Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Tambacounda : 70 motos remises aux sept districts sanitaires de la région médicale  

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Tambacounda : 70 motos remises aux sept districts sanitaires de la région médicale  

    Tambacounda, 8 jan (APS) –  Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedji Diouf, a remis lundi des équipements roulants composés de 70 motos aux sept districts sanitaires de la  région médicale, a constaté l’APS.

    ‘’Nous venons de remettre aux médecins chefs de district sanitaire 70 motos destinées aux infirmiers chefs de poste’, a déclaré Diouf lors de la cérémonie de réception des motos acquises dans le cadre des efforts déjà consentis par l’Etat pour améliorer l’offre de santé régionale.

    ‘’Cela a déjà commencé par l’extension de la carte sanitaire, la mise à disposition de logistiques et de ressources humaines compétentes », a rappelé le chef de l’exécutif régional, précisant que c’est dans ce cadre que  » s’inscrit la remise de ces motos’’.

    Concernant toujours la carte sanitaire régionale,  M. Diouf a annoncé que ‘’l’Etat du Sénégal prévoit la construction d’un hôpital de niveau III, dont les travaux vont incessamment commencer’’.

     »Tout cela, c’est pour améliorer l’offre de santé au profit des populations’’, a encore soutenu Guedji Diouf.

    ‘’Nous avons reçu 70 motos, soit 10 motos par district sanitaire , c’est du jamais vu au niveau de la région de Tambacounda’’, s’est réjoui Dr. Bayal Cissé, directeur régional de la santé.

     » La région, a-t-il rappelé,  a déjà reçu 20 ambulances médicalisées, 14 véhicules pour la supervision et les activités de stratégies mobiles pour aller à la rencontre des populations à plus de 15 kilomètres des structures de santé ».

    En plus de ces offres ‘’on a augmenté la carte sanitaire de la région en infrastructures sanitaires portant  la couverture sanitaire de Tambacounda à 156 postes de santé’’, a ajouté le directeur régional de la santé.

     

    BT/AB

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Fatick: un don de 700 millions F Cfa pour le centre hospitalier Adja Mariéme Faye Sall

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Fatick: un don de 700 millions F Cfa pour le centre hospitalier Adja Mariéme Faye Sall

    Fatick, 8 jan (APS) – La Première Dame, Mariéme Faye Sall, marraine du Centre hospitalier régional de Fatick, a fait un don d’une valeur de 700 millions de francs Cfa en équipements médicaux pour renforcer les services de l’établissement hospitalier, a appris l’APS.

    « Pour ce geste, elle a apporté du matériel d’une valeur presque de 700 millions FCFA pour renforcer les services de la chirurgie et des urgences et de l’hôpital d’une manière générale », a indiqué le président de la République, Macky Sall au nom de son épouse.

    Il procédait avec la Première Dame à l’inauguration de la plaque du Centre hospitalier régional de Fatick Adja Mariéme Faye Sall.

    Le président Sall a souligné que « la Première Dame a beaucoup accompagné les populations de Fatick en posant plusieurs actions sociales ».

    Ainsi, il a promis de relever le Centre hospitalier Adja Marieme Faye Sall de type 3 au courant de l’année.

    Le centre hospitalier régional de Fatick porte désormais le nom de Adja Mariéme Faye Sall, une proposition du Conseil départemental validée par le conseil d’administration de l’hôpital dans son ensemble.

    « Je voudrais vous remercier pour ce geste magnanime que vous avez librement fait. Cela me réconforte parce que, la marraine est bien connue à Fatick » a dit le président Sall.

     

    SDI/SBS/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Conseil des ministres adopte des projets de décret pour la dénomination de plusieurs infrastructures publiques

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Conseil des ministres adopte des projets de décret pour la dénomination de plusieurs infrastructures publiques

    Dakar, 3 jan (APS) – Le gouvernement a adopté plusieurs projets de décret en vue du baptême d’infrastructures publiques aux noms de plusieurs personnalités, dont Abdoulaye Ly (1919-2013), El Hadji Alioune Diagne Mbor (1923-2016) et la Première Dame, Marième Faye Sall.

    En vertu de l’un des projets de décret adoptés, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès (ouest) va porter le nom d’Abdoulaye Ly, un célèbre homme politique et ministre de la Santé (1966-1970) décédé en 2013.

    L’institut d’hygiène sociale de Dakar sera baptisé au nom d’El Hadji Alioune Diagne Mbor, qui fut secrétaire général du gouvernement, dignitaire de la communauté des lébous et militant de la protection de l’environnement.

    L’un des projets de décret adopté en Conseil des ministres donne le nom d’Amadou Trawaré à l’ISEP de Diamniadio (ouest).

    Un projet de décret baptisant l’hôpital régional de Fatick (centre) au nom d’Adja Marième Faye Sall, l’épouse du président de la République, a été adopté par le gouvernement.

    L’hôpital régional Henrich-Lübke de Diourbel devient un établissement public de santé de niveau 3, c’est-à-dire un hôpital à vocation nationale, en vertu de l’un des textes adoptés par le Conseil des ministres de ce mercredi.

    A également été adopté un projet de décret ‘’portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience’’.

    L’un des textes concerne la ‘’création de l’établissement public à caractère industriel et commercial du parc des technologies numériques de Diamniadio, dénommé ‘Sénégal Connect Park’‘’.

    Un projet de décret est dédié à la ‘’création de la zone économique spéciale ‘Sénégal Connect Park’‘’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 3 janvier 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 3 janvier 2024

    Dakar, 3 jan (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, à nouveau, ses meilleurs vœux de santé, de prospérité et de bonheur aux sénégalaises, sénégalais et aux hôtes étrangers qui vivent parmi nous.

    Le Chef de l’Etat a aussi formulé ses meilleurs vœux de succès au Premier Ministre et au Gouvernement dans son ensemble.

    Poursuivant sa communication sur la bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et l’impératif d’assurer la continuité des services publics durant la période électorale, le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Intérieur, Ministre chargé des élections, de prendre les dispositions nécessaires en relation avec la CENA et toutes les parties prenantes, en vue d’un déroulement optimal du processus électoral sur l’étendue du territoire national et à l’étranger.

    Revenant sur la consolidation des acquis de la vision d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre, l’urgence de publier, courant janvier 2024, le rapport – bilan intégral des actions sectorielles de l’Etat sur la période d’avril 2012 au 31 décembre 2023. Ce document de référence, doit faire l’objet d’une communication adéquate auprès du public, des médias nationaux et internationaux, ainsi que dans les réseaux sociaux.

    Le Chef de l’Etat a également insisté sur la nécessité de : (i) finaliser les grands travaux prioritaires de l’Etat pour optimiser l’aménagement durable du territoire ; (ii), continuer à relever le défi des souverainetés alimentaire, sécuritaire, budgétaire et pharmaceutique (iii), renforcer l’axe capital humain par l’inclusion, l’équité, l’amélioration des performances des systèmes sanitaire, éducatif, d’enseignement supérieur et de recherche ainsi que la prise en charge notable de la jeunesse en termes d’éducation, de formation, d’emploi et d’insertion socio-économique (iv) et préparer, au mieux, l’entrée du Sénégal dans l’exploitation effective de ses ressources pétrolières et gazières en soutenant le secteur privé national avec le développement du contenu local.

    Abordant la valorisation du potentiel culturel du Sénégal, le Président de la République a salué la tenue de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC), prévue du 8 au 12 janvier 2024 à Fatick et regroupant des artistes de toutes les régions, de la Diaspora, et des invités étrangers.

    En sa qualité de Premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, le Chef de l’Etat a tenu à remercier, féliciter et encourager les artistes, hommes et femmes de lettres et de culture pour leur contribution remarquable au développement économique et social du Sénégal.

    Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la Culture et du Patrimoine, qui doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact.

    Dans cette optique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il présidera, le samedi 06 janvier 2024, la cérémonie de pose de la première pierre du projet emblématique du Mémorial de Gorée, un édifice exceptionnel qui représente un jalon majeur dans le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique.

    Le Président de la République a, enfin, annoncé, l’inauguration prochaine du Mémorial- Musée dédié aux victimes du naufrage du bateau « le Joola », édifié à Ziguinchor par l’Etat.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

    ● la prévention et de la lutte contre les incendies et feux de brousse : en demandant au Gouvernement de prendre toutes les dispositions préventives, pour maitriser les incendies et feux de brousse et apporter systématiquement, l’assistance de l’Etat aux populations des villages et localités sinistrés.

    ● la régulation du secteur de la boulangerie : en demandant au Premier Ministre et au Ministre chargé du Commerce et de la Consommation, d’accentuer, en relation avec les professionnels de la boulangerie et les associations de consommateurs, la régulation optimale du secteur en étudiant l’accompagnement des boulangers pour le renouvellement de leurs équipements ; l’encadrement du système d’implantation et de distribution du pain, ainsi que le maintien des prix actuellement homologués.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a présenté, au nom du Gouvernement, les vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de réussite au Président de la République. Le Premier Ministre est en outre revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    ● le lancement du programme d’activation du BRT et d’inauguration des autoponts ;

    ● le vernissage de l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba ;

    ● la situation des importations de races bovines.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    ● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

    ● le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la clôture de la gestion 2023 et le processus d’exécution budgétaire pour le 1er trimestre de l’année 2024 ;

    ● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024, de la contre saison froide et des exportations horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    ● le projet de décret portant organisation du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ;

    ● le projet de décret portant érection du Centre hospitalier régional Henrich Lübke de Diourbel en Etablissement public de Santé de niveau III ;

    ● le projet de décret portant dénomination du Centre hospitalier régional de Fatick « Centre hospitalier régional Adja Marième FAYE SALL de Fatick » ;

    ● le projet de décret portant dénomination de « l’Institut d’hygiène sociale El Hadji Alioune DIAGNE MBOR »;

    ● le projet de décret portant dénomination de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio en « Institut supérieur d’Enseignement professionnel Amadou TRAWARE »;

    ● le projet de décret portant dénomination de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Thiès en « Institut supérieur d’Enseignement professionnel Abdoulaye LY » 

    ● le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.

    ● le projet de décret portant création de l’Etablissement public à caractère industriel et commercial du Parc des Technologies numériques de Diamniadio dénommé « Sénégal Connect Park »;

    ● le projet de décret portant création de la Zone économique spéciale « Sénégal Connect Park ».

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Cheikh Tacko DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, en remplacement de Monsieur Saliou TALL, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

    Madame Khadidiatou SARR KEBE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement du Monsieur Cheikh Tacko DIOP, appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Ousmane GUEYE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE, appelée à d’autres fonctions.

    Monsieur Abdou CISSE, cadre de gestion, précédemment Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Abdoulaye KANE, administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 03 janvier 2024

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-SANTE / lutte antivectorielle : un pharmacien crée un répulsif contre les moustiques avec un effet d’une durée de 8 h

    SENEGAL-SANTE / lutte antivectorielle : un pharmacien crée un répulsif contre les moustiques avec un effet d’une durée de 8 h

    Dakar, 30 déc (APS) – Le docteur Doudou Tamba a présenté, vendredi, à la Faculté de médecine de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), un répulsif de moustiques grâce à la transformation d’une plante qui se développe en Casamance en un diffuseur d’intérieur anti-moustique trois fois plus efficace que les produits disponibles actuellement sur le marché.

    ‘’Sous couvert de TAMBA Labs, une start up spécialisée dans le développement de biotechnologies issues de plantes médicinales africaines et de médecine traditionnelle nous avons mis en place ce répulsif de moustiques qui dure 8h 30 minutes soit 3 fois plus efficace que les produits existants sur le marché européen’’, a déclaré le docteur Doudou Tamba qui animait une conférence de presse.

    Le pharmacien explique que ce diffuseur intelligent anti-moustiques qui demeure le premier dispositif à gérer précisément la libération d’ingrédients actifs’’ a été mis en œuvre à partir d’une plante qui se développe en Casamance.

    Se voulant plus explicite à ce sujet, le docteur Tamba informe que ‘’le diffuseur intègre des capteurs avancés très sensibles qui surveillent en permanence la nouvelle molécule répulsive naturelle brevetée dans l’air’’.

    Selon le pharmacien, les utilisateurs ont un contrôle facile grâce à une application mobile intuitive qui fournit des mises à jour en temps réel sur les niveaux de répulsif garantissant ainsi une protection optimale en permanence.

    ‘’Les actifs innovants ainsi obtenus sont spécifiquement destinés à l’industrie pharmaceutique, marquant ainsi une contribution significative à l’avancement des solutions thérapeutiques’’, a dit Doudou Tamba.

    Il espère démarrer ses activités en 2024 mais souhaite l’appui de l’Etat.

    Pour y arriver, M. Tamba renseigne qu’un brevet d’invention français a été déposé en mars 2023, avec une extension mondiale prévue dès 2024.

    ‘’En mai 2023, une autorisation de mise sur le marché en France a été obtenue, constituant une première mémorable pour un chercheur sénégalais dans ce domaine de santé où aucune innovation majeure n’avait été apportée depuis près de 30 ans à l’échelle mondiale’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Mon objectif est de mettre en lumière ces trésors de la nature en créant des solutions innovantes destinées aux industries pharmaceutiques’’, a défendu Doudou Tamba.

    Il rassure que  »la matière première est disponible à foison ainsi que la main d’œuvre. Cela veut dire qu’on peut fournir un marché mondial qui fait 6500 milliards en espérant que le Sénégal va devenir leader dans ce segment de produits que sont ces répulsifs de moustiques’’, a-t-il avancé.

    ‘’On espère démarrer l’industrialisation dès 2024 parce que dans l’intelligence industrielle, il y a l’espionnage d’où l’importance d’aller très vite. Mais industrialiser un produit demande de gros moyens surtout celui-ci qui va avoir un impact mondial avec autant de chiffres d’affaires possibles, il faut qu’on ait nécessairement le soutien de l’Etat, un soutien institutionnel’’, a-t-il lancé comme invite.

    Pour sa part, le professeur Williame Diatta estime que le projet va être porteur dans la lutte contre le paludisme. Pour ce faire, il invite le chercheur à trouver des champs en Casamance afin de produire et cultiver la plante.

    NSS/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Un protocole d’accord de six points signé entre le gouvernement et une fédération syndicale (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Un protocole d’accord de six points signé entre le gouvernement et une fédération syndicale (officiel)

    Dakar, 29 déc (APS) –  Le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération des syndicats de la santé (F2S) ont signé vendredi un protocole d’accord de six points, a appris l’APS de source officielle.

    Les six points concernés sont subdivisés en 16 sous-points, précise ce protocole. Ils portent sur les ressources humaines, la gouvernance du secteur de la santé, les questions financières et budgétaires, la matérialisation des accords du 10 mai 2022, indique-t-il.

    Les deux autres points sont relatifs à la mise en place d’un comité de suivi des accords et d’un engagement commun sur la limitation des années de contractualisation.

    Concernant les ressources humaines, les syndicalistes et le ministère de la Santé se sont accordés, entre autres,  »sur la formation et le reclassement des infirmiers et sages-femmes d’Etat à la hiérarchie B1.

    Les deux parties sont également parvenues à une convergence sur la réduction du temps de formation, la prise en compte de l’ancienneté dans la sélection des candidats, la publication de la liste des agents formés, la délivrance des diplômes requis.

    Elles ont aussi convenu de modifier l’arrêté ministériel définissant les conditions et les modalités pratiques de la formation complémentaire, de former tous les agents restants de la dernière et 6ème cohorte et d’accompagner les récipiendaires dans le processus de reclassement dans la fonction publique.

    Le document informe que  »le MSAS [ministère de la Santé] a enclenché le processus de réforme du secteur de la santé (gouvernance hospitalière, pharmacie, santé de base, digitalisation de la santé) ».

    La tutelle  » s’engage à exploiter la piste des conseils d’administration des EPS [établissements publics de santé] pour la création d’une indemnité compensatrice à l’indemnité de logement en vue d’apporter des solutions à ce problème dans un bref délai ».

    Le protocole d’accord prévoit également  »la mise en place d’un comité de suivi qui va se réunir au moins chaque deux mois et chaque fois que de besoin se fera, à la demande d’une des deux parties ». 

    En ce qui concerne l’engagement commun des parties pour la limitation des années de contractualisation,  »les parties s’engagent à renvoyer cette question aux discussions générales entre le Gouvernement et les syndicats de la santé », conclut le document. 

    SKS/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Le protocole d’accord signé entre la F2S et le ministère de la Santé est  »historique » (coordonnateur)

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Le protocole d’accord signé entre la F2S et le ministère de la Santé est  »historique » (coordonnateur)

    Dakar, 29 déc (APS) – Le protocole d’accord signé entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération des syndicats de la santé (F2S) est  »historique », a estimé son coordonnateur, Arona Diop, soulignant que les points de revendications dataient de très longtemps.

    ‘’C’est un protocole historique parce que les points de revendications datent de très longtemps, avant même l’accord du mois de mai avec le gouvernement’’, a indiqué Arona Diop, vendredi, au sortir de la cérémonie de signature du protocole au siège du ministère.

    Selon lui, ‘’l’indemnité de logement n’était  pas généralisée dans l’accord signé en  mai 2022 avec le gouvernement, ce qui était à l’origine du mouvement d’humeur dans le secteur de la santé’’.

    Ce protocole d’accord  concerne le plan de carrière  notamment des infirmiers d’Etat, des techniciens supérieurs de santé, des assistants infirmiers d’Etat, la gouvernance sur le secteur de la santé et l’indemnité de logement accordée aux travailleurs de la santé.

    ‘’Nous nous félicitions de la compréhension du ministère de tutelle  et de son engagement pour que nous puissions former un  bloc et aller réclamer cette généralisation qui est acquise. Nous pensons que sous peu de temps cela va se matérialiser pour les bénéficiaires du secteur’’, a ajouté M. Diop, par ailleurs secrétaire général du syndicat Autonome des travailleurs de la santé (SAT-Santé).

    Au titre des résultats obtenus dans l’évolution de la gestion de la carrière des agents, le ministre de la santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye a précisé qu’il  »s’agit de la finalisation de la formation complémentaire des techniciens supérieurs devant permettre leur reclassement à la hiérarchie A2, du démarrage du PRECIS pour les infirmiers et sages-femmes n’ayant pas pu être reclassés,  de la révision du décret portant organisation de l’ENTSS prenant en compte le programme de reversement des aides sociaux ».

    Selon la ministre, ‘’la réflexion se poursuit et les chantiers continuent de s’ouvrir pour les réformes pertinentes visant à toujours améliorer les conditions des personnels de la Santé et de l’Action sociale’’.

    Sur les points de revendications concernant les ressources humaines, le protocole d’accord relève qu’il  s’agit de  réduire le temps de formation, de tenir compte de l’ancienneté dans la sélection des candidats et de publier la liste des agents formés et délivrer les diplômes requis.

    Sur l’absorption progressive du personnel contractuel par la fonction publique et la Régularisation de la situation administrative du personnel communautaire (CDS) et  »prestataires » des hôpitaux, le protocole indique que la tutelle s’engage à faire un plaidoyer auprès du chef de l’Etat pour un recrutement des agents contractuels dans la fonction publique et faciliter la liquidation des droits relatifs aux années de contractualisation auprès du ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public.

    La Fédération des syndicats de la santé (F2S) est composée de sept organisations syndicales.

    SKS/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Cepiad : une file active de 4000 patients, 300 autres suivis pour les drogues injectables (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Cepiad : une file active de 4000 patients, 300 autres suivis pour les drogues injectables (responsable)

    Dakar, 28 déc (APS) – Quatre mille patients sont suivis au Centre de prise en charge intégré des addictions de Dakar (Cepiad) dont ils constituent la « file active », tandis que 300 autres sont enrôlés dans le cadre du programme « méthadone » ciblant les utilisateurs de l’héroïne, a révélé le coordonnateur dudit centre.

    ‘’Actuellement, nous avons une file active de près de 4000 patients qui sont suivis par le Cepiad. On a également le programme méthadone qui continue à y inclure les gens dépendant des opiacés, notamment l’héroïne. Et dans ce programme, nous avons enregistré 300 personnes’’, a dit le Professeur Idrissa Ba.

    Il s’exprimait lors des journées portes ouvertes du Cepiad, articulées autour du thème ‘’L’image négative du drogué au Sénégal : de la construction aux effets sociaux’’.

    Le psychiatre indique que depuis que le centre est ouvert en 2015, il reçoit annuellement 500 nouvelles demandes par an.

    Le responsable du Cepiad souligne que le programme méthadone ‘’est confronté à beaucoup de difficultés liées à la stigmatisation et la discrimination, qui font que les gens ont beaucoup de problèmes à avoir accès au programme mais surtout à y rester’’.

    Face à cette situation, M. Ba dit compter sur ‘’la communication, le respect des droits humains, les réformes de nos politiques pour faciliter l’accès aux soins’’.

    ‘’On a parlé aussi d’un engagement plus fort de l’Etat. Parce que nous sommes engagés dans un processus de décentralisation avec quatre autres structures, celles de Thiaroye, Mbour, Kaolack et Mbacké. Il faut que l’Etat et les autorités s’impliquent davantage pour que nous puissions faire face à cette demande de plus en plus croissante’’, a plaidé le psychiatre.

    Interpellé sur l’addiction chez les femmes, Idrissa Ba estime qu’elle ‘’n’est pas liée au sexe ou à l’âge’’.

     »Les femmes constituent l’une de nos préoccupations. Elles constituent 10% de nos populations. Nous savons qu’il y en a plus, il faut que nous mettions beaucoup plus le focus sur ces femmes’’, a-t-il suggéré.

    L’accent est mis sur les activités génératrices de revenus compte tenu du fait que ‘’dans l’addiction aussi, il y a un problème économique et social’’. ‘’Ce sont des femmes avec qui il faut faire des activités d’estime de soi comme la coiffure, la teinture, entre autres’’, a expliqué Idrissa ba.

    Il précise que ces activités visent à favoriser la fréquentation du Cepiad.

    Demba Koné, le directeur pays de l’Onusida’’, a souligné la nécessité de prévenir l’addiction. ‘’En revisitant la loi sur la drogue, nous pouvons faire des pas supplémentaires’’, a-t-il fait valoir.

    Au Sénégal, la consommation de drogue étant punie par le code pénal, les acteurs de la lutte contre le Sida souhaitent la révision de ce cadre juridique qui considère le consommateur de drogue comme un délinquant.

    NSS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : une première médicale qui fait renaitre l’espoir chez les malades

    SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : une première médicale qui fait renaitre l’espoir chez les malades

    Dakar, 28 déc (APS) – L’année 2023 est marquée sur le plan sanitaire d’une pierre blanche par la première transplantation rénale réalisée au Sénégal à la grande satisfaction de l’équipe soignante.

    Une première médicale qui a vu l’’’espoir’’ renaitre ‘’dans le regard’’ des malades transplantés, se réjouit le Professeur Elhadji Fary Kâ, néphrologue et président du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT).

    Trois transplantations rénales ont été réalisées par le consortium Hôpital Militaire de Ouakam-Aristide Le Dantec les 26 et 27 novembre, d’abord avec leurs partenaires turcs avant de travailler en toute autonomie.

     »Toute l’équipe était satisfaite et il y a des membres de l’équipe qui ont versé des larmes. Il y avait l’espoir qui renaissait dans le regard de ces malades transplantés.  C’était l’émotion », confie le Professeur Kâ.

    L’hôpital Aristide Le Dantec étant en travaux, son service de néphrologie que dirige le président du conseil national du don d’organes a été redéployé à l’hôpital militaire de Ouakam.

    Les équipes soignantes remercient  »toutes les autorités en espérant que cette flamme et cet espoir seront entretenus avec encore des greffes rénales’’, a ajouté le Pr Kâ.

     »C’est une grande avancée. Nous allons continuer, HMO-Dantec, à faire des transplantations. Plusieurs personnes sont sur la liste d’attente. Nous en avons fait trois, mais nous pouvions faire plus. Nous avons brisé le tabou et nous savons que c’est possible. Nos vaillants chirurgiens font des choses beaucoup plus compliquées tous les jours. (….) nous avons l’expertise’’, dit-il.

    Le problème reste le financement de ces opérations, selon le président du CNDT qui reste optimiste. ‘’Je suis convaincu qu’on aura le financement’’, rassure-t-il.

    Il estime qu’au regard  »de tous les avantages liés à la transplantation, le coût ne doit pas être un facteur bloquant en matière de santé ».  »Ce qui important, c’est l’espérance, la qualité de vie qu’on retrouve, cela n’a pas de prix’’, soutient le Pr Kâ.

     »Nous n’investissons pas dans la santé pour faire des bénéfices. Quel que soit le coût, il faudra le payer pour rendre à ces patients souffrant d’insuffisance rénale l’espoir, leur permettre de réintégrer la société, travailler et être utiles à eux-mêmes et à leurs familles’’, insiste-t-il.

    Pour le chef du service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec,  »comparativement à la dialyse, la transplantation au bout d’un an coûte moins cher, deux fois moins cher après la deuxième année et après cela dégringole jusqu’à 70 à 80 % moins cher’’.

    ‘’Il faut trouver les moyens de faire la transplantation rénale. Si nous prenons l’exemple de la réanimation, elle coûte excessivement cher et pourtant, nous mettons de l’argent là- dedans’’, fait-il remarquer

    Aller vers un financement graduel de la transplantation

    Les premières transplantations réalisées les 26 et 27 novembre ont été prises en charge gratuitement par l’hôpital militaire de Ouakam.

     »’Ces personnes n’ont pas déboursé un franc. Mais aucun hôpital ne peut de manière continue et soutenue payer pour les malades. C’est impossible. Il faut un budget pour la transplantation rénale. Nous avons un document finalisé sur le financement et [il a été] remis aux autorités. Nous travaillons étroitement avec le ministère de la Santé, pour mettre en place cette subvention’’, a-t-il encore dit.

    Il a rappelé avoir parlé de cette subvention lors d’ une audience avec le président de la République, Macky Sall, et de la possibilité de l’intégrer dans le budget 2024.

    ‘’Je pense qu’il faut mettre des budgets graduellement, c’est-à-dire on met un budget, on fixe un objectif aux hôpitaux qui transplantent, si les objectifs sont atteints, on augmente. C’est comme un système de contrat de performances’’, a indiqué le professeur.

    Il signale que le Conseil national du don d’organes et de la transplantation rénale a rencontré tous les directeurs d’hôpitaux. Il n’en demeure pas moins que le financement reste  »le problème ».  »Ils ont toujours demandé qui paie parce que c’est une activité qui n’est pas rentable’’, a-t-il fait remarquer.

    Le consortium HMO-Le Dantec évalue, selon le néphrologue,  »chaque jour des couples donneur- receveur qui sont aptes’’.

    ‘’Nous avons réglé le problème de l’organisation, il faut régler le problème du financement, contrairement à la dialyse où nous avons réglé le problème du financement sans régler le problème de l’organisation. Les autorités vont s’investir et je pense qu’on va y arriver’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Ces gens qui sont là prêts à être transplantés, nous ne pouvons pas ne pas les transplanter parce qu’ils n’ont pas les moyens. En ce moment, il y aura une rupture d’équité et d’égalité’’, a poursuivi le Pr Kâ.  »Nous avons les couples compatibles et nous allons les transplanter’’, a-t-il dit.

    La première transplantation rénale réalisée au Sénégal a sorti de l’ombre la directrice de l’hôpital militaire de Ouakam, le colonel Youhanidou Wone Dia, gynécologue obstétricienne.

     »Je suis gynécologue, je n’ai fait qu’assister à l’opération en tant que directrice de l’hôpital », avait-t-elle déclaré au journal de 20heures sur la RTS, au lendemain de cette première médicale.

     SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Goudiry : réouverture du bloc opératoire néonatal d’urgence, fermé depuis près de 10 ans

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Goudiry : réouverture du bloc opératoire néonatal d’urgence, fermé depuis près de 10 ans

    Goudiry, 28 déc (APS) – Le bloc opératoire néonatal d’urgence du centre de santé de Goudiry (est), à l’arrêt depuis 2014, a rouvert mercredi, lors d’une cérémonie officielle présidée par le directeur régional de la santé de Tambacounda (est), a constaté l’APS.

    « La fermeture du bloc opératoire est consécutive à l’affectation de l’anesthésiste en décembre 2014. Cela a entrainé une augmentation des évacuations pour césarienne vers l’hôpital régional de Tambacounda. Le centre de santé de Goudiry en est à 143 évacuations en 2023. Cela augmente le coût et les risques pour le malade », a expliqué le médecin chef de district, docteur Fallou Guèye.

    Sa  réouverture coïncide avec la célébration de la Semaine régionale de la santé de la mère et de l’enfant et constitue « un cadeau de Noël » pour les populations de Goudiry, un des quatre départements de la région, a souligné Bayal Cissé, directeur régional de la santé.

    « Dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale au niveau de la région de Tambacounda, nous sommes en train de nous battre pour réduire la mortalité maternelle et la morbidité maternelle et néonatale », a souligné docteur Cissé.

    Il a fait part d’une augmentation du maillage du territoire régional en infrastructures sanitaires et en ressources humaines. « De 2013 à nos jours, dit-il, nous sommes passés de 72 à 148 postes de santé, d’un seul gynécologue à cinq, dont deux qui servent dans le privé ».

    « De 85 sages-femmes en 2013, nous sommes à 182 sages-femmes maintenant au niveau de la région dont neuf dans le centre de santé de Goudiry », a poursuivi le directeur régional de la santé.

    Il est revenu sur la réouverture du bloc opératoire néonatal d’urgence du centre de santé de Goudiry, en promettant de rendre « plus accessible la formation de l’équipe chirurgicale avec l’aide de la tutelle ».

    « Plus de 30 sages-femmes de la région de Tambacounda ont été formées pour la manipulation en échographie et l’utilisation du bloc opératoire néonatal d’urgence, en vue de dépister très tôt les complications liées à la grossesse », a expliqué docteur Bayal Cissé.

    Il a par ailleurs assuré de « la disponibilité de médicaments et d’intrants pour aider les acteurs sanitaires » à pratiquer des césariennes et à prendre en charge « des femmes en état de grossesse pour mieux lutter contre la mortalité maternelle et néonatale ».

    BT/MTN/BK