Ndoffane (Kaolack), 20 jan (APS) – Le chef du service de l’élevage et des productions animales de Kaolack (centre), Cheikh Ahmadou Bamba Bèye, a invité samedi les éleveurs sénégalais à faire vacciner leur bétail afin de prévenir les maladies animales, a constaté l’APS.
»La campagne de vaccination du cheptel a démarré depuis le mois de septembre dernier mais on note la réticence de certains éleveurs à faire vacciner leur cheptel. Il est primordial de faire la vaccination pour les petits et grands ruminants étant donné que 90% des maladies qui touchent les hommes sont transmis par les animaux’’, a-t-il souligné.
M. Bèye s’exprimait en marge de la première édition de la journée de fitness organisée par le Ndoffane Fitness Club (Club) qui avait pour marraine la cheffe de service régional de l’élevage, et des productions animales de Kaolack, Dr Ndèye Khady Ndiaye.
Cheikh Ahmadou Bamba Bèye, relevant l’importance de tirer profit de la médecine vétérinaire, a appelé les populations des zones frontalières à participer à la mise en œuvre de l’interdiction de l’exportation de la volaille notamment les cuisses de poulets dont la commercialisation est interdite au Sénégal.
Dakar, 20 jan (APS) – Le Centre africain de résilience aux épidémies (CARE) ouvert par l’institut Pasteur de Dakar (IPD) se veut un instrument de lutte contre les épidémies grâce à la formation de ressources humaines qualifiées, a dit son administrateur, Amadou Sall.
« Au-delà de la biologie, nous avons créé une première Chaire appelée (santé et diplomatie). Elle va enseigner aux biologistes, aux parlementaires, le rôle de la diplomatie, comment il peut permettre de lutter contre les épidémies. Donc, Care c’est la formation, la diplomatie et l’ensemble des informations dont on a besoin pour gérer une épidémie ou la prévenir », a souligné M. Sall.
« Quelque 1000 étudiants seront formés dans diverses disciplines dans ce centre » a t-il ajouté, vendredi, lors de la cérémonie d’ouverture du CARE.
Dr Sall a expliqué que pour « le volet formation et production de vaccins, il y aura des cohortes de 300 à 800 personnes ». »Quand on forme les gens avec des outils digitaux, il faut avoir une très grande capacité », a t-il souligné.
Il a annoncé qu’Africa CDC vient de leur remettre une certification signifiant que le Sénégal peut former en biosécurité et bio sureté de l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest. « Nous avons une grande capacité, avec des cohortes, de former plus de 200 personnes par an. Ce qui fait une très grande capacité », a-t-il indiqué.
Cette volonté, selon lui, découle des leçons apprises lorsqu’est survenue la pandémie à Covid-19. « L’expérience de la Covid-19 doit être capitalisée dans des centres comme CARE et, si demain une épidémie se présente, cela nous permettra de pouvoir répondre mieux et vite », a dit M. Sall.
»Le CARE va travailler sur les épidémies en assurant qu’il y ait une certaine résilience dans la durée pour que nous puissions prévenir les épidémie, les prédire et apporter une réponse. Pour ce faire, nous allons former des étudiants sur la biologie que ce soit toutes les disciplines relatives aux épidémies, comment communiquer, détecter et soigner le malade », a t-il informé.
Le lancement du Centre africain de résilience aux épidémies (CARE) marque aussi la célébration du centenaire de l’IPD créé sous le nom de l’Institut Pasteur en 1924.
Kédougou, 19 jan (APS) – Les structures sanitaires de la région de Kédougou (sud-est) ont bénéficié d’un « investissement massif en matériels et équipements » de la part de l’Etat sénégalais, a indiqué vendredi le directeur régional de la santé, docteur Ababacar Mbaye.
‘’Nous avons noté, ici à Kédougou, en tout cas un investissement massif en matériels et en équipements fait par l’Etat du Sénégal à travers son ministère de la Santé et de l’Action sociale’’, a déclaré le Dr Mbaye.
Il intervenait à la restitution des résultats de la supervision conjointe des structures sanitaires de la région de Kédougou. La rencontre s’est déroulée en présence des représentants des collectivités territoriales et des partenaires locaux, sous la présidence de l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Georges Samba Faye.
La direction régionale de la santé de Kédougou a reçu dernièrement sept ambulances médicalisées et soixante motos.
‘’Ce sont des moyens de transport qui vont nous permettre de faire la stratégie avancée et mobile. Et il y a aussi du matériel médical et l’ouverture récemment du bloc opératoire de Saraya qui va prendre en charge les femmes enceintes qui ont besoin de césarienne’’, a-t-il souligné
Il a invité les entreprises minières et les collectivités locales à combler le gap existant dans certaines zones de la carte sanitaire, afin de relever définitivement le plateau technique de la région de Kédougou.
L’adjoint au gouverneur de région chargé des affaires administratives, Georges Samba Faye, a salué la réussite de la supervision conjointe des structures sanitaires qui va permettre aux populations d’avoir une meilleure prise en charge médicale et psychologique.
Il s’est engagé à prendre des mesures pour lever les blocages qui empêchent la prise en charge totale de la couverture maladie universelle dans certaines structures sanitaires de la région de Kédougou.
Kédougou, 18 jan (APS) – Un projet dénommé »Africam », dont l’ambition est de contribuer à prévenir l’émergence des maladies zoonotiques grâce à la recherche, a été lancé jeudi à Kédougou (est), lors d’une cérémonie présidée par l’adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement, Georges Samba Faye.
Le projet »Africam » »devrait nous permettre de prévenir certains risques et d’aider parce que la santé animale est intimement liée à la santé humaine », a souligné l’adjoint au gouverneur.
L’autorité administrative s’est engagée à accompagner ce projet dans la mise en place de politiques de prévention des zoonoses.
»Nous allons prendre des mesures pour accompagner le projet qui normalement va aider l’État du Sénégal à amoindrir en tout cas les risques de zoonose », a-t-il dit.
Il a invité le préfet du département de Kédougou à s’approprier ce projet qui vise à accompagner sa circonscription par la mobilisation des acteurs locaux, en construisant avec eux un système de surveillance territoriale.
L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, a salué le lancement de ce projet. Il a évoqué les attentes liées à cette initiative en matière de prévention et de la préparation de la réponse aux pandémies.
Le diplomate a par ailleurs visité certaines localités du département de Kédougou pour mieux comprendre les enjeux de développement et d’équité territoriale.
»L’objectif de notre visite de trois jours à Kédougou était aussi de rencontrer les autorités administratives et les populations pour discuter sur les enjeux de la résilience », a-t-il expliqué.
Le projet « Africam » fait partie d’un programme mondial financé par l’Agence française de développement et dont la mise en œuvre dans le département de Kédougou sera assurée par le CIRAD, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, et l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
Le docteur Papa Seck, conseiller One Health du président de la République, Macky Sall, était présent au lancement de ce projet, de même que l’ambassadeur de France au Sénégal, Christine Fages, entre autres personnalités.
Elinkine (Oussouye), 18 jan (APS) – La base navale sud d’Elinkine a remis, jeudi, 329 cartes d’adhésion à des mutuelles de santé à 329 habitants des villages d’Elinkine, Sam-Sam, Santhiaba, Carabane, Pointe Saint -Georges, Cagnout, Samatite, Efisao, Cachouane et Wendaye, a constaté l’APS.
L’enrôlement de ces personnes vulnérables et nécessiteuses dans la couverture maladie universelle (CMU) entre dans le cadre de la célébration du 49e anniversaire de la Marine nationale, a expliqué le commandant de la base navale sud d’Elinkine, Baba Diagne Sène, en marge de la cérémonie de distribution des cartes d’adhésion, en présence du préfet d’Oussouye, Maurice Latir Ndione.
Cette cérémonie a aussi vu la présence du chef du service régional de la CMU de Ziguinchor, Boubacar Diallo, des autorités religieuses et coutumières et des populations.
« L’enrôlement des personnes habitant 11 villages du département d’Oussouye dans la couverture maladie universelle, leur offre la possibilité de bénéficier d’une couverture sanitaire pour toute l’année 2024 au niveau de tous les postes de santé et structures sanitaires de la région de Ziguinchor », a précisé le commandant de la base navale sud d’Elinkine.
Il a annoncé que 171 personnes supplémentaires seront ultérieurement enrôlées par la base navale sud, ce qui fera un total de 500 personnes.
Le commandant Boubacar Diagne Sène a toutefois rappelé que cet appui de la base navale sud ne se substitue pas aux prérogatives des structures compétentes. Il précise qu »’il s’inscrit dans le cadre des activités civilo -militaires des forces armées sénégalaises, émanation de la Nation, qui se sont toujours distinguées par un soutien et un appui permanents au profit des populations locales ».
Il a magnifié le soutien de différents postes de santé et des chefs de village qui, selon lui, « ont aidé dans l’identification des bénéficiaires ».
« Cette remise de cartes d’adhésion à la mutuelle de santé a une importance capitale. Le commandant de la base navale, en procédant à cette activité importante, a [tout] compris parce que l’État mobilise des ressources financières pour atteindre cet objectif », a lancé le préfet d’Oussouye, Maurice Latir Ndione.
La base navale sud, en accomplissant ce geste, est en train de participer à l’effort national, pour que tous les citoyens puissent accéder aux services de santé, a-t-il dit, appelant les populations à davantage collaborer avec elle.
La fête anniversaire de la marine nationale organisée par la base navale sud, est axée sur le thème « Marine nationale : stratégie navale 2050 ».
Une randonnée pédestre suivie d’une opération « set-setal » est prévue samedi à Elinkine, dans le cadre de cet anniversaire qui prend fin mardi par une cérémonie militaire et une démonstration nautique.
Thiès, 17 jan (APS) – Les tumeurs et les maladies liées à l’environnement sont au menu de la deuxième édition des journées scientifiques de l’Unité de formation et de recherche en Santé (UFR Santé) de Thiès, une rencontre qui se veut un grand moment d’échanges entre chercheurs, enseignants et praticiens des hôpitaux.
Après une première édition en 2023, limitée au domaine strictement médical, ces deuxièmes journées scientifiques de l’UFR Santé, déroulées mardi et mercredi, ont été élargies aux pharmaciens et aux paramédicaux, qui ont tous leur stand, a relevé le professeur Yoro Diallo, vice-directeur de l’UFR Santé de Thiès.
Ces journées « sont d’une grande importance », en ce qu’elles offrent une tribune d’échanges pratiques et de communication entre les différentes structures, a relevé le professeur Diallo, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture.
Il s’est dit « persuadé » que ces journées seront « fructueuses et intenses », pour déboucher sur des propositions de solutions aux thèmes de cette année.
Les participants ont planché sur les tumeurs, avec comme sous-thème, les pathologies liées à l’environnement.
« Les tumeurs intéressent toutes les spécialités », qu’il s’agisse des médecins, des chirurgiens, des biologistes, des pharmaciens, a dit le professeur Jean-Louis Abdourahim Ndiaye, vice-recteur, venu représenter le recteur de l’UIDT, l’université Iba Der Thiam de Thiès.
Les tumeurs, y compris le cancer, sont des affections « difficiles à traiter quand elles sont détectées tardivement », a-t-il ajouté. D’où la nécessité, lors de ces journées, d’aborder « l’importance de la prévention et de la prédiction, en tenant en compte les contributions des praticiens ».
Au-delà de l’UIDT, des participants sont venus d’autres universités du pays, a signalé le professeur Ndiaye.
Pour son collègue Yoro Diallo, l’édition 2024 des journées scientifiques de l’UFR Santé ont un « caractère particulier », en ce qu’elles ont pour parrain, le professeur Bernard Marcel Diop, « professeur émérite, pédagogue hors-pair, encadreur inégalable ».
Il a été, a-t-il dit, « l’un des premiers à faire confiance », il y a 16 ans en 2008, au potentiel des artisans de ce qui est devenu la « deuxième école de médecine du Sénégal ».
Ancien professeur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Bernard Marcel Diop a été aussitôt après sa retraite, le 30 sept 2012, nommé conseiller pédagogique de l’UFR Santé, le 1-er octobre suivant.
Montée en puissance de l’UFR Santé de Thiès
Le professeur Diop a contribué à la promotion de nombreux agrégés à l’université Iba Der Thiam de Thiès et à l’encadrement technique du personnel enseignant.
« Depuis sa création en 2008, il y a 16 ans, l’UFR Santé ne cesse de monter en puissance, grâce à la participation sans commune mesure de nos collaborateurs praticiens dans les hôpitaux », a relevé le professeur Diallo, en marge de la cérémonie officielle.
« Nous avons commencé avec 50 étudiants dans une salle réduite. Aujourd’hui, on est à 2011 étudiants, avec des formations diversifiées », s’est-il réjoui.
Selon lui, cette entité de l’UIDT qui compte 23 nationalités, trois filières et 17 formations professionnelles, intègre les nouvelles visions et orientations de l’université de Thiès.
Son personnel a contribué à « relever le plateau technique, pour répondre à la demande des populations [et] éviter les transferts vers d’autres régions, en l’occurrence Dakar ».
« La prise en charge médicale au complet peut se faire maintenant au niveau de la région de Thiès », a-t-il souligné.
Pour le professeur Jean-Louis Ndiaye, vice-recteur de l’UIDT, les 100% obtenus au CAMES depuis quelques années sont le fruit de l’animation scientifique et de l’esprit qui règne à l’UFR Santé et à l’UIDT de manière générale.
L’UIDT qui a, dans son ensemble, atteint environ 8.000 étudiants, ne dispose « pas de suffisamment d’enseignants ».
Elle a besoin d’un recrutement d’enseignants chercheurs, d’un renforcement de ses équipements et de son financement, pour développer une recherche de qualité, a noté le professeur Ndiaye.
Avec ses 43 professeurs titulaires, l’UFR Santé reçoit des enseignants d’autres universités qui viennent y faire des prestations.
Thiès, 17 jan (APS) – Différents acteurs membres d’une plateforme de lutte contre la Covid-19 sont en conclave à Thiès, pour trois jours, afin d’actualiser les supports et messages existants, en vue de l’intégration de la vaccination contre cette pathologie dans les soins de santé primaire.
En plus d’agents du Service national de l’éducation sanitaire et sociale (SNEISS), organisateur de cet atelier, des représentants de différentes entités du ministère de la Santé, du Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale, du Centre d’opérations d’urgence sanitaire (COUS), de l’USAID Breakthrough Action, partenaire financier de cette activité prennent part à cette rencontre.
»A l’issue de ces trois jours, des supports de communication seront produits. Cela nous permettra de continuer cette vaste campagne de communication, d’information et de mobilisation de nos compatriotes, pour l’adoption de bons comportements par rapport à cette pandémie », a dit le directeur du SNEISS, Lamine Bara Gaye.
En plus de la Covid-19, les supports serviront à sensibiliser aussi sur deux maladies zoonotiques que sont la rage et la grippe aviaire.
M. Gaye s’est dit »convaincu » que compte tenu de la qualité et de l’expertise des participants, des supports de qualité seront produits, au terme des travaux. Il en a profité pour lancer un appel à l’endroit des populations, pour la vigilance, le port du masque, dans un contexte de réapparition de foyers dans certaines parties du monde, et vu la mobilité des personnes à l’échelle internationale.
»Nous avons constaté ces derniers temps une résurgence des cas de Covid dans le monde, et quelques balbutiements dans le pays », a ajouté Lamine Bara Gaye.
Relevant d’ailleurs que »la maladie n’a pas encore quitté notre pays », Gaye a noté que la production de ces supports permettra ensuite de »passer à l’offensive » dans la communication.
»La vaccination est toujours de rigueur, nous continuons la communication partout, il y a de des doses de vaccin et les partenaires sont à nos côtés », a poursuivi Lamine Bara Gaye relevant que c’est grâce à ces actions combinées que le pays a » tenu tête » à cette pandémie.
Pour le docteur vétérinaire Amadou Bassirou Fall qui représentait le Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale, logé à la Primature, le moment n’est pas au relâchement.
»Nous ne devons pas baisser la garde, nous devons maintenir les comportements préconisés durant la pandémie, notamment les gestes barrière », a t-il dit.
Pour Mame Diarra Faye de l’USAID, »depuis la levée de l’état d’urgence sanitaire mondial, par l’OMS, l’enjeu, c’est la routinisation, avec un focus sur les personnes vulnérables qu’il faut protéger contre les formes graves ».
Le Sénégal avait lancé en février 2021, une campagne de vaccination contre la Covid-19, qui a été confrontée aux »rumeurs et fausses informations qui ont été à l’origine des facteurs limitants l’adhésion des populations », note le SNEISS dans un document.
»L’efficacité des vaccins est au cœur des débats dans les réseaux sociaux, les médias classiques et dans les foyers », poursuit le texte, soulignant que »malgré tous les efforts consentis, le Sénégal n’a pas pu atteindre le taux de couverture vaccinale telle que recommandée par l’OMS afin de garantir une immunité collective à la population ».
Le document note que le gouvernement du Sénégal a décidé de »poursuivre sa politique de protection des populations contre la Covid-19 par l’intégration de la vaccination dans toutes les interventions de soins de santé primaires ».
Pendant ces trois jours, les participants produiront, pour ce qui est de la Covid-19, deux affiches, une fiche technique, deux déclarations télévisées et deux spots radios.
Des outils similaires seront aussi élaborés pour des besoins de sensibilisation sur la rage et la grippe aviaire.
Dakar 17 jan (APS) – La Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale et Duopharm, une société de distribution de médicaments, ont signé mardi un partenariat en vue de monter une unité de fabrication de médicaments au Sénégal dans le but de réduire les importations à moins de 50 % à l’horizon 2035.
»Ce partenariat permet de relever le défi de la production de médicaments au Sénégal car le pays dépend encore de l’importation de médicaments », a souligné le Directeur général d’IFC Afrique de l’Ouest, Olivier Buyoya, lors de la signature de convention avec Duopharma.
»Le pays importe 90% de médicaments qu’il consomme. La récente pandémie à covid-19 nous a rappelé que la souveraineté pharmaceutique est nécessaire. L’objectif de l’IFC est que d’ici à l’horizon 2035 le pays importe moins de 50% des médicaments qu’il consomme », a t-il ajouté.
Il estime que l’atteinte de l’objectif de souveraineté pharmaceutique passe par une implication active et des pouvoirs publics et des acteurs.
Pour ce faire, l’IFC va accompagner ces acteurs dans la structuration, les études du projet en espérant dans quelques mois la concrétisation de cette unité de fabrication de médicaments au Sénégal.
Directeur de Duopharm S.A, Dr Jules Kébé a souligné que »ce partenariat est très important pour les pharmaciens du pays, car, il permet d’aller vers la souveraineté pharmaceutique ». »Ce partenariat est une opportunité pour pouvoir donner au Sénégal des médicaments de qualité », a t-il ajouté.
»Si nous ne répondons pas à la demande de médicaments qui va exploser dans les années de par l’augmentation de la démographie (…), l’importation de la quasi- totalité de nos médicaments ne pourra plus continuer », a déclaré Jules Kébé, directeur de Duopharm un grossiste répartiteur pharmaceutique installé au Sénégal.
Selon lui, il est nécessaire de se rapprocher d’une institution internationale qu’est l’IFC pour trouver des solutions à la question de la souveraineté pharmaceutique.
»Il faudra privilégier et valoriser la production locale de médicaments pour avoir une souveraineté pharmaceutique. Les molécules (médicaments) qui seront produits localement vont correspondre parfaitement aux besoins de la population et des praticiens de la santé », a -t -il assuré.
L’IFC aidera Duopharm S.A en termes de compétences avec des experts dans différents domaines dont l’étude de marché, du design de l’usine et de la visibilité mondiale sur les bonnes pratiques de fabrication de médicaments.PD/SKS/ADL/OID
Dakar, 16 jan (APS) – La ville de Dakar et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont signé mardi une convention de partenariat portant sur la gestion médicale du centre d’hémodialyse situé à Liberté 6 et aux termes de laquelle cette structure devrait voir ses capacités augmenter pour prendre en charge jusqu’à 240 patients.
« Le centre dispose de 40 générateurs et équipements mobiliers et accessoires nécessaires pour assurer un service de qualité. Dans le schéma d’optimisation, le centre pourra fonctionner progressivement jusqu’à prendre près de 240 patients », a déclaré la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, lors de la cérémonie de signature de cette convention.
Selon la ministre, ce partenariat scellé entre son département et la ville de Dakar vise le renforcement de l’offre de soins du centre d’hémodialyse de Liberté 6 et le déploiement en sein de ressources humaines de qualité.
« Le centre de dialyse de Liberté va très vite déborder. C’est pourquoi nous saluons les efforts qui sont en train d’être faits pour une réorganisation de la file d’attente. Je salue les efforts du maire de Dakar consistant à enrôler plus de malades dans la prise en charge de la dialyse », a-t-elle dit.
Sur ce point, « tout l’accompagnement technique nécessaire se fera pour assurer une prise en charge de qualité », a assuré le ministre de la Santé et de l’Action sociale, ajoutant que dans ce cadre, les prestations du centre de dialyse de Liberté 6 « seront gratuites ».
Elle a toutefois ajouté que « ceux qui peuvent payer, doivent aider […] pour que ceux qui ne peuvent pas payer entrent dans la corvée, il s’agit de la solidarité agissante », avant d’inviter les acteurs à renforcer la sensibilisation et la prévention des facteurs de risque.
Le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias, a souligné l’importance de l’approche multisectorielle dans le domaine de la santé. Il a réitéré son ambition de mettre à la disposition des populations dakaroises « un plateau technique adéquat » pour leur prise en charge sanitaire.
« J’ai été très choqué de voir comment les populations sénégalaises souffrent pour avoir accès aux soins de dialyse », a relevé l’édile de la capitale sénégalaise.
Sous ce rapport, il invite les autorités sanitaires à rendre gratuite la prise en charge de la dialyse. « Je le dis parce que mon rêve, c’est que ce centre de dialyse puisse offrir des dialyses gratuites ».
Dans la mesure où tout le monde ne pourrait peut-être pas bénéficier de cette gratuité, la mairie de Dakar va « voir quels sont les critères éligibles et les conditions adéquates pour permettre éventuellement aux populations les plus vulnérables de pouvoir accéder à ces soins sans avoir à débourser un franc », a poursuivi Barthélemy Dias.
Ziguinchor, 15 jan (APS) – Le master en thérapie de suppléance rénale introduit l’année dernière à l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) compte au total 70 étudiants qui vont renforcer les centres de dialyse disponibles au Sénégal, a-t-on appris lundi de son coordonnateur, le professeur Yaya Kane.
La deuxième promotion est constituée cette année de 43 étudiants contre 27 en 2023, a-t-il précisé dans un entretien avec des journalistes, au terme de la traditionnelle « amphi de rentrée » pour l’année académique 2023-2024.
« Nous avons démarré le master en thérapie de suppléance rénale l’année dernière. La première année était constituée de 27 étudiants et cette deuxième promotion en compte 43 « , a fait savoir le professeur Kane.
« Cette formation est venue à son heure puisqu’il y a un déficit en ressources humaines concernant cette spécialité. La maladie rénale chronique connaît des proportions très élevées dans le monde, en Afrique et au Sénégal », a-t-il relevé.
Selon lui, les étudiants devant sortir de cette filière « vont renforcer les centres de dialyse disponibles au Sénégal ».
« L’État a ouvert des centres de dialyse presque partout, mais faute de personnel, ils ne sont pas tous fonctionnels. Nous formons ces étudiants pour qu’ils puissent aider au bon fonctionnement de ces centres de dialyse », a expliqué le professeur Yaya Kane.
Les étudiants inscrits dans cette filière vont sortir comme « docteurs en sciences infirmières », a-t-il précisé.
Il signale que la plupart des cours en thérapie de suppléance rénale sont faits en ligne.
Cette formation « permettra de pallier le déficit en personnel et d’aider les malades. Elle vient aider à donner des soins de qualité », a pour sa part expliqué la directrice de l’UFR des sciences de la santé de l’université Assane Seck de Ziguinchor, professeur Evelyne Siga Diome.
Pour le responsable de la première promotion de master en thérapie de suppléance rénale de l’UFR santé de Ziguinchor, Diène Faye, « cette formation permettra de relever le plateau technique au niveau des centres d’hémodialyse et d’apporter aussi une opportunité aux paramédicaux d’avancer dans leur statut ».