Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Oussouye : 992 adolescentes vulnérables bénéficient des services du projet ISMEA

    SENEGAL-SANTE / Oussouye : 992 adolescentes vulnérables bénéficient des services du projet ISMEA

    Oussouye, 27 jan (APS) – Le projet « Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) a permis à 992 adolescentes vulnérables du département d’Oussouye de bénéficier d’un accompagnement dans le domaine de l’éducation et de la réinsertion socioéconomique, a appris l’APS.

     »Un paquet de services est mis à la disposition de 992 filles vulnérables du département d’Oussouye en plus d’une bourse trimestrielle de 50.000f pour chaque bénéficiaire. Le projet soutient et encadre ces jeunes filles de la tranche d’âge 10-17 ans », a fait savoir le chef de division chargé de la couverture santé universelle et à la mutualisation sociale à la Direction médico-sociale, Fodé Laye Sané.

    Il s’exprimait, vendredi, au terme d’une rencontre relative à la mission de suivi du processus d’extension de l’enrôlement des adolescentes bénéficiaires de la composante 2 en présence des acteurs territoriaux et des acteurs de la santé d’Oussouye .

    Ces adolescentes seront accueillies dans des espaces sûrs où elle seront informées, encadrées et sensibilisées sur la santé de la reproduction et surtout sur l’utilité de se maintenir à l’école.

     »Ces 992 filles du département d’Oussouye issues du registre national unique (RNU) ont été enrôlées par le projet Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents (ISMEA) pour faciliter leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école », a expliqué le directeur régional de l’action sociale, Seydou Nourou Thiam.

    D’une durée de cinq ans, le projet  »Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

    MNF/OID

  • SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Yeumbeul : plusieurs dizaines de patients vont être opérés gratuitement de la cataracte

    SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Yeumbeul : plusieurs dizaines de patients vont être opérés gratuitement de la cataracte

    Yeumbeul, 26 jan (APS) – Plusieurs dizaines de patients ont convergé vendredi au centre de santé de Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), pour se faire opérer gratuitement de la cataracte à l’initiative de l’ONG humanitaire koweïtienne Direct Aid Society, en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action.

     »Nous sommes aujourd’hui ici pour notre troisième édition traditionnelle du camp de chirurgie gratuite de la cataracte qui vise 1500 personnes à opérer », a expliqué Mohamed Ahmed Sneiba, directeur général de l’ONG humanitaire koweïtienne Direct Aid Society.

    Il intervenait après une visite des salles d’opération et une série d’échanges avec les chirurgiens, le personnel médical du centre de Santé de Yeumbeul et plusieurs patients, certains venus se faire opérer, d’autres consulter gratuitement.

    Il a précisé que ces 1500 patients atteints de la cataracte seront opérés par une équipe de médecins ophtalmologistes égyptiens de  »l’Oeil du Monde »’ avec la nouvelle technologie phaco-émulsification communément appelée laser en collaboration avec le programme national de la santé oculaire au Sénégal.

    Ce camp gratuit de Chirurgie de la cataracte se poursuit jusqu’à lundi prochain.

     »Ce sont aussi des milliers de consultations médicales gratuites qui entrent dans le cadre du programme de notre ONG dans sa lutte contre la cécité en collaboration avec le ministère (sénégalais) de la Santé », a souligné Mohamed Ahmed Sneiba.

     »C’est une grande satisfaction pour nous et nous remercions le personnel de santé de Yeumbeul qui nous aide techniquement, mais aussi le ministère de la Santé et les populations qui nous font confiance », a ajouté le Directeur général de l’ONG humanitaire koweitienne.

    SG/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Paludisme : face à la résistance bactérienne, un praticien souligne l’importance de se doter d’outils modernes

    SENEGAL-SANTE / Paludisme : face à la résistance bactérienne, un praticien souligne l’importance de se doter d’outils modernes

    Dakar, 25 jan (APS) – Le professeur Babacar Faye, chef du laboratoire de parasitologie médicale de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD), a souligné jeudi la nécessité pour le Sénégal de se doter d’outils modernes permettant de faire face à la résistance du plasmodium, la bactérie responsable du paludisme et développer des stratégies avant-gardistes de prévention.

    ‘’Nous devons avoir des outils de dernière génération pour pouvoir étudier cette résistance et permettre au Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) de pouvoir développer des stratégies avant-gardistes pour prévenir cette résistance ’’, a notamment déclaré le professeur Faye.

    Il intervenait à la cérémonie de réception d’équipements offerts par l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

    ‘’il s’agit d’un don d’équipements de biologie moléculaire constitué d’un séquenceur, un outil innovent de nouvelle génération permettant d’étudier l’ADN des êtres vivants, particulièrement pour cette activité du plasmodium responsable du paludisme, une des pandémies les plus endémiques et les plus meurtrières au niveau de notre pays’’, a expliqué M. Faye.

    Il n’a pas manqué d’évoquer d’autres outils du don, en citant par exemple des traqueurs d’ADN et des postes de sécurité microbiologiques qui permettent de travailler dans un environnement sécurisé.

    ‘’Ces équipements arrivent au bon moment car le Sénégal est arrivé à la croisée des chemins dans la lutte contre le paludisme », a salué le chef du laboratoire de parasitologie médicale de l’UCAD.

    Il a assuré que ces équipements allaient permettre d’étudier l’ADN parasitaire, comprendre sa dynamique et surtout approfondir l’étude du phénomène de résistance du plasmodium qui devient de plus en plus résistant contre les médicaments utilisés.

    ‘’Cette résistance est apparue dans d’autres contrées en Asie, en Afrique de l’Est et certainement cela va arriver au niveau de notre pays’’, a signalé Babacar Faye non sans insister sur le fait que ces nouveaux équipements allaient permettre de renforcer la formation des jeunes chercheurs afin de les rendre davantage performants.

    De son côté, Aboubacar Sadou, représentant de l’USAID à la cérémonie a rappelé l’engagement des Etats Unis d’Amérique dans la lutte contre le paludisme.

    ‘’Je voudrais souligner l’importance des recherches menées par le laboratoire de parasitologie de l’UCAD pour améliorer les connaissances sur les parasites en général et le plasmodium en particulier’’, a-t-il ainsi dit.

    NSS/SKS/AKS

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Ziguinchor : plus de 7800 filles de ménages vulnérables enrôlées par le projet ISMEA

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Ziguinchor : plus de 7800 filles de ménages vulnérables enrôlées par le projet ISMEA

    Ziguinchor, 25 jan (APS) – Au total, 7883 filles des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU), ont été enrôlées par le projet Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents (ISMEA) en vue de faciliter leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école, a appris l’APS.

    “L’État du Sénégal à travers le projet ISMEA prend en charge l’ensemble des filles issues du registre national unique (RNU). Dans les départements de Ziguinchor et d’Oussouye, 7883 filles sont aujourd’hui enrôlées dans ce projet pour un montant total de 344.150.000 francs CFA”, a déclaré le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam.

    Il s’exprimait jeudi au terme d’une rencontre relative à la mission de suivi du processus d’extension  de l’enrôlement des adolescentes bénéficiaires de la composante 2 en présence des acteurs territoriaux de Ziguinchor et d’Oussouye. L’experte en sauvegarde sociale du projet ISMEA, Raby Diallo Kane, à la tête de cette mission,  a pris part à la rencontre.

    “Nous sommes à Ziguinchor pour expliquer le processus d’enrôlement des adolescentes issues des ménages vulnérables que le projet ISMEA compte accompagner pour un maintien à l’école ou dans les centres de formation professionnelle en vue d’une bonne gestion de leurs usuelles”, a expliqué l’experte Raby Diallo Kane.

    Elle a rappelé que le projet propose un paquet d’activités qui prend en charge non seulement la couverture médicale universelle pour l’adolescente en question mais aussi son transport et sa restauration à travers une bourse d’étude.

    “Il y a aussi des dotations en nature à travers des manuels scolaires, des kits d’hygiène et des fournitures scolaires que nous dédions à ces milliers d’adolescentes issues de ménages vulnérables”, a-t-elle fait savoir.

    Raby Diallo Kane a rappelé que les cibles de la composante 2 sont les adolescentes âgées de 10 à 17 ans issues de ménages vulnérables.

    “Pour chaque bénéficiaire, il y a un montant forfaitaire de cinquante mille francs CFA qui est alloué en plus de la dotation en nature”, a-t-elle encore souligné, rappelant que ces adolescentes sont toutes extraites du Registre national unique.

    Le projet “Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent” (ISMEA) est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour une durée de cinq ans. Il a été lancé en fin 2019.

    Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité, selon les responsables dudit projet.

    Le projet s’occupe également de “la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé”, ont-ils déclaré.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION -FORMATION / Louga : 68 professeurs d’EPS formés au secourisme de base

    SENEGAL-EDUCATION -FORMATION / Louga : 68 professeurs d’EPS formés au secourisme de base

    Louga, 25 jan (APS) – Au total, 68 enseignants de l’Éducation populaire et sportive (EPS) de la région de Louga ont entamé, jeudi, une formation sur le secourisme de base afin de mieux porter assistance aux élèves victimes de malaise, a indiqué le coordonnateur de l’Inspection médicale des élèves (IME), Moctar Sow.

    ‘’Nous avons réuni aujourd’hui l’ensemble des professeurs d’EPS de la région de Louga pour renforcer leurs capacités dans le secourisme de base afin de mieux protéger les élèves parce que avons constaté une récurrence des malaises durant les cours d’EPS’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier de formation.

    Moctar Sow a souligné que cette initiative vise à  »trouver une parade face aux accidents constatés chez les élèves durant les cours d’EPS, en renforçant les capacités des enseignants d’EPS, mais également en réduisant ces accidents afin de mieux protéger les élèves’’.

    ‘’C’est pourquoi aujourd’hui on va former les participants sur le secourisme de  base qui est la prise en charge des premiers secours pour tout ce qui victime c’est-à-dire ce qu’il faut faire avant d’appeler les secours quand vous êtes dans une situation d’urgence’’, a-t-il dit.

    L’Inspectrice d’académie de la région de Louga, Penda Bâ, a, pour sa part, déclaré que ‘’l’initiative prise par l’IME de former les enseignants d’EPS dans le secourisme de base trouve toute sa pertinence du fait des événements malheureux que nous avons vécus à Louga et ailleurs dans le pays’’.

    Elle a magnifié  ‘’la pertinence de la formation qui, selon elle, va permettre de doter les professeurs d’EPS d’outils supplémentaires afin de pouvoir appliquer les premiers soins aux élèves et d’intervenir en cas de malaise’’.

    Dans cette dynamique, elle a invité les 68 participants des lycées et collèges des trois départements de la région de Louga à mieux prendre conscience des enjeux de la formation’’.

    ‘’Car, a-t-elle expliqué, certains élèves traînent des maladies sans que vous ne le sachiez. D’où la nécessité de leur prêter plus d’attention et de toujours se référer à leurs fiches de renseignements’’.

    ‘’C’est pourquoi l’introduction de la Télémédecine en milieu scolaire est une opportunité qui permet une meilleure prise en charge des élèves’’, a-t-elle fait valoir.

    DS/OID

  • SENEGAL-SANTE /  Ziguinchor : la question des mutilations génitales féminines au menu d’un forum

    SENEGAL-SANTE /  Ziguinchor : la question des mutilations génitales féminines au menu d’un forum

    Ziguinchor, 24 jan (APS) – Un forum sur l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) s’est ouvert, mercredi à Ziguinchor, à l’initiative de la direction régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables, a constaté l’APS.

     »Dans la région de Ziguinchor, nous avons décidé de travailler la main dans la main, surtout avec les Badianu gox pour mettre un terme à l’excision. Parce que nous pensons que les MGF constituent une autre forme de violences faites aux femmes », a dit la directrice régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables.

    Mariama Diallo Ba s’exprimait à l’ouverture du forum en présence de l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue et de plusieurs femmes de la région.

    Elle a expliqué que cette rencontre entre dans le cadre des actions visant à éradiquer cette pratique aux conséquences multiples sur la santé reproductive des jeunes filles.

     »Nous voulons nous débarrasser de ce fléau qui peut engendrer des complications lors des accouchements, provoquer l’infertilité ou même la mort », a soutenu Mme Ba.

    Elle a rappelé qu’en 2018, des statistiques révélaient que le taux de prévalence des mutilations génitales féminines était de 25,3% sur toute l’étendue du territoire national.

     »Ces chiffres prennent en compte les filles et les femmes âgées entre 15 et 49 ans », a précisé la directrice régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables.

    Pour Mariama Diallo Ba, « les jeunes filles ne doivent pas continuer à subir de telles atrocités qui découlent de ces pratiques anciennes ».

     »Des plaidoyers et des actions concrètes de sensibilisation seront menés sur l’ensemble du territoire régional pour pousser les exciseuses à abandonner ces pratiques », a t-elle annoncé.

     »Nous demandons à tous de travailler davantage à protéger les jeunes filles. Aucune fille ne doit souffrir parce qu’elle a été victime de l’excision », a réagi l’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.µ

    MNF/OID

  • SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Plaidoyer pour le financement de la lutte contre les MTN

    SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Plaidoyer pour le financement de la lutte contre les MTN

    Dakar, 24 jan (APS) – La Coordonnatrice du programme national de lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN) a plaidé, mercredi, pour la prise en compte de ces pathologies dans les budgets en vue de leur élimination à l’horizon 2030.

    ‘’Nous avons au-delà de notre plan directeur, un plan de plaidoyer qui nous permet d’adresser la question surtout au niveau local et pour les dirigeants. Nous voulons un financement durable avec la prise en compte du financement de la lutte contre les MTN dans le budget’’, a dit Docteur Ndeye Mbacké Kane.

    Elle prenait part à la rencontre de partage avec les journalistes en prélude de la célébration de la Journée mondiale des Maladies tropicales négligées couplée avec la Journée mondiale de la lèpre.

    Ndeye Mbacké Kane a déclaré que ‘’si des actions sont faites, on peut éliminer’’ ces maladies.

    ‘’On doit faire pour mobiliser plus ressources pour résoudre le problème de recherche de financement’’, a insisté le docteur Kane.

    Pour réussir ce pari, elle a souhaité que l’engagement communautaire soit une ‘’réalité’’ parce qu’’’après les financements vont suivre’’.

    ‘’Nous allons mettre le focus sur la recherche parce que si ces maladies ont été négligées c’est parce qu’il n’y a pas eu assez de recherches et par la même occasion pas assez de médicaments’’, a tranché le médecin.

    De l’avis de la spécialiste, il y a deux types d’élimination. ‘’On peut parler d’élimination en tant que problème de santé publique et d’élimination pour avoir interrompu la chaîne de transmission’’, a-t-elle indiqué.

    Il s’agit, selon elle, de termes liés à la définition des cibles. ‘’Il faut plus d’efforts pour mener la sensibilisation et arriver à éliminer ces maladies’’, a défendu Mme Kane.

    La célébration de cette Journée prévue le 30 janvier prochain constitue, selon Ndeye Mbacké Kane, une occasion d’appeler  »chacun à soutenir l’élan grandissant pour le contrôle, l’élimination et l’éradication de ces MTN’’.

    La célébration de la 4éme édition de la Journée mondiale des MTN et de la 71ème de la journée mondiale de la lèpre a pour thème  »S’unir, agir, éliminer ».

    Selon la Coordonnatrice du programme national de lutte contre les MTN, cette journée offre l’opportunité de mener des actions de communication, de sensibilisation et de plaidoyer pour renforcer la mobilisation, l’engagement de toutes les parties prenantes à travers une approche multisectorielle et d’une seule santé.

    ‘’Il s’agit d’une campagne annuelle, unique et mondiale d’éducation et de sensibilisation sur les MTN et la lèpre qui permet de toucher des millions de personnes avec des messages de prévention’’, a-t-elle conclu.

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE / ISMEA : vers l’enrôlement de 2291 adolescentes à Malem-Hodar

    SENEGAL-SANTE / ISMEA : vers l’enrôlement de 2291 adolescentes à Malem-Hodar

    Malem-Hodar (Kaffrine), 24 jan (APS) – Le projet Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents (ISMEA) envisage d’enrôler 2291 adolescentes issues des ménages vulnérables, dans le département de Malem-Hodar, afin d’assurer leur maintien à l’école ou dans des centres de formation, a appris l’APS.

     »Cette mission entre dans le cadre de l’un des axes du projet qui consisté à faire la promotion de la santé des adolescents et l’autonomisation des femmes. Nous avons  la volonté et l’engagement  de venir en aide aux filles âgées de 10 à 17 ans, issues des ménages vulnérables », a expliqué Raby Diallo, experte en sauvegarde sociale du projet ISMEA.

    Elle s’entretenait avec des journalistes au terme d’une rencontre relative à la mission de suivi du processus d’extension de l’enrôlement des adolescentes   bénéficiaires de la composante 2  en présence des différents acteurs territoriaux du département.

    Selon elle, l’accent sera mis sur le maintien des adolescentes à l’école ou dans des centres de formation, la mise à disposition d’un cash transfert, la dotation de matériels pédagogiques, de kits de dignité et l’enrôlement à la couverture maladie universelle.

    L’adjoint au préfet du département de Malem-Hodar, Youssou Faye, qui a présidé l’atelier a insisté sur  »le renforcement de la synergie entre les responsables du projet et l’ensemble des acteurs territoriaux et les autorités administratives du département ».

    Il rassuré que le volet sensibilisation, communication et la dimension communautaire seront satisfaits à travers des forums, des foras et des mobilisations sociales.

    Le projet ISMEA est financé par la Banque mondiale pour une durée de 5 ans (2019 -2024). Il cible les régions de Kaffrine, Tambacounda, Sédhiou, Kédougou, Kolda et Ziguinchor.

    CTS/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE / Matam: des acteurs de la santé formés à la pharmacovigilance

    SENEGAL-SANTE / Matam: des acteurs de la santé formés à la pharmacovigilance

    Matam, 23 jan (APS) – Des acteurs de la santé et des membres des districts de santé de la région de Matam (nord) ont été formés à la pharmacovigilance afin qu’ils soient « plus vigilants » sur la sécurité des patients et le contrôle des circuits empruntés par les médicaments.

     »La mission de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a pour objectif de former les équipes cadres de régions et de districts sur la pharmacovigilance. Nous voulons qu’ils soient plus vigilants sur la sécurité des patients et du contrôle des circuits qu’empruntent les médicaments », a dit le Directeur régional de la santé (ARS) de Matam, Moustapha Faye.

    M. Faye a soutenu que le but de cette formation est aussi de permettre aux acteurs de participer  »au contrôle des médicaments, mais aussi de trouver les causes des conséquences néfastes qu’ils peuvent avoir ».

    Il a souligné que cela peut participer à la sécurité des médicaments, ajoutant que les discussions ont aussi porté sur la loi qui encadre les circuits officiels et les points légaux de passage des médicaments.

     »La loi prévoit des sanctions pour toute personne qui viole les règles de passage et de contrôle des médicaments. Avant, on avait mis en place des sanctions légères, mais aujourd’hui, elles ont été alourdies », a déclaré Moustapha Faye.

    Selon lui, les médicaments doivent être contrôlés pour qu’ils ne  »nuisent pas à la santé des patients ».

    Le docteur Cheikh Sadibou Camara, pharmacien, chef de service de la surveillance du marché à l’ARP, a de son côté rappelé les missions de cette structure qui sont entre autres l’homologation des médicaments, la surveillance à travers la pharmacovigilance et l’inspection pharmaceutique.

     »Aucun médicalement ne peut être délivré s’il n’a obtenu l’autorisation de mise sur le marché. Il faut des essais cliniques effectués par un laboratoire avant l’obtention de l’AMM », a dit M. Camara.

    Cet atelier de quatre jours va aussi concerner les pharmacies, les médecins chefs et les relais communautaires, dont les Bajenu Gokh.

    AT/OID/ASB

  • SENEGAL- SANTE-REGLEMENTATION / Exercice illégal de la pharmacie:  l’ARP annonce des « sanctions corsées »

    SENEGAL- SANTE-REGLEMENTATION / Exercice illégal de la pharmacie: l’ARP annonce des « sanctions corsées »

    Fatick, 23 jan (APS) – L’Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique (ARP) a corsé les sanctions liées à l’exercice illégal de la pharmacie, a annoncé mardi, à Fatick (centre), le directeur de l’homologation et de la sérialisation des médicaments et autres produits de santé dans ladite agence, le Professeur Youssou Ndao.

    « Le trafic des faux médicaments est un crime mondial parce qu’il a des retombées économiques. Et, en mettant en place l’ARP, nous avons corsé les sanctions liées à l’exercice illégal de la pharmacie », a-t-il dit à l’ouverture d’un atelier sur le rôle et les missions de l’Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique (ARP).

    Cette rencontre tenue au centre de santé de Fatick a réuni des prestataires de santé tels que les « Bajenu Gox » et les relais communautaires, ainsi que des pharmaciens du public et du privé.

     » A l’époque, nous avions des sanctions qui n’étaient pas dissuasives », a indiqué Pr Youssou Ndao, déplorant les peines de six mois de prison, assortie d’une amende de 140.000 francs CFA pour délit d’exercice illégal de la pharmacie.

    Maintenant, a-t-il poursuivi, les peines à travers la ratification de la convention ont été rendus plus corsées. « Il part de 5 voire 50 millions francs CFA d’amende et peuvent aller jusqu’à 500 millions FCFA », selon lui.

    Pr Ndao a annoncé la mise en place prochaine des antennes régionales  de l’ARP qui seront proches de la population. « Elles vont exercer des fonctions comme la surveillance et le contrôle du marché en faisant de temps à temps des prélèvements de médicaments sur le terrain et essayer de voir la qualité de ces produits », a-t-il ajouté.

    Selon ce professeur de droit de déontologie pharmaceutique, cet élément pourrait contribuer à protéger les populations et accéder à des médicaments de qualité.

    SDI/SKS/ASB