Catégorie : sante

  • SENEGAL-SOCIETE / Accompagnement social : 4000 adolescentes vulnérables bénéficient des services du projet ISMEA (responsable)

    SENEGAL-SOCIETE / Accompagnement social : 4000 adolescentes vulnérables bénéficient des services du projet ISMEA (responsable)

    Tambacounda, 23 jan (APS) – Le projet ISMEA, mis en œuvre dans six régions du Sénégal dont Tambacounda (est), a permis à quatre mille adolescentes vulnérables de bénéficier d’un accompagnement dans le domaine de l’éducation et de la santé de la reproduction, a-t-on appris du directeur de l’Action médico-sociale, Mamadou Moustapha Fall.

    Cet accompagnement se traduit par paquet de services dont bénéficient les adolescentes ciblées dans le domaine de l’éducation et de la santé de la reproduction, a indiqué M. Fall, lundi à Tambacounda, lors d’une rencontre consacrée à ce projet dénommé  »Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA).

    Selon le directeur de l’Action sociale, le projet ISMEA est un projet de l’Etat du Sénégal mis en œuvre dans six régions du pays que sont Kédougou, Tambacounda, Kaffrine, Kolda et Sédhiou.

    Dans les régions de Tambacounda et Kédougou, choisies pour la phase pilote, « 900 adolescentes avaient été enrôlées […], qui, aujourd’hui, commencent à percevoir leur appui, leurs bourses, mais en même temps aussi commencent à être accompagnées dans ce que l’on appelle les espaces sûrs ».

    « Nous avons ensuite fait le ciblage pour l’enrôlement d’autres adolescentes et aujourd’hui nous sommes à 49000 pratiquement dans les 6 régions », a souligné le directeur de l’Action médico-sociale.

    Il a expliqué que le but de cette rencontre est de partager les résultats du projet avec les parties prenantes, mais aussi d’informer les autorités administratives et de « rappeler les rôles et les responsabilités de chaque acteur pour pouvoir permettre à ces adolescents vulnérables de bénéficier cet appui ».

    « Après l’étape de Tambacounda, nous allons aussi nous rendre à Goudiry, à Bakel et aussi dans la région de Kédougou », a annoncé Mamadou M. Fall.

    « Les adolescents sont ciblés, parce que c’est une couche fragile. L’adolescence est un âge extrêmement difficile, donc ils sont dans une situation inconfortable, ils ne sont plus des enfants, mais aussi ils ne sont pas encore entrés dans l’âge adulte et il y a beaucoup de difficultés, beaucoup de problèmes, surtout dans cette couche », a-t-il insisté.

    « Et si nous avons choisi les filles, c’est qu’elles sont encore beaucoup plus fragiles, ce qui fait que nous avons surtout ciblé ces filles-là pour les accompagner, et elles bénéficient d’une bourse trimestrielle de 50 mille francs par mois », a ajouté Mamadou Moustapha Fall.

    Concernant les critères d’enrôlement, le directeur de l’Action médico-sociale a précisé que pour être enrôlées, les adolescents ciblés doivent être âgés « entre 10 et 17 ans révolus, ensuite fréquenter une école ou s’engager à être inscrit dans une formation ».

    BT/BK/ADL

     

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Touba : vers la construction d’un centre d’accueil pour les malades nécessiteux

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Touba : vers la construction d’un centre d’accueil pour les malades nécessiteux

    Touba, 22 jan (APS) – Un centre d’accueil de 144 chambres et deux suites sera construit en face de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (centre) pour accueillir des malades nécessiteux, a annoncé le porte-parole du khalife général des mourides,  Serigne Bass Abdou Khadre, précisant que la  pose de la première pierre est prévue le 3 février.

     »La pose de la première pierre de ce centre estimé à plus d’un milliard cinq cent millions de francs CFA est prévue le 3 février prochain », a-t-il dit, indiquant que l’infrastructure sera construite en face de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Selon le marabout,  »ce centre est destiné aux nécessiteux qui viendront à l’hôpital ».

    Les travaux ont été confiés à Cheikh Ahmadou Badawi Mbacké, président de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

    Le centre, baptisé  »Miftahoul Mouna » (la clef de l’espoir), est un don d’un disciple mouride du nom de Pape Fall, président d’‘’Ami Boutique’’.

    AN/SKS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Louga : 60 agents de santé formés en pharmacovigilance

    SENEGAL-SANTE / Louga : 60 agents de santé formés en pharmacovigilance

    Louga, 22 jan (APS) – Au total, 60 agents de santé des secteurs publics et privés de la région de Louga ont bénéficié lundi d’une formation  sur la pharmacovigilance initiée par l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP) dans le cadre de ses ateliers régionaux pour renforcer leurs capacités dans ce domaine, a constaté l’APS.

    ‘’C’est un moment pour l’équipe de l’ARP, de partager ses missions, son organisation, mais également sur certaines réglementations extrêmement importantes de la réglementation pharmaceutique notamment la pharmacovigilance’’, a dit Alassane Mbengue,  secrétaire général de l’ARP, à l’ouverture de l’atelier.

    M. Mbengue a indiqué que les participants sont formés sur la loi relative aux médicaments, sur la pharmacovigilance, mais aussi sur une meilleure connaissance de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP).

    Cette formation les pharmaciens du public et du privé, mais aussi les prestataires de santé et les acteurs communautaires, a-t-il précisé.

    ‘’Cette initiative vise également à donner la parole aux acteurs du secteur pharmaceutique et recueillir leurs attentes, connaître aussi leurs sentiments par rapport à l’exécution des missions de l’ARP et pouvoir avec les acteurs voir comment mettre en œuvre des activités pour le futur « , a-t-il encore soutenu.

    Le directeur régional de la Santé de Louga, Cheikh Sadibou Senghor a estimé que ‘’le volet pharmacovigilance est très important dans l’utilisation des médicaments car dans tous les programmes du ministère de la Santé s’il n’y a pas de médicaments ça ne marche pas ».

    « La pharmacovigilance doit être un processus continu’’, a-t-il fait valoir.

    Il a  invité ‘’les pharmaciens de la région de Louga participant à l’atelier de servir de relais auprès des  »Bajenu Gox » et de porter les informations le plus loin possible afin d’aider à une meilleure utilisation des médicaments, mais également à une  maîtrise de l’environnement du médicament qui souffre beaucoup de certains rumeurs’’.

    ‘’Nous avons heureusement une agence spécialisée dans ce domaine et qui à l’issue de cet atelier va mettre à notre disposition des outils qui permettront d’agir au cas où des effets secondaires seront notés’’, a dit M. Senghor.

    DS/AB/SKS/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Touba: plus de 1000 personnes opérées de la cataracte à l’hôpital Ahmadoul Khadim

    SENEGAL-SANTE / Touba: plus de 1000 personnes opérées de la cataracte à l’hôpital Ahmadoul Khadim

    Touba, 22 jan (APS) – Au total, 1250 personnes ont été opérées de la cataracte par l’Ong Direct Aid Society en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale lors d’un camp de chirurgie gratuite à l’hôpital Cheikh Ahmadoul khadim de Touba, a appris l’APS.

     »C’est une occasion d’aider dans la prise en charge des malades. Les 1250 malades qui étaient dans nos objectifs fixés ne représentent qu’une goutte d’eau », a souligné la cheffe de service ophtalmologie de l’hôpital, Dieynaba Ba.

    S’exprimant avec l’APS en marge de la dernière journée de ce camp de chirurgie gratuite, elle a magnifié  »le bon déroulement » de cette activité ainsi que  »les résultats obtenus durant les cinq jours ».

    Selon elle,  »le besoin est toujours pressant dans la zone ».  »Les populations en ont besoin parce que la plupart d’entre elles sont majoritairement pauvres et n’ont pas accès aux hôpitaux et aux soins, préférant restés chez eux plutôt que de venir se faire soigner’’, a t-elle souligné.

    Le chef d’équipe de l’ONG Direct Aid Society, Mouhamad Hendy, a pour sa part souligné que ‘’l’étape de Touba s’inscrit dans la continuité afin de permettre aux ophtalmologues d’avoir la même méthode d’opération qui prévaut au niveau international’’.

    Selon lui,  »la qualité de l’opération prime fortement sur l’effectif total à opérer », rappelant que l’équipe travaille notamment sur le suivi de ces malades.

     »La fonctionnalité de l’opération obéit à des aspects à suivre dont l’équipement de nos camps gratuits », a encore dit Mouhamad Hendy.AN/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : la pharmacovigilance et les missions de l’ARP au menu d’un atelier

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : la pharmacovigilance et les missions de l’ARP au menu d’un atelier

    Diourbel, 22 jan (APS) – Des pharmaciens de la région de Diourbel (centre) ont pris part ce lundi, à un atelier de partage sur la pharmacovigilance et les missions de l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), a constaté l’APS.

    « La pharmacovigilance est cruciale dans la prévention des effets indésirables et dans la promotion de la sécurité des patients avec une utilisation rationnelle des médicaments. C’est une fonction instituée par arrêté ministériel depuis 2009 mis en œuvre à travers un système national sous l’égide de l’ARP », a souligné le professeur Assane Dieng, chef service du contrôle biologique, biotechnologique et de la libération des lots à l’ARP

    S’exprimant en marge de l’atelier régional sur les missions de l’ARP, il a indiqué que les acteurs communautaires et les prestataires de la santé seront formés et sensibilisés aussi sur la pharmacovigilance pour leur permettre de maîtriser les notions dans ce domaine.

    Cette rencontre a aussi pour ambition de partager avec les acteurs les missions de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, a-t-il ajouté.

    « L’ARP a pour mission de mettre en œuvre les fonctions réglementaires dans le cadre de la politique pharmaceutique nationale, de contrôler le secteur pharmaceutique et veiller au respect des lois et règlements dans ce domaine », a fait savoir Pr Dieng.

    Elle est également chargée du suivi de la politique et des programmes dans le domaine de la pharmacie, du médicament et des autres produits de santé sans oublier l’homologation des médicaments, a-t-il dit.

    Il a précisé que l’agence travaille pour son autonomie financière à travers les redevances des entreprises pharmaceutiques (grossistes) « pour ne pas être dépendant des partenaires techniques et financiers ».

    Selon lui, l’ARP veut atteindre le niveau de maturité 3 et procéder à la mise en place de quatre pôles régionaux à Saint-Louis, Kaolack, Ziguinchor et Tambacounda dans les années à venir pour répondre de manière efficace aux besoins des populations.

    « Le besoin de surveillance des médicaments est beaucoup plus important dans la région de Diourbel y égard de la recrudescence du trafic illicite de médicaments dans la zone », a pour sa part souligné Docteur Mouhamadane Lo, pharmacien en chef de la pharmacie régionale d’approvisionnement de Diourbel.

    Il a rappelé à cet effet la nécessité de travailler pour l’accès aux populations des médicaments avec l’implantation d’officines réglementaires pour faire face à la vente illicite de médicaments.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments recensés à Touba (pharmaciens)

    SENEGAL-SANTE / Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments recensés à Touba (pharmaciens)

    Diourbel, 22 jan (APS) – Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments ont été recensés dans la ville de Touba, a-t-on appris lundi du secrétaire général du regroupement des pharmaciens de la région de Diourbel, Docteur Adiouma Diouf.

     »Depuis deux ans, nous avons recensés, après un travail de terrain, plus de 300 dépôts illégaux ou boutiques de médicaments à Touba. Ces dépôts se trouvent essentiellement devant les structures sanitaires de la ville notamment au vu et au su de tout le monde », a-t-il déploré, soulignant que la ville compte actuellement 47 pharmacies légalement constituées.

    Docteur Adiouma Diouf s’exprimait en marge de l’atelier régional de partage sur les missions de l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) en présence du directeur régional de la santé.

    Il a souligné l’urgence de procéder à la fermeture de tous ces dépôts de médicaments, dénonçant  »une activité illégale, illicite et très dangereuse pour la santé des populations ».

    Selon lui, la recrudescence des maladies chroniques à Touba comme l’hypertension artérielle, le diabète et l’insuffisance rénale sont dues en grande partie à l’utilisation de ces médicaments des dépôts clandestins.

    Le pharmacien dit être optimiste avec les réformes et le travail de l’ARP pour veiller sur la qualité des médicaments.

     »La population de Touba mérite d’avoir des médicaments de qualité à l’instar des autres villes du pays. Les pharmaciens de la région de Diourbel sont prêts à accompagner les autorités compétentes pour mettre un terme à l’installation illégale de pharmacies et de dépôts de médicaments », a dit le secrétaire général du regroupement des pharmaciens.

    Le chef de service du contrôle biologique, biotechnologique et de la libération des lots à l’ARP a rappelé que le gouvernement du Sénégal travaille à mettre un terme à l’installation illégale des dépôts de médicaments.

    Pour le professeur Assane Dieng, cette lutte va passer par le développement de l’industrie pharmaceutique pour permettre au Sénégal d’avoir une souveraineté dans ce domaine.

    Il a rappelé que les auteurs de trafic de médicaments ou de l’exercice illégal de pharmacie sont passibles de sanctions conformément aux lois et règlements en vigueur.

    MS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Kolda : des pharmaciens formés à la pharmacovigilance et aux missions de l’ARP

    SENEGAL-SANTE / Kolda : des pharmaciens formés à la pharmacovigilance et aux missions de l’ARP

    Kolda, 22 jan (APS) – Les pharmaciens des secteurs public et privé des régions de Kolda et Sédhiou (sud) ont entamé, lundi, un atelier de partage de deux jours sur la nouvelle loi pharmaceutique révisée et les missions de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP).

    Pendant deux jours se verront notamment présenter la loi pharmaceutique, révisée en juin 2023, et le concept de pharmacovigilance.

    Cette session de formation vise à renforcer le système national de pharmacovigilance dans les zones de Kolda et Sédhiou qui partagent des frontières avec des pays limitrophes, a précisé Dr Adama Diédhiou, chef de la délégation de l’ARP. Il s’agit également de partager la loi sur les médicaments et autres produits de santé. 

    Pour assurer une meilleure surveillance des produits pharmaceutiques dans les régions de Kolda et Sédhiou, l’ARP envisage de créer des pools de réglementation afin d’appuyer les directions régionales, a annoncé Dr Diédhiou.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-PHARMACIE-FORMATION / Thiès : des pharmaciens imprégnés de la nouvelle loi pharmaceutique et des missions de l’ARP

    SENEGAL-PHARMACIE-FORMATION / Thiès : des pharmaciens imprégnés de la nouvelle loi pharmaceutique et des missions de l’ARP

    Thiès, 22 jan (APS) – Des pharmaciens des secteurs public et privé ont entamé, lundi à Thiès, un atelier de partage de deux jours sur la nouvelle loi pharmaceutique révisée et les missions de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), a constaté l’APS.

    Pendant deux jours, des pharmaciens venus de Tivaouane, Mékhé et Thiès regroupés à la Manufacture sénégalaise des arts décoratifs (MSAD), se verront notamment présenter, au premier jour, la loi pharmaceutique, révisée en juin 2023 et au deuxième jour, le concept de pharmacovigilance.

    Cette loi pharmaceutique qui datait de 1954, était devenue caduque, a laissé entendre le Docteur Coura Coulibaly Diack, coordonnatrice de la cellule partenariats à l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique.

    Initiée par l’ARP, cette formation menée simultanément dans six autres régions du pays, sera aussi un moment de vulgarisation de l’inspection réglementaire.

    L’ARP a été mise sur pied par décret présidentiel le 7 avril 2022, dans l’optique de réaliser l’ambition du Sénégal d’atteindre la souveraineté pharmaceutique à l’horizon 2035.

    D’ici là, le pays entend passer d’une production  »de 5%  à 50% des médicaments et produits de santé et vaccins dont ses populations ont besoin », selon Mme Diack.

    Pour atteindre cet objectif, cette agence devait être créée, pour réglementer le secteur pharmaceutique, afin de garantir la qualité des produits de santé, médicaments qui seront produits localement, en plus de ceux importés.

    Au moment de sa création l’ARP, avait un niveau de maturité 1, alors que l’OMS exige un niveau 3, attestant la qualité requise en termes de certification du secteur de la pharmacie, pour libérer les lots de médicaments.

     »Nous sommes sur le point de l’avoir », a dit le Docteur Diack, selon qui, le Sénégal pourrait ainsi  »devenir le premier à atteindre le niveau de maturité trois en moins de cinq ans ».

    Dans le cadre de la relance de son industrie pharmaceutique, le Sénégal avait posé un diagnostic qui a montré les obstacles de l’atteinte de la souveraineté pharmaceutique, identifiant ainsi une vingtaine projets et 9 réformes institutionnelles à mettre en œuvre, dont la création d’une agence de réglementation.

    Selon Coura Coulibaly Diack, la Covid-19 a mis en exergue l’urgence pour le Sénégal de fabriquer ses propres vaccins et produits de santé.

    Le Sénégal veut se positionner en un hub pharmaceutique dans la sous-région, pour à terme produire 300 millions de doses de vaccin par an, a dit la responsable.

    Dotée en 2024 d’un budget de près de 6 milliards de FCFA, dont 1,3 milliard venant de l’Etat et 4,438 milliards des partenaires, l’ARP entend ériger quatre pôles au Nord, au Centre, à l’Est  et au Sud du pays, avec l’ambition d’avoir, à terme, un centre dans chaque région.

    L’ARP devra exercer neuf fonctions réglementaires issues de ses missions, parmi lesquelles  la surveillance de marché, contrôle de la qualité des médicaments et autres produits de santé, l’octroi de licences aux établissements pharmaceutiques, l’inspection des 1.400 pharmacies du pays, des laboratoires d’analyse de biologie médicale, des sites d’essais cliniques relatifs aux médicaments entrent aussi dans ses prérogatives.

    S’y ajoutent la lutte contre le marché illicite des médicaments et des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés, la libération des lots de vaccins, la lutte contre l’exercice illégale de la pharmacie, font aussi partie de ses missions.


    ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un lot de pièces de lunettes de protection remis au ministère de la Santé

    SENEGAL-SANTE / Un lot de pièces de lunettes de protection remis au ministère de la Santé

    Dakar, 22 jan (APS) – L’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) a remis lundi un don de 730 000 pièces de lunettes de protection au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a constaté l’APS.

    Ce don, qui s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), vise à contribuer à minimiser les risques d’accidents ou de maladies du travail, a indiqué le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé.

    ‘’Dans le cadre de notre politique RSE, nous avons décidé de faire don d’équipements de protection sanitaire de 730 000 pièces de lunettes d’une valeur d’un million de dollars soit 600 millions de francs CFA au ministère de la Santé, pour protéger les yeux des différents risques de projection’’, a expliqué M. Baldé.

    Il a précisé que le matériel offert est constitué de ‘’deux lots’’. Le premier lot de 480.000 pièces de lunettes médicales de protection est déjà disponible. Le deuxième lot est constitué de ‘’250.000 visières de protection qui vous parviendront au courant de ce mois’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, il s’agit de lunettes ‘’réutilisables’’ et conçues pour protéger les yeux des différents risques de projection qui  ‘’permettront de doter nos structures sanitaires de matériels modernes plus adaptés’’, tout en ‘’améliorant leur fonctionnalité et minimisant les risques d’accidents ou de maladies du travail’’.

    ‘’Ce don symbolise notre volonté d’unir nos forces pour surmonter les défis actuels et construire un avenir plus résilient’’, a souligné Abdoulaye Baldé.

    Plus qu’un geste ‘’symbolique’’, ce don marque un ‘’engagement concret’’ pour ‘’la sécurité et le bien-être de nos concitoyens’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Il s’agit d’une contribution à votre immense sacrifice, mais nous espérons qu’il apportera aux professionnels de la santé un peu de réconfort et de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions’’, a estimé M. Baldé.

    L’APIX demeure engagée à soutenir le Sénégal dans sa marche vers un avenir meilleur, où la santé et le bien-être de tous sont prioritaires, a-t-il assuré.

    Le docteur Habibou Ndiaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, s’est réjoui de ce don. Celui-ci, dit-il, ‘’revêt une importance capitale, car comme vous le savez, la protection des agents de santé constitue une préoccupation majeure et est érigée en priorité par notre département’’.

    ‘’Nos agents à tous les niveaux doivent disposer d’équipements adéquats pour agir avec sécurité aussi bien pour eux-mêmes, leurs familles, les malades et la communauté toute entière’’, a dit le docteur Ndiaye.

    Il estime que ‘’ces lunettes vont renforcer la protection contre les projections et éclaboussures de liquides biologiques contaminants dans les yeux et ainsi contribuer au renforcement de la prévention et du contrôle des infections’’.

    Il a conclu en assurant que la répartition du matériel a été faite entre les différentes directions régionales de la santé (DRS) qui vont doter l’ensemble des structures dans leurs zones de responsabilité respective.

    NSS/SKS/ASG/ASB

     

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : une ambulance médicalisée offerte au poste de santé de Sam

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : une ambulance médicalisée offerte au poste de santé de Sam

     Kaolack, 22 jan (APS) – Le poste de Santé de Sam,  »une structure de référence de la région médicale de Kaolack, a réceptionné dimanche une ambulance médicalisée offerte par le conseil départemental, a constaté l’APS.

    Cette ambulance, d’un coût global de quinze millions de francs CFA, vient renforcer le plateau médical du district sanitaire de Kaolack et sera profitable à toutes les structures de santé de la commune pour la prise en charge des patients.

    Pour le président du Conseil départemental, Ahmed Youssouph Bengelloune, ce don est le fruit d’une ‘’promesse électorale’’ qui vient d’être concrétisée.

    ‘’Cette ambulance que nous remettons au comité de gestion de ce poste de santé, nous voulons qu’elle soit bien entretenue et qu’elle serve au mieux les populations pour rendre la vie des Kaolackois plus aisée’’, a lancé M. Bengelloune.

    Il a indiqué vouloir contribuer à faire de Kaolack un ‘’département socialement épanoui’’, ce qui ne peut se faire sans une prise en charge de la santé digne de ce nom ». C’est pourquoi il a récemment posé le même acte en offrant une ambulance au centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN).

    Ahmed Youssouph Bengelloune a annoncé le lancement prochain des travaux de construction d’une maternité au niveau de cet hôpital régional et, prochainement, la mise en place d’un Service d’aide médicale d’urgence (SAMU).

    ‘’C’est la quatrième fois nous assistons à une cérémonie similaire à l’initiative du président du Conseil départemental au niveau de ce poste de santé, qui a contribué à la réhabilitation de la structure et à l’organisation d’activités de consultations médicales gratuites’’, a souligné le médecin-chef du district sanitaire de Kaolack, Dr Niène Seck.

    Dr Seck et ses collaborateurs du poste de santé de Sam se sont engagés à veiller à l’entretien de ce véhicule, pour qu’il puisse avoir une durée de vie ‘’raisonnable’’ afin de pouvoir contribuer à la prise en charge des malades.

    ADE/ADL/ASG