Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-UNVERSITE / UGB  : 163 étudiants dépistés de l’hépatite B

    SENEGAL-SANTE-UNVERSITE / UGB : 163 étudiants dépistés de l’hépatite B

    Saint-Louis, 11 juin (APS) – Cent soixante-trois étudiants de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis ont bénéficié d’un dépistage contre l’hépatite B, lors d’une journée  »don de sang » organisée mardi par l’Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR 2 S), a constaté l’APS.

    Les étudiants diagnostiqués  »positifs » à la maladie seront référés à un gastro-entérologue pour les soigner, tandis que ceux dont le dépistage sera   »négatif » seront vaccinés, s’ils ne le sont pas encore, a indiqué à l’APS Dr Bambo Diakhaby, biologiste et enseignant-chercheur à l’UFR 2 S de l’UGB de Saint-Louis.

     »Dans les campus sociaux de l’UGB, les étudiants partagent trois, voire à quatre les chambres. Ce qui favorise la propagation de la maladie qui est très présente dans notre société », a-t-il expliqué. Il a ajouté que  »la promiscuité est un facteur favorisant de l’hépatite B, une maladie à infection virale du foie ».

    Cette journée  »don de sang », accompagnée de dépistages contre l’hépatite B, est organisée par anticipation à l’UGB à cause de la fête de Tabaski prévu<e mi-juin. Dans le monde, la Journée mondiale du donneur de sang est célébrée tous les ans, le 14 juin.

    AMD/AB/ASG

     

  • SENEGAL-SANTE-UNVERSITE / Saint-Louis : la banque de sang peine à satisfaire la demande croissante des structures sanitaires (responsable)

    SENEGAL-SANTE-UNVERSITE / Saint-Louis : la banque de sang peine à satisfaire la demande croissante des structures sanitaires (responsable)

    Saint-Louis, 11 juin (APS) – La Banque de sang de Saint-Louis peine souvent à satisfaire la demande croissante des structures sanitaires de la région et des besoins des nombreuses victimes d’accidents de la route, a-t-on appris mardi du Dr Bambo Diakhaby, son responsable.

    M. Diakhaby, par ailleurs biologiste et enseignant chercheur à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR 2 S) de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, s’exprimait, lors d’une cérémonie commémorant, la Journée mondiale des donneurs de sang organisée par anticipation à cause de la fête de Tabaski.

    L’évènement était organisé par l’UFR 2 S de l’Université Gaston Berger (UGB) et l’Association nationale des donneurs bénévoles de sang (ANDOBES) de Saint-Louis. La Journée mondiale des donneurs est célébrée dans le monde, le 14 juin.

    Il a indiqué qu’en 2023, plus de 3000 poches ont été collectées et distribuées tandis que pour cette année 2024, à mi-parcours,  »la tendance est bonne ».  

     »Pour cette journée, nous organisons un don sang et si on parvient à obtenir 100 poches, c’est bon », a-t-il salué, appelant à mener des actions de sensibilisation en faveur du don de sang.

    Le Professeur Dominique Doupa, directeur adjoint de l’UFR 2 S, a salué cette  »action de haute portée ».  »Le sang ne peut pas être remplacé, les femmes qui accouchent en ont besoin,  sans compter le nombre croissant des victimes d’accidents de la route », a-t-il souligné, avant d’admettre que  »la demande est très élevée », dans les structures sanitaires. 

    M. Doupa a remercié le personnel de l’UGB, les enseignants et professeurs ainsi que l’ANDOBES de Saint-Louis pour avoir contribué au succès de cette activité qui vise à collecter des poches de sang pour la Banque de sang de Saint-Louis.

    AMD/AB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-SPORT-GENRE / Inclusion sociale : des  »résultats probants » obtenus par le biais du sport par le projet  »Alley-Oop Africa »

    SENEGAL-SOCIETE-SPORT-GENRE / Inclusion sociale : des  »résultats probants » obtenus par le biais du sport par le projet  »Alley-Oop Africa »

    Dakar, 11 juin (APS) – Le projet ‘’Alley-Oop Africa’’, exécuté au Sénégal, au Togo et au Bénin, entre 2021 et 2024, a obtenu des ‘’résultats probants’’ dans le domaine de l’inclusion sociale ‘’par la promotion de l’égalité hommes-femmes, de l’éducation et de la santé par le sport’’.

    Basé sur la méthodologie de l’éducation par le sport et mené par des animateurs et des coachs sportifs, le projet a pris fin cette année. Il a permis, à travers des formations, une série documentaire de 12 épisodes, des camps de sélection, des causeries éducatives et des activités sportives, de ‘’lever les stéréotypes liés à la pratique du sport par les filles’’.

    Selon le rapport du projet présenté mardi à Dakar, à la fin des activités, ‘’il y a eu un véritable impact du projet qui a permis d’encourager la pratique sportive des filles en luttant contre les stéréotypes et les discriminations qui entravent leur libre participation au sport’’.

    Présentant le rapport, le consultant Alioune Ndiaye a précisé que les bénéficiaires sont âgés de 15 à 25 ans et sont membres d’académies de sport ou d’associations féminines. Il a indiqué qu’ils ont développé ‘’une confiance en soi, un engagement et une détermination à réussir dans le sport tout en ayant des connaissances à travers des formations sur diverses thématiques’’.

    En effet, un kit pédagogique a été produit avec 10 guides de discussion et des jeux socio-sportifs sur les valeurs du sport, les barrières spécifiques des filles, la pratique sportive, le sport, la santé, l’éducation des filles, entre autres.

    ‘’Alley-oop Africa’’ est une campagne de sensibilisation déroulée de 2021 à 2024 pour ‘’contribuer à faire du sport un levier de développement en Afrique en matière d’accès à la santé et au bien-être, a expliqué Rabiatou Sangharé, chargée de programme au Réseau africain pour l’éducation et la santé (RAES) qui a initié du projet. 

    De nombreuses activités mises en oeuvre

    ‘’De nombreuses activités communautaires ont été mises en œuvre avec 14 partenaires sur trois pays, une dizaine de milliers de personnes qui ont été directement touchées par le projet’’, a confié Arnaud Garcette. Ce dernier est chargé de mission Gouvernance sport et culture à l’Agence française de développement (AFD).

    Il considère les activités menées comme un ‘’travail de plaidoyer, de documentation face aux obstacles qui empêchent les filles de pratiquer le sport, mais aussi un travail de plaidoyer vis- à-vis des partenaires techniques et financiers, des autorités publiques pour corriger cette situation’’.

    ‘’La pratique sportive pour toutes et pour tous est essentielle, et il s’agit de faire prendre conscience à chacun que le sport est un excellent levier pour le développement et notamment pour la santé’’, a-t-il ajouté.

    Pour cette première phase d’un coût de 1,5 million d’euros, le football, le basket et le rugby ont été ciblés à travers des associations sportives, comme Ladies Turn, Pulse Africa, Djarama football club et Casamance Santé.

    Bénéficiaires des activités, des jeunes filles qui ont pris part à la rencontre de restitution ont fait des témoignages sur les bonnes pratiques qui leur ont permis d’avoir ‘’une confiance en soi, de nouvelles connaissances par des formations, un développement personnel, de nouvelles opportunités’’.

    ‘’Au début, avec mon entourage, on me traitait de garçon manqué, parce qu’après l’école je sortais avec mon ballon pour aller au terrain de football. Du coup, on se moquait de moi dans le quartier, mais avec le programme j’ai confiance en moi, une détermination à réussir dans ce domaine’’, a confié Fatou Diop.

    Fatou, Astou, Marième, Seynabou ont toutes dit avoir été confrontées à des moqueries, à la stigmatisation ou au refus des parents de les voir pratiquer certains sports, comme le football, le rugby, les arts martiaux qui ne sont pas toujours perçues comme des disciplines sportives pour les filles.

    Des discussions ont été engagées par la suite par le RAES, l’AFD, les bénéficiaires et les différentes parties prenantes pour examiner les voies et moyens de mettre en place une deuxième phase du projet ‘’Alley-oop Africa’’.

    ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-FRANCE-SANTE / Richard-Toll : du matériel médical offert aux structures sanitaires

    SENEGAL-FRANCE-SANTE / Richard-Toll : du matériel médical offert aux structures sanitaires

    Richard-Toll, 11 juin (APS) – L’Association de coopération avec les territoires pour l’éducation et la santé (ACTES) basée à l’université de Lyon 1, en France, a offert du matériel médical d’une valeur de 6 millions de francs, aux structures sanitaires de la commune de Richard-Toll.

    Le matériel est composé de boîtes de chirurgie générale, de médicaments, de masques à oxygène, des tensiomètres, des compresses, etc.

    L’association a également offert des équipements pédagogiques et sportifs aux établissements scolaires, à l’académie de football et aux associations sportives et culturelles (ASC)

    Au nom de la délégation de l’ACTES, Réda Slaoui, étudiant à l’université de Lyon 1, a rappelé que leur association est présente dans plusieurs pays où elle participe au co-développement et au soutien des populations locales.

     »Depuis le mois de novembre, beaucoup d’initiatives ont été prises comme la vente de friandises, le lancement d’une cagnotte, l’organisation de soirées afin de récolter des fonds pour financer les projets de l’ACTES », a t-il ajouté.

    Arabel Ngaido, représentant de l’ACTES à Richard-Toll, s’est réjoui de cette initiative d’offrir du matériel médical aux structures sanitaires.

    L’association ACTES est une association étudiante de solidarité internationale basée à l’université de Lyon 1, en France.

    OG/AMD/ADL/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE-PORTRAIT / Atteint de myopathie de Duchenne, Birahim Ndiaye en croisade contre cette pathologie rare

    SENEGAL-SANTE-PORTRAIT / Atteint de myopathie de Duchenne, Birahim Ndiaye en croisade contre cette pathologie rare

    Dakar, 11 juin (APS) – Atteint de myopathie de Duchenne, une maladie rare qui affecte les membres inférieurs, Birahim Aïdara Ndiaye a décidé de consacrer sa vie à la prise en charge des patients souffrant de cette pathologie.

    ‘’Je souffre d’une maladie rare qui s’appelle myopathie de Duchenne depuis mes 22 ans. Elle a évolué au bout de 3 – 4 ans en myopathie dystrophie musculaire’’, explique-t-il.

    Birahim Aïdara Ndiaye qui habite Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar, n’est pas le seul membre de sa famille à souffrir de la myopathie de Duchenne. 

    ‘’Quatre membres de ma famille, dont mon frère de 18 ans, souffrent de la maladie. Un oncle paternel a deux de ses enfants qui ont eu les mêmes symptômes que moi’’, confie-t-il, soulignant que la myopathie de Duchenne est une maladie génétique.

    Maladie rare qui affecte les membres inférieurs, la myopathie de Duchenne est un fardeau pour ceux qui en souffrent. Néanmoins, le jeune Birahim Aidara Ndiaye la supporte dignement. Mieux, s’oubliant lui-même, il a fait du combat pour l’allègement de cette souffrance pour ses semblables d’infortune souvent condamnés à rester sur un fauteuil roulant.

    En 2003, son engagement porte ses fruits et une première édition de la Journée mondiale de la myopathie de Duchenne est célébrée pour la première fois en 2023 au Sénégal.

    Cinq ans plutôt, Ndiaye prenait la décision de se battre contre cette maladie handicapante en mettant sur pied une association, sur les conseils de son oncle paternel.

    Diplômé en Sociologie et en Biologie de l’Université internationale de Turquie, le trentenaire a fait ses premiers pas dans le social en tant que manager et superviseur d’un projet éducatif pour les enfants en situation de handicap.

    ‘’C’est à mon retour de Turquie que j’ai décidé de mettre sur pied une association qui regroupe les malades et leurs familles pour ensemble vaincre la myopathie de Duchenne’’, raconte-t-il.

    ‘’Quand on est atteint d’une maladie rare, faire des études devient une chose compliquée. J’ai eu la chance d’aller en Turquie pour poursuivre mes études’’, soutient-il.

    Mais toutes les personnes souffrant de cette pathologie n’ont pas la même chance pour pouvoir poursuivre les études mais aussi de faire face à cette maladie handicapante.

    La fondation Taxawouma Assistance Handicap ou le salut des malades

    Conscient de cela, le fondateur de ‘’Taxawouma Assistance Handicap’’ a décidé de s’engager dans le combat contre les effets de cette maladie handicapante afin d’apporter un soutien aux malades.

    En 2018, à la fin de mes études, Ndiaye fonde donc son association pour lutter pour les droits des personnes en situation de handicap mais également pour des personnes souffrant de maladies rares.

    Pour que la myopathie de Duchenne ne soit pas une fatalité qui pousserait ceux qui en souffrent à baisser les bras, ‘’Taxawouma Assistance Handicap’’ les exhorte plutôt à redoubler de courage et faire de leur maladie une source de motivation.

    Ndiaye et ses amis de l’association forgent un slogan qui devient leur cri de guerre : ‘’Ma situation, ma force. Ensemble, nous vaincrons les maladies rares’’.

    La myopathie de Duchenne ou dystrophie musculaire de Duchenne est une maladie génétique qui provoque une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme. Elle est liée à une anomalie du gène DMD, responsable de la production d’une protéine impliquée dans le soutien de la fibre musculaire.

    Faute au déficit de moyens et des avancées timides de la recherche, Ndiaye estime que le plaidoyer demeure une bonne alternative pour une prise en charge adéquate des personnes souffrant de maladies rares.

    ‘’Depuis que nous avons mis en place notre association, nous avons entrepris beaucoup de démarches, notamment porté le plaidoyer pour une meilleure prise en charge des personnes en situation de handicap’’, dit-il. 

    Et ces démarches ont produit des résultats positifs. ‘’Taxawouma Assistance Handicap a aidé et continue d’accompagner les personnes en situation de handicap par des formations, des dons de béquilles, des médicaments, des fauteuils roulants et des consultations gratuites. Des actions possibles grâce à l’accompagnement de médecins spécialistes’’, se réjouit Ndiaye.

    Il reconnaît toutefois que la volonté et l’engagement seuls ne suffisent pas à faire face au lourd challenge auquel font les victimes de maladies rares au Sénégal.

    Selon lui,  »il faut des moyens financiers. Or cet aspect constitue aujourd’hui le talon d’Achille » de l’association, malgré le soutien de quelques médecins spécialistes.

    ‘’Nous faisons face à d’énormes difficultés pour mener ce combat perpétuel’’, fait-il savoir.

    Une prise en charge ‘’coûteuse’’

    ‘’La prise en charge est coûteuse parce qu’il faut faire de la rééducation, des bilans, des examens de radiographie, acheter des ordonnances, etc., sans compter le transport, puisque notre situation ne nous permet pas de prendre les transports en commun’’, ajoute-t-il.

    Sur les symptômes de sa maladie, Ndiaye se souvient des débuts lorsqu’il a ressenti des signes de faiblesse physique, un essoufflement rapide et une fatigue quasi permanente.

    ‘’J’ai constaté une baisse de performance physique, déjà à l’université lorsque je prenais les escaliers j’étais à court de souffle. Je me fatiguais assez vite. Lorsque je prenais une tasse d’eau je sentais une certaine lourdeur au niveau de mes bras. Je constatais dès lors une faiblesse musculaire’’, diagnostique-t-il. ‘’Des signes qui se sont aggravés au fil des ans’’, constate-t-il.

    Vêtu d’un caftan gris, Birahim Aidara Ndiaye est condamné à se déplacer en fauteuil roulant tout au long de sa vie.

    ‘’L’accès à certains lieux et les déplacements sont difficiles pour nous en raison de notre handicap’’, fait-il remarquer faisant allusion à l’absence de rampe d’accès sur certaines constructions.

    A cela s’ajoute, selon lui, une certaine indifférence sociale. ‘’La société ne comprend même pas ce qu’impliquent la prise en charge des maladies rares. C’est ce qui rend difficile la vie de ceux qui en souffrent’’, regrette Ndiaye.

    Au-delà du regard stigmatisant de la société, le problème de la prise en charge dans les structures sanitaires du pays demeurent un autre problème, puisqu’il n’en existe pas assez.  

    Ainsi, ‘’les risques de handicap, de mort, surtout chez les enfants, sont fréquents. Il nous faut un centre de rééducation et de réadaptation pour les victimes de maladies rares’’, martèle-t-il.

    Face à tous les problèmes que rencontrent les personnes souffrant de maladies rares, comme lui, le président de l’association ‘’Taxawouma Assistance Handicap’’ mise beaucoup sur l’information et la sensibilisation afin d’amener les familles, mais aussi les organisations et associations humanitaires à davantage s’occuper d’eux.

    En attendant, Ndiaye mise sur la solidarité entre les 800 membres de l’association et de collectes de dons.

    ‘’Avec l’appui du ministère de la Santé, nous essayons de trouver des solutions pour la prise d’aide, assistance et accompagnement’’, lance-t-il,

    Malgré tout, le président de l’association ‘’Taxawouma Assistance Handicap’’ garde son optimisme et dit espérer que le plaidoyer portera ses fruits et permettra une amélioration des conditions de vie des malades.

    ‘’On a espoir que le ministère va faire beaucoup plus, sans compter ce qu’il a déjà fait et qui est non négligeable. Mais avec ce plaidoyer, nous espérons qu’il va en faire davantage pour sauver la vie des personnes atteintes de maladies rares’’, prie M. Ndiaye.

    NSS/SKS/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-JEUNESSE-DEVELOPPEMENT / Développement communautaire: six jeunes entrepreneurs primés par Plan International

    SENEGAL-JEUNESSE-DEVELOPPEMENT / Développement communautaire: six jeunes entrepreneurs primés par Plan International

    Thiès, 9 juin (APS) – Six jeunes issus des régions de Dakar, Saint-Louis, Louga, Thiès et Kaolack, anciennement parrainés par Plan International, ont été primés pour des projets qu’ils ont élaborés dans leurs communautés respectives, lors de la deuxième édition du DEFI Awards.

    Les six meilleurs projets retenus dans les secteurs de l’éducation inclusive, la santé de la reproduction, entre autres, devraient toucher 5.000 bénéficiaires dans les communautés où ils interviennent, a expliqué Fatima Bocoum, directrice de Plan international Sénégal.

    A travers ce qu’ils appellent le principe de  »redevabilité », ils ont jugé nécessaire, dans le cadre du programme Dynamique d’engagement en faveur des jeunes filles (DEFI), de contribuer au développement de leurs communautés respectives, grâce au savoir-faire acquis au niveau de Plan International.

    Dotés de capacités techniques et formés au leadership et à la communication, ces de jeunes entrepreneurs porteurs de  »beaucoup d’idées innovantes », peuvent, s’ils sont appuyés par les pouvoirs publics, contribuer au développement du pays, a plaidé Mme Bocoum.

    Selon la directrice de Plan international Sénégal, l’objectif est de faire en sorte que ces projets soient dupliqués dans les 14 régions du pays.

    Alexandre Sow, coordonnateur national des anciens enfants parrainés de Plan international indique que les jeunes lauréats ont identifié les problématiques de leurs communautés respectives, avant de proposer des projets qui ont été financés par Plan international dans le cadre de sa nouvelle approche de partenariat avec la jeunesse.

    ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Kaffrine : 258 personnes dépistées du diabète, de l’hypertension et de l’hépatite B à Kathiotte

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Kaffrine : 258 personnes dépistées du diabète, de l’hypertension et de l’hépatite B à Kathiotte

    Kaffrine, 9 juin (APS) – Deux cent cinquante-huit personnes ont été dépistées samedi du diabète, de l’hypertension artérielle et de l’hépatite B au poste de santé de Kathiotte, a indiqué le médecin-chef du district sanitaire de Kaffrine, docteur Christophe Koidi Kanfom.

    Ces consultations médicales ont été rendues possibles grâce à l’amicale des infirmiers et infirmières chefs de poste du district sanitaire de Kaffrine.

    Cette amicale a aussi permis de circoncire 233 enfants, a signalé le Dr Kanfom, en s’entretenant avec des journalistes au terme de la journée de consultation gratuite.

    Celle-ci s’est tenue l’égide du sous-préfet de l’arrondissement de Katakel, Mouhamadou  Thioubado Anne, en présence du maire de la commune de Kathiotte , Cheikh Wilane, du chef de village  et de l’infirmier chef de poste de Kathiotte, Bassirou Wade.

    ‘’Aujourd’hui, l’amicale des infirmiers et infirmières chefs de poste du district sanitaire de Kaffrine a bien voulu, entre autres activités, organiser des journées de sensibilisation sur le diabète, l’hypertension artérielle, l’hépatite B,  également faire des circoncisions.’’, a expliqué M. Kanfom.

    Il a relevé l’’’importance capitale’’ de la journée, rappelant qu’il y a aujourd’hui ‘’une transition épidémiologique’’.

    CTS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Le maire de Notto Gouye Diama remet des ambulances médicalisées à trois postes de santé

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Le maire de Notto Gouye Diama remet des ambulances médicalisées à trois postes de santé

    Notto Gouye Diama (Tivaouane), 9 juin (APS) – Le maire de la commune de Notto Gouye Diama, Maguette Mbaye, a distribué trois ambulances médicalisées aux postes de santé de Keur Mbir Ndao, Darou Alpha et Notto.

    “Comme promis lorsque je vous demandais de m’accorder votre confiance en janvier 2022, je vous confirme à travers ces ambulances que la santé est une préoccupation pour l’équipe municipale que j’ai l’honneur de diriger », a déclaré M. Mbaye, vendredi, lors de la cérémonie de remise de ces véhicules.

    En plus de ces ambulances, il a présenté un corbillard qui sera mis au service de toute la commune.

    Le poste de santé de Notto a abrité cette cérémonie, que le maire a mise à profit, pour réaffirmer sa volonté de hisser sa commune au rang des “collectivités (territoriales) qui comptent », dans le département de Tivaouane et la région de Thiès, en général.

    “Après les bus offerts aux étudiants pour faciliter leur transport, je vous prie de croire que je reste le serviteur qui ne recule jamais lorsqu’il s’agit de satisfaire les attentes légitimes des populations », a lancé l’édile.

    Maguette Mbaye a annoncé l’inauguration prochaine de plusieurs marchés dans l’espace communal.

    MKB/ADI/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Bilharziose : une prévalence estimée à 33 % dans la zone de Richard-Toll

    SENEGAL-SANTE / Bilharziose : une prévalence estimée à 33 % dans la zone de Richard-Toll

    Richard-Toll, 8 juin ( APS) – Le taux de prévalence de la bilharziose dans la zone de Richard-Toll (nord) tourne approximativement autour de 33%, a indiqué Ismaïla Mbaye, responsable de l’éducation et de l’information pour la santé, au district sanitaire de Richard-Toll.

     »Richard-Toll est une zone endémique à la bilharziose, avec un taux de prévalence élevé, même s’il y a des disparités au niveau des localités’’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait dans le cadre d’une campagne de distribution de masse de médicaments contre la bilharziose et les vers intestinaux. Cette campagne a été lancée le 3 juin dernier, à Richard-Toll.

     »Avec l’enquête menée, il y a eu des districts où on avait des taux de prévalence de 65% et d’autres qui sont à 30, 40 et 33%. Et l’enquête a donné globalement un taux de prévalence approximatif de plus 33%, un taux jugé élevé’’, a-t-il révélé.

    Si la campagne précédente avait ciblé les populations d’âge scolaire, c’est-à-dire de 5 à 14 ans, la présente campagne a tenu compte de celles jugées à risque, surtout dans les zones à prévalence élevée, a-t-il indiqué.

    OG/ASG

  • SENEGAL-SANTE-HYGIENE / Kaolack : une journée de nettoiement pour rendre le CHREIN encore ‘’plus propre’’

    SENEGAL-SANTE-HYGIENE / Kaolack : une journée de nettoiement pour rendre le CHREIN encore ‘’plus propre’’

    Kaolack, 8 juin (APS) – La direction du Centre régional hospitalier El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre) a organisé, samedi, une opération de nettoiement, conformément aux vœux des plus hautes autorités du pays, dont le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    ‘’C’est un devoir pour nous de faire cette opération parce que le président de la République, le Premier ministre et le ministre de la Santé et de l’Action sociale ont donné des instructions, pour que les structures de santé soient propres’’, a expliqué le directeur du CHREIN, Dr Ousmane Guèye.

    Il a rappelé que les plus hautes autorités étatiques ont ‘’montré la voie par l’organisation, samedi dernier, d’une journée nationale de nettoiement (Set-setal)’’.

    Le directeur du CHREIN de Kaolack compte ‘’pérenniser’’ une telle activité en invitant périodiquement les populations à se joindre aux personnels de santé pour faire de cet hôpital un cadre propre et sain.

    ‘’L’hôpital, c’est un milieu de délivrance de soins, de formation et de recherche. Et puisque les malades viennent solliciter des soins chez nous, la structure sanitaire devrait être l’endroit le plus propre de la ville’’, a estimé le Dr Guèye.

    Des agents des forces de défense et de sécurité, et de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), ainsi que des associations communautaires, des associations religieuses (Dahira) et des conducteurs de motos ‘’Jakarta’’ ont pris une part active à cette journée de nettoiement.

    Si les déchets domestiques peuvent être gérés par des sociétés comme la SONAGED, il n’en va pas de même pour les déchets anatomiques et biologiques qui doivent être incinérés, a fait remarquer Ousmane Guèye.

     ‘’L’hôpital a cette difficulté, mais le ministère de la Santé et de l’Action sociale nous a dotés d’un banaliseur de déchets hospitalier qui va bientôt arriver pour être installé. Ainsi, tout ce qui est déchet anatomique et biologique sera incinéré sur place’’, déclare-t-il.

    Mamadou Lamine Ndiaye, le coordonnateur de cette opération, signale que le khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, dont le père est le parrain de l’hôpital, a apporté un ‘’soutien de taille’’ pour sa ‘’réussite parfaite’’.  D’autres partenaires et bonnes volontés ont également apporté leurs contributions pour accompagner les autorités du CHREIN.

    Le président de la commission médicale d’établissement du CHREIN, Dr Kalidou Ly, souligne que cette journée de nettoiement a permis une ‘’union sacrée autour d’un idéal de propreté’’.

     ‘’Nous encourageons le directeur de l’hôpital et serons toujours là avec lui pour n’importe quelle action visant à rendre la structure plus propre, plus attrayante et plus sujette à accueillir les usagers pour une meilleure santé des populations’’, a soutenu Dr Ly.

     Par cette action de nettoiement, dit-il, ‘’on est en train de détruire ce qui pourrait être des nids de reproduction de microbes et de gites larvaires’’.

    ADE/ASG