Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant sous le signe de l’engagement communautaire

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant sous le signe de l’engagement communautaire

    Bambey, 11 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, a présidé mardi à Bambey le lancement officiel des activités de la Semaine de la santé de la mère et de l’enfant, placée sous le signe de l’engagement communautaire et de la sensibilisation, a constaté l’APS

    La cérémonie s’est déroulée devant les locaux du district sanitaire de Bambey, en présence, entre autres, du directeur régional de la santé, de celui de l’action sociale et des médecins-chefs des districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Mbacké et Touba.

    Les ‘’’bajenu gox’’ (marraines de quartier) ainsi que les agents de santé ont également pris part à la cérémonie.

    L’adjoint au gouverneur de Diourbel a rappelé que l’Etat du Sénégal a érigé au rang de priorité absolue, le développement de la santé de la mère et de l’enfant dans le nouveau référentiel des politiques publiques ‘’Vision Sénégal 2050’’.

    Il a également évoqué la ratification, par le Sénégal, de » plusieurs traités internationaux ».

     »Ces engagements se sont traduits par un ensemble d’actions et de mesures qui ont abouti à des avancées significatives, notamment, la baisse progressive du taux de mortalité maternelle au niveau national », a-t -il souligné.

    Celui-ci est passé de 236 à 153 décès pour 100 mille naissances vivantes entre 2013 et 2023, selon l’enquête démographique et de Santé (EDS).

    Djibril Diop a indiqué que cette tendance baissière a aussi été notée à Diourbel. Dans cette région, la mortalité maternelle est passée de 350 à 179 décès pour 100 mille naissances vivantes durant la même période.

    S’agissant de la mortalité néonatale, elle a connu une hausse dans la région de Diourbel avec un taux qui a chuté de 25 à 30 décès pour 1000 naissances vivantes entre 2019 et 2023, a-t-il fait savoir.

    « La mortalité infanto-juvénile, quant à elle, est passée de 44 à 40 pour 1000 de 2019 à 2023 au niveau national et de 49 à 52 pour 1000 au niveau de la région de Diourbel durant la même période », a révélé l’adjoint au gouverneur.

    Fort de ce constat, il a indiqué qu’il y a des efforts à faire pour accélérer la baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Ces taux de mortalité demeurent un problème de santé publique, particulièrement au niveau de la région de Diourbel, a-t-il relevé.

    Pour cette présente édition de la semaine, il s’agit de placer la communauté au cœur du changement pour la mise en place d’un environnement favorable à la santé grâce à un fort engagement communautaire. C’est ce qui justifie le choix du thème de la semaine,  »Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, néonatale infantile, de l’adolescent et de la nutrition », a-t-il expliqué.

    Selon Djibril Diop, la promotion de la santé permet de placer l’individu au cœur du changement grâce à un ensemble de stratégies pour asseoir des comportements favorables au bien-être individuel, familial et communautaire.

    L’organisation de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant au niveau régional constitue une  »opportunité pour renforcer l’engagement communautaire, sensibiliser les parties prenantes sur une meilleure utilisation des services de santé », a ajouté l’adjoint du gouverneur.

    De même, a-t-il poursuivi, la Semaine de la mère et de l’enfant contribue à renforcer l’offre intégrée de soins de qualité et l’accessibilité à travers des stratégies fixes, avancées et mobiles pour la survie de l’enfant et le bien-être des femmes enceintes, allaitantes et des adolescents.

    En outre, cette édition mettra un accent particulier sur la planification familiale afin de garantir l’accès aux services de santé reproductive dans toutes les structures sanitaires de la région.

    MS/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Poliomyélite : huit cas détectés en 2024 dans les sites de surveillance environnementale (responsable PEV)

    SENEGAL-SANTE / Poliomyélite : huit cas détectés en 2024 dans les sites de surveillance environnementale (responsable PEV)

    Dakar, 12 (APS) – Huit cas de poliomyélite ont été détectés en 2024, dans les sites de surveillance environnementale, a révélé le Docteur Alassane Ndiaye, responsable de la gestion des données au Programme élargi de vaccination (PEV).

    ‘’La poliomyélite sévit encore au niveau mondial. Au Sénégal, en 2021, nous avions eu 18 cas, ce qui avait entrainé l’organisation de deux campagnes de vaccination au niveau du pays durant la période de décembre 2021 à février 2022. L’année dernière, 8 cas ont été détectés au niveau des sites de surveillance environnementale’’, a dit le docteur Ndiaye.

    Il intervenait dans le cadre des ‘’mercredis de l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) ». Cette journée est organisée en partenariat avec la Fondation Bill et Mélinda Gates’’, sur les nouveaux défis de la poliomyélite.

    Le docteur Alassane Ndiaye a rappelé que  »la poliomyélite est une maladie virale qui touche plus les enfants, et plus particulièrement les moins de 5 ans’’. Il déclare que ‘’cette résurgence des cas de poliomyélite s’explique par un certain nombre de défis ».

    Ces défis  »sont la vaccination de routine, l’acceptation de la vaccination qui a pris un coût depuis l’avènement de la Covid-19, les cas de refus et de réticence’’, a-t-il précisé.

    Il s’y ajoute  »la surveillance épidémiologique et l’absence de financement devant permettre de faire des campagnes’’.

    Il signale que  »des stratégies sont toutefois déroulées pour lutter contre la poliomyélite durant la période 2022-2026 ».

    Il encourage à favoriser un sentiment d’urgence et de responsabilisation pour obtenir une volonté politique plus forte mais aussi favoriser l’acceptation du vaccin par un engagement des communautés adapté au contexte.

    En autres stratégies, il appelle à l’accélération des progrès en développant les efforts d’intégration avec une gamme plus large de partenaires dans les domaines de la vaccination.

    NSS/SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : lancement de la 5ème édition de la Semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : lancement de la 5ème édition de la Semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    Sédhiou , 12 fév (APS) – La 5ème édition de la Semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent a été officiellement lancée, mardi, dans la région de Sédhiou (Sud) lors d’un Comité régional de développement (CRD).

    La rencontre a mis en exergue le rôle indispensable des communautés locales dans l’amélioration des performances des programmes de santé. Les participants ont également réfléchi sur des  stratégies permettant de réduire considérablement les décès maternels et infantiles.

    Le Directeur régional de la santé, Amadou Yéri Camara, a souligné l’importance cette semaine dédiée à la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent dans le cadre de l’amélioration de la santé de la reproduction.

    Il a déclaré qu’une campagne de communication et de soins sera effectuée dans tous les districts sanitaires en vue d’améliorer la prise en charge des femmes et des enfants. Dans ce sillage, des rencontres sont également prévues pour discuter des défis à relever ainsi que des solutions à adopter pour réduire considérablement la mortalité maternelle et infantile.

    A l’en croire, les décès maternels et infantiles sont principalement causés par les hémorragies et la rupture de stock dans les banques de sang.

    Selon Amadou Yéri Camara,  l’édition de cette année est organisée grâce au soutien des partenaires tels que les ONG locales et internationales, les autorités sanitaires régionales et le gouvernement .

    Habitante de Sédhiou, Fatoumata Dabo, qui a participé à la rencontre, ne cache pas son enthousiasme. « L’implication des communautés est essentielle pour que les messages de santé soient compris et adoptés. Nous devons travailler main dans la main pour améliorer la santé de nos mères et enfants’’, a t-elle souligné.

    Elle estime que si la communauté s’engage davantage dans la mobilisation, cette 5ème édition de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent à Sédhiou va constituer un tournant décisif pour l’amélioration des performances des programmes de santé.

    Le gouverneur Diadia Dia qui présidait la rencontre a plaidé pour l’implication des ‘’Bajenus Gox’’ (marraines de quartier) dans la campagne de sensibilisation et relevé l’importance de surmonter les barrières socio-culturelles.

    « Les programmes de santé ne peuvent réussir sans le soutien et la participation des communautés », a soutenu le chef de l’exécutif régional de Sédhiou, soulignant qu’il est essentiel que chacun se sente concerné et s’engage pour la santé maternelle et infantile.

    OB/HB/OID/SKS

  • SENEGAL-SANTE / Bambey : plaidoyer pour le paiement des motivations des  »bajenu gox »

    SENEGAL-SANTE / Bambey : plaidoyer pour le paiement des motivations des  »bajenu gox »

    Bambey, 12 fév (APS) – La présidente régionale des  »bajenu gox » (marraines de quartier) de Diourbel, Lalla Fall, a plaidé mardi auprès des autorités du ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour le paiement des arriérés de motivation financière dus aux marraines de quartier.

     »Je souhaite profiter de cette occasion pour demander au ministre de la Santé et de l’Action sociale, à travers les autorités locales ici présentes, de verser aux +bajenu gox+ leur motivation. Elles sont restées dix mois sans percevoir cette aide », a-t-elle déclaré.

    Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant, au district sanitaire de Bambey.

    Celle-ci a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop. Elle s’est déroulée présence de l’adjoint au préfet de Bambey, Mamadou Faye, du directeur régional de la santé de Diourbel, ainsi que des médecins-chefs des districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Mbacké et Touba.

    Lalla Fall a insisté sur l’urgence de payer ces motivations avant le début du ramadan afin de permettre à ces mères de famille de subvenir à leurs besoins.

    Saluant leur engagement, la présidente régionale des  »bajenu gox » de Diourbel a rappelé le rôle essentiel joué par ces marraines de quartier dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile.

    Le programme  »bajenu gox », mis en place par le Sénégal en 2009, vise à promouvoir la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Il s’agit d’un programme innovant et original, inspiré des valeurs socioculturelles du pays.

    MS/ADL/SBS/HB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Violences basées sur le genre et santé de la reproduction : le ministère de la Santé lance deux projets   

    SENEGAL-SANTE / Violences basées sur le genre et santé de la reproduction : le ministère de la Santé lance deux projets   

    Dakar, 11 fév (APS) – Le docteur Samba Cor Sarr, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a salué les ‘’approches innovantes’’ du Projet intégré de renforcement de la santé reproductive des femmes, des jeunes et des adolescentes, et du Projet d’élimination des violences faites aux femmes, qui ont été lancés, mardi, à Dakar, pour permettre au pays d’atteindre quelques-uns des objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030.

    ‘’Si nous voulons être au rendez-vous de 2030, cela nécessite des approches innovantes comme les projets que nous venons de lancer aujourd’hui’’, a dit M. Sarr.

    Les deux projets englobent des dimensions santé et développement économique et social.

    Ils doivent permettre au Sénégal de réduire la mortalité maternelle, d’éradiquer la lutte contre les violences dont les femmes sont victimes, d’assurer leur autonomisation et celle des filles, quelques-uns des objectifs de développement durable à atteindre d’ici à 2030.

    ‘’Nous sommes loin du taux indiqué, pour la mortalité maternelle surtout’’, a souligné Samba Cor Sarr, rappelant que le Sénégal et les autres pays concernés par les ODD doivent avoir moins de 70 décès pour 100.000 naissances vivantes, d’ici à 2030.

    ‘’Il va falloir recourir à des approches innovantes’’, pour y arriver, a-t-il dit, estimant que le lancement des deux projets est une ‘’étape majeure’’ de l’accès universel aux services de santé de qualité, sans aucune forme d’exclusion.

    M. Sarr assure que ‘’la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune occupe une place prépondérante dans les priorités du gouvernement du Sénégal’’.

    ‘’En dépit des efforts […] fournis par notre pays pour inverser la tendance, des [progrès] importants restent à faire’’, a-t-il souligné en espérant que les deux nouveaux projets permettront, par leurs ‘’approches innovantes’’, d’‘’accélérer la cadence vers l’atteinte de ces objectifs’’.

    Le projet baptisé ‘’Thiendiya’’, destiné à la réduction de la mortalité maternelle, cible les régions de Kédougou (sud-est), Kolda, Sédhiou (sud), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud), de même que les districts sanitaires de Popenguine (ouest) et Dakar-Sud. Sa durée d’exécution est de cinq ans, son budget s’élève à 15 milliards de francs CFA.

    L’autre projet, dont la durée d’exécution est de sept ans, sera mis en œuvre dans ces mêmes régions et districts sanitaires pour éradiquer les violences basées sur le genre.

    Il cible 438.069 femmes ayant atteint l’âge de la reproduction, 400.000 adolescents, dont 205.440 élèves.

    Ce projet, dont le budget est estimé à 10,7 milliards de francs CFA, sera mis en œuvre par 782 prestataires de services de santé de la reproduction. Des soins obstétricaux et néonatals d’urgence seront offerts aux bénéficiaires.

    NSS/ADL/HK/ESF

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Données sanitaires, supervision et réunions de coordination : à Matam, le SDT3S maintient son mot d’ordre

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Données sanitaires, supervision et réunions de coordination : à Matam, le SDT3S maintient son mot d’ordre

    Matam, 11 fév (APS) – La section régionale de Matam (nord-est) du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S) a annoncé mardi la poursuite de son mot d’ordre de rétention des données sanitaires et de boycott de tous les programmes de supervision et réunions de coordination.

    « Nous voulons dire aujourd’hui que la rétention des données sanitaires, le boycott des supervisions et réunions de coordination se poursuivent au niveau régional », a déclaré son chargé de communication, Modou Bousso Sène, au cours d’une conférence de presse.

    « Nous avons pris cette décision parce que nous n’avons pas encore eu gain de cause concernant toutes nos revendications », a-t-il justifié.

    Selon lui, aucun des points de revendication, dont le recrutement de personnel et le reclassement d’agents, n’a encore été pris en compte.

    Il a expliqué que c’est en raison de cette situation que la section a décidé de poursuivre ce mot d’ordre jusqu’à la satisfaction de ses revendications.

    « Nos points de revendication concernent le recrutement des agents tels que les chauffeurs, les sages-femmes, mais aussi le reclassement de certains de nos collègues, qui ont eu à faire des formations et qui n’ont toujours pas été reclassés », a lancé le syndicaliste.

    Au niveau régional, des organisations syndicales, comme le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) ont déjà levé leur mot d’ordre de rétention des données sanitaires et de boycott de la supervision des programmes.

    AT/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – L’hôpital régional de Saint-Louis lance un “appel pressant” au ministère de la Santé, pour l’acquisition d’un deuxième appareil scanner qui permettra une meilleure prise en charge des patients, a-t-on appris de son service de communication.

    ‘’Face à cette réalité (pannes récurrentes du scanner), nous lançons un appel pressant au ministère de la Santé pour doter l’hôpital de Saint-Louis d’un deuxième scanner’’, indique un communiqué transmis à l’APS, annonçant le retour à la normale du scanner en panne depuis quelques mois.

    “Cet incident met en lumière un problème majeur : l’hôpital ne dispose que d’un seul scanner pour répondre aux besoins de toute une région », signale la même source.

    Elle rappelle que  »la forte demande, combinée à l’usure naturelle des équipements, expose nos patients à des interruptions de service qui peuvent retarder des diagnostics et des traitements cruciaux ».

    Le texte souligne que l’existence d’un deuxième scanner permettrait une meilleure prise en charge des patients, en évitant les longues attentes et les interruptions dues aux pannes, une répartition efficace des examens.

    Un deuxième scanner pourrait réduire la pression sur l’unique appareil actuel et une continuité de service garantie, assurant un accès ininterrompu aux diagnostics, fait-il valoir

    La panne du scanner de l’hôpital régional de Saint-Louis oblige les malades à se rendre à Louga en cas de besoin.

    AMD/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : la santé reproductive au menu d’un CRD

    SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : la santé reproductive au menu d’un CRD

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le plan stratégique de la santé reproductive et le plan d’action national budgétisé de la planification familiale, étaient au menu d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) de Saint-Louis (nord).

     »Les responsables du ministère de la Santé et de l’Action sociale viennent de nous présenter ce matin (…) deux outils de planification majeure notamment le plan stratégique de la Santé de la reproduction de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et des jeunes [SRMNIA-N 2024-2028] mais aussi le plan d’action national budgétisé de planification familiale [PANBPF 2024-2028]’’, a déclaré lundi Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, en marge de cette réunion.

     »Ce sont deux outils importants qui visent notamment à permettre à la population de jouir davantage de son droit à la santé et au bien-être », a-t-il précisé, soulignant qu’ils sont arrimés au nouveau référentiel des politiques publiques notamment, la vision Sénégal 2050.

     »Ces outils vont permettre aussi d’améliorer l’offre sanitaire au niveau national mais également en particulier au niveau de la région de Saint-Louis », a-t-il encore souligné.

    Sidy Guissé Diongue a également saisi cette occasion pour magnifier l’approche intégrée et multisectorielle, marquée par la présence à cette activité d’ acteurs d’autres secteurs.

    Le directeur adjoint de la santé de la région de Saint-Louis, Dr Abiboulaye Sall s’est prononcé, entre autres, sur les défis à relever en termes de mortalité maternelle et néonatale.

     »Au niveau de la région de Saint-Louis, nous avons surtout des défis en termes de réduction de la mortalité maternelle. La région est confrontée malheureusement depuis 2023-2024 à une augmentation des décès maternels », a-t-il fait savoir.

     »Mais, en termes de mortalité néonatale par contre, nous avons fait des efforts de réduction de ces décès dans nos structures sanitaires et au niveau communautaire”.

     »En termes de mortalité maternelle, nous étions à 153 sur 100 mille naissances au niveau de la région. Et par rapport au décès néonatal, nous étions à 28 pour 1000 naissances. Et là nous voudrions baisser ces chiffres là », a-t-il laissé entendre.

    “C’est dire, que ce plan que nous avons déjà élaboré nous permettra à terme de maintenir ce rythme de réduction des décès néonatals mais aussi de retourner à de faible mortalité maternelle au niveau de la région”, a-t-il assuré.

    Dr Sall a également salué les efforts de la région en termes de planification familiale.  »La région de Saint-Louis est en avance du point de vue de la planification familiale. Nous avons constaté même que par rapport au niveau national, la région de Saint-Louis est en avance du point de vue de la planification familiale »’, a-t-il salué.

    L’amélioration de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent [e] a toujours été une priorité pour le gouvernement du Sénégal, indique un document de présentation.

    AMD/CGD/SKS/ASB/AB

  • SÉNÉGAL-SANTE-PREVENTION / Mékhé : couverture sanitaire et vaccination au cœur de la Semaine de la mère et de l’enfant (médecin-chef)

    SÉNÉGAL-SANTE-PREVENTION / Mékhé : couverture sanitaire et vaccination au cœur de la Semaine de la mère et de l’enfant (médecin-chef)

    Mékhé, 10 fév (APS) – La couverture sanitaire universelle et la vaccination des enfants seront au cœur des principaux messages de sensibilisation du district sanitaire de Mékhé, choisi par la direction régionale de la santé (DRS) de Thiès pour abriter le lancement de la Semaine de la mère et de l’enfant, a annoncé son médecin-chef Ibrahima Sokhna.

    Le docteur Sokhna, visiblement enthousiaste à l’idée de sillonner les communes voisines pour prêcher la bonne parole en direction des populations, a salué le choix porté par la Direction régionale de la santé de Thiès sur le district sanitaire de Mékhé, pour organiser la cérémonie de lancement de la Semaine de la mère, de l’enfant et de l’adolescent.

    Lancée dimanche au quartier Lébou de Ngaye Mékhé, la Semaine de la mère et de l’enfant a pour thème « Le rôle de la communauté dans l’amélioration des performances de la santé de la reproduction ».

    Des équipes du district sanitaire de Mékhé devront parcourir toutes localités polarisées, pour sensibiliser les communautés sur différents aspects liés à la santé maternelle et infantile.

    Selon Ibrahima Sokhna, la couverture sanitaire universelle et la vaccination des enfants sont les principaux messages que le district sanitaire de Mékhé compte faire passer.

    Il précise que les cibles principales de cette opération de sensibilisation sont les communautés des communes environnantes, qui devront recevoir le maximum d’informations en matière de santé de la mère et de l’enfant.

    Le district sanitaire mettra à contribution les « Bajenu Gox » (marraines de quartier) et les relais communautaires, pour prôner la mutualité de la couverture sanitaire universelle ainsi que l’accompagnement des enfants pour la vaccination.

    Toutes les composantes de la société, notamment les acteurs communautaires, seront aussi imprégnées de l’importance des visites prénatales et de la vaccination des enfants.

    « Le Sénégal a respecté tous ses engagements pour le bien-être de sa population », a dit docteure Aïda Diop, adjointe du directeur régional de la santé.

    « Une raison suffisante, ajoute-t-elle, pour davantage donner la bonne information aux acteurs communautaires, ‘Bajenu Gox’ et autres, dans le but de mieux préparer les jeunes adolescents, afin qu’ils appréhendent bien leur future vie parentale », a-t-elle déclaré.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE / Les légumineuses jouent un rôle clé dans la prévention des maladies chroniques (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Les légumineuses jouent un rôle clé dans la prévention des maladies chroniques (médecin)

    Dakar, 10 fev (APS) – Les légumineuses jouent un rôle clé dans la prévention des maladies chroniques, a-t-on appris du docteur Djiby Samb, diététicien, nutritionniste et spécialiste en éducation et promotion de la santé, invitant à les consommer régulièrement.

    ‘’Les légumineuses sont des piliers de l’alimentation et jouent un rôle clé dans la prévention des maladies chroniques. Leur consommation régulière contribue à une meilleure santé cardiovasculaire, une régulation du diabète et une alimentation équilibrée’’, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’APS dans le cadre de la Journée mondiale des légumineuses célébrée, le 10 février de chaque année.

    Le thème de cette édition est  : ‘’Les légumineuses apportent un grain de diversité dans les systèmes agroalimentaires’’.

    Il a indiqué que les légumineuses : lentilles, petit pois, niébé, arachides, entre autres, sont riches en fibres, protéines végétales, vitamines et minéraux et que leur consommation régulière est associée à divers bénéfices pour la santé.

    ‘’Pour les personnes atteintes de maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le cancer, les maladies rénales, etc., un apport suffisant et de qualité en protéines peut améliorer la gestion des symptômes et ralentir la progression de la maladie’’, a recommandé le diététicien.

    Il a expliqué que les protéines jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé musculaire, immunitaire et métabolique, et assurent également une fonction de prévention de la sarcopénie, c’est-à-dire une perte musculaire, et de régulation du métabolisme et de la glycémie (Diabète de type 2, Syndrome métabolique).

    ‘’Les protéines ralentissent l’absorption du glucose, évitant ainsi les pics de glycémie. Elles augmentent la sensibilité à l’insuline, contribuant à un meilleur contrôle du diabète. On en trouve dans les légumineuses comme le poisson, la viande maigre, les œufs et les produits laitiers faibles en gras’’, a-t-il relevé.

    Prévention et gestion des maladies cardiovasculaires

    Pour le spécialiste en éducation et promotion de la santé les protéines animales maigres (poisson, volaille) sont préférables à la viande rouge riche en graisse saturée.

    ‘’Elles permettent la gestion du poids et de l’obésité en favorisant la satiété, réduisant ainsi les fringales et l’apport calorique total, en renforçant le système immunitaire par la production d’anticorps et la réparation cellulaire’’, a-t-il dit.

    De plus, elles aident à préserver la fonction rénale contre l’insuffisance chronique, d’où l’intérêt, selon lui, d’accorder la priorité aux protéines végétales et animales maigres.

    Interpellé sur la consommation de certaines légumineuses incriminées dans certaines maladies, Djiby Samb précise que ‘’l’arachide est un aliment de base consommée au Sénégal, mais elle est souvent contaminée par des aflatoxines, des toxines produites par des champignons du genre Aspergillus. Ces substances sont hautement toxiques et peuvent provoquer des problèmes de santé’’.

    Face à cette situation, il recommande des stratégies de prévention, qui passent par de bonnes pratiques agricoles, comme la sélection des semences résistantes, l’utilisation des variétés tolérantes aux champignons et la récolte au bon moment, en évitant que les gousses ne restent trop longtemps dans le champ après maturité.

    Pour la conservation des graines d’arachide, le diététicien suggère d’utiliser des sacs hermétiques et des greniers bien ventilés, mais surtout de procéder à l’élimination des graines moisies, abîmées ou décolorées avant la consommation ou la vente.

    Il n’a pas manqué d’appeler à la sensibilisation des producteurs et consommateurs sur les dangers des aflatoxines, les incitant à la recherche de méthodes naturelles de lutte contre les champignons.

    Les légumineuses préviennent certaines carences

    Le spécialiste en diététique et nutrition rappelle que ‘’les légumineuses jouent un rôle important dans l’amélioration de la qualité nutritionnelle globale des régimes alimentaires ».

    ‘’Elles peuvent contribuer à atténuer certaines carences en micronutriments, même si elles ne sont pas des sources universelles pour tous ces micronutriments, comme la vitamine A ou l’iode’’, a fait savoir Djiby Samb.

    ‘’Les légumineuses, lentilles, haricots, niébé, etc, sont une source intéressante de fer non héminique. Ce type de fer, bien que moins bien absorbé que le fer héminique d’origine animale, peut contribuer à réduire la prévalence de l’anémie ferriprive si l’alimentation est par ailleurs bien équilibrée et riche en vitamine C, favorisant ainsi l’absorption du fer’’, a expliqué le spécialiste.

    ‘’Elles contiennent également des quantités appréciables de folate, essentiel pour la formation des globules rouges et le bon fonctionnement du système nerveux. Un apport adéquat en folate est particulièrement important pour les femmes en âge de procréer’’, a-t-il ajouté.

    Le spécialiste note aussi que ‘’les légumineuses apportent du zinc, qui contribue au renforcement du système immunitaire, ainsi que du magnésium, impliqué dans de nombreuses réactions enzymatiques du corps’’.

    ‘’Elles fournissent aussi des vitamines B comme la thiamine, la riboflavine et la niacine, qui participent à la production d’énergie et au maintien du système nerveux’’, a-t-il souligné.

    ‘’Intégrer les légumineuses dans un régime diversifié permet de bénéficier de leurs apports en fer, folate, zinc et autres vitamines du groupe B, tout en complétant le régime avec des aliments riches en vitamine A et en iode’’, a insisté le docteur Samb. Cette complémentarité est essentielle pour lutter efficacement contre les carences en micronutriments’’, a-t-il fait valoir.

    En réponse aux impacts des effets du changement climatique sur les légumineuses, le spécialiste en éducation et promotion de la santé propose une approche intégrée.

    ‘’L’adaptation aux effets du changement climatique sur la production de légumineuses passe par une approche intégrée. Il s’agira de combiner des innovations technologiques et agronomiques : variétés résistantes, techniques de conservation, gestion de l’eau, avec un soutien institutionnel fort, une formation continue des agriculteurs’’, a-t-il indiqué.

    De l’avis de Djiby Samb, ces stratégies permettront non seulement d’assurer une production durable de légumineuses, essentielle pour la sécurité alimentaire, mais aussi de renforcer la résilience globale des systèmes agricoles face aux défis futurs de l’environnement.

    NSS/SKS/ABB/AB