / Une randonnée pédestre pour lancer une enquête sur les risques liés aux maladies non transmissibles

    Dakar, 4 août (APS) – La deuxième enquête nationale sur les facteurs favorisant les maladies non transmissibles a été officiellement lancée dimanche à travers une randonnée pédestre organisée à Dakar, a constaté l’APS.

    La deuxième enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles (Steps) a notamment été lancée pour obtenir des informations qui permettront d’élaborer des actions à mettre en œuvre afin de lutter contre ces maladies, ont indiqué ses initiateurs.

    ‘’Sans une planification, on ne peut pas prendre les dispositions et les mesures nécessaires pour lutter contre les maladies non transmissibles. C’est la deuxième enquête STEP pour avoir des informations visant à élaborer des actions à mettre en œuvre pour lutter contre ces maladies non transmissibles (MNT)’’, a ainsi expliqué le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Serigne Mbaye fait remarquer que le choix porté sur une randonnée pédestre lancer cette enquête était symbolique dans la mesure où l’activité physique fait partie des recommandations fortes des médecins pour lutter contre les maladies non transmissibles.

    L’enquête STEP va permettre ainsi de recueillir des données, puisque, dit-il,  »sans données probants, point de planification », a insisté l’officiel du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Ces enquêteurs viennent pour le bien populations en collectant des informations qui permettront de planifier les mesures urgentes et importantes pour lutter contre le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies chroniques de façon générale’’, a-t-il expliqué.

    Selon M. Mbaye, l’idée est de disposer des informations pour mesurer les risques de survenance de maladies non transmissibles, d’avoir également des chiffres sur le nombre de personnes atteintes par exemple de diabète, d’hypertension artérielle, afin de formuler des messages de prévention les plus adéquats à la cible.

    Pour sa part, le docteur Aloise Waly Diouf de l’Organisation mondiale de la santé a indiqué que ‘’l’enquête STEPS et la promotion de l’activité physique constituent des leviers sûrs à partir desquels il est possible de lutter contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles’’.

    ‘’Si l’activité physique est l’antidote de la sédentarité, l’enquête STEPS nous permet de disposer de données fiables de la prévalence de ces facteurs de risques comportementaux des MNT’’, a fait valoir le docteur Diouf.

    Il s’agit, à son avis,  de  »promouvoir l’activité physique pour lutter contre les maladies non transmissibles quand on sait que l’inactivité physique constitue l’un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux MNT.

     »Les personnes ayant une activité physique insuffisante présentent un risque de décès supérieur de 20 % à 30% à celles qui sont actives’’, a-t-il averti.

    Les maladies non transmissibles constituent la première cause de morbidité, de handicap et de mortalité évitables dans le monde avec 74% des décès dans le monde qui leur sont imputables, selon l’OMS.

    Les pays à revenus faibles ou intermédiaires, majoritairement composés par les pays de l’Afrique sub-saharienne en payent le plus lourd tribut.

    NSS/ADL/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Nguidila : le maire veut que le poste de santé soit érigé en Centre

    SENEGAL-SANTE / Nguidila : le maire veut que le poste de santé soit érigé en Centre

    Louga, 3 août (APS) – Le maire Nguidila, Abdou Khadre Djily Lo, a souligne samedi la nécessité d’élever le poste de santé de cette commune du département de Louga, au rang de centre afin de mieux répondre aux besoins de prise en charge sanitaire de la population et alléger les autres établissements de santé de la région.

    « Nous souhaitons que le poste de santé de Nguidila soit élevé au rang de centre de santé. Un relèvement du niveau du plateau technique qui permettrait de mieux répondre aux besoins de la population et de soulager les établissements de santé voisins », a t-il expliqué.

    Abdou Khadre Djily Lo s’exprimait lors de la cérémonie d’hommage intitulée ‘Sargal’, organisée par les habitants de Nguidila pour saluer ses réalisations dans le secteur sanitaire.

    Le maire a fait part de « son engagement à faire avancer ce projet avec l’appui des nouvelles autorités « .

    « La mobilisation sera faite avec tous les partenariats possible pour garantir la réalisation de cette transformation », a  t -il souligné invitant toute la population de Nguidila à soutenir activement cette cause.

    Abdou Khadre Djily Lo a souligné « les défis rencontrés dans le secteur sanitaire depuis son arrivée à la tête de la commune ». Il a précisé que « pour améliorer les conditions, un entrepreneur a été engagé pour évaluer les besoins spécifiques du poste de santé ».

    Il a également annoncé « une allocation de 19 millions de FCFA pour la réhabilitation des postes de santé de Guidila et Dielerlou Sylla ».

    « Nous souhaitons que chacun sache que ce poste de santé répond pleinement aux exigences d’un établissement de santé digne de ce nom », a-t-il fait valoir.

    En plus de ces efforts, a-t-il ajouté, « le conseil municipal de Nguidila a décidé de financer le salaire de l’infirmier du poste de santé de Keur Modou Khary, malgré son statut non homologué ».

    « Nous nous efforçons de gérer efficacement les trois postes de santé de la commune pour assurer une prise en charge sanitaire adéquate pour tous les citoyens », a-t-il précisé.

    Le maire a aussi « distribué 750 cartes de Couverture maladie universelle (CMU) aux habitants de Nguidila, facilitant l’accès aux soins de santé pour les populations vulnérables ».

    « Bien que nous ne puissions pas fournir une aide financière directe à chaque individu, ces cartes permettent aux bénéficiaires de consulter et de se soigner à moindre coût », a-t-il fait valoir.

    Il a promis pour l’année prochaine, d’enrôler au moins 2 000 personnes supplémentaires dans la CMU, marquant ainsi une première étape dans le renforcement de l’accès aux soins de santé dans la commune.

    DS/ADL/AKS

  • SENEGAL-SANTE-HUMANITAIRE / Yeumbeul : plus de 650 patients opérés gratuitement de la cataracte (médecin)

    SENEGAL-SANTE-HUMANITAIRE / Yeumbeul : plus de 650 patients opérés gratuitement de la cataracte (médecin)

    Yeumbeul, 2 août (APS) – Plus de 650 personnes souffrant de la cataracte ont été opérées en trois jours au centre de santé de Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), grâce à l’ONG humanitaire koweitienne Direct Aid Society, a appris l’APS, vendredi.

    Cette activité entre dans le cadre d’un camp de chirurgie gratuite, organisé en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Durant les trois premiers jours, nous avons eu à prendre en charge plus de 650 personnes. D’ici la fin de cette campagne, nous espérons atteindre notre objectif, de 1 500 malades à prendre en charge’’, a indiqué Dr Moctar Dieng Badiane, le coordonnateur du Programme national de la santé oculaire.

    Il s’exprimait au troisième jour de cette campagne de chirurgie gratuite de la cataracte qui se poursuit jusqu’à dimanche.

    Les patients sont examinés et traités par une équipe de médecins ophtalmologistes égyptiens membres de l’association ‘’L’œil du monde’’ via la technologie ‘’phaco-emulsification’’ ou laser.

    Le coordonnateur du Programme national de la santé oculaire a assuré que ces campagnes gratuites de chirurgie de la cataracte sont menées habituellement pour aider les patients qui n’ont pas la possibilité de se prendre en charge dans les structures de routine.

    ‘’’La cataracte est la première cause de cécité au Sénégal, avec entre 35 000 et 50 000 cas recensés par an. Seuls quelque 25 000 cas sont opérés. Donc, il y a un gap qui est là, et c’est grâce à des campagnes comme celle-là que nous essayons d’améliorer les indicateurs de la chirurgie de la cataracte », a souligné Dr Moctar Dieng Badiane.

    Depuis le début de ce camp de chirurgie gratuite, plusieurs dizaines de patients affluent dès les premières heures de la journée vers la structure de santé de Yeumbeul pour se faire traiter.


    SG/ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Une campagne de prévention du paludisme saisonnier à Kaolack, à partir de ce vendredi

    SENEGAL-SANTE / Une campagne de prévention du paludisme saisonnier à Kaolack, à partir de ce vendredi

    Kaolack, 1er août (APS) – Une nouvelle phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants âgés de trois mois à cinq ans va démarrer vendredi 1er août dans les postes de santé du district sanitaire de Kaolack (centre), a-t-on appris de son coordonnateur, Seydouna Alioune Kébé.

    Il intervenait à une réunion d’évaluation de la première phase de la CPS, au centre de santé de Kaznack, un quartier de la ville de Kaolack où, selon lui, l’environnement et le climat sont favorables au développement du paludisme.

    La nouvelle phase de cette campagne va se dérouler jusqu’au lundi 5 août et concerne 83 419 enfants, selon M. Kébé.

    Sont concernés 7 889 enfants dont l’âge varie entre trois et 11 mois.

    Cette campagne menée sous la direction du Programme national de lutte contre le paludisme concerne en même temps 41 565 enfants dont l’âge varie entre un an et cinq ans.

    La première phase de la CPS s’est déroulée en juillet dernier. Elle s’est déroulée dans 21 postes de santé du district sanitaire de Kaolack.

    ADE/ESF/MTN

  • AFRIQUE-SANTE-FORMATION-NECROLOGIE / Décès du père fondateur de la faculté de médecine au Burkina Faso (média)

    AFRIQUE-SANTE-FORMATION-NECROLOGIE / Décès du père fondateur de la faculté de médecine au Burkina Faso (média)

    Dakar, 1-er-oût (APS) – Le père fondateur de la faculté de médecine au Burkina Faso, Professeur Rambré Moumouni Ouiminga, est décédé, mercredi à l’âge de 85 ans, rapporte l’Agence d’information du Burkina, citant un communiqué de l’ordre des médecins.

    Professeur Rambré Moumouni Ouiminga fut le premier professeur agrégé de Haute-Volta en 1977 et le premier Burkinabè agrégé de chirurgie en 1978, précise l’ordre.

    Il a fondé en 1981 la faculté de médecine de Haute-Volta, actuel Burkina Faso, et en 2004, la faculté de médecine de l’université Saint Thomas d’Aquin de Saaba. Pr Ouiminga fut également secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

    Professeur Rambré Moumouni Ouiminga a aussi été l’un des premiers membres et Président du Comité d’Ethique national. Il était membre émérite de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso.

    FD/OID

  • SENEGAL-SANTE-PALUDISME / Les médicaments antipaludiques jugés de  »très bonne qualité » (étude)

    SENEGAL-SANTE-PALUDISME / Les médicaments antipaludiques jugés de  »très bonne qualité » (étude)

    Dakar, 31 juil (APS) – Le responsable du service du contrôle physico-chimique de l’Agence de réglementation pharmaceutique a rassuré ce mercredi sur la  »très bonne qualité » des médicaments antipaludiques utilisés au Sénégal, se basant sur une étude.

    Les résultats de cette étude montrent que sur 255 échantillons, « seuls deux n’ont pas satisfait à l’ensemble des procédures de certification de qualité. Ce qui fait un taux de conformité de 99,2% qui traduit la bonne qualité des médicaments antipaludiques utilisés au Sénégal dans la chaine d’approvisionnement en officines », a déclaré le professeur Serigne Amar Sarr.

    Il prenait part à un atelier de partage des résultats de ladite étude portant sur la surveillance de la qualité des médicaments antipaludiques utilisés au Sénégal en 2023.

    Elle s’est déroulée dans huit régions, que sont Dakar, Kaolack, Diourbel, Kolda, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Ziguinchor.

    Selon Serigne Amar Sarr, professeur de chimie analytique, les risques liés à la prise des médicaments de mauvaise qualité concernent les risques de décès, d’intoxication ou le développement d’autres maladies non contrôlées.

    Aussi, note-t-il que le contrôle des médicaments « accroit la confiance des populations ».

    Serigne Amar Sarr a émis un certain nombre de recommandations pour préserver les acquis, allant dans le sens de réduire le nombre d’échantillons d’antipaludiques, compte tenu de leur qualité « globalement satisfaisante » sur les trois dernières années.

    Les recommandations préconisent également d’insister sur la recherche des impuretés, de veiller à la prise rapide d’actions réglementaires en cas de non-conformités constatées à l’issue du contrôle.

    Serigne Amar Sarr préconise aussi de veiller à la disponibilité de tous les intrants et la qualification des équipements, d’accélérer le processus de régularisation de l’enregistrement des produits bénéficiant déjà d’une autorisation d’importation (50%) mais également de diversifier les familles thérapeutiques ciblées.

    Selon le responsable technique et médicaments essentiels et produits de santé au sein du bureau de l’Organisation mondiale de la Santé Sénégal, docteur Guy Bertand Njambong, « la lutte contre les médicaments et les produits falsifiés ne peut être menée par un seul acteur, elle nécessite l’engagement et la collaboration de tous les acteurs, y compris le gouvernement et les professionnels de santé et la société civile ».

    Le docteur Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, directrice générale sortante de l’Agence de régulation pharmaceutique, soutient qu’il « ne suffit pas seulement de donner des autorisations de mise sur le marché (AMM) à des produits pour les faire circuler dans le pays, ni d’acquérir des médicaments à travers les méthodologies ou de distribuer les médicaments sur la chaîne d’approvisionnement ».

    « Il faut contrôler. Un bon médicament peut entrer dans le pays en bonne qualité, mais se détériorer au cours de la distribution », a expliqué Mme Ndao, en signalant, en guise d’exemple, que le contrôle a permis de retirer du marché sénégalais deux médicaments utilisés dans le traitement du paludisme, l’artésunate injectable et Lufanter.

    NSS/ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / La Cour des comptes lance une évaluation des urgences médicales

    SENEGAL-SANTE / La Cour des comptes lance une évaluation des urgences médicales

    Dakar, 31 juil (APS) – La Cour des comptes a lancé, mardi, une mission d’évaluation du dispositif de gestion des urgences médicales, en vue d’apprécier la qualité et l’efficacité du dispositif national de prise en charge, a appris l’APS auprès de responsables de sa chambre des affaires administratives en charge de cet audit.

    ‘’Il s’agit de voir dans quelle mesure le dispositif en place permet d’éliminer la morbidité et la mortalité liées à une mauvaise prise en charge des urgences (…)’’, a précisé  Mamadou Thiao, le président de ladite chambre.

    Ce travail sera mené ‘’à travers l’examen de la qualité du cadre de gouvernance des urgences, de la fonctionnalité du système de transport sanitaire, de l’efficacité de la régulation médicale et de l’adéquation des ressources ainsi que des infrastructures’’, a-t-il indiqué.

    Prenant part à l’atelier de lancement de la mission d’évaluation des urgences sanitaires, il a souligné que les services d’urgence représentent un maillon important de l’offre de soins au niveau des hôpitaux. Ils constituent de fait ‘’une préoccupation majeure du gouvernement’’, surtout dans la période post Covid-19.

    ‘’Nous menons cet exercice compte tenu de l’importance du thème, mais aussi des efforts que le ministère de la Santé est en train de faire aujourd’hui pour une meilleure gestion des urgences médicales mais aussi des enjeux au niveau de la population, parce que cela reste un problème auquel les gens sont confrontés au vu des accidents’’, a justifié M. Thiao.

    Le chef de la mission d’évaluation de la gestion des urgences médicales, Aly Ndiaye, a expliqué que l’objectif est de ‘’questionner la pertinence des objectifs qui seront définis par les pouvoirs publics compétents dans le cadre de la gestion des urgences’’.

    De l’avis du magistrat, l’évaluation permet d’avoir’’ une vue plus large que les audits classiques que nous menons’’. ‘’L’évaluation a une loupe plus grossissante et qui donne une vue plus large que l’audit sur l’action publique. En terme de méthodologie, il y a beaucoup de choses qui changent’’, a-t-il signalé.

    ‘’(…) dès demain, nous allons  faire les diligences et nous comptons boucler la mission en juin 2025’’, a-t-il dit.

    La directrice générale des établissements de santé (DGES), Fatou Mbaye Sylla, rappelle qu’il y a quelques années la gestion des urgences était une ‘’problématique qui ne satisfaisait ni les pouvoirs publics, ni les acteurs, ni la population’’. Selon elle, ‘’sa gestion est souvent décriée’’.

    Elle a indiqué que la Cour des comptes a ‘’pris en charge cette évaluation qui est la première du genre en Afrique de l’Ouest’’.

    ‘’Nous avons besoin d’un œil neuf extérieur habilité pour dire si ce que nous sommes en train de faire est bon, ou pas. C’est vrai qu’il y a des performances mais aussi il y a des gaps, sinon les gens ne se seraient pas plaints’’, a expliqué le docteur Sylla.

    Elle a précisé que cette étude sera menée par rapport à toutes les composantes de la prise en charge.

    ‘’Elle nous permettra, à l’issue de ces travaux, d’avoir des conclusions qui nous permettront d’améliorer ce que nous sommes en train de faire’’, a-t-elle conclu.

    NSS/SKS/ASG/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Des adolescents et jeunes sensibilisés à Richard-Toll et Ross-Béthio sur le danger des substances psychoactives

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Des adolescents et jeunes sensibilisés à Richard-Toll et Ross-Béthio sur le danger des substances psychoactives

    Richard-Toll, 30 juil (APS) – La Direction de la santé de la mère et de l’enfant a mené une campagne dans les communes de Ross Béthio et Richard-Toll, dans le but de sensibiliser les jeunes et les adolescents sur les méfaits des substances psychoactives, a indiqué Yacine Niang, superviseur en santé communautaire du district sanitaire de Richard-Toll (nord).

     »C’est une campagne de sensibilisation des adolescents et des jeunes et de distribution de serviettes hygiéniques, initiée par la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, pilotée par le point focal santé de la reproduction des adolescents et jeunes du district sanitaire de Richard-Toll’’, a-t-elle expliqué.

    Elle faisait le point, ce mardi, sur les activités de sensibilisations sur les substances psychoactives déroulées du 1er au 28 juillet à Richard-Toll et à Ross Béthio, dans le département de Dagana.

    Selon elle, ces activités visent à mettre l’accent sur l’importance des serviettes hygiéniques et prévenir les jeunes et les adolescents et les parents des conséquences des méfaits des substances psychoactives qui représentent un danger pour la santé dans les communautés.

    ‘’Le constat est que beaucoup de jeunes de la ville [Richard-Toll] s’adonnent aujourd’hui à l’utilisation de ces substances. C’est pourquoi ces journées sont initiées pour les prévenir sur leurs dangers’’, a-t-elle ajouté

    Yacine Niang soutient que c’est une opportunité pour les jeunes filles de savoir comment se comporter lors des menstruations. Il est dès lors important pour elles de prendre conscience de l’importance de l’hygiène, a-t-elle justifié.

    Elle invite les parents à plus de responsabilité et à veiller sur la santé de leurs enfants. Elle exhorte par ailleurs les autorités et les partenaires à pérenniser ce genre d’action.

    Après les cinq activités déroulées à Richard-Toll et à Ross Béthio, un rapport est en train d’être élaboré pour identifier les points forts et les points faibles de ces activités et les recommandations à faire, a-t-elle indiqué.

    OG/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Hépatites : le Pr Aminata Sall Diallo appelle à doter le programme national de davantage de moyens

    SENEGAL-SANTE / Hépatites : le Pr Aminata Sall Diallo appelle à doter le programme national de davantage de moyens

    Dakar, 30 juil (APS) – La coordonnatrice du Programme national de lutte contre les hépatites, Aminata Sall Diallo, a insisté sur l’importance de doter davantage ce programme de moyens et de ‘’veiller’’ à ce que  le Sénégal renforce son leadership dans le domaine de la lutte contre ces maladies.

    ‘’Il faut doter le programme de moyens afin de mieux prendre en charge les hépatites. Il faut veiller à ce que le Sénégal garde son rang en renforçant son leadership’’, a-t-elle plaidé.

    Elle prenait part à la journée mondiale de lutte contre l’hépatite, célébrée cette année sur le thème ‘’Il est temps d’agir’’.

    Elle s’est appesantie sur les progrès accomplis par le Sénégal depuis le lancement du Programme national de lutte contre les hépatites en 1999.

    Elle signale que la prévalence de l’hépatite B a chuté aujourd’hui à 6,3%, contre 17 % au moment du lancement du programme.

    Pour l’hépatite C, la prévalence a reculé à 1,6%, contre 10 % en 2010, période où elle était localisée chez les utilisateurs des drogues injectables, ou les homosexuels.

    Le Pr Diallo estime que l’on doit lutter autant contre l’hépatite B que contre l’hépatite C ».

    Le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé au Sénégal (Oms), Jean Marie Vianny Yaméogo, estime que ‘’pour éliminer l’hépatite d’ici 2030, il faut aller là où il y a la population et la demande’’.

    ‘’C’est ce qu’on entend faire avec le Programme national de lutte contre l’hépatite (PNLH), et l’aider à faire connaître son expérience, ses bonnes pratiques (…)’’, a déclaré le chef de file des partenaires techniques et financiers du Sénégal.

    Il explique que son rôle sera de mettre en place des portails ‘’afin d’aider les autres pays à suivre l’exemple’’ du pays. Selon lui, ‘’ces pays ne sont pas au même niveau d’avancée en matière de lutte contre les hépatites’’. Il estime que ‘’le Sénégal a montré la voie’’ dans le domaine de la lutte contre les hépatites.

    De manière pratique, il s’agira selon le représentant de l’OMS au Sénégal d’‘’appuyer le pays dans les trois composantes de ce plan de lutte contre les hépatites’’.

    Il estime que dans le cadre de la prévention, ‘’il faut faire en sorte qu’on puisse administrer les vaccins contre l’hépatite dès la naissance aux nouveau-nés’’.

    ‘’Il y a également le dépistage. Il faut aider le Sénégal à aller le plus loin possible et enfin aider le Sénégal dans les questions de prise en charge qui partent de la disponibilité du vaccin mais également de traitement. Il faut traiter les inégalités’’, a expliqué docteur Jean Marie Vianny Yaméogo.

    Il affirme que ‘’le Sénégal est l’un des rares pays qui a 50 ans d’expérience dans la lutte contre les hépatites’’.

    Sous ce rapport, il mérite ‘’d’être accompagné’’ par l’ensemble de la communauté internationale, notamment par les partenaires techniques et financiers.

    NSS/SKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-SANTE / La mairie de Touba et 3Cap Santé signent des engagements pour un plaidoyer accru contre le paludisme

    SENEGAL-SANTE / La mairie de Touba et 3Cap Santé signent des engagements pour un plaidoyer accru contre le paludisme

    Touba, 30 juil (APS) – Le maire de la commune de Touba Mosquée, Abdoulahat Ka, et le président du Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer pour la santé (3Cap Santé), Moundiaye Cissé, se sont engagés, lundi à Touba (centre), à conjuguer leurs efforts dans le cadre de la lutte contre le paludisme.

    M. Ka et M. Cissé ont signé des conventions d’engagement pour lutter contre le paludisme dans le capitale du mouridisme.

    “Cette signature de convention d’engagements est un pas de plus vers l’atteinte de notre objectif, qui est zéro palu à Touba », a déclaré le président du 3Cap Santé, Moundiaye Cissé, lors de la cérémonie de signature dans les locaux de la mairie de Touba, en présence du sous-préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma, de responsables de la santé publique et de leaders communautaires.

    Moundiaye Cissé a rappelé que l’objectif de 3 Cap Santé est  »d’améliorer la santé des mères, des enfants et des adolescents, en particulier dans la lutte contre le paludisme ».

    Dans le cadre de ce partenariat, le maire de la commune de Touba Mosquée, Abdoulahat Ka, s’est engagé à intensifier les campagnes de sensibilisation, à améliorer l’accès aux soins et aux traitements antipaludiques, et à mobiliser davantage de ressources pour combattre cette maladie.

     »La mairie est entièrement à votre disposition », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la collaboration et du soutien de toute la communauté pour atteindre ces objectifs.

    AN/OID