Catégorie : sante

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Kolda : clôture d’un atelier sur la santé mentale et la résilience à l’école

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Kolda : clôture d’un atelier sur la santé mentale et la résilience à l’école

    Kolda, 26 fév (APS) – Un atelier de formation sur la santé mentale, organisée par Enda jeunesse action à l’intention d’une trentaine élèves de la commune de Kolda (Sud), s’est achevé ce lundi, dans les locaux de ladite organisation à Kolda (sud), a constaté l’APS.

    Le projet, mis en œuvre par l’ONG Enda jeunesse action en partenariat avec Kinderpostzegels, envisage de contribuer à atténuer les souffrances des élèves en mettant l’accent sur l’approche communautaire dans la prise en charge des problèmes liés à la santé mentale, a déclaré Coumba Boye Sy, coordonnatrice du projet à Enda jeunesse action.

    Une trentaine d’élèves vont bénéficier de la formation dite des formateurs pour être des relais auprès de leurs pairs afin d’identifier, prévenir et gérer des cas de crises émotionnelles enregistrés chez des enfants et particulièrement des filles dans les établissements scolaires, a ajouté Mme Sy.

    Selon elle, ‘’les enfants vivent dans des environnements conflictuels et sont affectés par des situations pouvant les suivre pendant des années’’.

    ‘’Nous avons choisi cette approche communautaire pour la gestion de la santé mentale, car beaucoup de problèmes peuvent trouver des solutions à la base’’, a-t-elle fait savoir.

    ‘’C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, du côté des écoles, Enda jeunesse met en œuvre ce programme avec des élèves membres des gouvernements scolaires de cinq collèges de Kolda, qui vont mener des activités de sensibilisation et de prévention.

    ‘’A notre niveau, nous accompagnons tout le processus’’, a-t-elle dit. L’ONG Enda jeunesse action veut porter un plaidoyer pour l’intégration de la problématique de la santé mentale et la résilience des enfants dans le programme scolaire afin d’atténuer les nombreux cas de crises émotionnelles notés chez des élèves, a-t-elle ajouté.

    Pour Sokhna Diarra Bousso Kéita, élève en classe de seconde au lycée Alpha Molo Baldé, le travail reposera sur trois principes : la prévention, la gestion des situations liées aux chocs des émotions et la recherche de sortie de crise.

    ‘’Il faut travailler sur la prévention à travers l’identification des problèmes liés aux chocs émotionnels, la gestion des cas et accompagner les potentiels victimes des situations tout en leur évitant la dépendance (…)’’, a dit la lycéenne. Selon elle, il faut faire en sorte que la personne arrive à prendre en charge la situation vécue.

    MG/ASB/ ASG      

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Ziguinchor: lancement du projet « Éducation et santé mobilisées en situation d’urgence »

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Ziguinchor: lancement du projet « Éducation et santé mobilisées en situation d’urgence »

    Ziguinchor, 24 fév (APS) – Le projet « Éducation et santé mobilisées en situation d’urgence (EDUSAMU) » a été lancé, samedi, à Ziguinchor (sud), une initiative visant à attirer l’attention des populations sur la survenue de situations d’urgence notamment les crises sanitaires.

     »Éducation et santé mobilisées en situation d’urgence » est une initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) et d’Enda santé. Le projet est financé par la Fondation OSIWA et mis en œuvre par l’antenne régionale de l’association pour le développement communautaire (ADC 221).

     »EDUSAMU »  vise à  »attirer l’attention des populations de la commune de Ziguinchor particulièrement les personnes handicapées sur les crises d’urgence qui peuvent survenir à tout moment notamment les crises sanitaires comme la Covid-19″, a expliqué à des journalistes son chef d’antenne régionale, Seydou Nourou Thiam par ailleurs directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor.

    Selon lui,  »ce projet mettra en symphonie plusieurs acteurs autour de la question avec un focus sur les personnes handicapées de la commune de Ziguinchor regroupées en association communale et composée de plusieurs types de handicap ».

    Seydou Nourou Thiam a relevé que  »les conséquences de la maladie à coronavirus ont poussé l’action sociale de Ziguinchor à réfléchir sur des stratégies, concepts et paradigmes d’interventions en faveur des couches vulnérables ».

    Il estime que ce projet  »vient donc renforcer le dispositif de l’action sociale envers les couches vulnérables dont les personnes handicapées ». Il permettra de  »sensibiliser, préparer et renforcer les capacités des personnes handicapées afin qu’elles puissent faire face à d’éventuelles pandémies ».

    Le président du collectif communal des organisations de personnes handicapées de Ziguinchor, Mamadou Diallo, a salué l’intervention de ce projet.

     »Beaucoup d’événements se sont passés en matière de santé. Et les personnes en situation d’handicap ont été souvent laissées en rade dans le domaine de la prévention. Quand ce projet vient inclure les personnes handicapées dans le domaine de la prévention des pandémies, nous ne pouvons que nous en réjouir », s’est félicité M. Diallo.

    Ce projet, a t-il expliqué, « est une initiative locale innovante sur des stratégie et intervention des communautés face à une situation de crises sanitaires majeures comme la Covid-19 ».

    MNF/OID

  • SENEGAL-SANTE-ENTREPRISES / Des contributeurs au financement de la campagne ‘’Zéro Palu !’’ honorés à Lomé

    SENEGAL-SANTE-ENTREPRISES / Des contributeurs au financement de la campagne ‘’Zéro Palu !’’ honorés à Lomé

    Dakar, 23 fév (APS) – Des entrepreneurs et des représentants de gouvernements  du Bénin, du Burkina Fao, du Ghana, du Sénégal et d’Ouganda se sont réunis récemment à Lomé pour honorer certains d’entre eux ayant contribué au financement de la campagne ‘’Zéro Palu ! les entreprises s’engagent’’ a appris l’APS, vendredi, des organisateurs de cette rencontre.

    ‘’Neuf entreprises […] ont été reconnues pour leurs contributions significatives à hauteur de 6 millions de dollars US (environ 3,6 milliards de francs CFA) pour la lutte contre le paludisme entre 2021 et 2024’’, affirme un communiqué des dirigeants de ladite campagne sanitaire.

    Le député béninois Aké Natondé, le président de ‘’Malaria Free Uganda’’, Kenneth Mugisha, et le directeur d’  »Anglogold Ashanti Malaria’’ (Ghana), Samuel Asiedu Agyei, ont également contribué au financement de l’initiative ‘’Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent’’, selon la même source.

    ‘’Malgré les efforts mondiaux soutenus pour faire baisser les cas de paludisme, 249 millions de cas ont été recensés en 2022, dont 94 % en Afrique subsaharienne. Cette maladie pourtant évitable et traitable a causé 608.000 décès dans le monde’’, souligne le communiqué en citant l’Organisation mondiale de la santé.

    Le paludisme est d’autant plus préoccupant qu’il peut, dans certains pays africains, ‘’impacter la croissance du PIB (produit intérieur brut) jusqu’à environ 1,3 % et fait par conséquent peser une charge importante sur les entreprises’’.

    Dès lors, ‘’la participation du secteur privé est essentielle pour dynamiser les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources’’, souligne les dirigeants de la campagne sanitaire.

    Ils rappellent que cette initiative dédiée à la lutte contre le paludisme a été lancée en 2020 par le groupe Ecobank et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM).

    ‘’Repenser la lutte contre cette vieille affection, évitable et traitable’’

    ‘’Depuis son lancement, l’initiative mise en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, en Ouganda et au Sénégal a permis de récolter 6 millions de dollars en contributions financières et en nature’’, est-il écrit dans le communiqué.

    Le texte annonce qu’‘’une soixantaine d’entreprises du secteur privé africain se sont engagées et [ont] mis leur expertise à disposition pour renforcer la priorisation du paludisme en rassemblant des décideurs politiques’’.

    ‘’De nombreux chefs d’entreprises [sont] considérés comme des champions dans cette lutte’’, affirme-t-il.

    ‘’La santé et l’économie sont étroitement liées. Alors que le coût du traitement du paludisme et son impact sur les économies africaines sont connues, il nous faut plus que jamais repenser la lutte contre cette vieille affection, évitable et traitable’’, rapporte le communiqué en citant Yacine Djibo, la fondatrice et directrice exécutive de ‘’Speak Up Africa’’, l’une des organisations chargées de piloter la campagne de santé  »Zéro Palu ! les entreprises s’engagent ».

    ‘’Il est capital que nous travaillions ensemble pour renforcer l’engagement politique, coordonner les actions de toutes les parties prenantes et garantir un financement endogène durable dans chacun de nos États’’ a ajouté Mme Djibo.

    La cérémonie qui s’est déroulée à Lomé ‘’marque […] la clôture de la phase pilote de l’initiative’’, laquelle ‘’a été ponctuée de succès’’.

    ‘’Les leçons tirées permettront de documenter l’impact social que l’engagement du secteur privé peut jouer’’, poursuit la même source.

    L’initiative ‘’Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent’’ a été lancée en 2014 au Sénégal.

    ESF/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Marie Khémesse Ngom Ndiaye pose la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Marie Khémesse Ngom Ndiaye pose la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane

    Ndiassane, 23 fév (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a procédé, jeudi, à la pose de la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane, dans le département de Tivaouane (ouest), pour un coût d’un milliard 867millions de francs CFA.

    Ce centre de santé « va porter le nom de Cheikh Al Bounama Kounta, père du fondateur de Ndiassane Cheikh Bouh Mouhamed Kounta », a dit la ministre en charge de la Santé.

    Il va compter 45 lits et sera doté d’un bloc administratif, d’une maternité, d’une polyclinique, d’une radiologie, d’un laboratoire, d’une pharmacie, d’un service d’hospitalisation.

    Il comportera aussi un incinérateur, un service de maintenance, un service d’urgence, ainsi que des studios.

    De même, il est prévu qu’il soit doté d’une buanderie, d’un service de néonatalogie, d’un service de maintenance, d’un groupe électrogène, d’un suppresseur intégré et d’une morgue, a indiqué Saliou Faye Daff, conseiller en communication de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, après la pose de la première pierre.

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye s’est dite fière de constater que le système de santé du Sénégal est  »bien sur les rails ».

    Selon la ministre, « beaucoup de pays tentent de suivre » les pas du Sénégal en termes de réalisations, mais aussi de système sanitaire. L’organisation de celui-ci va de la case de santé au centre de santé, en passant par le poste de santé, a-t-elle indiqué.

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye, parlant des perspectives, promet « une densification totale » de la carte sanitaire du Sénégal.

    La conduite d’une grande enquête devant être conduite de concert avec les médias, pour évaluer le niveau de prévalence des maladies non transmissibles comme le diabète, les problèmes de reins, s’inscrit dans ce cadre, a-t-elle indiqué.

    Le maire de la commune de Cherif Lô, Ousmane Sarr, s’est dit très honoré en tant que disciple de la famille religieuse de Ndiassane, d’assister à la pose de la première pierre du centre de santé Cheikh Al Bounama Kounta.

    « L’ouvrage va bien soulager toutes les populations environnantes et son entretien sera l’affaire de toute une communauté », s’est-il réjoui.

    Khalifa Ababacar Kounta, porte-parole du khalife général des khadres, Cheikh Bouh Sidy Makhtar Kounta, a aussi remercié la ministre de la Santé et de l’Action sociale, au nom de cette famille religieuse, tout en demandant aux membres du foyer Al Kountiyou de prier pour que règne la quiétude au Sénégal.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall invite le ministre de la Santé à vulgariser les  »évolutions notables » du système sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall invite le ministre de la Santé à vulgariser les  »évolutions notables » du système sanitaire

    Dakar, 21 fév (APS) –  Le président de la République a invité mercredi, le ministre de la Santé  à ‘’engager sans délai une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous les compartiments, de notre système de santé’’.

    Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par le système de santé, depuis une dizaine d’années, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall a évoqué ‘’les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national’’.

    Le chef de l’Etat a ainsi demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.

    Dans cet élan, il a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par le système de santé depuis la pandémie de Covid-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique.

    Macky Sall a également rappelé la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal de Dakar.

    Le président de la République a aussi invité le ministre de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce  processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de règlementation pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).

    SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Le projet ISMEA exécuté à 85 % en fin 2023 (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Le projet ISMEA exécuté à 85 % en fin 2023 (responsable)

    Dakar, 21 fév (APS) – Le projet Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) a été exécuté à hauteur de 85 % en fin 2023, a déclaré, mercredi, son coordonnateur, docteur Oumar Sarr.  

    ‘’Nous avons fait beaucoup d’efforts et nous pensons être à 85 % de taux d’exécution en fin d’année 2023’’, a indiqué Oumar Sarr, à l’occasion de la quatrième réunion d’évaluation du projet au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Le projet ISMEA a pour objectif principal d’améliorer l’utilisation des services essentiels de la santé reproductive, maternelle, néonatale, enfants et adolescents et nutrition (SRMNIA-N) répondant aux normes de qualité dans les régions de Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

    Docteur Sarr a indiqué que sur les 905 agents à recruter, le projet autorisé par la Banque mondiale en mai 2021, en a recruté 889.

    Selon lui, les ressources humaines ont été réparties dans les six régions d’intervention du projet : Kaffrine (159), Kédougou (107),  Kolda (171), Sédhiou (133), Tamba (163) et Ziguinchor (157).

    Il a souligné que dans le cadre de la convention avec  l’Agence de la couverture maladie universelle (ANACMU),  »’l’activité phare était de faire quitter les enfants du régime de gratuité qui posait beaucoup de problèmes à un régime d’assurantiel » pour les enrôler dans les mutuelles de santé.

     »Nous avons enrôlé tous les enfants âgés de 0 à 5 ans’’ a t-il précisé.

    Il  a signalé que  »le même procédé a été appliqué pour les femmes enceintes. Et pour les adolescents aussi c’est un volet d’autonomisation, parce qu’ils constituent une cible très vulnérable ».

    Selon Oumar Sarr,   »une dotation de 41 ambulances a été faite et une acquisition de 20 ambulances additionnelles en court d’achat ».

    Concernant la réhabilitation des blocs  »Soins pour le nouveau-né en urgence (SONU) », il a affirmé que  »l’axe Kolda, Sédhiou et Ziguinchor a été réceptionné ».

    153 687 enfants ont bénéficié d’une prise en charge précoce de la malnutrition

    Pour le volet renforcement de capacités, le projet a appuyé la formation de plus de 2300 agents, a renseigné son coordonnateur.

    Selon lui, ‘’153 987 enfants âgés de 6 à 59 mois ont bénéficié d’une surveillance nutritionnelle et d’une prise en charge précoce de la malnutrition’’.

    Docteur a souligné que ‘’les interventions du projet ont contribué à améliorer la réduction du taux de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans et à réduire la moyenne nationale’’.

    ‘’Le projet va arriver à terme le 30 octobre 2024. Dans l’accord de financement, l’Etat du Sénégal s’est engagé à continuer à prendre en charge le personnel et à les maintenir dans le système de santé’’, a rassuré le docteur Sarr.

    Il a demandé  »l’autorisation de prolonger le projet pour six mois » afin de l’exécuter intégralement.

    Revenant sur les défis, il a cité ‘’la réalisation des engagements des personnels, des marchés publics, des conventions ANACMU, de l’autonomisation des adolescentes et des femmes, de la convention CEA SAMEF, la mise en œuvre du PTBA 2024 prenant en compte toutes les priorités qui avaient été identifiées lors de la dernière mission d’appui de la banque mondiale ».

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL- EDUCATION-SANTE-PERSPECTIVES / Ziguinchor : l’UCAO et la CMU signent un protocole pour une meilleure qualité de formation

    SENEGAL- EDUCATION-SANTE-PERSPECTIVES / Ziguinchor : l’UCAO et la CMU signent un protocole pour une meilleure qualité de formation

    Ziguinchor, 21 fév (APS)- L’institut supérieur catholique de gestion de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest (l’ISCG/ UCAO) de Ziguinchor et l’Agence de la couverture maladie universelle (ACMU) ont signé un protocole d’accord dont le but est de créer une synergie en faveur d’un meilleur accès à la protection sociale en santé et une amélioration de la qualité de la formation des étudiants.

    Les deux parties ont signé mardi cette convention de partenariat, par le biais de l’Union régionale des mutuelles de santé de Ziguinchor.

    « Ces deux secteurs ont décidé de se mettre ensemble pour créer une synergie en faveur d’un meilleur accès à la protection sociale en santé, mais aussi une amélioration de la qualité de la formation », a expliqué le chef du service régional de la CMU, Boubacar Diallo, lors de la signature de cet accord.

    « à travers cet acte d’alliance, l’Union régionale des mutuelles de santé a décidé de contribuer grandement à l’avancement de la formation en permettant d’abord l’accès à des actions de tous les jours aux étudiants et apprenants de l’ISCG/UCAO pour une immersion pédagogique et professionnelle », a indiqué M. Diallo.

    Selon Dominique Mendy, directeur de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest, la signature de ce protocole s’inscrit dans le cadre d’une collaboration que les deux parties ont l’ambition de développer.

    « Aujourd’hui, la CMU est une réalité au Sénégal qu’il faut encore promouvoir et développer dans toutes les composantes de la population. Donc, l’université, en tant que communauté d’enseignants et d’étudiants, a besoin d’avoir cette couverture maladie universelle », a dit M. Mendy.

    « Ce protocole d’accord a un contenu très important puisqu’il prend en charge le volet formation et le volet santé », a souligné le président de l’Union régionale des mutuelles de santé de Ziguinchor, Bénédicte Kassoka.

    MNF/SBS/BK

  • SENEGAL-FRANCE-SANTE / Un centre optique installé à Matam par des ressortissants de la commune basés en France

    SENEGAL-FRANCE-SANTE / Un centre optique installé à Matam par des ressortissants de la commune basés en France

    Matam, 20 fév (APS) – Le Centre de santé de Matam (nord) dispose d’une unité de consultation en ophtalmologie à l’actif de l’association Agir pour le développement de Matam (ADM), une structure qui réunit des ressortissants de la commune basée en France.

     »Avec l’ONG française +Voire la vie+, nous avons pu nouer un partenariat qui nous a permis d’installer ce centre afin de permettre aux personnes souffrant de problèmes de vision de se soigner et plus tard de disposer de lunettes et de médicaments’’, a dit Mansour Sow, représentant l’ADM à Matam à l’occasion d’une journée de consultation oculaire au centre de santé de la ville.

    Selon lui, des opticiens dépêchés par l’ADM sont sur place pour consulter les personnes ayant des troubles de la vision.

    ‘’Après la consultation, ils verront si la personne a besoin de correction ou non. Si c’est le cas, +Agir pour le développement de Matam+ fera la commande de lunettes fabriquées en France et qui seront livrées aux malades à un prix social et très bas’’, a ajouté Mansour Sow.

    Pour sa part, Virginie Lopez, membre de l’ONG ‘’Voire la vie’’ a justifié le choix de Matam par l’insuffisance d’ophtalmologues dans la région pouvant consulter un grand nombre de patients.

    Elle a signalé que c’est dans ce sens que ‘’Voire la vie’’ a  »apporté son aide pour que les malades soient pris en charge rapidement et leur éviter d’attendre longtemps pour avoir un rendez-vous chez un spécialiste’’.

    Selon elle, les équipes en charge des consultations vont séjourner tous les deux mois à Matam pour faire fonctionner le centre.

    AT/OID/SBS/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Dr Moussa Sam Daff salue le rôle des  »bajenou Gox » dans le système de santé

    SENEGAL-SANTE / Dr Moussa Sam Daff salue le rôle des  »bajenou Gox » dans le système de santé

    Kanel, 19 fév (APS) – Le directeur de l’hôpital Dalal Diam, Dr Moussa Sam Daff, a salué le rôle des « bajenou gox » (marraines de quartier) dans le système de santé sénégalais, à travers leurs comportements, leurs messages et leur rôle de « trait d’union » avec les communautés.

     »Les +bajenou gox+ sont dans la prévention, mais aussi dans la guérison par le message qu’elles apportent, par leurs comportements par rapport à la communauté, mais également au trait d’union qu’elles [représentent] entre les structures sanitaires et la société », a-t-il dit, dimanche, à l’occasion d’une cérémonie de don de sang initiée par une association de « bajenou gox » de Kanel (nord-est).

    Le Dr Moussa Sam Daff, qui est originaire de cette localité, rappelle que le système de santé est constitué par l’ensemble des acteurs, des équipements et toute la logistique.

    Il s’est félicité de l’existence de deux hôpitaux de type régional à Ourossogui et Matam et a plaidé pour la  »mise en service d’un bloc opératoire au centre de santé de Kanel, afin qu’il puisse « prendre en charge des urgences obstétricales ».

     »Nous pensons que les autorités vont prendre en charge cette question et trouver des solutions à cette doléance’’, a-t-il dit.

    AT/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / La commune de Diourbel concentre 95% des cas de paludisme recensés au niveau départemental

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / La commune de Diourbel concentre 95% des cas de paludisme recensés au niveau départemental

    Diourbel, 16 fév (APS) – Quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des cas de paludisme recensés dans le département de Diourbel sont enregistrés dans la commune éponyme, a indiqué le point focal du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Mbacké Gueye.

    « En dépit de la diminution des cas notée globalement dans le département de Diourbel ces dernières années, force est de constater que le paludisme est toujours là, surtout au niveau de la commune chef-lieu du département. Dans le département, 95% des cas de paludisme sont enregistrés dans la commune de Diourbel », a-t-il révélé.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, il a précisé que  »les facteurs favorisants sont plus présents dans la commune de Diourbel ». Parmi ceux-ci, il cite  « la présence des eaux pluviales stagnantes ».

    « Aujourd’hui, dans plusieurs quartiers de la commune, vous allez trouver des eaux stagnantes de plusieurs hivernages . Ce qui favorise le développement des moustiques, et par ricochet, l’augmentation des cas de paludisme », a-t-il déploré, non sans rappeler que l’utilisation de moustiquaires fait aussi défaut.

    M. Gueye, qui est superviseur des soins de santé primaires au niveau du district sanitaire de Diourbel, signale que des « séances de renforcement de capacités des prestataires et des activités de sensibilisation » sont menées régulièrement pour limiter la chaîne de transmission du paludisme.

    A l’en croire, la stratégie d Prise en charge à domicile notamment dans les écoles coraniques (PECADOM Daara) » a donné des résultats probants dans la lutte contre le paludisme. Il a cité l’exemple d’une école coranique où plus de cinquante talibés ont été testés positifs au paludisme en un après-midi.

    Selon lui, des activités comme les stratégies avancées peuvent aider à réduire la morbidité du paludisme et atteindre les objectifs du Sénégal dans la lutte contre le paludisme ».

    Il a invité à cet effet l’autorité municipale à remblayer les zones envahies par des eaux pluviales stagnantes pour couper la chaîne de multiplication des moustiques et limiter les cas de paludisme.

    De même a-t-il sollicité l’implication des associations sportives et culturelles (ASC) dans la sensibilisation et l’amélioration du cadre de vie des quartiers.

    Le Sénégal comme la plupart des pays d’Afrique  s’est inscrit dans la perspective d’une élimination du paludisme d’ici 2030.

    MS/SKS/ASG/ADL