Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff sur la bonne voie

    SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff sur la bonne voie

    Dakar, 27 déc (APS) – L’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff est sur la bonne voie pour faire la transplantation rénale après le consortium Hôpital Militaire de Ouakam (HMO)-Le Dantec, a indiqué le Professeur Elhadji Fary Kâ, président du Conseil national du dons d’organes (CNDT).

    ‘’Après HMO-DANTEC, le prochain sur la liste, c’est l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) qu’on a évalué et qui avait des réglages à faire. Nous allons le réévaluer sous peu. C’est l’équipe des experts qui n’est pas encore disponible avec la fin de l’année’’, a expliqué le président du CNDT dans un entretien avec l’APS.

     »A la suite de l’évaluation, nous allons, en tant que CNDT, faire un rapport et donner notre avis au ministère de la Santé qui va délivrer l’agrément. A l’issue de la deuxième évaluation, nous allons donner un avis définitif’’, a t-il ajouté.

    Le néphrologue signale aussi que  ‘’l’hôpital Principal était à un moment intéressant ». Le CNDT a relancé l’hôpital Dalal Jam,  »parce qu’ils n’avaient pas de dossier du tout’’, a relevé le Pr Kâ.

    Le Sénégal, à travers le consortium Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) et Le Dantec, a réalisé ses premières transplantations rénales les 26 et 27 novembre derniers.

    SKS/OID/ASG

     

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Organes : le CNDT pense à une modification de la loi pour rendre possibles les prélèvements sur des donneurs décédés

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Organes : le CNDT pense à une modification de la loi pour rendre possibles les prélèvements sur des donneurs décédés

    Dakar, 27 déc (APS)- Le Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) réfléchit à la modification de la loi encadrant ce prélèvement qui, pour le moment, ne concerne que des donneurs vivants, a indiqué son président, le Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Il faudra aussi penser à modifier la loi et envisager les donneurs décédés parce qu’actuellement la loi ne permet pour le don d’organes que les donneurs vivants’’, a suggéré le Pr Kâ.

    Il considère que le CNDT a ‘’atteint son objectif qui était de transplanter au Sénégal’’.

     Le consortium Hôpital militaire de Ouakam-Dantec (HMO) a réussi la première transplantation rénale au Sénégal le 26 novembre dernier. Le consortium HMO-Le Dantec a reçu son agrément  du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) le 17 avril 2023  pour une période de deux ans.

    ‘’Nous osons espérer que les autres hôpitaux vont suivre. Mais le problème, c’est qu’un seul hôpital ne peut pas supporter toute la demande’’, a cependant fait remarquer le Pr fary Kâ.

    Selon le néphrologue, ‘’les autres hôpitaux doivent être accompagnés, parce que le consortium HMO-Dantec a été évalué pendant plus d’un an. C’était des allers et retours. Après, il faudrait étendre dans les régions, mais il faut consolider Dakar’’.

    Le président du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) et chef du service de néphrologie de l’hôpital Le Dantec a cependant prévenu que ‘’tout le monde ne peut pas être transplanté’’. Il a rappelé qu’’’il faut une insuffisance rénale chronique en pré ou en dialyse’’.

    ‘’Il ne faut pas avoir de contre-indications parce qu’il faut avoir un donneur et ne pas avoir de contre-indications’’, a-t-il précisé.

    Parmi les malades actuellement dialysés, ‘’si nous parvenons à transplanter entre 30 et 40 %, ce serait déjà pas mal’’. Selon lui, ‘’si la transplantation continue et est subventionnée, beaucoup de patients peuvent être soulagés’’.

    L’autre mission du CNDT, a rappelé le Pr Kâ, ‘’c’est la greffe de cornée’’. ‘’La loi est passée en conseil des ministres et après, nous allons attaquer les décrets d’application’’, a-t-il informé.

    SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Une réunion consultative sur la santé maternelle avec les Bajenu Gox, jeudi

    SENEGAL-SANTE / Une réunion consultative sur la santé maternelle avec les Bajenu Gox, jeudi

    Dakar, 27 déc (APS) – Une réunion consultative sur la santé maternelle au Sénégal avec les Bajenu Gox (marraines de quartiers) du Sénégal se tient, jeudi, Dakar, à l’initiative de Femmes Africa Solidarité (FAS) en collaboration avec le réseau GIMAC et avec le soutien du ‘’MSD for Mothers’’, a appris l’APS.

    ‘’Cet événement vise à renforcer la participation active des femmes Bajenu Gox dans la collecte de données probantes pour soutenir la mise en œuvre efficace de la Campagne pour la réduction accélérée de la mortalité maternelle en Afrique Plus (CARMMA Plus), en abordant spécifiquement les défis de la santé maternelle au Sénégal’’, expliquent les organisateurs.

    Dans un communiqué, ils annoncent qu’une collecte de données probantes ‘’sera faite pour permettre l’identification des obstacles et défis avant de procéder à la Planification stratégique pour améliorer les résultats en matière de santé maternelle au Sénégal’’.

    Ils rappellent que l’Initiative pour la santé maternelle (GiMHI) du Réseau de la campagne le ‘’Genre est mon Agenda (GIMAC)’’ a été lancée dans le cadre de l’engagement du réseau à ‘’faire progresser l’égalité des sexes’’.

    Cette initiative vise à ‘’aborder stratégiquement le problème urgent de la mortalité maternelle et néonatale en Afrique en favorisant les partenariats de collaboration avec les acteurs régionaux de la santé maternelle et en s’engageant avec les femmes à tous les niveaux pour amplifier leurs voix et assurer leur participation active au cadre de suivi et de responsabilisation de CARMMA Plus’’.

    Pour les organisateurs, ‘’cette alliance stratégique est fondamentale pour le succès de CARMMA Plus, fonctionnant de manière transparente du niveau national au niveau régional’’.

    L’initiative GiMHI est mise en œuvre grâce à des partenariats clés avec Femmes Africa Solidarite (FAS) au Sénégal, Africa Leadership Foundation (ALF) au Nigeria, Rozaria Memorial Trust (RMT) au Zimbabwe et le réseau des jeunes femmes du GIMAC, rappelle le communiqué.

    Il souligne que ‘’la synergie créée par ces partenariats garantit une approche holistique et efficace pour atteindre les objectifs de CARMMA Plus’.

    Selon la même source, ‘’ces échanges impliquent les Bajenu Gox pour leur permettre de servir d’intermédiaires entre la communauté, la technologie et les agents de santé, facilitant ainsi la collecte de données essentielles à la mise en œuvre de CARMMA Plus’’.

    Elle signale que ‘’cette collaboration garantit que les voix des femmes ne sont pas seulement entendues, mais qu’elles contribuent de manière substantielle à l’approche fondée sur des données probantes préconisées par CARMMA Plus’’.

    OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plus de 1500 officines répertoriées sur l’ensemble du territoire national (officiel)

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plus de 1500 officines répertoriées sur l’ensemble du territoire national (officiel)

    Dakar, 26 déc (APS) – Quelque 1500 officines pharmaceutiques ont été cartographiées sur toute l’étendue du territoire sénégalais, a révélé, mardi, la directrice générale de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    ‘’Au Sénégal, nous avons des officines privées dans les 14 régions et les 46 départements, il fallait faire le point maintenant. Nous avons à peu près quelque 1500 officines privées sur toute l’étendue du territoire’’, a-t-elle déclaré.

    S’exprimant en marge d’un atelier de formation des pharmaciens sur l’impact des nouvelles réformes pharmaceutiques sur la chaine d’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé du département de Guédiawaye, elle a indiqué que ‘’la cartographie du public est facile avec les districts sanitaires (…) ». En dépit de cela, dit-elle, il était devenu nécessaire pour l’ARP de s’assurer que les dépôts nouvellement ouverts l’ont été conformément à la législation en vigueur.

     »Il y a de nouvelles créations. L’édition 2021 de l’ARP a autorisé 134 officines, l’édition 2022 est dans l’ordre de 191 et nous préparons l’édition 2023. Nous devons aussi répondre à l’offre et à la demande par rapport à la taille de la population’’, a-t-elle ajouté. Elle a rappelé que  »les pharmaciens d’officine sont un dispositif clé de notre système réglementaire ».

    Et depuis la création de l’ARP,  »nous ne cessons d’organiser ce genre d’atelier pour la vulgarisation des missions de l’agence », a-t-elle dit.

     »Après avoir fait toute la région de Dakar, explique-t-elle, nous avons commencé par le département de Guédiawaye pour parler aux pharmaciens,  leur montrer la place de l’ARP dans leur métier mais surtout parler des nouvelles dispositions, notamment la nouvelle loi sur la pharmacie qui vient renforcer celle de 1954 dans l’exercice illégal de la pharmacie, le marché illicite, dans l’inspection pharmaceutique et la bonne gestion.’’

    Il s’agit  selon elle ‘’de connecter  les pharmaciens avec les prescripteurs, parce que les officines privées sont dans des zones de responsabilité des districts sanitaires’’.

    L’objectif général de cette rencontre est de  »contribuer au renforcement de capacités des pharmaciens sur les nouvelles réformes du secteur pharmaceutique mais surtout partager les missions de l’unité gouvernance de la chaine d’approvisionnement de l’Agence de réglementation pharmaceutique’’.

    Pour le président du syndicat des pharmaciens, Docteur Bamba Ndour, ‘’la formation  doit s’inscrire en première ligne pour permettre à tous les pharmaciens d’avoir les bonnes pratiques, leur parler des réformes et de la nouvelle loi sur la pharmacie’’.

    SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Infertilité : la FIV se rapproche des populations

    SENEGAL-SANTE / Infertilité : la FIV se rapproche des populations

    Kaolack, 26 déc (APS) – L’Association ‘’Fécondation in vitro’’ (FIV) Sénégal a décidé de se rapprocher des populations dans le cadre de la prise en charge de la question de l’infertilité, qui constitue, selon ses membres, un ‘’problème de santé publique’’ et un ‘’drame social’’.

     »L’infertilité est un problème de santé publique, c’est un drame social que vivent les couples. Il est de notre ressort, en tant que médecins, de nous rapprocher de la population pour essayer de combattre ce fléau’’, a notamment déclaré Dr MoustaphaThiam, président de l’Association FIV Sénégal.

    Il s’exprimait récemment à Kaolack (centre), à l’occasion d’une caravane de sensibilisation sur la prise en charge de l’infertilité du couple, à l’initiative de l’Association FIV Sénégal.

    Cette activité entre dans le cadre de la décentralisation des activités de la FIV afin de mieux se rapprocher de la population et d’implanter des unités d’assistance médicale de niveau 1, notamment à Kaolack afin d’arriver à une équité territoriale, a expliqué Dr Moustapha Thiam.

    Le choix de la capitale du Saloum s’explique par le fait que le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) dispose d’une gynécologue-obstétricienne spécialisée en la matière et qui a l’expertise requise pour la prise en charge.  »Ce qui nous permettra de ne plus recevoir à Dakar des patientes qui nous viennent de Kaolack pour des infertilités primaires ou secondaires jusqu’au stade 1’’, a fait valoir Dr Thiam, selon qui le fait de décentraliser ces activités leur permet de prendre en charge ‘’correctement’’ les cas d’infertilité du couple.

    Il a rappelé que l’infertilité constitue en moyenne 15 à 25% des consultations, déplorant le faible niveau de sa prise en charge.  ‘’C’est le parent pauvre de la prise en charge. Heureusement, nous avons l’accompagnement de la Division de la santé de la mère et de l’enfant, qui nous permet d’aller de l’avant et d’essayer de prendre en charge ces patientes qui souffrent et qui ont besoin d’une prise en charge adéquate’’, a-t-il dit.

    De son côté, la gynécologue-obstétricienne, Dr Ndèye Khady Sène, a signalé que depuis le démarrage des activités de prise en charge de l’infertilité en 2021, au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass, une cohorte de plus de 1400 couples sont en train d’être suivis.

     »Avec FIV Sénégal, nous comptons redynamiser cette prise en charge, en commençant par l’insémination intra-utérine’’, a assuré Dr Sène qui soutient qu’à Kaolack, il y a un taux de grossesse de près de 11% avec 49% de naissances vivantes.

     »On a, dans la région de Kaolack, un fort taux de prévalence de 8% d’infertilité des couples’’, a-t-elle souligné, ajoutant toutefois que la cherté du coût de la prise en charge constitue un ‘’grand frein’’ pour les couples, puisque variant entre 100 mille francs CFA et 2,3 millions de francs CFA pour ceux qui doivent faire la fécondation in vitro.

    Pour Dr Ndèye Awa Diagne de la division de la santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale, cette caravane est venue à son heure d’autant plus que l’infertilité du couple prend une ‘’ampleur extraordinaire’’ et constitue un ‘’drame social’’.

     »Parce qu’un couple qui veut concevoir et qui n’y arrive pas, parfois, c’est un couple qui devient instable. Et les couples qui sont dans cette situation ne comprennent pas souvent comment accéder aux soins. Cette caravane permet non seulement de les informer mais aussi de les sensibiliser sur l’existence de ce service de prise en charge de l’infertilité’’, a insisté Dr Diagne.

    ADE/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Boghal: le poste de santé doté d’un appareil d’échographie

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Boghal: le poste de santé doté d’un appareil d’échographie

    Bounkiling, 26 déc (APS)- Le Poste de santé de Boghal (Sedhiou Sud) dispose désormais d’un appareil d’échographie devant lui permettre un meilleur suivi des femmes en état de grossesse dans cette localité.

    Cet appareil important dans le dispositif de prise en charge des femmes en état de grossesse est un don du  ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye, par ailleurs présidente du conseil départemental de Sédhiou.

    « C’est à la demande du maire que nous avons tenu à faire ce geste de portée sociale en décidant de mettre à la disposition du poste de santé de Boghal cet appareil d’échographie pour contribuer à améliorer la prise de charge des malades particulièrement des femmes », a indiqué le ministre.

    En procédant à la remise du matériel, elle a précisé que cet appareil devrait permettre de « faciliter le suivi dans les meilleures conditions des femmes en état de grossesse ».

    Annette Seck Ndiaye espère que ce don va soulager les structures sanitaires de la zone dans la prise en charge et le suivi des patients.

    « Cette dotation sonne comme un ouf de soulagement pour les professionnels de santé, mais surtout pour les femmes de la commune de Boghal et des autres communes environnantes », s’est réjoui l’infirmier chef de poste, Pape Souleymane Correa.

    Selon lui, les femmes en état de grossesse se déplacent jusqu’à Bounkiling ou Sédhiou pour faire l’échographie.

    Outre des problèmes liés au transport, il a fait part des difficultés financières qu’éprouvaient les patientes pour faire leur échographie dans les structures privés loin de Boghal.

    Pape Souleymane Correa a aussi relevé la nécessité d’un « renouvellement de la logistique roulante du poste de santé ».

    Il a fait savoir qu’une bonne partie des revenus du poste de santé de Boghal est utilisée pour réparer l’ambulance vieille de 9 ans et souvent en panne.

     

    MS/SMD/ADL

  • SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    Mbour, 24 déc (APS)- Les autorités sanitaires du pays sont en train de capitaliser l’expérience sénégalaise de la gestion de la Covid-19 en vue de mieux renforcer la sécurité sanitaire, a déclaré samedi à Saly (Mbour, ouest) Bernabé Gningue, le directeur de la santé publique.

    “Nous avons premièrement revisité tous les dispositifs de sécurité sanitaire qui existaient au Sénégal avant la Covid-19. Ensuite nous avons évalué ce que nous avons fait avec succès quand la covid-19 est arrivée’’, a souligné le directeur de la santé publique.

    Il prenait part à la revue nationale après action (RAA), de la lutte contre la Covid-19 ouverte depuis une semaine à Saly en présence de plusieurs spécialistes et d’acteurs de la santé.

    Cette rencontre a permis aux différents acteurs de mettre en avant l’expérience sénégalaise de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. “Nous avons recherché là où nous aurions pu mieux faire. Nous avons aussi recherché les causes et les facteurs pour lesquels nous n’avons pas réussi dans certains domaines”, a souligné M. Gningue

    Il a indiqué qu’un “travail concerté a été fait pour identifier les actions qui peuvent impacter de façon positive’’ et faciliter le niveau de sécurité sanitaire au Sénégal. “Le but final est de tracer une feuille de route qui va lier tous les secteurs ministériels’’, a-t-il dit.

    “L’objectif recherché à travers cet exercice, est l’amélioration de la sécurité sanitaire au profit des populations’’, a fait valoir le directeur de la santé publique.

    DOB/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE-INFRASTRUCTURES / Kédougou : un poste de santé inauguré à Bantako

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE-INFRASTRUCTURES / Kédougou : un poste de santé inauguré à Bantako

    Kédougou 22 déc (APS) –  Le président du Conseil départemental de Kédougou, Mamadou Saliou Sow, a inauguré le poste de santé de Bantako, dans la commune de Tomboronkoto, pour un montant global de 165 millions francs FCFA.

    Ce poste de santé inauguré mercredi dernier a été construit par le Conseil départemental et la commune de TomboronKoto en partenariat avec le département de l’Isère en France et le fonds d’investissement social et environnemental mis en place par la société minière Pettowool Mining Compagnie (PMC).

    La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du maire de la commune de Tombofronkoto, Nfaly Camara, du directeur de l’Agence régionale de développement, Kalidou Sissoko, des représentants du département de l’Isère et de la société minière PMC.

    PID/OID

     

     

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / La lutte contre les MNT passe par « une approche collective », selon un médecin

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / La lutte contre les MNT passe par « une approche collective », selon un médecin

    Dakar, 21 déc (APS) — La lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) ne peut se faire que par « une approche unifiée et collective », a estimé, jeudi, à Dakar, docteur Aissatou Diop, conseillère technique numéro deux au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    « Nous sommes au cœur d’une époque où la prévention et la gestion des MNT ne peuvent être abordées qu’avec une approche unifiée et collective », a-t-elle déclaré en procédant à l’ouverture officielle d’un colloque portant sur le thème « Engagement collectif : construire des communautés fortes face aux maladies non transmissibles ».

    Ce colloque, le deuxième du genre à Dakar, « revêt une importance particulière dans le contexte actuel où les MNT constituent un défi croissant pour notre nation », a dit docteur Diop, en notant que les maladies non transmissibles « touchent tous les pans de notre société, mettant en évidence la nécessité d’une action coordonnée et d’un engagement communautaire fort ».

    « Dans un monde où ces affections représentent la première cause de mortalité, il est de notre devoir de mobiliser nos efforts collectifs pour construire des communautés fortes face à ce défi majeur de la santé mondiale », a ajouté la conseillère technique numéro deux au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Aissatou Diop, qui représentait le ministre de tutelle à cette rencontre, fait observer que « le fardeau des MNT et ses facteurs de risque ne se limite plus aux pays riches. Les pays à ressources limitées, confrontés au double fardeau », comptant « désormais 80% des nouveaux cas de MNT ».

    Selon des chiffres émanant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et contenus dans un document remis à des journalistes, « en 2022, les MNT ont été responsables de 74% des décès à l’échelle mondiale et de 45% des décès au Sénégal ».

    « Le Sénégal, conscient de cette réalité, a mis en œuvre des stratégies pour améliorer la qualité de vie des patients et renforcer la prévention des MNT en collaboration avec toutes ses parties prenantes, suite au résultat de l’enquête STEPS de 2015 », a-t-il ajouté, avant d’annoncer que « le pays se prépare à mener sa deuxième enquête STEPS très prochainement, qui sera une occasion de réorienter la lutte contre les MNT ».

    Pour Baytir Samb, président du Réseau des acteurs communautaires de la santé (Rocbas), « les populations doivent aller vers un changement de comportements sur le mode vie, l’alimentation », dans le cadre de la lutte contre les maladies non transmissibles.

    Dans le même sillage, le président de l’Alliance sénégalaise contre les maladies non transmissibles, le professeur Issa Wone, soutient que « la bataille se gagnera par la prévention à travers l’engagement fort de la communauté, car de plus en plus ces maladies touchent les plus jeunes ».

    « Nos systèmes de santé sont moins préparés avec peu de spécialistes, des infrastructures qui font défaut, un financement domestique faible, autant de défis qui freinent la prévention contre ces maladies », constate-t-il, pour dire que dans ce contexte, les communautés « sont les principaux acteurs de la prévention des maladies non transmissibles ».

    Au nom des experts intervenant à ce colloque, le professeur Seydou Nourou Diop a appelé à la mise en place d’une « stratégie globale de prévention pour lutter ensemble contre le diabète, l’hypertension, l’hémophilie, les cancers entre autres ».

    « C’est une mobilisation communautaire qu’il faut et les populations doivent savoir que ces maladies vont encore aller loin. C’est aussi important de commencer très tôt et d’éduquer les plus jeunes », a-t-il dit.

    Ce deuxième colloque sur la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles se poursuit jusqu’à vendredi à Dakar. Il se veut « un évènement crucial » qui réunit des experts, des professionnels de la santé, des décideurs politiques et des membres de la société civile, selon les organisateurs.

    Les MNT englobent les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les cancers, les affections respiratoires chroniques, la maladie rénale chronique, les affections buccodentaires, les maladies mentales, la drépanocytose, l’hémophilie, les maladies systémiques, les traumatismes et violences.

    SKS/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Vaccination : Al Hassan Sall invite les acteurs à travailler au maintien des résultats à Dakar

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Vaccination : Al Hassan Sall invite les acteurs à travailler au maintien des résultats à Dakar

    Dakar, 20 déc (APS)- Le gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall a appelé les acteurs de la vaccination à ‘’travailler à maintenir les résultats positifs nés de la Task Force de vaccination vu la particularité de la capitale sénégalaise ».

    ‘’Les résultats sont satisfaisants et les indicateurs répondent à notre attente. Mais il va falloir relever un autre défi, celui du maintien de ces acquis’’, a souligné le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall.

    Il présidait mercredi à la salle de délibération de la ville de Dakar la présentation des résultats de la Task Force régionale pour la vaccination couplée à la cérémonie de reconnaissance des champions de la vaccination dans la capitale sénégalaise.

    Cette rencontre a réuni les acteurs impliqués dans la vaccination dans la région de Dakar notamment les médecins chefs de districts, les infirmiers chefs de poste et les acteurs de santé communautaire.

    Revenant sur la mise en place de cette Task Force, il a expliqué que  »c’est au détour d’un Conseil régional de développement qu’il avait été établi qu’en matière de vaccination la région de Dakar était encore à la traîne ».

    “L’engagement avait été pris de relever ensemble le défi’’, a rappelé le chef de l’exécutif de la région de Dakar.

    “Le défi consistait à inverser la tendance en l’espace de quelques semaines ou mois’’, a poursuivi M. Sall.

    “Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts mais la constance a été l’engagement des uns et des autres’’, relevé le gouverneur de Dakar.

    ‘’Cet engagement sera renouvelé pour la consolidation des acquis », a-t-il assuré.

    Le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV), Dr Ousseynou Badiane a rappelé qu’en 2019 Dakar était classée comme “dernière région sur la liste dans le cadre de la vaccination, d’où la mise en place de la Task force’’.

    ‘’Si cette Task force existait dans les 14 régions du pays, nous allons être tranquille parce que les gouverneurs peuvent mobiliser tout le monde, ils peuvent aussi régler les cas de réticences et de refus’’, a dit Dr Badiane.

    Selon le responsable de la vaccination au ministère de la Santé et de l’Action sociale ‘’la vaccination n’a pas d’acquis parce que chaque jour il y’ a des nouveau-nés à vacciner’’.

    “En matière de vaccination, si vous sautez une étape, c’est comme si vous revenez en arrière’’, a fait observer Dr El Hadji Malick Diouf qui s’est exprimé au nom des des médecins chef district.

    Pour Dr Diouf “la Task force vaccination a montré son efficacité parce que c’est une entité qui appuie les districts dans la mobilisation de la communauté pour adhérer à la vaccination mais surtout la gestion des cas de refus et des rumeurs’’.

    SKS/ADL/MTN