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  • SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT-COLLECTIVITE / Un projet quinquennal a permis des avancées significatives dans la mobilisation des ressources locales (responsable)

    SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT-COLLECTIVITE / Un projet quinquennal a permis des avancées significatives dans la mobilisation des ressources locales (responsable)

    Dakar, 25 juil (APS) – Le projet quinquennal ‘’Initiative Nouveau Partenariat pour une meilleure santé’’ (NPI Expand en anglais) financé par l’USAID a permis d’enregistrer des avancées significatives dans le cadre de la mobilisation des ressources locales, contribuant ainsi à l’engagement de 31 collectivités territoriales, a appris l’APS des responsables dudit projet.

    ‘’Nous avons enregistré des avancées très significatives dans le cadre de la mobilisation de ressources, et nous sommes fiers de noter que 31 collectivités territoriales ont signé des engagements pour augmenter leurs contributions dans le cadre du financement de la santé maternelle néo-natale’’, a déclaré le docteur Issa Diop Touré, directrice pays des programmes EMPIRE EXPAND, la branche de l’USAID en charge de ce projet.

    Elle prenait part à l’atelier de clôture du projet NPI Expand exécuté de 2019 à 2024  avec comme objectif d’aider à accroître la disponibilité et l’utilisation de services de santé de qualité dans tous les domaines de santé prioritaires de l’USAID.

    Selon Dr Touré, ces ressources domestiques permettront au pays de diminuer la lourdeur du prix pour aider les populations à avoir un meilleur accès financier aux structures de santé.

    ‘’Dans les zones où nous sommes intervenus, les acteurs communautaires, actuellement, sont au fait de leurs droits, de leurs responsabilités, à être pris en compte, dont les structures qui sont mises en place par les ministères de la santé, les Comités de développement sanitaire (CDS) pour que leurs aspirations soient prises en compte dans le processus de planification locale’’, a -elle noté.

    Pour sa part, Mamadou Sarr, conseiller technique numéro 1 du ministre de la Santé et de l’Action sociale, s’est réjoui des bons résultats enregistrés dans l’exécution dudit projet.

     »Le projet a permis de renforcer la promotion de la santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né et de l’adolescent (e) (SRMNIA), l’engagement communautaire et le développement d’un réseau de plaidoyer avec une implication remarquée des collectivités territoriales dans une perspective d’accroissement de la disponibilité et de l’utilisation des services de santé de qualité pour tous », a-t-il souligné.

    ‘’Si ces projets réussissent, avec des acquis probants, il faudrait penser à mettre en œuvre et à pérenniser en réalité ces acquis-là et envisager de les étendre dans d’autres districts qui n’ont pas pu bénéficier de ce projet », a par ailleurs plaidé docteur Sarr.

    Dans le cadre de la pérennisation de ces acquis, Moundiaye Cissé président de l’ONG 3 Cap santé a indiqué qu’un partenariat dynamique a été noué avec l’Assemblée nationale en renforçant les capacités de plusieurs parlementaires sur les questions de santé et en menant le plaidoyer pour l’amélioration de la nomenclature budgétaire des collectivités territoriales afin que  »des moyens puissent être mis en place dans le cadre des budgets des collectivités territoriales ».

    La directrice adjointe du responsable de la santé à l’USAID, Jerelle Norin, a rappelé que l’exécution du projet a permis de dégager un montant de quatre milliards pour couvrir 12 régions sur les 14.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / District sanitaire de Bignona: le médecin chef sollicite l’acquisition d’une radiographie numérique

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / District sanitaire de Bignona: le médecin chef sollicite l’acquisition d’une radiographie numérique

    Bignona, 25 juil, (APS)- Le médecin chef du district sanitaire de Bignona, Dr Mamadou Lamine Sagna, a plaidé jeudi, pour l’acquisition d’une radiographie numérique au profit de cet établissement de santé dont la seule ‘’radiographie archaïque’’ qu’elle dispose est en panne depuis plusieurs mois.

    « Quand je suis arrivé à la tête de cette structure sanitaire, j’ai trouvé une radio archaïque, un type de machine n‘est plus sur le marché. Aujourd’hui, la radiographie est en panne. Nous préconisons l’acquisition d’une radiographie numérique’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, le centre de santé de Bignona est aujourd’hui confronté à ‘’de nombreuses difficultés’’, y compris notamment, ‘’le non-fonctionnement depuis plusieurs mois de la radiographie qui oblige cette structure sanitaire à référer ses nombreux patients au niveau de Ziguinchor.’’

    Dr Sagna a en outre indiqué que le centre de santé de Bignona dispose actuellement de deux ambulances. Toutefois, c’est loin de suffire car, tous les patients des postes de santé du département sont référés d’abord à notre niveau et,  il se pose ensuite un problème d’évacuation vers Ziguinchor faute de disponibilité de véhicules’’, a-t-il avancé.

    Interpelé sur la question, le maire de la commune de Bignona, Bacary Diatta, a promis ’’d’agir à la hauteur des possibilités de la commune’’ afin d’y apporter une solution.

    « Nous allons avec le responsable, chef de district, voir quelles sont les solutions à apporter par rapport à la panne de la radiographie dont on parle depuis quatre mois et qui nous est parvenue à travers les réseaux sociaux « , a-t-il assuré.

    L’autorité municipale a par ailleurs, demandé à l’Etat d’  »d’accompagner le centre de santé de Bignona pour l’acquisition de radiographie, de scanner, d’ambulances et de corbillard et autres matériels pour relever le plateau technique et subvenir aux besoins des populations ».

    IM/MNF/MK/SKS/SBS

     

  • SENEGAL-SANTE / Lutte contre les maladies non transmissibles : un officiel souligne l’urgence d’avoir des données sanitaires fiables

    SENEGAL-SANTE / Lutte contre les maladies non transmissibles : un officiel souligne l’urgence d’avoir des données sanitaires fiables

    Dakar, 24 juil (APS) – Le Secrétaire général du ministère de la santé et de l’action sociale (Msas), Serigne Mbaye, a souligné, mercredi, l’urgence d’avoir des données sanitaires fiables dans le cadre de la lutte contre les Maladies non transmissibles (MNT) afin d’évaluer et d’orienter les politiques publiques.

    ‘’La lutte contre les MNT est une priorité pour le Ministère de la Santé et de l’Action sociale, et la disponibilité de données est plus qu’urgente pour évaluer et orienter nos politiques publiques’’, a-t-il déclaré.

    M. Mbaye s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie de lancement de la semaine de formation des enquêteurs et superviseurs de l’Enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles (Steps) 2024, prévue aux mois d’août et septembre.

    Selon lui, les maladies non transmissibles (MNT), responsables de 74% des décès dans le monde et de 45% au Sénégal, engendrent des pertes économiques ‘’significatives’’ en raison de leurs coûts élevés de soins et de la baisse de productivité qu’elles provoquent.

    Le STEPS 2024  »embrasse plusieurs pathologies du fait d’un besoin crucial pour le pays d’avoir des données de base », a indiqué le Secrétaire général, soulignant que les hautes autorités fondent ‘’un espoir sur la qualité des données’’ qui seront collectées sur le terrain.

    Il a rappelé que la première enquête qui a eu lieu en 2015. Celle de 2020 a été annulée à cause de la pandémie de Covid-19.

    ‘’Les politiques adéquates de prévention et la prise en charge des MNT au Sénégal pour les 5 prochaines années dépendront fortement de la qualité de travail des enquêteurs’’, a pour sa part avancé le docteur Aloise Diouf, représentant de l’OMS au Sénégal.

    Il a indiqué que les MNT sont devenues ‘’la première cause de mortalité prématurée partout dans le monde avec un lourd tribut, soit 86%, payé par les pays à faibles revenus ou intermédiaires composés par les pays de l’Afrique sub-saharienne »’.

    Pour sa part, le chef de la division de lutte contre les maladies non transmissibles, Malik Anne, a précisé que l’enquête ‘’vise la prévalence de l’hypertension artérielle au niveau de la population, des données sur le diabète, la consommation d’alcool et de tabac’’.

     »Nous voulons avoir des données concernant l’activité physique, l’obésité, la consommation de fruits et de légumes. Mais en dehors de cela, nous allons aussi évaluer la santé mentale », a-t-il ajouté.

    L’enquête s’intéressera au stress, à l’acuité visuelle, aux fonctions sensorielles, à l’acuité auditive, au traumatisme et à la violence entre autres.

     »Les quatorze régions du Sénégal seront touchées par cette enquête ciblant 480 districts de recensement; 7203 personnes seront enquêtées. A cet effet, 150 enquêteurs composés de médecins, infirmiers, sages-femmes, agents-enquêteurs seront mobilisés », a annoncé M. Anne.

    NSS/MK/OID

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Matam : le directeur de l’hôpital régional souligne la nécessité de disposer d’un scanner

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Matam : le directeur de l’hôpital régional souligne la nécessité de disposer d’un scanner

    Matam, 24 juil (APS) – Le directeur de l’hôpital régional de Matam (nord), Aladji Arona Ndiaye, a souligné, mercredi, la nécessité pour cet établissement médical de disposer d’un scanner ‘’pour des compléments de diagnostic, à travers l’imagerie médicale’’.

    ‘’Avoir un scanner à l’hôpital régional de Matam n’est pas un luxe. Si vous avez un pôle de chirurgiens qui interviennent au niveau du bloc et qui ont besoin de cet appareil [le scanner], il est nécessaire d’en disposer pour un complément du diagnostic », a-t-il dit au cours d’un entretien avec des journalistes.

    M. Ndiaye a précisé que la majeure partie des références de l’hôpital, les examens de scanner notamment, se font au Centre hospitalier régional de Ourossogui pour des examens de scanner.

    Selon le directeur de l’hôpital régional de Matam, en poste depuis 2021, ‘’sept sur dix malades devant bénéficier d’une intervention et d’examens de scanners ne peuvent le faire sur les lieux’’.

    ‘’Avoir un scanner nous permettra de raccourcir le temps de prise en charge du malade sur le plan chirurgical afin de le soulager. Le fait de le déplacer peut lui causer un stress et lui coûter en dépense’’, a averti Aladji Arona Ndiaye.

    Le chirurgien-dentiste a toutefois fait savoir que le plaidoyer a été porté au niveau de la tutelle, qui a promis de doter l’hôpital de scanner, ajoutant que ‘’cet appareil serait le bienvenu’’ au regard du volume d’activités de de l’hôpital de Matam.

    Cet établissement médical dispose de quinze spécialités, dont la pédiatrie, l’ophtalmologie, la chirurgie-pédiatrie, la cardiologie, la chirurgie-viscérale, la biologie, pharmacie, l’oto-rhino-laryngologie (ORL), médecine externe, entre autres.

    En plus de l’appareil de scanner, relève le docteur Ndiaye, il manque un orthopédiste, afin de compléter le plateau médical de cet l’hôpital qui avait pour vocation d’être un pôle ‘’Mère-enfant’’, à sa création, en 2007.

    ‘’Aujourd’hui, il nous arrive rarement d’évacuer sur Dakar ou Touba. A l’époque, on en faisait beaucoup, à cause de l’absence d’un service de chirurgie. Même pour la pédiatrie, de même pour l’ORL, on était obligé d’évacuer les patients’’, a-t-il rappelé.

    Selon lui, avec dix-sept médecins, de nouveaux équipements en attente d’être installés et de nouveaux locaux aménagés pour la maternité, la radiologie et l’urologie, l’hôpital régional de Matam procède de moins en moins à des évacuations vers d’autres régions.

    Des améliorations auxquelles il faut ajouter, dans le cadre de la gestion des déchets biomédicaux, l’incinérateur jugé polluant.

    ‘’Il a été remplacé par un banaliseur de DASRI (Déchets d’activités de soins à risques infectieux), qui produit au final du fertilisant offert aux agriculteurs de la région qui en font la demande’’, a signalé le directeur de l’hôpital régional de Matam.

    AT/ABB/MK/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un rapport met en exergue la baisse de la prévalence du VIH/Sida

    SENEGAL-SANTE / Un rapport met en exergue la baisse de la prévalence du VIH/Sida

    Dakar, 23 juil (APS) – Le taux de prévalence du VIH/sida au Sénégal est passé de 3% à moins1%, a déclaré, mardi, le directeur-pays de l’Onusida, Demba Koné ajoutant que  »la situation est sous contrôle ».

    ‘’Le Sénégal est un des rares pays qui, depuis l’apparition de l’épidémie [du sida], a pu avoir un contrôle assez régulier. La situation est globalement sous contrôle. Nous sommes passés au début de 2,7% de prévalence à environ 0,5 voire 0,3%’’, a estimé Demba Koné, qui s’exprimait en marge du lancement du rapport de l’Onusida sur la situation du Sida en 2023.

    Ces bons résultats du Sénégal sont dus, selon lui, à une convergence d’actions qui ont permis au Sénégal d’avoir un bon contrôle sur l’épidémie du VIH Sida.

    ‘’On peut dire que des efforts considérables ont été faits sur la base des finances que nous avons eues, sur la base des programmes que nous avons élaborés, sur la base de l’engagement de tous les acteurs : communautaires, gouvernementaux, la société civile, le privé, etc.’’, a-t-il ajouté.

    M. Koné a toutefois signalé une ‘’augmentation du nombre de nouvelles infections chez les jeunes’’, attribuant la cause à un déficit d’informations et de communication dans les programmes de prévention.

    ‘’Les programmes de prévention avaient diminué. L’information et la communication de masse avaient beaucoup baissé, parce qu’on avait plus mis l’accent sur les médicaments’’ a t-il noté.

    Mais  a t-il constaté ‘´ je pense que nous nous rendons compte, aujourd’hui, qu’il y a encore des efforts à faire pour que les jeunes ne puissent pas être infectés’’, a-t-il constaté.

    Les homosexuels et les zones urbaines plus touchés par le sida

    En plus des jeunes, le directeur de l’Onusida-Sénégal a également souligné le ‘’défi’’ que constitue le cas des enfants nés de mères séropositives, qui ‘’cachent leur séropositivité’’.

    ‘’Le nombre de ces enfants-là diminue globalement, mais le problème que nous avons, est leur mise sous traitement dans le cas où les mamans cachent leur statut séropositif. Donc, les enfants ne peuvent pas accéder au traitement’’, a-t-il regretté.

    M. Koné a par ailleurs rappelé l’objectif de l’Onusida-Sénégal, qui est ‘’d’avoir une génération sans sida, c’est-à-dire des enfants sans VIH, bien que nés de mères séropositives’’.

    ‘’Là où on a constaté une augmentation ces dernières années, avec les dernières études, c’est au niveau des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes’’, a-t-il en également relevé, tout en assurant que ‘’des efforts sont en train d’être faits afin que les programmes puissent mieux fonctionner, que la sensibilisation puisse se faire davantage et que l’infection puisse encore diminuer’’.

    ‘’Nous avons constaté que par rapport à l’évolution de cette maladie, les personnes vulnérables ont changé. Dakar et les autres grandes zones urbaines sont les plus touchées’’, a en outre révélé le directeur de l’Onusida-Sénégal.

    NSS/ABB/AB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Un nouveau rapport souligne  »l’urgence d’intensifier les services de lutte contre le Vih »

    SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Un nouveau rapport souligne  »l’urgence d’intensifier les services de lutte contre le Vih »

    Dakar, 22 juil (APS) – Un nouveau rapport de l’Alliance mondiale souligne  »l’urgence d’intensifier les services de lutte contre le Vih », dans les pays les plus touchés par la pandémie.

    Intitulé ‘’Transformer la vision en réalité’’, le rapport montre que les programmes ciblant la transmission verticale du VIH ont permis d’éviter ‘’4 millions d’infections chez les enfants âgés de 0 à 14 ans depuis 2000’’.

    À l’échelle mondiale, ‘’les nouvelles infections à VIH chez les enfants âgés de 0 à 14 ans ont diminué de 38 % depuis 2015 et les décès liés au sida ont diminué de 43 %’’, fait savoir le rapport.

    Selon l’étude, parmi les douze pays de l’Alliance mondiale, plusieurs ont atteint une forte couverture du traitement antirétroviral à vie chez les femmes enceintes et allaitantes vivant avec le Vih.

    Elle relève que l’Ouganda approche ‘’les 100 %, la République-Unie de Tanzanie 98 % et l’Afrique du Sud 97 %’’. Le Mozambique a quant à lui ‘’atteint une couverture de 90 %’’, la Zambie 90 %, l’Angola 89 %, le Kenya 89 %, le Zimbabwe 88 % et la Côte d’Ivoire 84 %, informe le rapport.

    ‘’Les pays de l’Alliance mondiale innovent pour surmonter les obstacles et accélérer le progrès vers l’élimination du sida chez les enfants. Cependant, malgré les progrès réalisés, ni le monde ni les pays de l’Alliance mondiale ne sont actuellement en voie d’atteindre les engagements liés au VIH en faveur des enfants et des adolescents », prévient-il cependant.

    Le rythme des progrès dans la prévention des nouvelles infections à Vih et des décès liés au sida chez les enfants a ralenti ces dernières années, fait valoir le rapport.

    120.000 enfants de 0 à 14 ans infectés en 2023

    Il révèle qu’environ ‘’120.000 enfants âgés de 0 à 14 ans ont été infectés par le VIH en 2023, dont environ 77.000 dans les pays de l’Alliance mondiale’’. Il signale que ‘’les décès liés au sida chez les enfants âgés de 0 à 14 ans se sont élevés à 76.000 dans le monde, les pays de l’Alliance mondiale représentant 49.000 de ces décès inutiles’’.

    Le rapport observe que ‘’les taux de transmission verticale restent extrêmement élevés dans certaines localités, en particulier en Afrique de l’Ouest et Centrale, avec des taux supérieurs à 20 % dans des pays comme le Nigeria et la République démocratique du Congo’’.

    ‘’Il est préoccupant de constater que l’écart de traitement entre les adultes et les enfants continue de se creuser’’, regrettent ses auteurs.

    ‘’En 2023, il y a eu 210 000 nouvelles infections dans le monde chez les jeunes femmes et les filles âgées de 15 à 24 ans, soit quatre fois plus que l’objectif fixé de 50 000 pour 2025’’, indiquent-t-ils.

    Le rapport recommande de faire la prévention des nouvelles infections chez ces couches de la population, pour protéger la santé et le bien-être des jeunes femmes et réduire le risque de nouvelles infections chez les enfants.

    L’Alliance mondiale pour mettre fin au sida chez les enfants d’ici 2030 a été lancée en 2022 par l’OMS, l’UNICEF et l’ONUSIDA pour redynamiser l’agenda pédiatrique du VIH.

    Douze pays en sont membres. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Angola, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Mozambique, du Nigéria, de l’Ouganda, de la République Unie de Tanzanie, de la République démocratique du Congo (RDC), de la Zambie et du Zimbabwe.

    NSS/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Il faut « réorienter la réponse au VIH », préconise Maguette Ndoye Ndiaye

    SENEGAL-SANTE / Il faut « réorienter la réponse au VIH », préconise Maguette Ndoye Ndiaye

    Dakar, 19 juil (APS) – Le directeur de la Division de lutte contre le Sida (DLSI), Maguette Ndoye Ndiaye, a recommandé vendredi de « réorienter » la réponse au Vih/Sida afin de relever les défis de la lutte contre cette pandémie et d’atteindre les objectifs poursuivis par le Sénégal en vue de son éradication.

    « Les besoins des Personnes vivant avec le Vih (Ppvih) ne sont plus exclusivement médicaux, ils sont économiques, sociaux, entre autres. Nous devons réorienter la réponse afin d’apporter des solutions aux problèmes. Je pense que la réponse au Vih doit sortir des chantiers battus », a déclaré le nouveau directeur de la DLSI.

    Il s’exprimait lors de la passation de service avec son prédécesseur, professeur Cheikh Tidiane Ndour.

    Il a rappelé que le gouvernement sénégalais a « très tôt consenti d’énormes efforts » dans la riposte contre le Sida.

    « Malgré ces efforts, dit-il, la réponse reste confrontée à des défis aussi bien d’ordre programmatique que de mobilisation de ressources, d’orientation de la vision ».

    À cela s’ajoutent les défis relatifs au dépistage des enfants ainsi qu’aux soins et à la prise en charge des personnes infectées par le virus, autant de facteurs qui rendent incertaine l’atteinte de l’objectif « 95-95-95 » fixé par les Nations unies pour l’élimination du Sida d’ici 2030.

    L’ONU, à travers cet objectif, souhaite que « 95% des personnes atteintes de VIH connaissent leur statut, que 95% des personnes connaissant leur statut soient traitées et que 95% des personnes traitées avec des antiviraux aient une charge virale supprimée ».

    Maguette Ndoye Ndiaye relève à cet égard qu’il y a « le dépistage chez les enfants qui demeure le défi du premier 95 », ainsi que « le défi lié aux soins et la prise en charge qui peut bloquer le deuxième 95 ».

    Selon lui, « au-delà de ces défis programmatiques, il y a des défis liés à la mobilisation des ressources. Et surtout le défi de l’orientation de la réponse au Vih en plus des défis organisationnels ».

    Il suggère de « renforcer le lien entre le dépistage et les soins », de mettre aussi en place « un code d’identification unique par les empreintes digitales ».

    Il propose également de travailler à l’amélioration de la cible 95 -95 -95 chez les enfants et les populations clés et assurer la mise à l’échelle de la stratégie d’auto-dépistage du VIH.

    Maguette Ndoye Ndiaye dit mesurer pleinement l’ampleur de la tâche et la lourde responsabilité qui l’attendent. Cela implique « un travail acharné, un engagement sans relâche », pour relever les défis auxquels le programme est confronté, malgré « les innombrables acquis », a-t-il indiqué.

    Son prédécesseur, Cheikh Tidiane Ndour, souligne que « des progrès notables ont été réalisés » dans la lutte contre la pandémie, faisant que le Sénégal est cité « comme un modèle à travers le monde ».

    Concernant la cible des trois 95, dit-il, « on est à 91% des Sénégalais infectés par le Vih connaissant leur statut, dont 95% mis sous traitement avec 90% d’entre eux ayant obtenu une charge virale indétectable ».

    Il a aussi fait état de stratégies innovantes à haut impact comme le dépistage, la mise en place de pôles régionaux pour faciliter l’appropriation au niveau opérationnel.

    « Je pars avec l’espoir que le Sénégal est cité parmi les pays en mesure de mettre fin au Vih/Sida par l’atteinte de la cible des trois 95 […] », a-t-il conclu.

    Le directeur de la lutte contre la maladie (DLM), Mamadou Moustapha Diop, venu co-présider la cérémonie avec le directeur général de la santé (DGS), a invité les acteurs de la Division de lutte contre le Sida à « préserver et renforcer les acquis de la lutte contre le VIH ».

    NSS/ASG/BK

  • AFRIQUE-SANTE / Réponses urgences : le continent africain confronté à des défis en matière de ressources humaines et financières

    AFRIQUE-SANTE / Réponses urgences : le continent africain confronté à des défis en matière de ressources humaines et financières

    Diamniadio, 19 juil (APS) – La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique indique que les pays africains   sont confrontés à ‘’plusieurs défis liés aux ressources financières et aux ressources humaines capables d’assurer la préparation et la riposte aux urgences’’ (EPR).

    ‘’Il y a des défis par rapport au niveau de développement de nos pays liés aux ressources financières, à l’investissement dans la santé y compris la préparation de la réponse aux épidémies’’, a déclaré Matshidiso Moeti.

    Elle intervenait lors d’une table ronde des partenaires sur la préparation et la riposte aux situations d’urgence, organisée jeudi au Hub régional de l’OMS de Diamniadio.

    Elle déclare qu’après la maladie Ebola et la pandémie de covid-19, les pays sont devenus mieux préparés à financer eux-mêmes la réponse.

    ‘’Nous avons des défis de ressources humaines dans la plupart des pays de l’Afrique’’, a insisté le docteur Moeti.

    Elle a rappelé l’existence d’un programme adressant ce problème avec notamment la formation d’experts dans 25 pays ciblés, de manière à disposer d’une équipe de spécialistes dans différents domaines.

    Ce programme va permettre aux pays africains d’avoir des spécialistes capables d’intervenir en premier lieu, avant tout recours à toute assistance externe, a-t -elle expliqué.

    C’est dans cette perspective que le hub régional d’urgence de l’OMS qui accueille la présente rencontre, a été construit au niveau de Diamiadio, a-t-elle justifié.

     »Une infrastructure qui permet d’analyser des données très rapidement, savoir ce qui se passe non seulement pour déclarer les maladies mais également communiquer avec les populations », a-t-elle relevé. Selon elle, un système de santé, ce sont les ménages, la communauté, entre autres.

    La directrice régionale de OMS Afrique relève qu’il y a  »plus de situations d’urgence en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale que dans les autres parties du continent ».

    ‘’Il y a des changements sociétales et politiques, en plus des situations humanitaires, les réfugiés qui subissent des violences, en plus des épidémies. Autant de facteurs qui demandent de la mobilisation et des investissements à tous les niveaux’’, a insisté le docteur Moeti.

    Responsable du Hub régional des urgences de l’OMS, Thierno Baldé rappelle qu’il y a actuellement des épidémies de rougeole, de diphtérie et de choléra. Une situation qui intervient dans contexte marqué par des ‘’mouvements massifs de populations, dont la majorité sont des femmes et des enfants qui n’ont pas accès à des soins de santé de base’’.

    NSS/ADL/SBS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’Afrique représente plus de la moitié des urgences sanitaires dans le monde  (OMS)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’Afrique représente plus de la moitié des urgences sanitaires dans le monde (OMS)

    Mbour, 18 juil (APS) – Le continent africain représente plus de la moitié des urgences sanitaires dans le monde, a révélé Dr Abdou Salam Guéye, directeur régional des urgences en Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    ‘’L’Afrique représente plus de la moitié des urgences dans le monde et comme on sait, l’Afrique n’a pas beaucoup de ressources’’, a souligné Abdou Salam Guéye.

    Il prend part à la rencontre du Groupe Consultatif technique des urgences et à la table ronde sur la gestion des situations d’urgence sanitaire de l’OMS, ouvertes mardi à Pointe Sarène (Mbour, Ouest).

    Selon lui, ‘’ 85% des urgences sont liées à des maladies et les 20 % sont liées aux catastrophes naturelles » ou des phénomènes causés par l’homme, a ajouté l’officiel.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Ibrahima Sy a dit attendre de cette rencontre ‘’des recommandations fortes, réalistes, innovantes et mesurables’’.

    ‘’Quand on parle aujourd’hui des questions d’urgence sanitaire en Afrique, la question qui se pose c’est est-ce que nos systèmes de santé sont très bien préparés, est-ce que nos personnels de santé sont bien sensibilisés par rapport à cette question pour réagir à temps’’, a dit Ibrahima Sy.

    Selon lui, « la question des urgences sanitaires est souvent gérée à un niveau central, alors qu’aujourd’hui quand on parle d’urgence, la riposte doit se faire au niveau local’’.

     »On doit s’assurer qu’au niveau local, on a tous les dispositifs (le personnel de santé qui maîtrise très bien le protocole, les procédures et toutes les techniques), qui permettent de réagir à temps et d’éviter des risques beaucoup plus importants pour les populations’’, a indiqué M. Sy.

    Abdou Salam Guéye a rassuré que ‘’l’OMS travaille avec les 47 pays membres pour accompagner (les pays africains), dans la détection, la préparation et la réponse aux urgences’’.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Ziguinchor : les agents du projet ISMEA annoncent une grève pour protester contre les retards de salaire

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Ziguinchor : les agents du projet ISMEA annoncent une grève pour protester contre les retards de salaire

    Ziguinchor, 15 juil (APS) – Le collectif des agents du projet ‘’Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent’’ (ISMEA) menace de cesser toutes les activités de soins à Ziguinchor (Sud) dès jeudi pour protester contre les retards de salaires et leurs ‘’difficiles conditions de travail’’.

    ‘’Conformément au droit du travail, tous les collègues du projet ISMEA sont invités à cesser toute activité de soins et à rester chez eux du jeudi 18 au samedi 20 juillet 2024’’, a incité Mme Absatou Diop, sage-femme d’État au service pédiatrique de l’hôpital régional de Ziguinchor.

    Elle s’exprimait lundi lors d’un point de presse à l’hôpital régional de Ziguinchor.

    ‘’Depuis plusieurs mois, nous constatons des retards de salaire pouvant aller jusqu’au 15 du mois pour des gens qui ne reçoivent aucune compensation pour les heures supplémentaires effectuées, ni ne bénéficient de prise en charge médicale, ni d’allocations de logement’’, a déploré la porte-parole des agents du projet ISMEA.

    Le collectif est composé de 889 agents, dont 35 médecins généralistes, un médecin pédiatre affecté au Centre hospitalier régional de Tambacounda, 29 techniciens supérieurs en Biologie médicale, 400 sage-femmes d’État, 399 infirmiers d’État, 18 pharmaciens, 3 techniciens en maintenance hospitalière et 4 nutritionnistes.

    ‘’Ces ressources humaines qualifiées ont largement contribué à combler le gap des déserts médicaux dans ces zones, à améliorer la prise en charge médicale des populations et à impacter ainsi positivement sur les indicateurs de santé’’, a fait valoir Mme Diop.

    A l’approche de la fin de leur contrat, ces agents s’inquiètent pour leur avenir professionnel et invitent les nouvelles autorités à corriger ce qu’ils appellent une ‘’situation injuste’’.

    ‘’La contractualisation avec le personnel ISMEA prenant fin le 31 Octobre prochain, nous agents du projet ISMEA ne savons plus à quel saint nous vouer quant à notre avenir professionnel’’, se demandent Mme Diop et ses collègues.

    Le projet ‘’Investir sur la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent’’ a pour objectif principal d’améliorer l’utilisation des services essentiels de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents et la nutrition (SRMNIA-N) répondant aux normes de qualité dans six régions d’intervention : Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, rappelle un document remis à la presse.

    Financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, il a été lancé en 2019 pour une durée de cinq ans.

    MNF/ABB/MK/OID