Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-ENFANCE / Une initiative de vulgarisation de l’allaitement maternel exclusif lancée à Matam

    SENEGAL-SANTE-ENFANCE / Une initiative de vulgarisation de l’allaitement maternel exclusif lancée à Matam

    Matam, 15 juil (APS) – Le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, a procédé lundi au lancement de l’initiative « Plus fort avec le lait maternel », dont l’objectif est de convaincre les femmes d’adopter l’allaitement maternel exclusif au cours des six premiers mois de la vie.

    « Le lait maternel, associé à la mise en sein précoce, offre au nourrisson le meilleur départ pour la vie comme le recommande l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), à savoir donner du lait maternel à l’enfant sans y ajouter de l’eau, un autre liquide ou des aliments pendant ses six premiers mois », a dit Moustapha Faye, le directeur régional de la santé de Matam.

    Il intervenait à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement de l’initiative « Plus fort avec le lait maternel », en présence d’autorités administratives, d’élus locaux, de responsables et chefs de service de la région, mais aussi d’acteurs de la santé.

    Des représentants communautaires et du secteur privé, dont les pharmaciens, étaient également présents à cette cérémonie.

    « L’objectif est de partager avec les différents acteurs les interventions et les lignes d’action », en vue de « les sensibiliser sur l’initiative afin de bien la mettre en œuvre. Nous avons essayé aussi de montrer certains indicateurs en rapport avec la santé, en se basant sur des résultats des enquêtes démographiques de santé », a explique Moustapha Faye.

    Il a fait état d’un indicateur intéressant à renforcer selon lequel 78% de femmes adoptent l’allaitement exclusif dans la région de Matam, mais 35, 05 % d’entre elles continuent cette pratique pendant six mois, soit un peu plus de la moyenne nationale qui est de 34 %.

    La représentante du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Zeynab Sy, a laissé entendre que plusieurs stratégies ont été mises en place pour la réussite de cette initiative, dont des séances de formation et des actions de sensibilisation visant les religieux et les marraines de quartier (Bajénou Gox).

    AT/AKS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Une évaluation conclut à la bonne qualité des laboratoires de biologie médicale

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Une évaluation conclut à la bonne qualité des laboratoires de biologie médicale

    Dakar, 15 juil (APS) – Le professeur Babacar Faye, chef du département de parasitologie de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, s’est réjoui, lundi, à Dakar, de la qualité des laboratoires de biologie médicale examinés récemment dans des établissements de santé publics et privés, tout en leur demandant de poursuivre les efforts fournis pour rester conformes aux normes de qualité.

    Il a fait ce constat au terme d’une évaluation consacrée à la qualité des laboratoires de biologie médicale dans plusieurs établissements de santé.

    Cinquante-huit laboratoires, dont certains appartiennent à des infrastructures sanitaires relevant du secteur privé, ont été évalués, selon M. Faye.

    « Leur niveau est bon », a-t-il dit lors de la présentation des résultats de l’évaluation, tout en invitant leur personnel et leur propriétaire – l’État et le secteur privé – à « continuer sur cette lancée en vue de la pérennisation des acquis ».

    « Globalement, nous pouvons dire que le niveau est bon, mais il faut toujours l’améliorer […] Avec la direction des laboratoires [du ministère de la Santé et de l’Action sociale], il y a un accompagnement régulier en vue de la qualité des résultats », a expliqué Babacar Faye.

    Selon lui, le but de l’évaluation est d’aider les laboratoires de biologie médicale examinés à améliorer leurs performances.

    Cette « analyse situationnelle » permet d’identifier les gaps relevés dans les hôpitaux, les centres de santé et les laboratoires évalués, a-t-il dit.

    « Il peut arriver que certains laboratoires se trompent dans le diagnostic d’une pathologie particulière, ce qui peut entraîner des conséquences désastreuses dans la prise en charge de ladite maladie », a signalé le chef du département de parasitologie de la faculté de médecine de l’UCAD.

    « Nous n’avons évalué qu’une partie [des laboratoires de biologie médicale]. Avec l’aide de la direction des laboratoires, d’autres évaluations auront lieu, ce qui permettra aux laboratoires d’être performants à tous les niveaux », a ajouté M. Faye.

    Il signale que « les gaps en matière d’équipement sont surtout les défis à relever dans les laboratoires ».

    « Nous devons essayer de suivre au maximum l’évolution rapide de la biologie. Des efforts sont en train d’être faits. Il faut continuer d’en faire pour permettre à nos laboratoires d’être au niveau optimal, pour le bien-être des usagers », a poursuivi le médecin.

    Le professeur Amadou Moctar Dièye, directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a félicité les établissements de santé propriétaires des laboratoires jugés performants et a adressé ses encouragements à ceux dont les résultats sont moins bons.

    L’évaluation va aider le ministère à faire en sorte que « les résultats qui sortent de nos laboratoires soient parmi les plus fiables », a dit M. Dièye lors de la présentation des résultats.

    NSS/ADL/ESF/BK

  • SENEGAL-SANTE / Le Programme spécial de développement des laboratoires va bientôt faire l’objet d’un partage  (directeur)

    SENEGAL-SANTE / Le Programme spécial de développement des laboratoires va bientôt faire l’objet d’un partage (directeur)

    Dakar, 15 juil (APS) – Le Programme spécial de développement des laboratoires va bientôt faire l’objet d’un partage, en vue de l’améliorer davantage et permettre au Sénégal de disposer d’un système de laboratoires « beaucoup plus robuste », a annoncé le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le professeur Amadou Mactar Dièye, lundi, à Dakar.

    « On va bientôt faire un partage de ce programme spécial de développement des laboratoires qui devrait nous aider à avoir un système des laboratoires beaucoup plus robuste », a-t-il déclaré.

    Intervenant à l’atelier de partage des résultats d’une évaluation externe de la qualité des analyses en bactériologie et parasitologie, le professeur Dièye a rappelé que  »les laboratoires sont au cœur du système de santé ».

    « Les évaluations montrent l’importance des laboratoires, mais au-delà de cette évaluation externe de la qualité, nous avons fait une évaluation exhaustive du système des laboratoires en 2022. Et à l’issue de ça, un programme spécial de développement des laboratoires a été élaboré en ce sens », a-t-il souligné.

    Le document a été validé par toutes les parties prenantes, selon le professeur Amadou Mactar Dièye. Il s’est dit convaincu que  »sans laboratoires, il ne peut pas y avoir un système de santé ».

    « Nous travaillons pour qu’à l’avenir, d’emblée, lorsqu’une épidémie survient, tous les laboratoires soient capables de faire le diagnostic, ou du moins que nous ayons les capacités dans chaque région », a souligné le professeur Dièye.

    Dans le cadre de ce programme, dit-il, il est prévu un laboratoire d’excellence dans chacune des 14 capitales régionales du Sénégal.

    Cela devrait permettre, s’il y a une épidémie, que ‘ »toutes les régions soient prêtes à faire le diagnostic », a-t-il indiqué.

    « Au-delà des épidémies, notre préoccupation, ce sont les demandes de tous les jours, pour que personne ne quitte une région pour aller à une autre région pour faire des analyses de biologie médicale, donc aussi bien pour la routine qu’en cas d’épidémie », a conclu professeur Amadou Mactar Dièye.

    Lors d’un atelier organisé en septembre dernier, il avait précisé que le coût du programme spécial de développement des laboratoires devrait osciller entre 29 milliards et 30 milliards de FCFA.

    NSS/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Sabodala : 300 personnes consultées gratuitement par le service de gériatrie de Fann

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Sabodala : 300 personnes consultées gratuitement par le service de gériatrie de Fann

    Kédougou, 15 juil (APS) – Plus de 300 personnes originaires de la commune de Sabodala et environs, dans la région de Kédougou (sud-est), ont bénéficié de consultations pour des pathologies gériatriques générales, à l’initiative du service de gériatrie du Centre hospitalier national et universitaire de Fann.

    Une équipe de ce service a séjourné dans la commune de Sabodala, entre vendredi et dimanche, « pour la prise en charge médicale des personnes âgées, dans le cadre d’un cadre d’un partenaire avec la société minière Endeavour Mining de Sabodala et son partenaire en affaires ORICA », a expliqué le professeur Mamadou Coumé.

    Le chef du service gériatrie de l’hôpital Fann assure que les dispositions idoines ont été prises par les parties concernées pour une bonne prise en charge de toutes les pathologies décelées.

    Selon Mamadou Coumé, pour bien mettre en œuvre la stratégie arrêtée il y a six mois, la mission avait au préalable effectué, sur place, un travail d’identification de « tous les besoins en termes de pathologie et de médicaments ».

    « Nous sommes en train de monter un programme pilote qui va rapprocher davantage l’offre de soins des personnes âgées de Sabodala et environs », a annoncé le docteur Coumé.

    Il a signalé que ces consultations gratuites effectuées à Sabodala sont parties d’une évaluation de la santé des personnes âgées dans l’espace de la Cédéao, en 2018, pour le compte de l’Organisation ouest africaine de la santé.

    « Nous allons mettre la lumière sur cette cible [personnes âgées] grâce au programme pilote et nous savons réellement que les personnes âgées ont besoin non seulement de soins dans les structures de santé spécialisées, mais aussi de soins à domicile », a-t-il expliqué.

    Des médicaments ont été distribués gratuitement aux personnes consultées qui ont également bénéficié d’une prise en charge et d’appareillages gratuits, selon le professeur Coumé.

    « Nous dépistons les pathologies chroniques, classiques, diabétiques et des cas d’hypertension artérielle et également les pathologies gériatriques » entraînant une perte d’indépendance fonctionnelle et des handicaps, a-t-il dit.

    Il a rassuré que les malades consultées vont disposer des appareillages dont ils ont besoin pour améliorer leur mobilité et « bénéficier au maximum de leur environnement ».

    PID/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Maladies neurologiques: un spécialiste souligne l’importance de la prévention

    SENEGAL-SANTE / Maladies neurologiques: un spécialiste souligne l’importance de la prévention

    Dakar, 13 juil (APS) – Le professeur Amadou Gallo Diop a insisté sur la prévention des maladies neurologiques dans la mesure où ces pathologies n’ont pas de traitement adéquat en dépit des avancées médicales notées dans leur en charge.

    ‘’Les maladies neurologiques n’ont jusqu’à ce jour pas de traitement adéquat. Il y’en a pour lesquelles on essaie des tentatives de chirurgie et autre, c’est un gros problème chez les neurologues’’, a déclaré le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann par ailleurs Directeur de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation.

    Il prenait part au 5e congrès de l’association sénégalaise de neurologie qui se tient du 11 au 15 juillet à Dakar sur le thème  »Troubles du mouvement et maladies neurologiques’’.

     »On prescrit des médicaments dont la majorité n’existe pas au Sénégal’’, a signalé le professeur Diop, d’où selon lui, l’importance de miser sur la prévention.

    Le neurologue recommande de manger de manière saine, en évitant de consommer beaucoup de sucre, de sel et de matière grasse.

    Il faut aussi mener une activité physique régulière quel que soit l’âge, une marche de 30mn par jour, quelques mouvements de gymnastique.

    ‘’L’autre recommandation est que la nuit est faite pour dormir, il faut s’arranger pour dormir chaque jour minimum 6h de temps surtout chez les enfants. Quand ils ont des déficits de sommeil, ils vont avoir des problèmes d’apprentissage et autres’’, a dit M.Diop.

    Le neurologue invite également à apprendre à faire preuve de sérénité face aux difficulté de la vie et  »ne pas affronter les réalités jusqu’à ce que cela vous pousse à aller chercher le réconfort dans des artifices comme la cigarette, l’alcool ou les drogues. Chaque jour dans la presse on parle de cocaïne et autres ».

    Amadou Gallo Diop a souligné l’importance de la prise en compte des  »premières tranches de vie ».  »Dans la 1ere quinzaine de vie, le père et la mère doivent porter une attention particulière à l’éducation des enfants », a t-il plaidé.

     »Si tout cela n’est pas bien gérer cela finit par impacter le système nerveux (…) », a-t-il prévenu.

    Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Samba Cor Sarr, a fait observer que la gestion des maladies neurologiques, dégénératives, inflammatoires, vasculaires ou traumatiques constituent un  »défi majeur » pour le système de santé.

     »Nous vivons une époque marquée par des progrès scientifiques extraordinaires. Les avancées technologiques en imagerie cérébrale, en génomique et en intelligence artificielle transforment radicalement les approches », a souligné M. Sarr, estimant que  »ces innovations ouvrent des perspectives pour la prévention, le diagnostic précoce et les traitements personnalisés ».

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE / AVC: un neurologue alerte sur les cas d’hospitalisations de sujets de plus en plus jeunes

    SENEGAL-SANTE / AVC: un neurologue alerte sur les cas d’hospitalisations de sujets de plus en plus jeunes

    Dakar, 14 juil (APS) – Le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann a alerté, samedi, sur l’ampleur des Accidents cardiovasculaires (AVC) chez les sujets jeunes dont l’âge est en dessous de 50 ans.

    ‘’L’âge de ceux qui font les AVC est de plus en plus jeune. La moitié des malades que nous hospitalisons en neurologie à Fann pour AVC n’ont pas 50 ans’’, a déclaré le neurologue par ailleurs Directeur général de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur.

    Il prenait part au 5e congrès de l’association sénégalaise de neurologie qui se tient du 11 au 15 juillet à Dakar sur le thème  »Troubles du mouvement et maladies neurologiques’’.

    Selon le spécialiste, les thèmes abordés durant cette rencontre vont permettre de rassembler des chercheurs, des neurologues à travers le monde avec une bonne masse critique qui vient de l’Afrique pour recueillir les données les plus récentes en termes de connaissance et de prise en charge.

     »Ces thèmes sont extrêmement difficiles », a-t-il reconnu.

     »Chaque jour, la maladie que l’on reçoit, c’est l’AVC, il y’en a beaucoup. Au moins, la moitié des lits de nos services est occupée par les AVC », a expliqué le professeur Diop.

    Interpellé sur les causes de l’augmentation des cas d’AVC, le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann a indexé l’alimentation et la sédentarité, entre autres. 

     »La 2e maladie » neurologique,  c’est l’épilepsie, a t-il relevé, soulignant que  »près de 75% des enfants qui souffrent d’épilepsie, quand on les reçoit très tôt et qu’ils soient sous traitement, au bout de 5 voire 15 ans de traitement, ils peuvent guérir de leur épilepsie’’.

    Pr Diop a également cité d’autres maladies notamment les migraines et les maux de tête.

     »L’une des raisons est due au manque de sommeil, la pollution de la ville qui fait que lorsque l’oxygénation n’est pas bonne, cela donne des maux de tête. A côté des maux de tête qui n’ont rien de physique, il y en a qui sont liés au stress du mal être et aux difficultés de la vie. Les gens, au moindre petit problème, le cachent dans leur corps et dans la tête, ce qui va générer des insomnies et entrainer des maux de tête », a t-il expliqué.

     »Il y a tout un ensemble de maladies où les gens ont des problèmes de marche soit parce qu’ils ont des problèmes de nerfs à cause des effets du diabète qui détruit les nerfs sans aucun signe. Et quand ils viennent chez nous, les nerfs sont très souffrants; soit ils ont des problèmes lombaires parce qu’ils ne font pas suffisamment de sport ou ils ont eu des traumatismes en soulevant des charges très lourdes », a énuméré le spécialiste.

    Le Sénégal dispose de deux services de neurologie, celui de l’hôpital Fann créé depuis 1957, et un autre à l’hôpital de Pikine, mis sur pied 10 ans après le premier.

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE-ENCADREMENT / Création d’un Ordre: le ministère de la Santé en phase avec l’Association nationale des sage-femmes

    SENEGAL-SANTE-ENCADREMENT / Création d’un Ordre: le ministère de la Santé en phase avec l’Association nationale des sage-femmes

    Dakar, 13 juil (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a assuré, vendredi, que son département va défendre le projet de création d’un Ordre national des sage-femmes, afin de mieux garantir l’encadrement de cette profession.

    ‘’L’Association nationale des sage-femmes est en train de constituer le dossier qui est assez avancé, il ne reste qu’à les aider à avoir un décret qui sera du ressort du président de la République. Et le ministère va défendre ce projet », a déclaré Ibrahima Sy.

    Il prenait part aux 8e journées scientifiques des sages femmes dont le thème est  »Les sage-femmes : une solution vitale pour le climat’’.

    Selon lui, le ministère  »est engagé à aider toutes les corporations à avoir une réglementation (…) ».

    Rappelant que la pratique de la médecine doit être ‘’encadrée’’, il a relevé que dans cette pratique,  »on a tout ce qui est accouchement, tout ce qui est en relation avec la science obstétricale, il faut que cela soit bien maitrisé ».

    Parlant du thème de ces journées, Ibrahima Sy a indiqué que les ‘’changements climatiques peuvent avoir des conséquences significatives sur la santé des enfants de moins de 5 ans en termes de déshydratation, coups de chaleur, infections, troubles du sommeil, problèmes respiratoires, dermatologiques, nutritionnels’’.

    Sur la base de ces constats, il a estimé que la survie et la bonne santé des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents est  »un important facteur de développement’’. Selon lui, la surveillance, la prévention et la gestion des impacts du changement climatique requièrent ‘’une grande attention’’.

    ‘’En agissant de manière concertée et proactive, nous pouvons atténuer ces impacts’’, a-t-il dit en rappelant la responsabilité de protéger les plus vulnérables afin d’accélérer la lutte contre les décès évitables,  »un engagement de notre gouvernement dans le cadre de l’atteinte des ODD en 2030 ».

    M. Sy a informé que son ministère  »a procédé récemment à l’évaluation rapide de l’état de préparation de la mise en œuvre de son dispositif minimum d’urgences/santé sexuelle et reproductive suivie de l’élaboration d’un plan d’action en cours de mise en œuvre’’.

    Pour sa part, la présidente de l’Association nationale de sage-femmes, Bigué Ba Mbodj, a souligné que toute profession a besoin d’être ‘’réglementée’’.

    ‘’Il faut que les populations soient rassurées », a t-elle dit, estimant que la patiente doit être rassurée que la personne portant le titre de sage-femme  »a les qualités nécessaires et la légalité de pouvoir faire ce travail ».

    D’après Mme Mbodj, l’Ordre permettra d’inciter et d’exiger un renforcement de compétences continu pour les sage-femmes. ‘’L’Ordre va exiger aux sage-femmes de s’auto former, qu’elles aillent vers l’information parce que la science évolue et elles s’occupent de plusieurs vies », a t-elle soutenu, concluant:  »Nous avons l’obligation d’offrir aux communautés les meilleurs soins possibles ».

    NSS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Santé scolaire : Moustapha Guirassy promet de faire  »le portage sociétal » du nouveau plan stratégique

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Santé scolaire : Moustapha Guirassy promet de faire  »le portage sociétal » du nouveau plan stratégique

    Diamniadio, 11 juil (APS) – Le ministre de l’Education nationale a promis, jeudi, de faire  »le portage sociétal » du nouveau plan stratégique sur la santé scolaire, validé le même jour, auprès de ses collègues et de la communauté.

    Un plan stratégique de santé scolaire a été validé jeudi par les acteurs scolaires, un document marquant “un tournant décisif” dans l’objectif d’installer la qualité et la résilience dans les écoles sénégalaises.

    Ce plan stratégique permet au secteur de disposer d’un référentiel fixant le cadre d’action des acteurs en matière de santé scolaire, selon la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale.

    ‘’En tant que ministre, en portant la communication de ce nouveau plan, je jouerai un rôle de portage social et sociétal pour que tout le monde se mobilise autour de l’école’’, a -t-il assuré devant les parties prenantes à ce processus d’élaboration du document qui a pris cinq années.

    Pour Moustapha Guirassy, ‘’c’est un pas important qui vient d’être franchi avec un document de référence sur la santé scolaire, qui prend en compte tous les aspects de cette problématique transversale qui touche plusieurs secteurs, de la santé à l’agriculture, en passant par les sports et la famille’’

    Venu prendre part à la clôture de la journée consacrée à la validation du premier plan stratégique sur la santé scolaire depuis 1986, le ministre a souligné qu’un ‘’bon portage permettrait d’impliquer les communautés, les femmes, les GIE autour de l’école qui serait une plateforme bien sûr pour apprendre mais pour orienter tous les efforts de ces communautés et de ces acteurs’’.

    Le portage, a -t –il expliqué, ‘’c’est pour amener également les autres collègues à comprendre la dimension de la santé à l’école. C’est un document hautement stratégique qui se connecte à la nouvelle vision des autorités et au rôle que doit jouer l’école’’.

    Une école qui repose ‘’sur une société éducative où chaque acteur joue un rôle, la santé, le sport, l’éducation religieuse. L’effort d’éducation sera porté par tout le monde’’, a ajouté Moustapha Guirassy.

    Ainsi, selon lui,  »le document sera partagé avec les membres du gouvernement lors du prochain Conseil des ministres pour montrer l’importance accordée à la santé scolaire ».

    ‘’L’école devrait être le socle pour la transformation de notre société. Economiquement sur les statistiques partagées par l’Agence Nationale de la Statistique et Démographie (ANSD), à peu près 50% de la population sénégalaise tourne autour et dans l’école’’.

    C’est pourquoi, a t-il souligné, ‘’régler la question de la santé, de la souveraineté alimentaire à partir des cantines scolaires ce serait peut-être régler 50% du problème’’.

    ‘’Les grandes priorités au niveau national ne sont pas souvent connectées à la réalité, alors qu’il y a des espaces comme l’école sur laquelle on peut s’appuyer pour régler certains problèmes et la santé en fait partie’’, a dit Moustapha Guirassy.

    Selon le ministre ‘’une politique nationale de santé devrait être aujourd’hui associée à la question de la santé en milieu scolaire’’.

    ‘’Dans la perception, il ne faut pas voir la santé en milieu scolaire comme l’affaire des enfants et de l’école mais c’est une question nationale avec une dimension importante de la nutrition’’, a -t-il ajouté, invitant la communauté à se mobiliser pour accompagner cette dynamique.

    ‘’Il faut que chacun porte le discours de l’école, la nouvelle conception que nous avons de l’école parce que si on laisse l’école à l’enseignant et au ministère de l’Education nationale, c’est perdu d’avance’’, a- t-il fait valoir.

    Avec l’appui de Save The Children et UNICEF, la Division du contrôle médical scolaire du ministère de l’Education à travers plusieurs études et enquêtes menées dans plusieurs écoles du pays a pu faire le diagnostic situationnel avant d’arriver à l’élaboration du nouveau plan stratégique sur la santé scolaire considéré comme un ‘’moment historique’’ ou encore un ‘modèle pour d’autres pays’’ par les parties prenantes.

    ADL/SKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Un « tournant décisif » opéré avec la validation d’un référentiel sur la santé en milieu scolaire

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Un « tournant décisif » opéré avec la validation d’un référentiel sur la santé en milieu scolaire

    Diamniadio, 11 juil (APS) – Un plan stratégique de santé scolaire a été validé jeudi par les acteurs scolaires, un document marquant « un tournant décisif » dans l’objectif d’installer la qualité et la résilience dans les écoles sénégalaises.

    Ce plan stratégique permet au secteur de disposer d’un référentiel fixant le cadre d’action des acteurs en matière de santé scolaire, selon la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale.

    Il « permet d’avoir des textes adaptés, décrivant les missions des structures, les profils des personnels, les prototypes des infrastructures et les équipements adéquats au niveau central et déconcentré », a expliqué Khady Diop Mbodji.

    Selon Mme Mbodj, il permettra également à la santé scolaire de bénéficier d’un « financement conséquent » de la part de l’Etat, des collectivités territoriales, des partenaires et de la communauté.

    Elle a signalé que la mise en œuvre de ce plan stratégique devrait se traduire par l’érection des inspections médicales des écoles en centres académiques de santé scolaire et la création de centres médicaux scolaires au niveau des inspections d’éducation et de formation (IEF).

    Il prévoit aussi la réhabilitation et la création d’infirmeries scolaires dans tous les lycées et les collèges à grands effectifs et l’aménagement de salles dédiées à la santé au niveau des écoles élémentaires.

    Pour Khady Diop Mbodji, c’est le premier plan stratégique élaboré par le Sénégal en matière de santé scolaire depuis 1986, année de la création de la division du contrôle médical scolaire et de la mise en place des inspections médicales des écoles.

    « Depuis lors, beaucoup de mutations se sont opérées aux niveaux social, économique, culturel et environnemental, aux plans national et international » également, a-t-elle relevé.

    Khady Diop Mbodji a salué un « fait historique » en parlant de ce plan stratégique de santé scolaire dont l’élaboration a pris durant cinq ans, avec la contribution des parties prenantes, dont les ministères de la Santé et de l’Education, de concert avec les partenaires techniques et financiers.

    « On obtiendra inéluctablement l’amélioration de manière qualitative de l’offre de services à travers le recrutement d’un personnel suffisant et qualifié, de même que l’équipement adéquat de structures », a-t-elle soutenu.

    L’incidence de certaines maladies (asthme, anémie, diarrhée, maux dentaires, malnutrition obésité, entre autres) sur les performances scolaires, est ressortie à travers plusieurs enquêtes, a signalé le chef de la division du contrôle médical scolaire (DCMS) du ministère de l’Education nationale, docteur Alioune Dia.

    Pour élaborer ce plan stratégique, « la DCMS a mené des enquêtes et études dans plusieurs écoles à travers le Sénégal, afin de poser le diagnostic et d’avoir la situation de la santé scolaire », a-t-il indiqué.

    « C’est un bon modèle, un document de référence qui doit permettre à tous les partenaires de s’aligner et d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la politique de la santé en milieu scolaire », a indiqué la directrice pays de l’organisation Save The Children, Emilie Fernandez.

    Avec l’UNICEF, Save The Children a appuyé l’élaboration de ce plan stratégique qui donne dorénavant « un visage, une vision à la santé en milieu scolaire ».

    « On peut être fière de cette réussite qui fait de ce plan un modèle pour d’autres pays », a souligné Emilie Fernandez.

    Il est attendu de la mise en œuvre du document, après validation par la tutelle, la généralisation de l’accès à l’eau potable dans les écoles et l’affectation d’au moins un médecin dans chaque inspection médicale.

    L’accessibilité des soins à l’école, des terrains de sports dans les écoles, l’affectation de ressources dédiées à la santé à l’école et la promotion de la nutrition en milieu scolaire avec les cantines scolaires sont également des points pris en compte par ce plan stratégique.

    ADL/BK/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Atelier de validation du Document de politique et du Plan stratégique de santé scolaire, jeudi

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Atelier de validation du Document de politique et du Plan stratégique de santé scolaire, jeudi

    Dakar, 10 juil (APS) – Le ministère de l’Education nationale organise jeudi, à partir de 9 h, à la sphère ministérielle de Diamniadio, un atelier de validation du Document de politique et du plan stratégique de santé scolaire (PSSS 2024-2029), annonce un communiqué transmis à l’APS.

    Les deux documents qui seront soumis à la validation des acteurs ont été élaborés par la Division du contrôle médical scolaire (DCMS) du ministère de l’Education nationale avec l’appui de partenaires techniques et financiers, notamment Sightsavers, UNESCO et Save the Children, indique la même source.

    Elle renseigne que le ministère de l’Education nationale a conçu ces documents de manière inclusive avec la participation des services du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS).

    Le rapport provisoire a fait l’objet de plusieurs partages avec les différentes catégories d’acteurs en vue de l’enrichir et de l’améliorer.

    L’atelier permettra à l’autorité d’évaluer le niveau de prise en compte des orientations et des stratégies pour la validation, indique le communiqué.

    FD/OID/AKS