Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Hépatite B : plus d’un million de Sénégalais affectés, selon Ibrahima Sy

    SENEGAL-SANTE / Hépatite B : plus d’un million de Sénégalais affectés, selon Ibrahima Sy

    Dakar, 29 juil (APS) – Le Sénégal « paie un lourd tribut » aux hépatites virales, avec « plus d’un million » de Sénégalais porteurs chroniques du virus de l’hépatite B, « 360 000 personnes » étant atteintes de l’hépatite C, a indiqué, lundi, à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.

    « Le Sénégal paie un lourd tribut aux hépatites virales. Selon les dernières études, en 2023, plus d’un million de Sénégalais seraient porteurs chroniques de l’hépatite B, et 360 000 porteurs chroniques de l’hépatite C. Ils transmettent ces virus pendant des années avant d’évoluer eux-mêmes vers la cirrhose et le cancer du foie », a-t-il dit.

    Le ministre de la Santé s’exprimait en marge de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites, commémorée cette année sur le thème : « Il est temps d’agir ».

    Il a relevé les efforts réalisés dans la lutte contre les hépatites virales, lesquels ont permis de « réduire le fardeau des hépatites » au Sénégal, même si « des défis persistent ».

    Aussi le ministère de la Santé et de l’Action sociale a-t-il « lancé un plan décennal de lutte contre les hépatites depuis 2019 », en lien avec les objectifs mondiaux d’élimination des hépatites et à partir d’un travail collectif mené sous l’égide du Programme national de lutte contre les hépatites (PNLH).

    Trois axes ont été retenus dans le cadre de ce plan, a précisé Ibrahima Sy, citant le renforcement de la prévention et l’articulation des étapes de la prise en charge des patients atteints de l’hépatite B ou C « selon des parcours  de soins et des stratégies thérapeutiques spécifiques ».

    Il a par ailleurs évoqué le soutien apporté « à tous les niveaux » aux « valeurs d’équité dans les soins par des mesures concrètes de correction des inégalités sociales et territoriales », a expliqué Ibrahima Sy.

    « L’investissement est certes lourd, mais le retour sur investissement, en termes de vies sauvées, de cancers évités, de qualité de vie améliorée, est considérable », a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    Il soutient qu’à l’horizon 2030, ce plan devrait permettre d’éviter « 8 500 à 16 000 décès dus à l’hépatite B, 88 000 à 90 000 nouvelles infections. À l’horizon 2050, ce sont 66 % des décès et nouvelles infections que nous aurons évitées ».

    « Pour hépatite C, à l’horizon 2050, nous aurons sauvé 20 000 à 35 000 vies et diminué l’incidence de ces infections de 31 à 47% », a ajouté Ibrahima Sy, avant de s’engager à faciliter la mise en œuvre de ce plan. Il a invité « les acteurs et partenaires au développement à en faire de même pour le plus grand bien » des populations sénégalaises.

    « Il est temps d’agir », le thème consacré cette année à la Journée mondiale de lutte contre les hépatites, « offre l’occasion de rappeler que cette maladie peut être éliminée d’ici 2030, grâce à des ressources suffisantes et un engagement politique résolu », a conclu le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    Jean-Marie Vianny Yameogo, chef de file des partenaires techniques et financiers, a de son côté signalé l’urgence d’agir dans ce domaine. « Nous devons accélérer l’action pour améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement, afin de sauver des vies et d’améliorer les résultats en matière de santé », a-t-il dit.

    Il a fait observer que « le nombre de décès imputables à cette maladie est en nette augmentation », même si l’hépatite constitue « la deuxième cause de décès dû à une maladie infectieuse dans le monde avec 1,3 million de décès par an, soit autant que la tuberculose ».

    Sur la base de ces chiffres, « une personne meurt toutes les 30 secondes d’une maladie liée à l’hépatite », a alerté M. Yameogo.

    NSS/BK/MTN

  • SÉNÉGAL-SANTE-DO'N / Douze millions de FCFA en médicaments aux structures sanitaires de Méouane

    SÉNÉGAL-SANTE-DO’N / Douze millions de FCFA en médicaments aux structures sanitaires de Méouane

    Mboro, 29 juil (APS) – Les Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont remis, lundi, un lot de médicaments d’une valeur de 12 millions de FCFA aux structures sanitaires de l’arrondissement de Méouane, dans la région de Thiès (ouest), a constaté l’APS.

    Les postes et cases de santé bénéficiaires de ce don, sont situés dans l’arrondissement de Méouane et la commune de Pire, selon Bounama Diouf, coordonnateur des actions RSE des ICS.

    « Chaque année, nous faisons un don de médicaments pour tout l’arrondissement de Méouane. Cette année, l’innovation, c’est la commune de Pire qui abrite tous les villages délocalisés au niveau de la mine », a souligné M. Diouf.

    Il a relevé que la distribution de médicaments a débuté vendredi dernier par la commune de Pire.

    C’était ensuite le tour de Méouane, Ngakham, dans le but de faire profiter de ces médicaments aux fidèles participant au gamou qui se tient dans cette dernière localité.

    La journée de lundi a été consacrée aux postes de santé de Taïba Ndiaye, Mbayenne et Ndomor, ainsi que ceux de Darou Khoudoss, Mboro 1 et Mboro 2.

    Les ICS ont déjà réhabilité le bloc administratif du collège de Darou Khoudoss, totalement endommagé lors des manifestations politiques violentes de juin 2023.

    S’y ajoute la construction de salles de classe et de blocs sanitaires dans certaines écoles.

    Durant les douze derniers mois, les ICS ont déroulé des initiatives similaires dans l’arrondissement de Méouane et au-delà, a-t-il rappelé.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaolack : trois communes fédèrent leurs actions pour lutter contre le paludisme

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaolack : trois communes fédèrent leurs actions pour lutter contre le paludisme

    Kaolack, 29 juil (APS) – Les communes de Kaolack, Sibassor et Kahone (centre) ont signé, lundi, des lettres d’engagement dans le cadre de la lutte contre le paludisme, a constaté l’APS.

    La cérémonie de signature s’est déroulée sous la supervision des responsables du Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal (3 Cap Santé). Cette structure, qui est en partenariat avec Speak Up Africa, a signé une convention avec l’Union des associations des élus locaux (UAEL) du Sénégal.

    Ces partenariats viennent en appui aux efforts de l’Etat du Sénégal qui a pour objectif d’accélérer la pré-élimination pour atteindre l’élimination du paludisme d’ici 2030 à Kaolack et dans le reste du pays.

    ‘’Comme vous le savez, 3 Cap Santé travaille beaucoup à améliorer la santé de la mère, de l’enfant, des adolescents et des jeunes’’, a expliqué Moundiaye Cissé, le président de 3 Cap Santé.

    Il a précisé que c’est dans ce cadre que sa structure a signé une convention avec l’UAEL pour ‘’contribuer à ce que les collectivités territoriales mettent davantage de ressources pour la santé de la mère et de l’enfant’’.

    Selon lui, 3 Cap Santé estime qu’il est nécessaire de travailler avec les collectivités territoriales, notamment celles de Kaolack, Sibassor et Kahone. L’objectif est d’améliorer les ressources allouées à la lutte contre le paludisme, à travers la signature de cette convention qui vient matérialiser les engagements pris lors de différents ateliers tenus dans ce sens.

    Il a rappelé que ces ateliers étaient destinés à sensibiliser les maires et autres élus territoriaux sur la question du paludisme qui fait des ravages dans beaucoup de localités du Sénégal, dont Kaolack. Cette région fait partie en effet des régions les plus touchées par le paludisme, après Kolda (sud), Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est).

    ‘’Les maires s’étaient engagés à travailler avec nous pour améliorer la santé dans le cadre de la lutte contre le paludisme par le financement de la lutte (…)’’, a expliqué M. Cissé.

    Ils devaient traduire cet engagement à travers ‘’des actions de sensibilisation, la prise en charge de la couverture maladie universelle, entre autres actions’’ devant ‘’permettre d’arriver à zéro cas de paludisme dans ces collectivités territoriales’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Nous allons essayer de développer davantage de stratégies et mobiliser beaucoup plus de moyens pour toucher un plus grand nombre de collectivités territoriales, pour impacter davantage dans la lutte contre le paludisme (…)’’, a promis Moundiaye Cissé.

    ‘’Nous ne pouvons pas ne pas fédérer nos actions pour parvenir à cet objectif d’atteindre zéro cas de paludisme dans nos communes. Et pour cela, la sensibilisation des communautés doit également se faire avec l’implication de tous, pour atteindre nos objectifs’’, a déclaré au nom des communes signataires de ces lettres d’engagement, le premier adjoint au maire de Sibassor, Serigne Diop.

    ADE/SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-EGYPTE-SANTE / Kolda : plus de 1000 patients opérés gratuitement de la cataracte

    SENEGAL-EGYPTE-SANTE / Kolda : plus de 1000 patients opérés gratuitement de la cataracte

    Kolda, 29 juil (APS) – Plus de 1000 patients souffrant de la cataracte ont été opérés gratuitement entre jeudi et lundi au Centre hospitalier régional de Kolda (Sud), lors d’un camp de chirurgie organisé en partenariat avec l’ONG Direct-Aid.

     »Nous venons de réitérer notre action, après avoir effectué les opérations gratuites de la cataracte de 2022 et 2023. Cette année, entre le 25 et 29 juillet, nous avons pu opérer plus de 1000 personnes de la cataracte », a dit Papa Ousmane Mbaye, directeur par intérim de l’ONG Direct-Aid, lors d’un camp de chirurgie gratuite de la cataracte, organisé au Centre hospitalier régional de Kolda. 

     L’hôpital régional qui a abrité le camp de chirurgie gratuite de la cataracte a été pris d’assaut par plusieurs patients venus des quatre coins de la région de Kolda et ses environs. 

    Il a indiqué que l’intervention chirurgicale avec haute technologie, fait par laser, a beaucoup facilité l’organisation du camp en partenariat avec des spécialistes de  »Eye of the World (Œil du monde) », venus d’Egypte, à l’initiative du ministère Sénégalais de la Santé et l’Action sociale.

    Pape Ousmane Mbaye a exhorté à l’occasion les populations à se rapprocher d’avantage des structures de santé pour se faire consulter et bénéficier d’une opération de la cataracte.

    Il a relevé que chaque individu vit avec la cataracte, laquelle peut se développer à tout moment, surtout avec l’âge. C’est pourquoi,  »il faut toujours se rapprocher des services de santé pour se faire consulter », a-t-il  préconisé.

    Le directeur par intérim de l’ONG Direct-Aid a, en outre, relevé que  »ce camp de chirurgie gratuite sur la cataracte, intervient au moment où le Centre hospitalier régional de Kolda, se trouve sans ophtalmologue ».

    MG/AB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-REGULATION / Un académicien relève la nécessité d’adapter la politique pharmaceutique aux normes internationales

    SENEGAL-SANTE-REGULATION / Un académicien relève la nécessité d’adapter la politique pharmaceutique aux normes internationales

    Dakar, 29 juil (APS) – Le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), Mactar Touré, a relevé, lundi, la nécessité d’adapter la politique pharmaceutique nationale aux besoins de la population et de la mettre en adéquation avec les normes internationales de sécurité et d’efficacité.

    ‘’Il est crucial de garantir que notre politique soit adaptée aux besoins de la population et qu’elle réponde aux normes internationales de sécurité et d’efficacité’’, a-t-il dit.

    Le Pr Touré intervenait à l’ouverture d’un atelier de deux jours, axé sur le thème :’’La politique pharmaceutique du Sénégal : de la formation du pharmacien, à la dispensation du médicament.’’

    Adapter la politique pharmaceutique nationale aux besoins de la population nécessite selon lui de disposer d’un cadre institutionnel robuste, avec des règles et outils idéaux, pour encadrer et réguler le fonctionnement du secteur.

    Selon lui, il faudrait aussi disposer de ressources humaines de qualité, qualifiées et assermentées, et créer les conditions nécessaires à l’atteinte de la souveraineté en matière de production de médicaments.

    Il estime que cette rencontre devra notamment contribuer à l’évaluation et l’amélioration de la formation des pharmaciens.

    ‘’Il faudra nécessairement établir des partenariats stratégiques solides pour partager les ressources et les meilleures pratiques, et maintenir un dialogue continu (…) ’’, a-t-il ajouté.

    La directrice générale sortante de l’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique (ARP), Dr Oumou Khalsoum Ndao Ndiaye, relève que ‘’l’évolution mondiale a permis de réfléchir et de voir comment la corporation a une obligation dynamique de suivre cet élément moteur qu’est le pharmacien, pour s’intégrer et s’adapter au monde’’.

    ‘’ (…) Il faut forcément qu’il y ait ce croisement, cette compréhension du besoin du produit fini. Aujourd’hui, l’agence a besoin de pharmaciens finis, mais multidisciplinaires’’, a-t-elle fait valoir.

    Elle a rappelé que depuis 2021, le Sénégal n’a pas tardé à réfléchir sur comment s’adapter et s’intégrer au niveau mondial, à travers l’organisation des divers ateliers, dans le but d’avoir une souveraineté pharmaceutique nationale.

    AMN/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kolda: un camp de confection de fistules artério-veineuses prend en charge 28 patients hémodialysés

    SENEGAL-SANTE / Kolda: un camp de confection de fistules artério-veineuses prend en charge 28 patients hémodialysés

    Kolda, 29 juil (APS) – Vingt-huit patients hémodialysés ont bénéficié d’opérations lors d’un camp de confection de fistules artério-veineuses de deux jours organisé à l’hôpital régional de Kolda (sud), a appris l’APS du Professeur Magaye Gaye, chirurgien vasculaire.

    Mis en œuvre par le ministère de Santé et de l’Action sociale en partenariat avec la Fondation du Port autonome de Dakar, ce camp s’est achevé dimanche.

     »Nous avons répondu favorablement au ministère pour dérouler ces opérations de camp de confection de fistules artério-veineuses pour des patients hémodialysés. Nous sommes à Kolda pour faire le même travail déjà effectué dans d’autres localités du pays », a dit le Professeur Magaye Gaye.

    Cette intervention chirurgicale consiste à faire une communication entre une artère et une veine, a précisé le spécialiste. ‘Il y a plusieurs modalités qu’on peut faire avec un malade en insuffisance rénale chronique au stade de dialyse. Mais si nous comparons l’efficacité par rapport aux autres notamment les abords vasculaires, la dialyse avec la fistule artério-veineuse est la meilleure dialyse », a-t-il expliqué.

    Mais, a-t-il noté,  »la prise en charge des cas d’hémodialysés reste très couteuse et avec peu de spécialistes qui sont moins de 5 au Sénégal ».

     »Malheureusement pour des problèmes de ressources humaines, tous les malades viennent à Dakar où nous ne faisons pas plus de 5 spécialistes, et également la prise en charge est couteuse. C’est pourquoi, quand le ministère nous a saisi pour faire ce travail dans les régions, nous avons répondu favorablement », a ajouté le chirurgien vasculaire.

    Pr Magaye Gaye a saisi l’occasion pour exhorter les patients hémodialysés à privilégier les offres de la médecine moderne contre  celle traditionnelle

    Pour la prévention, il préconise la pratique du sport et éviter des aliments trop salés et sucrés.

    Du côté de la tutelle,  selon Khadidiatou Wone, le ministère de la Santé travaille à  renforcer les capacités des techniciens de la santé dans les régions sur la prise en charge des cas d’hémodialysés pour atténuer la souffrance des malades qui faute de moyens rencontrent des difficultés pour suivre les traitements à Dakar.

    Quelque 45 malades sont suivis par le centre hospitalier régional  de Kolda.

    MG/SKS

  • SENEGAL-NATURE-SANTE / Une naturopathe appelle les Sénégalais à un retour à une alimentation naturelle

    SENEGAL-NATURE-SANTE / Une naturopathe appelle les Sénégalais à un retour à une alimentation naturelle

    Thiès, 29 juil (APS) – La naturopathe haïtienne basée au Canada, Perpétue Robert, a invité les Sénégalais et les Africains de manière générale à retourner autant que possible à une alimentation à base de produits naturels, non transformés, gage de l’équilibre du corps humain et d’une bonne santé.

    Dans un entretien accordé à l’APS, elle s’est  »étonnée » d’observer au Sénégal, où il séjourne depuis plus d’une semaine, une tendance à une grande consommation de produits transformés, à l’origine de beaucoup de problèmes de santé dans les grands pays industrialisés.

    Selon elle, contrairement à l’idée que beaucoup se font de l’Afrique comme un continent où les gens consomment des produits naturels non transformés, son deuxième séjour au Sénégal lui a permis de voir des habitudes alimentaires qui se rapprochent de celles des pays industrialisés.

    Perpétue Robert, une Haïtienne qui vit au Canada depuis une vingtaine d’années, était venue prendre part à un évènement dénommé  »The return », une rencontre qui a réuni du 19 au 21 juillet sur l’île de Gorée, des Afro descendants, des Caribéens et des représentants de la diaspora africaine. Les Haïtiens étaient les invités d’honneur.

    Mme Robert était de passage à Thiès, après avoir visité  »Mbine Diogoye », la maison familiale de Léopold Sédar Senghor à Joal, en compagnie du promoteur touristique Thiéssois Doudou Gnagna Diop.

     »Au Sénégal, en tant que naturopathe, j’ai pu découvrir certaines choses: souvent, on a l’idée que l’Afrique, ce sont les choses naturelles, la nourriture fraîche, c’est tout ce qui sort de la terre », a-t-elle dit. D’ailleurs, elle dit avoir l’habitude d’appeler le peuple noir, les  »enfants de la nature ».

     »A mon arrivée, j’étais un peu étonnée de voir que la même chose qui se passe en Occident commence à se passer ici, en Afrique, (à savoir) une grande consommation de produits hautement transformés », a-t-elle témoigné.

    Ces aliments sont responsables de beaucoup de problèmes de santé, tels que les maladies chroniques, comme le diabète, l’hypertension artérielle ou le cancer, a-t-elle fait valoir.

     »La naturopathie est comme une médecine alternative qui aide les gens à retourner à la nature, a-t-elle expliqué, c’est le chemin vers ce qui n’est pas transformé ».

    Cette médecine s’intéresse à la fois à l’alimentation, à l’hygiène de vie et à la spiritualité bref, tout ce qui permet de “rétablir l’équilibre de la personne“.

    Perpétue Robert note que dans toute consommation, il faut chercher à savoir si l’aliment conserve son énergie vitale. Un jus de citron, par exemple,  »contient à l’état naturel l’énergie et la vitalité nécessaires car, tous les éléments sont en place pour aider à construire et réparer les cellules ».

     »Une fois qu’il est transformé ou exposé à la chaleur, il perd certains éléments et, dans certains cas, si ce citron est hautement transformé, il peut même devenir un poison pour la santé », a-t-elle ajouté.

    En plus de la perte d’énergie, l’aliment transformé peut devenir un poison pour la santé, au lieu d’être réparateur, a insisté la naturopathe.

    Il y a trois types d’aliments, a-t-elle détaillé. Les aliments réparateurs et générateurs, comme les plantes qui poussent ou les fruits et les légumes qui donnent la vitalité et l’énergie nécessaires au corps.

    La deuxième catégorie est composée d’ »aliments neutres ». Ce sont les légumes bouillis qui perdent certaines vitamines volatiles comme la vitamine C et certains minéraux. Chauffés à 40 degrés, les aliments deviennent neutres.  »Certes on (le) mange, mais le produit ne fait pas le travail nécessaire », relève-t-elle.

    La troisième catégorie d’aliments est considérée comme des  »poisons ». Il s’agit d’aliments en conserve, dénaturés, pleins de produits chimiques et d’agents de conservation et autres additifs qui, dans beaucoup de cas, sont nocifs pour la santé. Les aliments ‘réchauffés à plus de 100 degrés » font partie aussi de ceux-là qui  »tuent petit à petit, parce qu’ils font perdre au corps sa vitalité ».

    Ces aliments sont difficiles à digérer et font endormir le corps. Ce qui fait qu’après les avoir ingérés, le corps est lourd et la personne a du mal à reprendre le travail et a besoin d’un thé pour se booster. Si bien que  »90 à 95% de ton énergie sera utilisé pour la digestion ».

     »Lorsque j’étais venue en Afrique l’année passée, j’étais choquée de voir que les gens utilisent le bouillon partout », a dit la naturopathe qui relève que  »ce sont des neurotoxiques qui, en plus des risques de troubles d’inattention, exposent aussi au diabète et à l’hypertension artérielle ».

     »On appelle à un retour autant que possible (à ce mode consommation d’antan), c’est un cri d’alarme pour la santé », a lancé l’experte.

     »Retournez autant que possible aux produits frais de la nature, (faites-en) 80% de (votre) alimentation », a plaidé Mme Robert, qui invite les Sénégalais et les Africains de manière générale à  »ne pas tomber dans le train des pays industrialisés qui consomment majoritairement des aliments transformés ».

    Tout en admettant qu’ »on ne peut pas choisir pour les gens » leur mode de consommation, elle estime que l’éducation, la formation et l’information peuvent aider la population à faire un  »choix éclairé » dans ce domaine.

    ADI/OID/SBS/ASB

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Hôpital général Idrissa Pouye : Dr Ibrahima Sy souligne l’urgence d’augmenter la capacité d’accueil

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Hôpital général Idrissa Pouye : Dr Ibrahima Sy souligne l’urgence d’augmenter la capacité d’accueil

    Dakar, 29 juil (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a souligné l’urgence d’augmenter la capacité d’accueil et des services de l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP), de Grand-Yoff, à Dakar, qui fait face à des difficultés liées à la vétusté de ses infrastructures et au nombre important de malades pris en charge.

    ‘’Il y a un besoin de faire évoluer cet hôpital, non seulement en termes de capacité d’accueil, mais aussi en termes de services qui y sont offerts’’, a déclaré Ibrahima Sy en marge d’une visite inopinée dans cet établissement public de santé, samedi.

    Prenant l’exemple du service de la dialyse, le ministre de la Santé a indiqué avoir pris note de la requête concernant l’érection d’un service de néphrologie permettant de prendre en charge un certain nombre de patients en cas d’urgence.

    ‘’J’aurai bientôt l’évaluation qu’ils ont eue à faire dans le cadre d’une visite qui a été réalisée ici avant-hier (jeudi). On va travailler avec la direction de l’hôpital, la direction des établissements de santé et un certain nombre de bailleurs qui ont des fonds pour voir ce qu’on peut faire réellement pour que l’hôpital puisse continuer à fonctionner’’, a-t-il assuré.

    D’après lui, il s’agit d’une mesure provisoire en attendant de pouvoir procéder à la réhabilitation de l’hôpital.

    ‘’L’hôpital est une infrastructure qu’il faut essentiellement préserver’’, a souligné M. Sy, ajoutant avoir été ‘’marqué’’ par  »l’état » de cet hôpital.

    ‘’Il faut le dire, nous croyons que nos malades méritent quand même d’avoir un certain nombre de conditions qui leur permette d’être bien soignés’’, a estimé le ministre, ajoutant qu’‘’au départ l’hôpital n’était pas calibré à recevoir autant de monde’’.

    ‘’J’ai même constaté qu’il y a un problème de pénétration de lumière, un problème parfois d’aération, un problème d’humidité. Il faut qu’on essaie de voir comment régler tout cela, parce qu’il faut que les malades soient soignés dans des conditions de sécurité optimale’’, a t-il lancé.

    Ces corrections permettront, selon lui, de ‘’répondre aux normes de soins de santé et de qualité en milieu hospitalier ».

    Pour le directeur de l’hôpital général Idrissa Pouye, ‘’il y a urgence à réduire le temps d’attente, mais également à augmenter la capacité d’accueil de l’hôpital’’.

    ‘’Nous sommes le seul hôpital dans la sous-région qui a 14 salles opératoires. Il faut renforcer ces salles afin de pouvoir les rendre fonctionnelles à 100 %. Ce qui réduira effectivement la liste d’attente’’, a dit Dr Ousmane Gueye.

    Il a noté que ‘’l’hôpital a besoin de renforcement en équipements’’, en plus de ‘’besoins sur le plan des ressources humaines’’.

    ‘’Nous avons du personnel qui doit prendre en charge beaucoup de malades, puisque l’hôpital a toutes les spécialités. Nous avons une capacité d’accueil de 289 lits extensibles à 300 et nous sommes à 1 150 agents’’, a déclaré le directeur, ajoutant avoir  »bon espoir pour la réhabilitation de l’HOGIP, qui demeure une urgence ».

    NSS/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / La médecine sénégalaise effectue une quatrième transplantation rénale avec succès

    SENEGAL-SANTE / La médecine sénégalaise effectue une quatrième transplantation rénale avec succès

    Dakar, 28 juil (APS) – Des médecins sénégalais ont effectué avec succès une quatrième transplantation rénale, avec un donneur vivant apparenté, samedi 27 juillet, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar, annonce le Conseil national du don et de la transplantation d’organes.

    ‘’Une quatrième transplantation rénale avec un donneur vivant apparenté a été réalisé ce samedi 27 juillet 2024’’, déclare la même source dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Elle assure que ‘’le couple donneur-receveur est actuellement en sécurité de soins’’.

    Selon le communiqué signé du professeur El Hadji Fary Ka, le président du Conseil national du don et de la transplantation d’organes, ce progrès médical a été réalisé par des médecins de l’hôpital Aristide-Le-Dantec et de l’hôpital militaire de Ouakam, deux des plus grands hôpitaux publics du Sénégal.

    L’équipe médicale à l’origine de cette prouesse est ‘’composée uniquement de professionnels sénégalais exerçant à l’hôpital militaire de Ouakam’’, a précisé M. Ka.

    Le 27 novembre 2023, le Sénégal réalisait une greffe du rein avec un donneur vivant, pour la première fois.

    Trois opérations de cette nature avaient été effectuées avec succès, le même jour.

    ‘’Cette réalisation témoignant de la maturation du savoir-faire du Sénégal dans ce domaine contribue à renforcer la confiance des patients en insuffisance rénale chronique terminale envers le système de santé du Sénégal’’, souligne le Conseil national du don et de la transplantation d’organes. Il adresse ses félicitations aux médecins.

    Le communiqué annonce que ‘’la mise en place d’un système de financement de la transplantation rénale avec donneur vivant apparenté, pour les patients souffrant de cette pathologie, pourrait soutenir la progression’’ de ce progrès médical.

    Ce dernier est ‘’synonyme d’une seconde chance’’ pour les patients, ‘’avec une meilleure qualité de vie’’, selon le communiqué. Il ajoute que ‘’la transplantation rénale reste une histoire avant tout humaine, un modèle d’altruisme’’.

    SKS/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Matam : le gouverneur au chevet des blessés de l’accident de Ndouloumadji

    SENEGAL-SOCIETE / Matam : le gouverneur au chevet des blessés de l’accident de Ndouloumadji

    Ourossogui, 26 juil (APS) – Le gouverneur de Matam (nord), Mouhamadou Moctar Watt, a assuré vendredi que la prise en charge des blessés de l’accident survenu jeudi à Ndouloumadji jeudi se passe « correctement ».

    Six morts et 14 blessés sont sept dans un état grave ont été enregistrés dans cet accident de la route survenu jeudi à la sortie de ce village de la commune de Nabadji Civol, à 37 kilomètres de Matam.

    « Quand nous sommes venus ici au centre hospitalier régional de Ourossogui, nous avons constaté que la prise en charge des blessés se fait correctement, en dépit des moyens limités. On a senti une grande volonté du côté du personnel soignant », avec un dispositif réorganisé pour l’occasion, a-t-il dit au cours d’une visite qu’il a effectuée au chevet près des quatorze blessés hospitalisés au centre hospitalier régional de Ourossogui.

    Le chef de l’exécutif régional était accompagné du directeur régional de la Santé, Moustapha Faye, et de celui du centre hospitalier régional de Ourossogui, Abdou Cissé.

    Selon M. Watt, aucun des blessés n’a été référé hors de la région de Matam, se félicitant des « efforts colossaux déployés par le personnel ».

    Il a signalé que parmi les blessés, certains nécessitent une intervention chirurgicale, alors que pour le reste « le pronostic vital n’est pas engagé ».

    « Nous continuons à suivre la situation. En rapport avec le directeur régional de la Santé, nous nous efforcerons d’apporter notre appui, notre accompagnement et notre assistance à l’ensemble des personnes blessés », a déclaré Mouhamadou Moctar Watt.

    Cet accident a été provoqué par la collision, vers 10h30, entre un minicar en provenance du Dandé Mayo et un camion qui roulait dans le sens Ourossogui-Thilogne, sur la Route nationale 2, non loin du site dénommé Hayré Sédo.

    AT/BK