Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Podor : les maladies diarrhéiques, premier motif de consultation à Dodel (ICP)

    SENEGAL-SANTE / Podor : les maladies diarrhéiques, premier motif de consultation à Dodel (ICP)

    Dodel Podor), 14 jan (APS) – Les maladies diarrhéiques chez les enfants âgés de 0 à 59 mois représentent ‘’35 % des motifs de consultations’’ au poste de santé de Dodel, commune de l’arrondissement de Gamadji Saré, a révélé l’infirmier-chef de poste, Oumar Diop.

    M. Diop s’entretenait avec l’APS en marge d’un forum organisé vendredi par l’ONG ‘’The Hunger Project’’ et le secrétariat exécutif du Conseil national du développement de la nutrition, à Dodel chef-lieu de la commune éponyme.

    ‘’Les maladies diarrhéiques chez les enfants âgés de 0-59 mois constituent 35 % de ces motifs de consultations’’, a précisé M. Diop.

    Il a également signalé que ‘’les fièvres sont récurrentes aussi chez les enfants, de même que les infections respiratoires aiguës (IRA), notamment les toux et les rhumes’’.

    Selon l’ICP de Dodel, ‘’l’hypertension artérielle est aussi fréquente chez les personnes âgées. On note aussi la maladie chez des jeunes femmes en état de grossesse qui en souffrent’’.

    Il y a également des maladies dermiques qui sont notées chez des patients, ‘’tous âges confondus’’, a encore informé Oumar Diop. Il a ‘’magnifié la forte implication de la communauté dans la prise en charge de la santé des populations’’.

    Oumar Diop a salué également  ‘’l’importante contribution’’ de celle-ci dans la gestion de la santé, compétence transférée aux collectivités locales.

    ‘’Le poste de santé dispose d’un infirmier et d’une sage-femme recrutés par l’Etat du Sénégal’’, a-t-il rappelé, reconnaissant que ‘’pour accompagner les efforts de l’Etat, la communauté, à travers le comité de développement sanitaire (CDS), a recruté un infirmier, une sage-femme, payés par ses propres soins’’.

    Selon lui, ‘’trois matrones et trois agents de santé communautaires, appelés communément ASC, complètent la liste des personnels’’.

    Le poste de santé également est doté d’une ambulance offerte par le Programme d’urgence et de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), en juin 2021.

    ‘’Seulement, des postes de santé voisins comme ceux de Bodé Lao, de Touldé Gaalé, de Aéré Lao (qui a aussi un centre de santé), sollicitent souvent la même ambulance’’, a fait savoir l’ICP de Dodel.

    Le poste de santé de Dodel polarise vingt-deux villages pour une population de 17.705 habitants.

    AHD/AMD/ASG

  • SENEGAL-NUTRITION / Podor : à Dodel, des ONG et projets s’engagent à lutter contre la sous nutrition et les carences en micronutriments

    SENEGAL-NUTRITION / Podor : à Dodel, des ONG et projets s’engagent à lutter contre la sous nutrition et les carences en micronutriments

    Dodel, 13 jan. (APS) – Des organisations non gouvernementales (ONG) intervenant dans le Fouta, dont ‘’The Hunger Project’’ (THP) et des projets étatiques ont pris l’engagement de lutter contre la sous nutrition et les carences en micronutriments dans le département de Podor.

    Ils en ont pris l’engagement lors d’un forum organisé ce vendredi dans la commune de Dodel, dans l’arrondissement de Gamadji Saré, dans le cadre de l’Alliance mondiale pour la nutrition durable, un projet de l’ONG ‘’The Hunger Project’’.

    La rencontre est organisée en partenariat avec le secrétariat exécutif du Conseil national de développement de la nutrition (SE-CNDN), la Plateforme des organisations de la société civile et la commune de Dodel. Elle s’est tenue sous la présidence du premier adjoint au maire de Dodel, Dr Souleymane Sall.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre de la Politique nationale de développement de la nutrition (PNDN), un document qui s’imbrique dans le Plan Sénégal émergent (PSE), a expliqué le directeur national de THP, Alassane Pouye.

    Citant l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), une note explicative sur la situation de la nutrition au Sénégal relève que ‘’la prévalence du retard de la croissance chez les enfants de moins de 5 ans a diminué, passant de 21 % en 2015 à 18 % en 2023’’.

    ‘’Par contre, celle relative à l’émancipation ou la malnutrition aiguë a légèrement augmenté, passant de 8 % à 10 %, dans la même période’’.

    ‘’Alors, il urge de réagir par des actions concertées et partagées, surtout quand l’on remarque que les niveaux sont plus élevés en milieu rural’’, a affirmé le directeur national du THP.

    Alassane Pouye précise que l’’’objectif surtout est de parvenir à assoir un nouveau modèle de gouvernance de la nutrition, particulièrement au niveau communautaire’’.

    Le dialogue local inclusif qui permettra le partage des données sur la problématique qui ‘’interpelle tous les acteurs du secteur, sera déterminant dans la riposte communautaire’’, déclare pour sa part Abass Ndour, le responsable du bureau régional de Matam du CNDN, qui couvre également le département de Podor.

    Les ONG ont présenté leurs expériences et les résultats obtenus dans leurs différentes zones d’intervention.

    Maimouna Dia du village de Marda Walo et Fatimata Mbodj de celui de Ndormboss, relais de la commune de Dodel, ont été décorées à titre posthume. Les décorations ont été remises à leurs époux respectifs, qui ont loué les qualités des défuntes.

    AHD/AMD

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Saisie à Dakar de 135,106 tonnes de produits impropres à la consommation

    SENEGAL-CONSOMMATION / Saisie à Dakar de 135,106 tonnes de produits impropres à la consommation

    Dakar, 13 jan (APS) – Le service national d’hygiène annonce avoir saisi, dans différents marchés dakarois, 135,106 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation d’une contre-valeur de 76 millions 041 mille 400 francs CFA, dont une importante quantité de lait.

    ‘’Au total, nous avons saisi 135,106 tonnes de produits retirés de la vente chez les commerçants, soit au total 76 041 400 FCFA. Une saisie très importante », a déclaré le commandant de la brigade d’hygiène de Dakar, l’adjudant Abdourahmane Gueye. Cette saisie s’inscrit dans le cadre de l’opération ‘’Wagni sa mbalite’’ (diminuer les ordures en wolof), a-t-il précisé.

    Joint par téléphone, il a expliqué que ses services ont effectué une descente sur les marchés du département de Dakar, notamment Tilène, Gueule Tapée, Castors et Grand-Dakar.

    ‘’On a eu à saisir une quantité très importante d’aliments avariés comme le lait +Panani+. On a saisi 150 sacs de 10 kg dont le prix unitaire est de 23 000 FCFA, ce qui fait un total de 3 111 000 FCFA. Concernant le lait importé, on a pris 10 sacs de 25 kilos, dont le prix unitaire est à 67 000 FCFA, soit un total de 670 000 FCFA », a-t-il détaillé.

     »Pour le lait en poudre +Vitalait+, on a prix 43 sachets de 500 grammes, à 1300 FCFA le prix unitaire, ce qui fait un total de 55 900 FCFA. Nous avons saisi 11 cartons de 24 kilos de poulets de chair à un prix unitaire de 47 000 FCFA pour un total de 517 000 FCFA’’, a-t-il ajouté.

    L’adjudant Gueye explique que ses équipes travaillent sur la base de ‘’deux piliers’’ ou  »disques » dans le jargon du service de l’hygiène. ‘’On a deux disques parce qu’il s’agit de produits. On a saisi des sacs de lait sous instruction. On est en train de faire des enquêtes judiciaires pour savoir la provenance’’, a-t-il expliqué.

     »Le premier disque concerne 4735 sacs de 5 kilogrammes. Le prix unitaire est 12 500 Fcfa, soit au total 59 187 500 FCFA. Le deuxième disque sous enquête, concerne 480 sacs de 10 kilos. Chaque sac coûte 25 000 FCA, ce qui fait un total de 12 000 000 de FCFA’’, a-t-il souligné.

    Les opérations de contrôle ont débuté en novembre et se sont achevées le 4 janvier 2024.

    Selon l’adjudant Guèye, les commerçants se livrent à une  »tromperie sur la qualité » des marchandises en vendant des produits dont la date de péremption a expiré.

    La consommation de ces produits comporte des risques, avec des effets pouvant aller ‘’des vomissements à la diarrhée sans oublier les intoxications alimentaires, des conséquences pouvant aller jusqu’à la mort’’, a-t-il alerté.

    Il a invité les populations à d’abord vérifier l’étiquetage des produits, avant l’achat de tout article. Ce sont des ‘’mesures préventives’’ que les consommateurs doivent prendre, a-t-il conseillé.

    NSS/OID/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-JUSTICE / Kaolack : pomme de discorde entre le centre de prise en charge des malades mentaux et un psychiatre

    SENEGAL-SANTE-JUSTICE / Kaolack : pomme de discorde entre le centre de prise en charge des malades mentaux et un psychiatre

    Kaolack, 12 jan (APS) – Ansoumana Dione, l’administrateur du centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux de Kaolack (centre), menace de porter plainte contre le psychiatre chargé d’assister les pensionnaires de cet établissement, pour abandon de poste et non-assistance à des malades en danger, lequel nie l’existence d’un quelconque contrat le liant à cette structure.

    ‘’Depuis plus d’une semaine, le médecin psychiatre vient de trahir ces malades mentaux qu’il avait lui-même consulté mercredi dernier. Et aujourd’hui, il devait venir pour consulter les nouveaux malades mais, malheureusement, pour des raisons fallacieuses, il nous a dit, au téléphone, qu’il a arrêté’’, a justifié M. Dione

    Il a souligné que c’est la raison pour laquelle décision a été prise de ‘’porter plainte, dès vendredi contre lui’’.

    Ansoumana Dione, qui est également le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAM), signale que les services compétents de l’Etat ont été saisis pour constater la situation afin que justice soit faite.

    Il interpelle le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a accordé une ‘’importante subvention’’ à l’ASSAM, jugeant ‘’inadmissible’’ que ce centre ferme ses portes.

    ‘’Il faudrait que le président de la République intervienne pour que d’urgence nous puissions avoir un psychiatre pour la poursuite de nos activités de prise en charge et d’assistance aux malades mentaux notamment errants’’, a lancé le président de l’ASSAM. Il interpelle également la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémess Ngom, pour que des ‘’solutions idoines’’ soient  trouvées.

    Il affirme avoir emmené ‘’de force’’ des malades mentaux pour les obliger à se faire consulter en vue de leur prise en charge.

    Le psychiatre estime qu’aucun contrat ne le lie à ce centre 

    Interpellé, l’intéressé, Dr Khadim Seck, précise qu’aucun contrat ne le lie à Ansoumana Dione. ‘’Il s’agit plutôt d’un partenariat noué grâce à l’entremise du médecin-chef du district sanitaire de Kaolack, Dr Niène Seck’’, a-t-il corrigé.

    Il précise que le centre dont il est question n’est pas une structure de soins, mais un centre d’accueil de malades mentaux errants. ‘’Et lui [Ansoumana Dione] veut en faire un hôpital sans aucune autorisation y afférente’’, a-t-il accusé.

    ‘’Il s’agit d’un partenariat [dans le cadre duquel] je passe au centre une fois par semaine pour voir les malades, donner de l’assistance à ceux qui en ont besoin, procéder à leur lavage et à leur alimentation. Ceux qui ont besoin de prise en charge, on le leur donne’’, a expliqué le psychiatre.

    Mercredi dernier, au cours d’une réunion destinée à définir les modalités de travail, Ansoumana Dione aurait fait irruption dans le bureau abritant la rencontre, a-t-il indiqué. Il aurait selon lui perturbé la réunion, tout en rappelant à l’assistant que c’était lui son employeur, a rapporté Dr Seck.

    ‘’L’autre médecin a quitté, je me suis dit que puisque c’est un partenariat qui nous liait et qu’on avait dit qu’on allait avoir une période d’essai d’un mois [et] puisqu’il n’y a aucune relation basée sur le respect, que chacun prenne sa voie’’, a souligné Dr Khadim Seck.

    Il dit être un fonctionnaire de l’Etat menant des actions humanitaires sur la base d’un partenariat.

    Le médecin-psychiatre dit toujours être  »disposé » à recevoir tous les malades mentaux, d’où qu’ils viennent.

    ADE/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-REFORMES / Marie Khémesse Ngom Ndiaye insiste sur l’importance de comprendre les textes régissant le système sanitaire

    SENEGAL-SANTE-REFORMES / Marie Khémesse Ngom Ndiaye insiste sur l’importance de comprendre les textes régissant le système sanitaire

    Dakar, 11 jan (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale Marie Khémesse Ngom Ndiaye  a insisté jeudi sur l’’importance de comprendre les textes régissant le secteur de la santé par tous les acteurs avant de prétendre aller à des réformes du système sanitaire.

    ‘’Si on ne comprend pas, on ne pourra pas aller vers des réformes. Les réformes, c’est comprendre les textes du système sanitaire pour pouvoir proposer des améliorations’’, a-t-elle expliqué lors de la  réunion du comité interne de suivi (CIS) du Plan national de développement sanitaire (PNDSS) 2019-2028.

    ‘’Il faut se pencher sur les textes pour comprendre ce que l’on dit », a-t-elle préconisé, soulignant qu’elle a consacré de son côté  »beaucoup de temps pour comprendre le budget-programme ».

    ‘’S’il n’y a pas eu de réaction cela veut dire que vous n’avez pas compris. Je vous invite à le faire pour qu’on puisse aller vers des explications’’, a lancé le ministre à l’endroit des acteurs de la santé, au membres du Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras) prenant part à la réunion.  Ella a  assuré que ‘’le cabinet du ministre est dans les dispositions pour échanger avec tout le monde’’.

    Elle a appelé à aller vers des réformes pour mieux encadrer les recrutements.  »La France qui est notre exemple est à 63 réformes. Donc, faisons bouger les choses parce que le pays en a besoin’’, a-t-elle fait valoir.

    Le docteur Jean Marie Yamego, représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Sénégal, a pour sa part estimé que le Comité interne de suivi élargi est un moment ‘’privilégié’’ d’échanges sur les problématiques majeures qui interpellent le secteur de la santé et de l’action sociale.

     »Les partenaires encouragent cette bonne pratique d’échange qui participe à l’amélioration de la bonne gouvernance et de l’appropriation des politiques et des  programmes par les parties prenantes de la santé », a-t-il salué, indiquant qu’ au Sénégal,   »les indicateurs de santé sont sur la bonne route et sont bien renforcés’’.

    Des défis sont relevés, des opportunités et des progrès majeurs sont déjà entrepris. C’est pourquoi, le Sénégal doit être appuyé dans le secteur de la santé et de l’action sociale pour être au rendez-vous de 2030’’, a plaidé le chef de file des partenaires techniques et financiers.

    M. Yamego, assure que certains indicateurs pourront être ‘’atteints’’ lorsque nous restons ensemble à travers des forums pour conduire l’agenda de la santé jusqu’à l’évaluation des Objectifs de développement durable (ODD).

    ‘’Je vous appelle à  l’action concertée pour un monde juste et prospère où tous les peuples peuvent inverser leurs droits et vivre longtemps et en bonne santé’’, a-t-il lancé, assurant de son soutien au Sénégal en tant que nouveau représentant de l’OMS.

     »Soyez rassurés que nous serons toujours ensemble pour parler du secteur de la santé et de l’action sociale’’, a déclaré Jean Marie Yamego.

    NSS/AB

  • SENEGAL-SANTE / La ministre de la Santé appelle à améliorer la disponibilité des médicaments et produits d’urgence

    SENEGAL-SANTE / La ministre de la Santé appelle à améliorer la disponibilité des médicaments et produits d’urgence

    Dakar, 11 jan (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a appelé, jeudi, à améliorer dans les plus brefs délais le taux de disponibilité des produits et médicaments d’urgence afin d’assurer une prise en charge correcte des urgences sanitaires.

    ‘’38% de disponibilité pour les produits d’urgence, c’est un réel problème que nous devons régler en obtenant plus que cela. Il nous faut veiller à rendre les médicaments disponibles en urgence dans les semaines à venir’’, a-t-elle déclaré lors de la deuxième réunion du Comité interne de suivi (Cis) du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS) 2019-2028.

    Elle estime que les patients ne peuvent pas aller dans les structures sanitaires  »sans trouver de produit ».

    ‘’Nous nous sommes battus pour que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) ait les moyens. Donc, nous devons veiller à ce que les produits soient au rendez-vous. S’il y a rupture, il faut parler avec les fournisseurs. Mais si le produit est disponible, il faut également communiquer pour dire aux populations qu’il est disponible’’, a-t-elle exhorté à la PNA et à l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).

    Elle dit regretter à ce sujet que ‘’tous les produits ne rentrent pas dans ce circuit (PNA)’’, citant les produits anti-cancéreux.  »Alors que les 2/3 de ces produits anti-cancéreux qui sont actuellement dans nos structures sanitaires viennent de partout. C’est un véritable problème », a-t-elle relevé.

    La ministre a appelé à  »règlementer ce problème au plus tard d’ici peu de temps ».

     »Il y a beaucoup plus de rupture de médicaments dans le privé que dans le public. Si on n’a pas médicaments on ferme boutique’’, a-t-elle tranché, rappelant  qu’ ‘’au début on parlait de +diégué si na+ et aujourd’hui c’est +Yekk si na+; donc on ne doit plus avoir un problème de rupture de médicaments même dans les régions les plus reculées’’.

    Pour elle,  »les urgences ne peuvent pas attendre. Il faut trouver un moyen pour que quand-même dans nos structures d’urgences qu’on puisse avoir les produits ou bien les substitues des produits ».

    ‘’Si le malade vient à l’hôpital, qu’il ne trouve pas de produits d’urgence pour se soulager, il n’a pas besoin de venir à l’hôpital. Le malade a besoin qu’on le soulage’’, a ajouté le ministre.

     ‘’Il y a trop de ruptures de médicaments essentiels’’

    Mme Ndiaye a déploré le fait qu’ il y a ‘’trop de ruptures de médicaments essentiels’’ , aussi bien dans le privé que dans le public.

    ‘’On s’est tellement battu pour que la PNA monte en puissance donc il ne faut qu’elle revienne à l’ancien système », a-t-elle fait valoir, relevant qu’ aujourd’hui,  »il y a des personnes qui n’ont rien n’a voir avec la pharmacie et qui vendent pourtant des médicaments bien présents dans nos structures sanitaires’’.

    ‘’On est en train de contrôler les produits entrant de tous les côtés. Mais nous devons règlementer ces gens-la sinon, ne parlons plus de Yeksina’’, a-t-elle fait savoir, estimant que ‘’si on parle de la santé publique, c’est parce que le produit de santé et le médicament sont au cœur du système ».

     »Si on n’a pas de produit ne parlons de système’’, a-t-elle précisé, admettant qu‘’actuellement on est sur une faillite à cause du manque de produits, de médicaments et même des dispositifs’’.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Lonase : les secrétaires veulent collecter 200 poches de sang pour soutenir le CNTS

    SENEGAL-SANTE / Lonase : les secrétaires veulent collecter 200 poches de sang pour soutenir le CNTS

    Dakar, 10 jan (APS) – L’Amicale des secrétaires de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) a organisé, ce mercredi, une journée de don de sang dans le but de collecter 200 poches, pour venir en aide aux femmes qui en ont souvent besoin et soutenir par ricochet le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

    ‘’En tant que des mères, nous savons ce que c’est que le manque de sang dans les hôpitaux. Certaines d’entre nous ont déjà eu à rencontrer le problème. C’est ce qui nous a motivés à organiser cette journée’’, a déclaré Ndèye Dioum Niang, présidente de l’Amicale des secrétaires de la Lonase.

    ‘’ Notre amicale est composée naturellement de femmes. Notre objectif à travers cette activité est de pallier le manque de sang au Centre national de transfusion sanguine. Ils [responsables du CNTS] sont tout le temps confrontés à un manque de sang, les hôpitaux aussi font face à la rupture de sang’’, a expliqué Mme Niang.

    L’Amicale dit vouloir collecter 200 poches de sang.

    ‘’Les gens ont répondu favorablement à notre appel. C’était le but en organisant cette collecte dans une structure décentralisée. Les collègues (…), les populations riveraines aussi ont répondu favorablement à notre appel (…) »’, s’est réjouie sa présidente.

    Saluant cette initiative, le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé, a souligné que  »donner de son sang est l’acte le plus important qu’un homme puisse faire’’. ‘’Nous faisons preuve d’humanisme, les bénéfices et les actions que la Lonase tend à faire sont destinées aux populations (…) », a déclaré M. Baldé.

     »Au-delà du travail, il y a d’autres choses qui nous lient tous. Nous sommes dans une Nation et nous ne pouvons que faire des actions de cette nature-là’’, a ajouté le directeur général de la Lonase.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-SCIENCES / Macky Sall salue l’admission du Pr Maimouna Ndour Mbaye à l’Académie Française de Médecine

    SENEGAL-FRANCE-SCIENCES / Macky Sall salue l’admission du Pr Maimouna Ndour Mbaye à l’Académie Française de Médecine

    Dakar, 10 jan (APS) –  L’admission du Pr Maimouna Ndour Mbaye, Professeur titulaire de Médecine Interne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’Académie Française de Médecine est une reconnaissance qui honore le Sénégal et magnifie la qualité de son système d’enseignement supérieur, a salué le chef de l’Etat.

    ‘’Félicitations à notre compatriote Professeur Maïmouna Ndour Mbaye pour son intégration à la prestigieuse et sélective Académie Française de Médecine. Elle est la première femme d’Afrique de l’Ouest à siéger au sein de cette illustre institution. Cette reconnaissance qui honore le Sénégal, magnifie à la fois la qualité de notre système d’enseignement supérieur, l’expertise de nos universitaires ainsi que celle de nos personnels de santé’’, a écrit Macky Sall sur X.

    Pr Ndour est Professeur titulaire de Médecine Interne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et chef de Service de Médecine Interne et Directrice du Centre national de Diabétologie.

    L’UCAD a également adressé ses ‘’félicitations au Pr Maimouna Ndour Mbaye qui vient d’intégrer la prestigieuse et sélective Académie française de Médecine comme Membre Correspondant étranger’’.

    ‘’Elle est ainsi la première femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette institution. Elle est également spécialiste en santé publique avec une grande expérience en Afrique et en Europe dans les domaines de la recherche, des bonnes pratiques cliniques et de la gestion du pied diabétique et d’autres complications des maladies métaboliques, et la représentante régionale de Diabetic Foot International pour l’Afrique francophone’’, écrit l’UCAD.

    OID/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Dakar, le port du masque, une habitude bien ancrée malgré le recul du Covid-19 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Dakar, le port du masque, une habitude bien ancrée malgré le recul du Covid-19 

    Par Bacary Badji

    Dakar, 10 jan (APS) – L’avènement de la pandémie de Covid-19 en 2020  a ravivé le port du masque de protection au sein de la population mondiale y compris celle du Sénégal dans le but de se protéger du coronavirus.

    Ici à Dakar, un tour au marché Petersen, situé non loin de la gare routière en plein centre-ville de Dakar dans la commune de Dakar-Plateau, permet de constater  l’ancrage du port du masque chez bon nombre de  dakarois en dépit du recul de cette maladie.

    De plus en plus chez bon nombre de personnes à Dakar, le port du masque de protection est motivé par d’autres comportements préventifs contre la pollution atmosphérique ou encore les maladies respiratoires.

    En cette période de fin d’année 2023,  plusieurs artères du  marché de Petersen sont remplis de vendeurs à la sauvette,  d’acheteurs, d’automobilistes et de visiteurs dans une ambiance survoltée. Un véritable tohu-bohu.

    Dans cette ambiance annonçant les fêtes de fin d’année, se frayer un chemin sur les allées principales de ce grand marché où les rues sont bondées de personnes avec de longs bouchons d’automobiles en plus d’une occupation anarchique de la voie publique, est devenu quasiment impossible pour les passants.

    Au croisement du rond-point Petersen,  des marchands ambulants occupent le cadre sur fond de sonorités ++mbalax++ une musique locale, distillée à travers des mégaphones pour attirer l’attention des acheteurs sur leurs marchandises.

    En cette journée éclairée sous un ciel bleu azur, un vent sec souffle au marché Petersen accompagné d’ une sensation de chaleur visible de par la sueur au front  des visages des commerçants.

    La couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur qui a drapé la ville de Dakar et une partie du territoire national, la semaine précédente, s’est dissipée  dans l’atmosphère,   cédant la place à un temps plus ou moins chaud.

    Les vendeurs de masques de protection se frottent les mains

    Au milieu de ce tintamarre et  cacophonie, des vendeurs de masques de protection distillent  à travers des mégaphones les prix de vente de ces accessoires .

    “ben masque fuki dereum, gnaar masque 100 francs’’,   (un masque coûte 50 FCFA, deux masques 100 francs“ en langue locale Wolof,  entend-t-on en boucle.

    Modou Seck,  un des vendeurs de masques trouvé sur place vend différentes couleurs et variétés de ces accessoires de protection ainsi que divers équipements électroniques et électriques.

    La quarantaine, il exerce ses activités de vente sous une tente de fortune implantée près de la gare routière Petersen,  sur une partie du chantier en cours  du Bus Rapid Transit (BRT).

    Le commerçant dit trouver son compte dans la vente de ce produit. “Les dakarois deviennent de plus en plus conscients de l’importance du port du masque de protection. Il  m’arrive d’écouler jusqu’à 50 masques voire plus en une journée“ s’est réjoui M. Seck, avec un sourire derrière son masque de couleur bleu.

    Interpellé sur l’utilité du port du masque, le vendeur originaire de la région de Diourbel (centre) explique, son importance sans aucune expertise.

    Une astuce, à coup sûr, qu’il utilise pour accrocher les acheteurs afin de  bien écouler sa marchandise.

    Sur ces entrefaites, un acheteur âgé d’une  soixantaine d’années se présente à Modou Seck en  déclarant : ‘’je veux  deux masques à 25 francs l’unité’’.

    Après quelques secondes de marchandage entre vendeur et acheteur, ce dernier a cédé finalement au prix de 50 FCFA l’unité fixé par le commerçant.

    Se gardant de décliner son identité, le sexagénaire explique qu’il porte le masque de protection pour “se protéger  du coronavirus, de la Covid-19“ qui a-t-il signalé,  “ est une maladie qui continue de sévir dans le pays“.

    ‘’En dehors de la COVID-19, j’utilise le masque de protection afin de me protéger des maladies causées par la pollution atmosphérique “ a-t-il ajouté.

    Ismaila Ba, un  jeune homme à l’allure frêle se présente à son tour devant la place de Modou Seck.

    Affichant un air pressé pour vaquer à d’autres occupations, le jeune client, explique qu’il porte le masque parce qu’il est asthmatique.

    “Je mets le masque parce que je suis asthmatique“ a-t-il confié, expliquant que le masque l’aide également,    »à se protéger de certaines maladies respiratoires transmissibles “.

    A quelques jets de la cantine de Modou Seck, Mor Badiane, l’air évasif, est assis avec un masque facial de couleur bleu devant un magasin, situé aux abords d’une voie secondaire du centre-ville menant vers le marché Sandaga.

    Mor Badiane dit souffrir d’asthme, une maladie qui affecte les voies respiratoires.

    “En tant que personne souffrant d’asthme,  je porte mon masque,  une fois hors de chez-moi pour me protéger de la poussière“, a expliqué M. Badiane qui dit être originaire de Kaolack (centre).

    “Le coronavirus évolue en sourdine »

    Non loin de lui, Cheikh Diagne, un passant portant un masque est en pleine discussion dans une des rues du marché Petersen avec ses amis.  »Je porte le masque pour me mettre à l’abri de la poussière et du rhume’’ a expliqué M. Diagne.

    Moussa Guèye, un septuagénaire, muni également d’un masque de protection faciale rencontré au cœur du marché abonde dans le même sens.

    Tenant le Coran dans ses mains, et conversant avec quelqu’un, il  justifie que son habitude de porter un masque lui permet de se prémunir contre le rhume tout en protégeant  les proches des maladies respiratoires transmissibles.

    “Je suis vulnérable à la poussière d’où cette habitude du port du masque de protection “, a confié Pape Faye croisé juste à sa sortie d’une banque attenante à la Place de l’Indépendance de Dakar.

    Aliou Niang, pneumologue à l’hôpital de Fann, a expliqué qu’il est tout à fait normal que les gens portent des masques pour éviter la Covid-19,  d’inhaler l’air polluée, ou la poussière .

    “Le coronavirus n’est jamais partie, il évolue en sourdine, au sein de la population. D’où l’importance de porter le masque de protection“, a ajouté Dr Niang.

    BB/AB/SKS

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Coronavirus : les contaminations ont augmenté de 52 % en un mois, selon l’OMS

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Coronavirus : les contaminations ont augmenté de 52 % en un mois, selon l’OMS

    Dakar, 8 janv (APS) – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état d’une augmentation de 52 % des cas de coronavirus dans le monde en l’espace d’un mois, estimant que cette tendance allait continuer dans les mois à venir.

    ‘’Le nombre d’infections par la COVID-19 est en hausse de 52% en un mois, et cette tendance devrait se poursuivre au cours des prochains mois d’hiver’’, a-t-elle averti lors de la publication de ses dernières données.

    Ces données, qui couvrent les quatre semaines allant du 20 novembre au 17 décembre 2023, ont ainsi montré une augmentation de 850.000 nouveaux cas de COVID-19 signalés. Ce qui porte le nombre de cas confirmés à 772 millions, dont sept millions de décès.

    ‘’Nous savons que dans le monde entier, et nous l’avons constaté dans beaucoup de nos propres pays, les déclarations ont diminué, les centres de surveillance ont diminué, les centres de vaccination ont diminué ou ont été démantelés ou fermés. Cela donne une image incomplète et nous devons malheureusement nous attendre à plus de cas que ce que nous avons officiellement déclaré’’, a admis Christian Lindmeier, un porte-parole de l’OMS.

    L’agence onusienne en charge des questions sanitaires lie cette hausse des infections à l’apparition d’une nouvelle souche appelée JN.1, un variant qui a été détecté pour la première fois aux Etats-Unis d’Amérique avant de se propager à des dizaines de pays.

     

    ABB/AKS