Catégorie : sante

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Les aliments impropres à la consommation à l’origine de 420.000 décès par an dans le monde (responsable)

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Les aliments impropres à la consommation à l’origine de 420.000 décès par an dans le monde (responsable)

    Mbour, 8 juin (APS)- Les maladies liées à la sécurité sanitaire des aliments touchent 600 millions de personnes et provoquent 420 mille décès par an à travers le monde, a indiqué vendredi, le lieutenant Mbaye Lèye, chef de la brigade départementale d’hygiène de Mbour.

    ”A travers le monde, les statistiques font état de 600 millions de personnes touchées par les maladies liées à la sécurité sanitaire des aliments, avec 420 mille cas de décès par an, dont les 40% concernent les enfants de moins de 5 ans“, a dit le lieutenant Lèye.

    Il s’exprimait lors d’une journée de sensibilisation, organisée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la sécurité des aliments.

    Il a souligné l’importance de cette journée, qui est une occasion de sensibiliser les populations aux enjeux sanitaires autour de la sécurité des aliments.

    Le responsable a invité au respect des règles d’hygiène pour lutter contre les maladies liées aux aliments insalubres.

    Le chef de la brigade départementale d’hygiène de Mbour a salué, dans le même sillage, l’implication des “bajenu gox“ dans la conscientisation des populations.

    Il a noté que les visites effectuées par ses services l’année dernière, dans plus de 1.200 établissements recevant du public, leur ont permis de conclure que toutes ces structures “commettent au moins deux infractions par jour liées à la sécurité sanitaire des aliments“.

    A une dizaine de jours de la fête de Tabaski, le Lieutenant Mbaye Lèye invite les populations à plus de vigilance concernant les animaux, notamment les moutons qu’ils achètent, mais aussi à veiller sur la conservation de la viande.

    DOB/ADI/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Deux blocs opératoires seront ouverts à Tambacounda et Makacolibantang, ‘’avant le 31 juillet’’  

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Deux blocs opératoires seront ouverts à Tambacounda et Makacolibantang, ‘’avant le 31 juillet’’  

    Tambacounda, 7 juin (APS) – Le docteur Bayal Cissé, directeur régional de la santé de Tambacounda (est), a annoncé, vendredi, l’ouverture des blocs opératoires du centre de santé de la capitale régionale et de Makacolibantang, ‘’avant le 31 juillet’’.

    ‘’En ce qui concerne les urgences sanitaires, deux fortes recommandations ont été retenues. Il s’agit de l’ouverture du bloc opératoire du centre de santé de Makacolibantang. Il s’agit aussi de compléter et d’ouvrir le bloc opératoire du centre de santé de Tambacounda, tout cela avant le 31 juillet’’, a dit M. Cissé.

    Il intervenait à une réunion de la direction régionale de la santé.

    Makacolibantang abrite pour la première fois cette rencontre, dans le cadre de la délocalisation des réunions de coordination de la direction régionale de la santé, après Bakel, Goudiry et Koumpentoum.

    ‘’Actuellement, les équipes de ces deux blocs sont en train d’être installées dans ces deux districts’’, a assuré Bayal Cissé.

    Selon lui, les prestataires, la direction des ressources humaines, la direction de la santé et l’État soutiennent l’installation de ces équipements.

    BT/BK/ESF

  • SENEGAL-PALUDISME-PREVENTION / Kédougou : des médicaments antipaludiques vont être administrés à 56 mille enfants (médecin)

    SENEGAL-PALUDISME-PREVENTION / Kédougou : des médicaments antipaludiques vont être administrés à 56 mille enfants (médecin)

     Kédougou, 7 juin (APS) – Le directeur régional de la santé de Kédougou, docteur Ababacar Mbaye, a annoncé, vendredi, que des médicaments antipaludiques seront administrés cette année à 56.000 enfants de cette région du sud-est du pays, dans le cadre de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS).

    « En 2024, nous avons une cible qui a beaucoup évolué. Nous devons administrer des médicaments contre le paludisme à quelque 56 mille enfants, dans toute la région de Kédougou, avec une tranche d’âge de 3 à 14 ans durant toute la campagne », a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS), dans la région de Kédougou, où cette campagne a porté à cinq le nombre de ses passages.

    « Au lieu de quatre passages, nous avons cinq depuis l’année dernière, parce que tout simplement la période de transmission est beaucoup plus précoce à Kédougou, à cause de l’hivernage précoce », a-t-il expliqué.

    Selon docteur Mbaye,  »la direction de la santé a formé d’abord le personnel médical, les équipes cadres de la région, des districts, les prestataires et les personnels communautaires ».

    « Le personnel a été formé très tôt pour administrer directement les médicaments à ces enfants. Nous avons mis en place tout le matériel et la logistique au niveau des districts sanitaires, et le financement est acquis avec l’USAID Owod », a-t-il expliqué.

    Il dit avoir « sensibilisé les populations sur l’importance de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier ».

    Selon le directeur régional de la santé de Kédougou déclare, « les populations doivent collaborer » avec les équipes sur le terrain en leur réservant « un bon accueil », afin qu’elles puissent « accéder » aux enfants.

    Il prône « une bonne participation des populations » en vue d’un « bon changement de comportement avec l’utilisation des moustiquaires Milda [moustiquaire imprégnée à longue durée d’action] ».

    Il a invité les collectivités territoriales et les entreprises minières à appuyer le secteur de la santé en financement, insistant pour que la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier puisse davantage bénéficier soutien.

    Il s’agit, selon lui, de permettre à la direction de la santé d’augmenter ses équipes sanitaires.

    PID/SKS/ASG/BK 

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : le taux de prévalence de la malnutrition aiguë estimé à 17 % (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : le taux de prévalence de la malnutrition aiguë estimé à 17 % (médecin)

    Diourbel, 7 juin (APS) – Le taux de prévalence de la malnutrition aiguë est estimé à 17% dans la région de Diourbel (centre), a révélé, vendredi, son directeur régional de la santé, docteur Mamadou Dieng.

    « Les données de la dernière enquête menée par nos services ont montré que le taux de prévalence de la malnutrition aiguë est de 17,1% dans la région de Diourbel, alors que la moyenne nationale est de 10%. Donc, vous voyez nettement que la région est dans la zone rouge », a-t-il déclaré.

    Il prenait part à un atelier de lancement du projet de renforcement des services de prise en charge de la malnutrition aiguë au Sénégal (2024-2027).

    La rencontre a été présidée par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, en présence des chefs des services techniques concernés.

    Le docteur Dieng a souligné l’urgence d’impliquer les cases de santé dans la prise en charge de la malnutrition, dont la couverture est jugée très faible.

    Le projet de renforcement des services de prise en charge de la malnutrition aiguë au Sénégal intervient dans les régions de Diourbel, Louga, Matam, Tambacounda et Saint-Louis (département de Podor).

    D’une durée de quatre ans (2024-2027), il bénéficie d’un financement de quatre millions de dollars, soit plus de 2,4 milliards de francs CFA.

    Il repose sur une approche multipartite impliquant des partenaires clés pour apporter une réponse à la malnutrition aiguë au Sénégal.

    Dans la région de Diourbel, il va intervenir dans les districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Mbacké et Touba.

    Selon le directeur régional de santé de Diourbel, ce projet est un instrument destiné à soutenir le gouvernement dans le passage à l’échelle des interventions à haut impact afin de réduire la mortalité infantile liée à la malnutrition.

    Il vise à renforcer l’approche communautaire pour accroître la couverture de la prise en charge de la malnutrition aiguë et assurer la pérennisation, a-t-il ajouté.

    II a annoncé que le projet veut mettre en place un système d’information efficace pour le suivi, la prise de décision et améliorer le traitement de la malnutrition. Il ambitionne aussi de renforcer les services de prise en charge de la malnutrition aiguë au Sénégal.

    Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, a souligné la nécessité d’une mobilisation communautaire pour réduire la malnutrition dans sa circonscription.

    Il s’est engagé avec les services techniques concernés à accompagner le projet de renforcement des services de prise en charge de la malnutrition aiguë pour obtenir les résultats escomptés dans la région de Diourbel au terme de la mise en œuvre du projet.

    Dans cette perspective, le projet a retenu de dépister plus de 500.000 enfants de moins de cinq ans. Ces derniers vont bénéficier de services de prévention (promotion de l’allaitement exclusif, alimentation complémentaire adéquate et supplémentaire en vitamine A).

    Il s’est aussi donné pour objectif de traiter 80.000 enfants atteints de malnutrition.

    MS/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-MONDE-ENFANCE / 181 millions d’enfants en situation de pauvreté alimentaire sévère, selon l’UNICEF

    SENEGAL-MONDE-ENFANCE / 181 millions d’enfants en situation de pauvreté alimentaire sévère, selon l’UNICEF

    Dakar, 7 juin (APS) – Quelque 181 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans sont en situation de pauvreté alimentaire sévère à travers le monde, a alerté l’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, dans un rapport rendu public jeudi.

    ‘’À l’échelle mondiale, 181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère’’, indique notamment l’agence onusienne dans ledit rapport.

    Le document intitulé ‘’Pauvreté alimentaire des enfants : carence nutritionnelle dans la petite enfance’’, analyse dans près de 100 pays, les incidences et les causes des privations nutritionnelles chez les jeunes enfants (toutes tranches de revenu confondues).

    L’étude signale que l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud abritent la grande majorité de ces enfants vivant dans une situation de pauvreté alimentaire sévère, concentrant respectivement 64 millions et 59 millions d’enfants concernés.

    ‘’Le rapport alerte sur le fait que des millions d’enfants de moins de 5 ans sont dans l’incapacité de consommer, faute d’y avoir accès, les aliments nutritifs et diversifiés dont ils ont besoin pour grandir et se développer de manière optimale’’, peut-on y lire.

    Cette situation de pauvreté alimentaire sévère, affecte la croissance, le développement cérébral, voire la survie de ces millions d’enfants de moins, note l’UNICEF.

    ‘’Aujourd’hui, cette réalité touche des millions de jeunes enfants dont elle menace à long terme et de manière irréversible la croissance et le développement cérébral, voire la survie’’, a déclaré sa directrice générale, Catherine Russell, citée dans le rapport.

    Pour lutter contre la pauvreté alimentaire des enfants dans le monde, l’organisme onusien en charge de la défense de leurs droits propose trois recommandations : la ‘’transformation’’ des ‘’systèmes alimentaires’’, la ‘’mobilisation’’ des ‘’systèmes de santé’’ dans le traitement de ‘’la malnutrition durant la petite enfance’’ et la ‘’remédiation’’ de la ‘’pauvreté monétaire’’ par des ‘’transferts sociaux (en espèces, en bons d’échange et en nourriture’’.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Une alliance de la société civile et d’élus locaux pour améliorer le financement de la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Une alliance de la société civile et d’élus locaux pour améliorer le financement de la santé de la mère et de l’enfant

    Thiès, 6 juin (APS) – Une trentaine d’organisations de la société civile regroupées au sein d’une alliance dénommée « 3 Cap Santé » ont signé, jeudi à Thiès, une convention avec des élus membres de l’Union des associations d’élus locaux (UAEL), dans le cadre d’un plaidoyer au profit du financement de la santé de la mère et de l’enfant.

    Les deux parties, réunies pour deux jours dans la capitale du rail, vont discuter des tenants et aboutissants de ce partenariat, en présence de représentants des ministères en charge des Collectivités territoriales et de la Santé.

    Mamadou Oury Baïlo Diallo, président de l’UAEL s’est dit « très ravi » de ce modèle de partenariat élaboré par une cinquantaine de maires et présidents de conseils départementaux, de concert avec des représentants de la société civile. 

    Selon lui, ce modèle « ouvre une nouvelle page dans les relations entre société civile et collectivités territoriales, deux entités qui par le passé, se regardaient avec méfiance ».

    Il a noté que la plupart des élus présents ont signé une lettre d’engagement pour le renforcement du financement de leur collectivité dans le secteur de la santé.

    M. Diallo présente cette initiative de la société civile comme « un grand pas » dans la décentralisation.

    « Aujourd’hui, c’est un grand jour », a dit Moundiaye Cissé, président de la nouvelle alliance, en faisant observer que jusque-là, l’action des différentes organisations de la société civile dans la santé était marquée par « un manque de coordination entre les initiatives et entre les acteurs ».

    Le besoin de corriger ce dysfonctionnement a été à l’origine de la mise sur pied de l’alliance « 3 Cap Santé », qui a par la suite tendu la main à l’UAEL, pour agir ensemble autour du financement de la planification familiale, de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents (SRMNIA).

    « Nous avons estimé qu’en nous donnant la main, nous parviendrons à résorber certains gaps identifiés dans le plan stratégique 2024-2028 de la santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents », a-t-il relevé.

    Il estime que ce « premier pas » doit être matérialisé sur le terrain par un suivi régulier et permanent, permettant d’avoir des maires et présidents de conseil départemental « champions » dans le financement de la planification familiale, la santé maternelle infantile et des adolescents.

    Selon Moundiaye Cissé, « 3 Cap Santé » a mené une étude qui révèle que les dépenses des collectivités territoriales dans le secteur de la santé « restent à être amplifiées et montrées en exemple ».

    Pape Alioune Koné, conseiller technique du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, qui a présidé la rencontre, a salué ce partenariat. Il constitue à ses yeux un premier pas pour aller progressivement vers un plus large éventail d’acteurs et d’instruments pour atteindre un financement optimum de la santé.

    Selon M. Koné, « en dépit des efforts » des pouvoirs publics, la problématique du financement de la santé « se pose avec acuité ».

    En 2024, le ministère en charge des Collectivités territoriales a mobilisé « près de 74 milliards » (FCFA) au profit de ces démembrements de l’Etat, dont une partie devra servir au financement de la santé, en tenant compte des priorités et besoins de chacune d’entre elles, a-t-il indiqué.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, par le biais de son Premier ministre Ousmane Sonko, a donné des instructions pour que les collectivités territoriales soient « des centres de conception de politiques territoriales », a-t-il rappelé.

    Lors de cette rencontre, le président du conseil départemental de Linguère, Amadou Kâ, a été distingué en tant que « champion » pour ses performances dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant.

    Le conseil départemental de Linguère, sous la conduite de M. Kâ, a injecté plus de 240 millions de francs CFA dans le secteur de la santé.

    Suite à l’incendie d’une unité de néonatologie qui avait coûté la vie à des nouveau-nés à l’hôpital de Linguère, le conseil départemental de la localité avait débloqué 15 millions de FCFA pour mettre en place une unité, 127 millions de FCFA pour construire un service d’accueil des urgences (SAU), en plus des dépenses COVID, évaluées à 27 millions, a indiqué M. Kâ à l’APS.

    Il a plaidé pour que l’hôpital de Linguère soit doté d’un scanner, vu qu’il reçoit une bonne partie des victimes des accidents fréquents sur l’axe reliant ce chef-lieu de département à Touba.

    Le président du conseil départemental de Linguère annonce par ailleurs un projet de construction d’un service de pédiatrie.

    ADI/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Les fistules obstétricales en hausse en Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Les fistules obstétricales en hausse en Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

    Saly, 5 juin (APS) – La directrice du Centre pour le développement du genre de la commission de la CEDEAO (CCDG), Fattoh Oulaté Sandra, a relevé une hausse des cas de fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest.

     »Le constat malheureusement, c’est que les chiffres sont à la hausse à travers l’espace régional (de la CEDEAO), au Sénégal comme dans l’ensemble de nos États membres », a dit Fattoh Oulaté Sandra.

    Elle prenait part mardi à la réunion des comités régionaux de coordination des programmes phares du CCDG mis en œuvre dans les États membres de la CEDEAO.

     »C’est une problématique de santé que le Centre de la CEDEAO pour le développement du genre adresse très particulièrement », a-t-elle ajouté.

    Elle a noté que c’est dans sens qu’un  »accent particulier sera mis sur le volet prévention et détection ».

    Selon elle, le CCDG souhaite intervenir là où la problématique est  »plus critique », notamment à l’intérieur des régions. Elle insiste sur l’importance d’une prise en charge précoce de la fistule.

    Le troisième volet, selon Fattoh Oulaté Sandra,  »va contribuer à une meilleure compréhension de cette problématique de santé » et aux moyens de prévention afin de  »revoir les chiffres nettement à la baisse dans quelques années ».

    En outre Mme Oulaté a relevé que le centre qu’elle dirige intervient aussi dans les aspects opératoires, mais dans l’autonomisation des femmes.

     »Une fois qu’elles sont opérées, nous souhaitons les assister pour qu’elles puissent revenir dans le cursus économique pour se remettre en pratique pour un mode de vie plus organisé », a-t-elle rassuré.

    DOB/ADI/ASB/OID

  • AFRIQUE-NUTRITION / Carence en micronutriments : près de 50% des femmes enceintes sont anémiées en Afrique de l’Ouest (responsable)

    AFRIQUE-NUTRITION / Carence en micronutriments : près de 50% des femmes enceintes sont anémiées en Afrique de l’Ouest (responsable)

    Saly, 5 juin (APS) – La chargée du programme de fortification à grande échelle des aliments en Afrique de l’Ouest, Elisabeth Bouyéna, a révélé que près de 50% des femmes enceintes en Afrique de l’ouest sont anémiées et près de 15% des enfants naissent avec un faible poids dans cette partie du continent.

    “Au regard des taux de prévalence des carences en micronutriments en Afrique de l’Ouest, près de 50% des femmes enceintes sont anémiées, et (…) près de 15% de nos enfants naissent avec un faible poids de naissance », a indiqué Elisabeth Bouyéna.

    Elle participait à un atelier de renforcement de capacités sur le système de contrôle et suivi réglementaire des aliments fortifiés.

     »Nous avons un problème de santé publique en termes de carences en micronutriments, en l’occurrence le fer, l’acide folique, le zinc », a relevé Dr Ndèye Fatou Ndiaye, cheffe de la division nutrition à l’Institut de technologies alimentaire (ITA) de Dakar.

    A côté de la fortification des aliments, il y a d’autres stratégies pour augmenter le niveau de micronutriments chez les personnes, selon Mme Ndiaye, qui insiste sur le contrôle qualité des aliments.

    Pour elle, il est important que les industriels eux-mêmes puissent faire le contrôle, tout comme les services de l’État, chargés de cette mission dans tout le circuit de distribution.

    Concernant le cas du Sénégal, l’officielle a souligné que le contrôle est régulièrement fait par des agents assermentés du commerce intérieur.

    Toutefois, elle plaide pour un renforcement du département du commerce intérieur, qui se charge d’assurer le contrôle surs les sites de production, les marchés et postes frontaliers.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Lutte contre la rage : un vétérinaire recommande la vaccination des animaux de compagnie

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Lutte contre la rage : un vétérinaire recommande la vaccination des animaux de compagnie

    Thiès, 4 juin (APS) – Le docteur vétérinaire Jérôme Sambou, en poste au Haut conseil national de la sécurité sanitaire, a insisté mardi la nécessité de vacciner tous les animaux de compagnie pour lutter plus efficacement contre certaines maladies dont la rage, très répandue.

    « Il est important de vacciner son animal de compagnie, d’assurer leur surveillance sanitaire de façon régulière, mais également notifier les cas suspects aux services compétents au besoin », a-t-il dit.

    Le docteur Sambou faisait une présentation dans le cadre d’un atelier de renforcement de capacités des journalistes sur les zoonoses prioritaires, à l’initiative de l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD), en partenariat avec le programme de Breakthrough Action de l’Usaid, l’Agence des États-Unis pour le développement international.

    La zoonose désigne toute maladie transmise à l’homme par un animal vertébré, a précisé le vétérinaire, précisant qu’il existe plusieurs maladies transmises par les animaux de compagnie, le chien transmettant la rage dans 90% des cas.

    Le chat « peut transmettre une maladie appelée la toxoplasmose qui peut entrainer des avortements chez la femme enceinte, a indiqué docteur Sambou.

    Il a précisé que la toxoplasmose est une pathologie parasitaire qui, lorsqu’elle est contractée pendant la grossesse, « peut affecter le fœtus, et dans certains cas, provoquer l’avortement ou des lésions au niveau du cerveau et des yeux ».

    Sous ce rapport, il a recommandé que les professionnels de santé exposés à la rage soient également vaccinés contre cette maladie. En cas de morsure, le lavage systématique de la plaie avec de l’eau et du savon est recommandée sur le champ avant d’aller en consultation.

    Pour réduire les risques d’attraper la rage, Jérôme Sambou invite les populations à « éviter d’être en contact avec un chien agressif ou suspecté d’avoir la maladie, tout en assurant une bonne gestion des ordures, parce que s’il n’y a pas d’ordures, on ne note pas la présence de chiens ».

    Selon M. Sambou, les zoonoses ont un fort taux de mortalité et affectent l’économie de pays dans lesquelles elles sont endémiques. Il cite l’exemple de la maladie à virus Ebola qui avait entrainé des mesures de sauvegarde avec la fermeture des frontières.

    Hamidou Dia, responsable du suivi et de l’évaluation au niveau de Breakthrough Action, a fait observer que « le Sénégal a priorisé six maladies zoonotiques » que sont la rage, la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP), les fièvres hémorragiques Ebola et Marburg, l’anthrax, la fièvre de la vallée du Rift (Rfv) et la riposte contre la Covid-19.

    Il note que la lutte contre ces maladies passe par plusieurs à relever, selon M. Dia.

    Aussi a-t-il recommandé de « renforcer la visibilité des interventions sur les maladies zoonotiques prioritaires », mais aussi d’œuvrer à l’amélioration de l’engagement des communautés en assurant le renforcement de l’implication du secteur privé et de la société civile dans la gestion intégrée des données.

    Il a aussi évoqué « le partage des feed-backs entre les différents acteurs multisectoriels et la mobilisation des ressources financières ».

    NSS/ADL/BK

  • SENEGAL-SANTE / Pikine : 102 malades de la cataracte opérés au Centre de santé de Sicap Mbao (Médecin)

    SENEGAL-SANTE / Pikine : 102 malades de la cataracte opérés au Centre de santé de Sicap Mbao (Médecin)

    Pikine, 3 juin (APS) – Quelque 102 malades ont été opérés gratuitement de la cataracte au Centre de santé de Sicap Mbao, une commune du département de Pikine (banlieue de Dakar), a t-on appris de Docteur Irène Coumba Diouf, médecin dans cette structure sanitaire.

    ‘’Nous avons pu opérer 102 malades depuis dimanche pour une cible de 75 au départ. Et au vu de la forte demande, nous sommes arrivés à 102 malades opérés’’, a-t-elle notamment indiqué.

    Docteur Irène Coumba Diouf faisait le point sur le camp gratuit de chirurgie de la cataracte organisé dans sa structure de santé les 02 et 03 juin en partenariat avec l’association Ihane pour l’éducation, la Culture islamique et les affaires sociales et Al Estikama Charity Association

    ‘’Le besoin est là. Depuis vendredi, nous avons fait beaucoup de consultations. Nous accompagnons les populations avec l’appui des partenaires. La cataracte affecte un important nombre de nos patients notamment chez les personnes âgées’’, a-t-elle souligné.

    ‘’Nous sommes passés par les acteurs communautaires pour mener cette activité. Le besoin est là. La demande est forte, et nous à notre niveau, nous invitons les populations de profiter de pareilles occasions pour se faire soigner’’, a expliqué Docteur Irène Coumba Diouf.

    Elle a en outre exhorté les malades à se faire dépister très tôt. ‘’Et dans ce sens, les organisations communautaires de base, les délégués de quartier y apportent leur contribution’’, a-t-elle ajouté.

    SG/OID