Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE- ENFANCE / Chirurgie infantile: 70 enfants pris en charge à Kolda et Sédhiou

    SENEGAL-SANTE- ENFANCE / Chirurgie infantile: 70 enfants pris en charge à Kolda et Sédhiou

    Sédhiou, 15 févr (APS)- Soixante-dix enfants ont été opérés gratuitement lors d’un camp de chirurgie infantile organisé du 12 au 15 février par l’ONG-AMREF en partenariat avec les centres hospitaliers régionaux de Kolda et de Sédhiou pour contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité infantile.

     »’Soixante-dix enfants atteints de diverses pathologies dont les plus fréquentes sont la hernie ont été opérés et soignés gratuitement dans les deux centres hospitaliers régionaux de Kolda et de Sédhiou », a indiqué Manson Touré, chargé de programmes à l’ONG AMREF en Casamance.

    Ce camp de chirurgie vise à  »contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité des enfants de la naissance à l’âge de 14 ans par la décentration des soins de santé au niveau des écoles et des structures de santé les plus inférieures », a souligné M. Touré qui intervenait lors de la cérémonie de clôture des travaux du camp chirurgie infantile organisé au centre hospitalier Amadou Tidiane Ba de Sédhiou.

    ‘Global Health Foundation » a financé l’organisation des deux camps de chirurgie infantile à hauteur de dix-huit millions de francs Cfa.

    Les parents des patients ont salué cette initiative avant de demander sa pérennisation.  »L’organisation de ces journées est une bonne chose pour la population », a déclaré Arouna Savané, parent d’un enfant opéré.

     »J’ai fait beaucoup d’hôpitaux, beaucoup de villages pour la santé de ma fille qui n’a que 11 mois mais, il y avait aucun résultat probant. Aujourd’hui, j’ai vraiment l’espoir que tout ira mieux pour elle » a-t-il ajouté. Selon lui,  »soigner les enfants malades est un acte noble et louable ».

     »Nous félicitons les acteurs sanitaires et les responsables du projet », a pour sa part souligné Ousmane Seck Dame, directeur du centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou, saluant une initiative visant à  »améliorer la santé et le bien-être des enfants de la région ».

    Selon lui,  »le programme a pris en charge gratuitement les patients de la consultation à l’hospitalisation en passant par  les kits opératoires ».

    L’hôpital Amadou Tidiane Ba ne dispose pas de chirurgien-pédiatre, d’où le recours aux partenaires pour la prise en charge en cas de besoin.

     »En ce moment l’hôpital n’a pas de chirurgien-pédiatre alors que les pathologies prédominantes chez les enfants sont essentiellement la hernie et souvent il faut faire appel aux chirurgiens de Dakar », a-t-il expliqué.

    OB/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Amadou Ba a assisté à la deuxième réunion virtuelle du CCGE

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Amadou Ba a assisté à la deuxième réunion virtuelle du CCGE

    Dakar, 15 fev (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a assisté, mercredi, à la deuxième réunion virtuelle du Comité des chefs d’Etats et de gouvernements du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CCGE), a-t-on appris auprès de ses services.

    Cette réunion dirigée par le président en exercice de l’Union africaine (UA), selon un communiqué transmis à l’APS,  »a permis l’examen et l’adoption du nouveau règlement intérieur du CCEG ».

    Elle signale aussi que le rapport technique présenté par le Directeur général du CDC Afrique, portant sur la situation sanitaire dans le continent, les orientations et décisions stratégiques en matière de préparation et riposte aux urgences et menaces de santé publique, la relance de l’industrie pharmaceutique locale, les acteurs communautaires,  »a été adopté sous réserve de sa soumission pour observations à la réunion des ministres de la santé prévue le 17 février 2024 ».

    Le communiqué rappelle que le CDC (Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies), créée le 31 janvier 2016, est une institution autonome de santé publique de l’Union africaine (UA) dont le but  »est de prévenir et de contrôler les maladies en Afrique, en fournissant une orientation stratégique ».

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Le médecin Cheikh Tacko Diop nommé directeur général de l’Agence de la couverture maladie universelle

    SENEGAL-SANTE / Le médecin Cheikh Tacko Diop nommé directeur général de l’Agence de la couverture maladie universelle

    Dakar, 14 fév (APS) – Le médecin Cheikh Tacko Diop a été nommé directeur général de l’Agence de la couverture maladie universelle, en remplacement de Bocar Mamadou Daff, annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.

    Agrégé de santé publique (option économie de la santé), il très réputé avec ‘’une solide expérience’’ en plus d’être un homme du sérail.

    le médecin était jusque là directeur de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff.

    Auparavant, il avait dirigé pendant  12 ans le Centre hospitalier universitaire de Fann à Dakar.

    L’Agence de la couverture maladie universelle a été créée en janvier 2015.

    Son ex-directeur général, Bocar Mamadou Daff, a pris sa retraite, selon le communiqué du Conseil des ministres.

    L’ANACMU a en charge toutes les initiatives de gratuité telles que la prise en charge des enfants de 0 à 5ans, la césarienne, la dialyse et les personnes âgées entre autres.

    NSS/ESF/BK/SKS

  • SENEGAL-SANTE-PERFORMANCES / Règlement sanitaire international : le Sénégal ‘’a largement dépassé’’ la moyenne africaine

    SENEGAL-SANTE-PERFORMANCES / Règlement sanitaire international : le Sénégal ‘’a largement dépassé’’ la moyenne africaine

    Thiès, 10 fév (APS) – Le Sénégal, dans la mise en œuvre de sa politique de santé, ‘’a largement dépassé’’ le taux d’exécution de 52 % de l’ensemble des pays africains en matière d’application du règlement sanitaire international (RSI), a assuré, vendredi, à Thiès (ouest), le directeur général de la santé publique, Barnabé Gning.

    Le Sénégal en était à ce niveau d’exécution, concernant les capacités sanitaires incluses dans le RSI, a-t-il dit sur la base d’une évaluation faite en 2022.

    Les pays africains réunis avaient un taux d’exécution de 52 %, a précisé Bernabé Gning, ajoutant être sûr que le Sénégal, entre-temps, a dépassé cette moyenne.

    En 2022, la moyenne mondiale en termes d’application du règlement sanitaire international était de 65 %, selon le directeur général de la santé.

    Le Sénégal a de bonnes performances concernant 15 points du RSI et est appelé à faire davantage d’efforts dans neuf autres, a-t-il dit sur la base de l’évaluation faite il y a deux ans.

    Des agents de plusieurs ministères se sont réunis de lundi à vendredi à Thiès pour évaluer le système national de santé, avec les outils de mesure du règlement sanitaire international.

    M. Gning a relevé des ‘’indicateurs objectivement vérifiés, qui démontrent aujourd’hui la bonne place du Sénégal en termes de mise en œuvre du règlement sanitaire international’’.

    Il reste toutefois des efforts à faire pour arriver à des ‘’performances maximales’’, a-t-il reconnu.

    ‘’Le nombre d’activités à mener’’ par le Sénégal pour améliorer ses performances dans ce domaine ‘’ne nous fait pas peur’’, a assuré Bernabé Gning, médecin et spécialiste de la santé publique.

    Selon lui, il s’agit d’activités ‘’simples’’, qui sont relatives à la coordination et au financement des services du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Un plan d’action a été élaboré par le ministère pour améliorer ses performances sur la base des critères du RSI, des activités de suivi-évaluation sont prévues en même temps pour y arriver, a assuré M. Gning.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Prévention des cancers : un spécialiste mise sur le plaidoyer et la vaccination

    SENEGAL-SANTE / Prévention des cancers : un spécialiste mise sur le plaidoyer et la vaccination

    Dakar, 9 fév (APS) – Le président de la Société sénégalaise de coloscopie et de pathologie liée au papillomavirus, Omar Gassama, mise sur le plaidoyer pour éliminer les cancers ou les éviter grâce à la vaccination des enfants.

    « En faisant le plaidoyer sur les cancers, on peut les éliminer ou les éviter par la vaccination des enfants », a dit le professeur Gassama, selon lequel la vaccination protège contre l’hépatite B autant qu’elle aide à la prévention du cancer du col de l’utérus par la vaccination contre le papillomavirus.

    Il intervenait lors de la célébration de la Journée mondiale du cancer, jeudi, à Dakar, sur le thème « Des soins plus justes ». Cette manifestation, initialement prévue le 4 février dernier, s’est déroulée sous l’égide de de la Société sénégalaise de coloscopie, de concert avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Le professeur Gassama a insisté sur l’importance de la sensibilisation et le rôle de la communauté dans l’amplification de « la prévention primaire » contre ces maladies, en jouant sur les facteurs de risques sur les comportements alimentaires.

    Les cancers « font partie des maladies non transmissibles » et sont donc « évitables par la modification de notre manière de vivre et par la vaccination, c’est le cas du cancer du col de l’utérus et celui du foi », a indiqué le gynécologue, rappelant que la vaccination contre le col de l’utérus a été introduite en 2018 au Sénégal.

    Selon docteur Gassama, le pays a atteint « un taux de couverture vaccinale de 33% » dans ce domaine, ce qui, ajouté à la « rupture de vaccins » constatée, signifie que « les populations commencent à adhérer » à la vaccination contre le cancer du col de l’utérus.

    Le spécialiste estime que la lutte contre cette pathologie « est victime de l’ignorance des décideurs, des prestataires et des malades ». Il juge par exemple « inadmissible en 2024 » qu’un dépistage avec un frottis utérin ne se fasse pas en entreprise.

    « La plupart des femmes en entreprise sont âgés de 30 ans et plus. Et à partir de cet âge, [les employeurs] doivent proposer aux femmes le test viral HPV correspondant à un examen de dépistage du cancer du col utérin », a-t-il indiqué, précisant qu’entre 25 et 29 ans, les femmes « peuvent faire le frottis ou l’inspection visuelle ».

    Il signale que le test pour le cancer du col de l’utérus « est vendu à Dakar entre 27 000 francs et 47000 francs CFA ».

    Selon lui, la multiparité, une ménopause tardive, la puberté précoce sont des facteurs de risques du cancer du sein, de même que les « risques génétiques […] liés à des mutations des gènes qui font que le cancer apparaît dans un âge jeune ».

    « Il est possible de rechuter en matière de cancer, raison pour laquelle les malades doivent être surveillés même si elles sont traitées dans les cinq premières années pour déceler les récidives », a explique le gynécologue.

    Il y a plus de 20 millions de nouveaux cas de cancer dans le monde et plus de 9 millions de décès dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

    NSS/BK/OID

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES annonce un plan d’action en plusieurs « points essentiels » dont la fuite des cerveaux

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES annonce un plan d’action en plusieurs « points essentiels » dont la fuite des cerveaux

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé mardi avoir retenu de dérouler, « dans les jours à venir », un plan d’action visant à amener l’Etat du Sénégal à se pencher sur sa plateforme revendicative portant sur plusieurs « points essentiels » dont la fuite des cerveaux.

    « Dans les jours à venir, nous allons dérouler un plan d’action national pour obliger l’Etat du Sénégal à venir s’asseoir à la table des négociations et à mettre en œuvre les points essentiels », a déclaré Mamadou Demba Ndour, son secrétaire général, au cours d’une conférence de presse, à Dakar.

    « Jusqu’à présent, on est en face d’un dilatoire sans précèdent. Dans notre plateforme de revendications, nous avons une panoplie de modes d’action mais nous avons jugé nécessaire de nous limiter dans un premier temps au respect des urgences », a expliqué le syndicaliste.

    Il a ajouté, sur ce point : « On va aller vers la centralisation des urgences, par exemple on peut décider qu’à Dakar, une seule structure va s’occuper des urgences, et les patients vont converger vers cette structure ».

    L’avènement de la Covid 19 a montré que la question de la santé doit être souveraine, a-t-il souligné, avant de revenir sur la problématique de la fuite des cerveaux.

    « La mobilité des intellectuels est un acquis pour l’humanité, et c’est très bien comme cela. Cependant, pour pouvoir maintenir nos ressources humaines de qualité au Sénégal et affronter cette fuite des cerveaux, le gouvernement du Sénégal a l’obligation de se prononcer sur le mal-être des médecins sénégalais », a relevé M. Ndour.

    Le secrétaire général du SAMES soutient que chaque sortie de promotion de médecins est suivie d’une « saignée que nous remarquons que nul ne peut expliquer », sans compter que certaines spécialités, comme les chirurgiens-dentistes par exemple, « ne s’épanouissent plus dans l’exercice de leur art ».

    « Les salaires sont faibles, les conditions de travail sont drastiques, et pire, il n’y a pas la protection et l’égard qu’on doit avoir pour les médecins. On ne le retrouve pas de la part des autorités », s’est-il désolé.

    « C’est pourquoi des médecins sont emprisonnés ou en garde à vue, les médecins sont [également] malmenés dans leur lieu de travail », a dénoncé le syndicaliste, ajoutant que sur cette question, sa centrale syndicale se veut intransigeante et demande aux pouvoirs publics de travailler à « fixer les ressources humaines ».

    « Il n’y a pas à réinventer la roue, il faut de bons salaires, de bonnes conditions de travail, il faut des mesures incitatives. Mais il faut surtout plus de considération pour ce corps qui, à l’image de son sermon, doit être au service exclusif des populations », a conclu Mamadou Demba Ndour.

    NSS/BK/AKS

  • SENEGAL-SANTE-EVALUATION / Des agents de tous les ministères en conclave à Thiès pour évaluer le système sanitaire sénégalais

    SENEGAL-SANTE-EVALUATION / Des agents de tous les ministères en conclave à Thiès pour évaluer le système sanitaire sénégalais

    Thiès, 6 fév (APS) – Des agents issus de la quasi-totalité des départements ministériels du gouvernement sont en conclave, à Thiès, autour de leurs homologues du ministère de la Santé, en vue d’évaluer le système national de santé, à l’aune du règlement sanitaire international.

    “Le concept de règlement sanitaire international renvoie à un dispositif coordonné par l’OMS pour travailler dans le sens de la mise en place d’un dispositif dynamique, assurant la sécurité sanitaire mondiale », a expliqué le directeur général de la santé le docteur Barnabé Gning, venu présider l’ouverture de cet atelier de cinq jours.

    Les participants à cette rencontre qui se poursuit jusqu’à vendredi, utilisent l’outil e-SPAR du règlement sanitaire international de l’Organisation mondiale de la santé.

    “Le règlement sanitaire international renvoie à une façon de faire pour que devant toute situation, que les acteurs concernés puissent être identifiés, que chacun d’entre eux connaisse son rôle et ses responsabilités », a dit M. Gning.

    Tout en œuvrant à la bonne santé de ses populations, le système de santé sanitaire international travaille aussi à celle de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique et du monde en général, a-t-il fait valoir.

    Il s’agira d’ “identifier les bonnes pratiques du Sénégal en matière de mise en œuvre du règlement sanitaire international, les gaps à combler pour élever les performances globales au plus haut niveau », a dit Barnabé Gning.

    Le règlement sanitaire international appelle à la mobilisation de tous les acteurs du gouvernement autour du système national de santé, coordonné par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    “C’est pourquoi, a-t-il dit, dans cet atelier vous trouvez les acteurs du ministère de la santé mais aussi les acteurs de tous les départements ministériels ».  Parmi les ministères impliqués, il y a ceux en charge de l’Elevage, de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Assainissement, des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et du Budget, etc.

    La “garantie d’objectivité » dans cette évaluation est assurée par un outil élaboré par les Etats membres de l’OMS. Il s’agit d’un “outil validé et testé au niveau international ».

    Le directeur général de la santé a noté qu’en le remplissant “de façon objective“, le questionnaire soumis par cet outil, les participants auront la “vraie situation du Sénégal en termes de capacités à mettre en œuvre le règlement sanitaire international, avec efficacité et avec un  impact positif sur la santé“.

    Cet outil permettra aussi de savoir à quel niveau le Sénégal est en train de contribuer à la sécurité sanitaire mondiale.

    Le règlement sanitaire international a été mis en place depuis 1951 et a connu plusieurs amendements, a dit M. Gning.

    Ce lundi, s’ouvre au siège de l’OMS à Genève, une revue qui étudiera toutes les propositions d’amendement sur le règlement sanitaire international, pour s’adapter au contexte changeant, surtout au lendemain de l’urgence sanitaire internationale liée à la pandémie de covid-19.

    Le Sénégal évalue “au moins depuis 2005 » ses performances dans le secteur de la santé, avec cet outil changeant, dont les “fondamentaux“ restent “la bonne santé des populations, aux frontières et dans les politiques internationales de gouvernement  et de coopération“.

    Selon l’article 54 du Règlement sanitaire international (2005) et la résolution WHA61.2, “les États parties et l’OMS sont tenus de faire rapport à l’Assemblée de la Santé sur l’application du Règlement tous les ans“, relève un document.

    “Ce profil national donne une vue d’ensemble des progrès accomplis, selon les informations rapportées par l’État Partie, dans l’obtention de certains éléments des principales capacités de santé publique requises en vertu du Règlement sanitaire international“.

    Selon le rapport 2022, le Sénégal était à une moyenne de 52% pour l’ensemble des capacités, soit la même que celle de l’Afrique et en deçà de la moyenne, mondiale qui était de 65%.

    ADI/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Nganda : le poste de santé doit être érigé en centre de santé, plaide le maire

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Nganda : le poste de santé doit être érigé en centre de santé, plaide le maire

    Nganda, 6 fév (APS) – Le maire de Nganda, Baye Niass Cissé, réclame la transformation du poste de santé de cette commune de la région de Kaffrine (centre) en centre de santé, pour une plus grande prise en charge de ses patients.

    M. Cissé a exprimé cette revendication lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la maternité de Nganda, en présence de plusieurs personnalités, dont le sous-préfet de Katakel.

    Il a remercié la Fondation pour un Sénégal plus sain, un partenaire de la commune, pour sa contribution à la construction de la maternité.

    La structure de santé va coûter 180 millions de francs CFA, selon Baye Niass Cissé.

    La construction de la maternité est « une vieille revendication » des populations de Nganda.

    La future infrastructure sanitaire va améliorer l’accès aux services de santé des femmes de la commune, selon le docteur Saloum Cissé, le président et fondateur de la Fondation pour un Sénégal plus sain.

    « Ce projet pilote soutenu par les partenaires techniques et financiers […] sera conforme aux normes internationales et aux besoins […] en matière d’accès aux soins de santé de la mère et de l’enfant », a-t-il assuré.

    Selon Saloum Cissé, l’action conjointe de la mairie de Nganda et de la Fondation pour un Sénégal plus sain devrait permettre de relever les défis liés à l’accès aux soins de qualité de la mère et de l’enfant.

    La future maternité va contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile, a promis M. Cissé.

    L’infirmière cheffe du poste de santé de Nganda, Aïda Niang, s’est réjoui de la construction de l’établissement de santé.

    Ce dernier « va complètement soulager les populations de la commune et de ses environs, les femmes notamment », a-t-elle assuré.

    CTS/AB/BK/ESF

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève lundi et mardi sur l’ensemble du territoire

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève lundi et mardi sur l’ensemble du territoire

    Dakar, 4 fév (APS) – Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) a décidé d’observer une grève de 48 heures non renouvelables, lundi et mardi, sur l’ensemble du territoire, avec respect des urgences, indique un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Le Bureau exécutif national du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) appelle tous les collègues sur toute l’étendue du territoire national à observer un mot d’ordre de grève de 48 heures non renouvelables, le lundi 5 et le mardi 6 février 2024, avec respect des urgences », lit-on dans le communiqué signé par le secrétaire général du syndicat.

    Ce mouvement d’humeur, selon le texte, fait suite à  »une agression par arme à impulsion électrique » dont a été victime leur camarade Massamba Gueye Fall, médecin de garde au Service d’Accueil des Urgences (SAU) de l’Hôpital régional de Saint-Louis .

     »(..) le mercredi 31 janvier 2024, le camarade Massamba Gueye Fall, médecin de garde au Service d’Accueil des Urgences (SAU) de l’Hôpital régional de Saint-Louis  (…) a été la cible d’éléments de la Police nationale en subissant une agression par arme à impulsion électrique », déplore le communiqué.

    Selon la même source,  »cette forfaiture est intervenue en marge de l’installation tumultueuse d’un nouvel agent comptable contestée par une partie des travailleurs’’.

    ‘’Nous précisons que Dr Fall de garde au SAU, n’était mêlé ni de près ni de loin à ces évènements. Nous avons constaté avec stupeur, consternation et désarroi, la gravité des faits en visualisant des vidéos de la scène’’, souligne le Secrétaire général du SAMES.

    Pour le syndicat,  »cette énième attaque et humiliation d’un membre du corps médical dans l’exercice de ses missions de soins, ne saurait rester sans réponse à la dimension de l’affront’’.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Avortement médicalisé : des parlementaires sensibilisés sur le projet de réforme

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Avortement médicalisé : des parlementaires sensibilisés sur le projet de réforme

    Dakar, 2 fév (APS) – Les parlementaires sénégalais ont besoin d’être davantage sensibilisés sur  »les véritables objectifs de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste », a plaidé, vendredi, à Dakar, la coordonnatrice du comité de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste au Sénégal, Aissatou Ndiaye.

    « La question du plaidoyer est au centre de la problématique de l’avortement. Nous avons besoin de mettre à niveau les parlementaires de la 14ème législature afin qu’ils comprennent les véritables objectifs de plaidoyer, les enjeux auxquels nous faisons face, mais surtout ce que nous avons eu depuis la création de ce comité en 2013″, a-t-elle déclaré.

    Intervenant lors d’un atelier de partage et de mise à niveau autour du projet de réforme sur l’avortement médicalisé à l’Assemblée nationale, Aissatou Ndiaye a insisté sur « le caractère primordial » de la démarche qui doit être entreprise dans ce sens.

     »C’est une manière de donner place à la bonne information par rapport à nos objectifs de plaidoyer parce que nous avons constaté que le message de la Task-Force [du comité de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste] a été déformé pendant des années », a ajouté Mme Ndiaye.

    « Nous insistons plus sur le fait que ces exceptions, le viol et l’inceste, doivent être pris en compte dans le Code pénal mais le principe de l’interdiction de l’avortement va rester », a-t-elle précisé.

    Elle juge « primordial que tous les décideurs soient impliqués pour avoir une disposition qui autorise l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste ».

    Au nom des députés de la 14ème législature, Mame Guèye Diop, présidente de la commission Santé de l’Assemblée nationale, a souligné que cet atelier « constitue une belle occasion pour passer en revue les contours de l’environnement juridique liés à la santé de la reproduction au Sénégal, particulièrement l’avortement médicalisé ».

    « L’autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste, y compris lorsque la santé de la mère est menacée, demeure une question qui mérite une attention toute particulière, d’autant plus que notre pays a ratifié le Protocole de Maputo qui prévoit ces cas de figure en son article 14 », a déclaré Mme Diop

    « Il reste à lever les contraintes sociales, culturelles et religieuses sur cette question sensible ayant une dimension nationale, et en tant que législateur, nous avons un rôle déterminant à jouer dans ce processus de réforme », a indiqué la présidente de la commission Santé de l’Assemblée nationale.

    SKS/ADL