Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-RECOMMANDATION / Doudou Sène, coordonnateur du PNLP : « Tant que le paludisme n’est pas éliminé, les gens doivent utiliser des moustiquaires »

    SENEGAL-SANTE-RECOMMANDATION / Doudou Sène, coordonnateur du PNLP : « Tant que le paludisme n’est pas éliminé, les gens doivent utiliser des moustiquaires »

    Dakar, 20 déc (APS) – Les populations doivent continuer d’utiliser correctement les moustiquaires pour se protéger du paludisme tant que cette maladie n’est pas éradiquée au Sénégal, a répété, mercredi, à Dakar, le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), docteur Doudou Sène.

    « Les défis pour nous, c’est de mieux sensibiliser les populations, tant que le paludisme n’est pas éliminé au Sénégal, les gens doivent prendre leurs dispositions pour se protéger en utilisant correctement les moustiquaires » a-t-il dit.

    Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme prenait part à une exposition tenue à la Foire internationale de Dakar (FIDAK) sur les interventions du PNLP concernant la prévention et l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA).

    Selon Doudou Sène, l’utilisation de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action constitue la première arme de protection contre le paludisme.

    En cas de fièvre, il faut se rendre à l’hôpital « pour se faire dépister », a t-il recommandé en évoquant une tendance à se consulter dans les pharmacies, alors que ces dernières n’ont pas la capacité de faire un « diagnostic correct » du paludisme.

    Il a noté que la mobilisation de financements demeure un autre « défi » dans la lutte contre le paludisme « parce que plus on avance vers l’élimination du paludisme en 2030,  plus les enjeux financiers deviennent énormes » étant entendu que « vous mettez beaucoup plus de moyens pour traquer un seul cas de paludisme ».

    De sorte que si quelqu’un venait à attraper le paludisme dans une concession donnée, une équipe serait appelée à y faire une descente, « pour faire de l’investigation et traiter toute la concession, parce que le parasite doit être éliminé dans cette zone-là pour éviter que la transmission continue », d’autant que le paludisme demeure « un défi majeur » de santé publique, souligne le docteur Doudou Sène.

    Aussi le Programme national de lutte contre le paludisme a pris ses quartiers à la FIDAK où il dispose d’un stand, une « opportunité » pour davantage faire de la sensibilisation et toucher « le plus grand nombre » de personne possible.

    « Cela montre la transversalité de la lutte contre le paludisme, à savoir l’approche multisectorielle », incluant des secteurs comme le commerce et l’assainissement, « tout doit s’engager dans la lutte contre le paludisme », a-t-il dit.

    Il dit profiter de cette tribune pour expliquer davantage le processus de transmission du paludisme et la meilleure manière de se prémunir contre la maladie, afin que « les populations sénégalaises sachent qu’il y a un défi énorme par rapport à l’élimination du paludisme au Sénégal ».

    Il rappelle que le Sénégal a « presque » la phase d’élimination du paludisme dans certaines zones du pays, avec une prévalence de « moins de 1 cas pour 1 000 habitants » dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga (nord), une partie de la région de Thiès (ouest), à Fatick (centre) et une partie de la région de Ziguinchor (sud).

    NSS/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Hépatite B : près de 1 000 patients enrôlés et pris en charge gratuitement (directeur)

    SENEGAL-SANTE / Hépatite B : près de 1 000 patients enrôlés et pris en charge gratuitement (directeur)

    Dakar, 20 déc (APS)-  Quelque 1 000 patients souffrant de hépatite B ont été enrôlés depuis 2019 avec une prise en charge gratuite au service des maladies infectieuses, au Centre de traitement ambulatoire (CTA) et dans les sites de prise en charge de l’hépatite virale B, a déclaré mercredi à Dakar le directeur de la lutte contre la maladie, Docteur Mamadou Moustapha Diop.

    ‘’Depuis le début de la mise en œuvre en 2019, le projet a déjà enrôlé au niveau de ces deux sites près de 1 000 patients », a expliqué M. Diop.

    Le directeur de la lutte contre la maladieà l’ouverture  d’un séminaire dans le cadre de la mise en œuvre du projet SEN/B mis en oeuvre depuis 2019. La rencontre est axée sur  »SEN/B : premiers résultats et perspectives ».

    Ce nombre important de patients enrôlés et le profil des personnes impliquées dans la prise en charge de ces malades font de cette cohorte SEN-B, un modèle unique en Afrique, et l’un des meilleurs dans le monde, a  t -il fait valoir.

    Le projet SEN-B, qui vient à son terme (2019-2024) a été mis en place grâce à une coopération entre le Sénégal et la Suisse. Il est sous la coordination scientifique et la supervision des professeurs Moussa Seydi et Gilles Wandeler.

    Ce projet SEN-B qui est mis en oeuvre depuis cinq ans, vise, selon Dr Diop,  ‘’la  prise en charge des patients vivant avec le virus de l’hépatite B avec notamment la gratuité des bilans, du traitement, du transport, et du support psychosocial’’.

    Il y a aussi le ‘’renforcement des capacités pour le personnel, la recherche et la santé publique.

    ‘’C’est un projet phare dans le monde et en Afrique qui va améliorer les connaissances sur l’hépatite en Afrique autant sur le plan de la science de base que sur les aspects de santé publique. Ce projet pourra fournir de données utiles au programme‘’, a souligné le directeur de la lutte contre la maladie.

    Le directeur de la maladie est par ailleurs revenu sur les stratégies de lutte contre l’hépatite au Sénégal.

    Il a rappelé la vaccination contre l’hépatite B (intégrée dans le PEV), l’administration d’une dose à la naissance, la création de l’Initiative panafricaine de lutte contre les hépatites sous le leadership du Sénégal, le dépistage systématique des donneurs de sang infectés par les virus de l’hépatite B depuis 1982 et de l’hépatite C depuis 2010, la subvention de l’Etat du Sénégal pour le traitement de référence de l’hépatite B avec le Ténofovir, principale molécule utilisée et disponible à la PNA.

    Co-investigateur du projet SEN/B, Gilles Wandeler professeur au CHU de Berne en Suisse a souligné que le projet a permis de faire connaître l’histoire naturelle de l’hépatite au Sénégal.

     »Les participants à ce projet ont une prise en charge gratuite c’est-à-dire le suivi et le traitement’’, a t -il souligné.

    Les résultats vont permettre de mieux comprendre l’hépatite B au Sénégal.   »Toute la population qui vit avec l’hépatite va à terme bénéficier de ce projet. 15 à 20% de notre cohorte ont besoin d’un traitement viral immédiat disponible au Sénégal. Ce que nous ne savons pas encore c’est combien devront débuter un traitement selon l’évolution de la maladie’’, a signalé le professeur Gilles Wandeler.

    ‘’Au Sénégal 10 à 11 % de personnes infectées  par le virus de l’hépatite B  et 20% des patients ont besoins de traitement. Mais ce nombre il faut le trouver  parce qu’en général les personnes sont dépistées à l’initiative du prestataire’’, a expliqué, de son côté, Pr Moussa Seydi.

    Il est le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de Fann et co-investigateur de ce projet.

    Le premier plan stratégique de lutte contre les hépatites virales a été élaboré en 2016 par l’Organisation mondiale pour la santé avec pour objectif, ‘’l’élimination des hépatites virales comme problème majeur de santé publique d’ici 2030’’.

    SKS/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE-UNIVERSITE / UASZ : plus de 1000 personnes consultées par la 7ème promotion de médecine

    SENEGAL-SANTE-UNIVERSITE / UASZ : plus de 1000 personnes consultées par la 7ème promotion de médecine

    Ziguinchor, 20 déc (APS) – La 7ème promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a consulté en trois jours plus de mille personnes dans le cadre d’une campagne médicale organisée dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor.

     »Durant ces trois jours de campagne médicale, nous avons eu à consulter plus de 1000 personnes venues des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor . Et, ces patients ont bénéficié de médicaments d’une valeur d’un million 500 mille francs CFA », a déclaré le président de la septième promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Mouhamed Fall.

    Il faisait mercredi, à Ziguinchor, le bilan de cette campagne médicale démarrée le 18 décembre.

    « Cette campagne médicale visait à améliorer les conditions de vie des populations à travers la sensibilisation sur des maladies telles que la Covid-19, la consultation gratuite et des dons de médicaments », a-t-il expliqué.

    Mohamed Fall a précisé que toutes les personnes consultées ont été également sensibilisées durant ces trois jours sur des maladies telles la Covid-19, le paludisme, l’hépatite et le diabète.

    « Durant ces trois jours de consultation gratuite, nous avons essentiellement vu des patients hypertendus, des diabétiques et des infections urinaires chez la femme », a relevé Mouhamed Fall.

    MNF/ADL/MD

  • SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Le Sénégal mène des recherches pour trouver les déterminants réels de l’anémie (coordinatrice)

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Le Sénégal mène des recherches pour trouver les déterminants réels de l’anémie (coordinatrice)

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal est en train de mener des études avec des institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie qui se présente avec acuité dans toutes les régions du pays, a déclaré mercredi à Dakar, Nafissatou Bâ Lo, coordinatrice du secrétariat exécutif du conseil national de développement de la nutrition (SE-CNDN) des projets de recherche sur l’anémie.

    ‘’L’État du Sénégal est en train de mener des études avec plusieurs institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie au Sénégal. Nous avons beaucoup investi et fait beaucoup d’efforts avec les partenaires techniques et financiers mais le problème [de l’anémie] reste constant », a-t-elle dit.

    Mme Lo présidait l’atelier national de partage des résultats du projet approche multisectorielle pour lutter contre la malnutrition et l’anémie au Sénégal ‘’Lucky Iron fish’’ mis en œuvre dans le district de Tambacounda.

    Le projet a proposé une technologie chez les groupes vulnérables notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, a t-elle indiqué.

    Selon elle, les pouvoirs publics vont combiner les résultats de cette recherche avec les autres études menées pour ‘’voir quel modèle mettre en place pour lutter contre l’anémie au niveau du Sénégal’’.

    ‘’Nous avons vu que depuis 2010, les prévalences que nous avons nous classent dans des situations critiques parce que dépassant les 40% chez les plus vulnérables aussi bien chez les femmes que chez les enfants’’, a déploré Nafissatou Ba Lo également conseillère en nutrition.

    A l’en croire, l’ONG Catholic relief services (CRS), partenaire de mise en œuvre, a réalisé ce projet à Tamba, dans sa zone d’intervention, mais le problème reste entier pour les autres régions du pays également confrontées à cette problématique.

    ‘’L’anémie, quand vous prenez la carte, partout c’est rouge au Sénégal. […]. On n’a pas une zone où nous avons des prévalences d’anémie les plus élevées. L’anémie constitue encore une priorité et on l’a encore inscrit comme axe d’intervention dans le plan stratégique multisectoriel 2 qui va aller de 2024 à 2028’’, a-t-elle encore indiqué.

    Selon elle, la nature expérimentale du projet ‘’Lucky Iron fish’’ va permettre de prouver sa pertinence avant de passer à l’échelle nationale.

    Pour Fatoumata Bintou Lo, chercheure à l’Institut de santé et développement (ISED),  »les différentes évaluations ont pu montrer que c’est un bon produit (Lucky Iron fish) ».

    Elle considère que le projet doit être étendu dans les autres régions afin de pouvoir conclure de sa pertinence sur les communautés cibles.

    ‘’Pour l’instant, les résultats nous réconfortent. Ces bons résultats du produit +Lucky Iron Fish+ ont pu corriger l’anémie chez les femmes en âge de reproduction et c’est un produit qui est utilisé dans le ménage de manière globale par toutes les personnes qui consomment le repas familial’’, a assuré la chercheure.

    FD/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Grands brûlés : l’hôpital Ahmadoul Khadim va ouvrir son unité de prise en charge au 1er trimestre 2024

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Grands brûlés : l’hôpital Ahmadoul Khadim va ouvrir son unité de prise en charge au 1er trimestre 2024

    Dakar, 20 déc (APS) – L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba va ouvrir au premier trimestre 2024 une unité de prise en charge des grands brûlés, a-t-on appris de la Direction des établissements de santé.

    « D’ici le premier trimestre 2024, l’hôpital va ouvrir son unité de prise en charge des grands brûlés », indique cette direction dans un communiqué relatif à la réalisation du premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral dans cette même structure de santé.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / L’hôpital Ahmadoul khadim de Touba réalise un 1er traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral

    SENEGAL-SANTE / L’hôpital Ahmadoul khadim de Touba réalise un 1er traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal a réalisé son premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba grâce à la neuroradiologie interventionnelle, a t-on appris, mercredi, de la direction des établissements de santé.

    Dans un communiqué, cette direction précise qu’il  »il s’agissait d’un anévrisme géant de la terminaison carotidienne droite associé à une fistule carotido-caverneuse chez un adulte jeune de 30 ans qui habite à Touba et pour qui la chirurgie classique était impossible ».

    Le traitement endovasculaire ou embolisation, une technique mini invasive, est une alternative thérapeutique qui ne se fait qu’en Europe ou aux États Unis, rappelle-t-elle.

    La même source signale que cette intervention  »a été possible grâce à l’accompagnement de l’équipe du service de neurologie interventionnelle du CHU de Caen en France et à la dextérité de l’équipe locale » .

    La direction des établissements de santé salue  »un pas de plus pour le système de santé du Sénégal vers l’amélioration de l’offre de soins et la disponibilité de soins pointues qui permettent de réduire les évacuations sanitaires » .

    L’équipe locale de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba était composée de Papa Ibrahima Ndiaye, chef du service de neurochirurgie, du Pr Ndaraw Ndoye, du cardiologue Moustapha Fall, de l’anesthésiste Mactar Dieng, entre autres.

     

    Cette intervention a coûté  »environ 23 millions nonobstant les frais de voyage et de séjour », selon la direction des établissements de santé.

    Elle signale que trois patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Au-delà du jeune de 30 ans qui a été opéré mardi, une jeune fille de 14 ans sera opérée aujourd’hui, annonce t-elle dans le communiqué, ajoutant que le troisième patient, âgé de 56 ans, est parti se faire prendre en charge en France.

    Les deux patients sont pris en charge gratuitement, selon la direction des établissements de santé, signalant que l’intervention a été possible grâce au plateau technique de dernière génération de l’hôpital tandis que l’équipe du CHU de Caen a mis aussi gratuitement à la disposition de l’hôpital des consommables d’une valeur d’environ dix millions.

    Elle promet qu’après cette première mission, d’autres suivront pour  »renforcer la performance des praticiens ». Il est aussi prévu des formations complémentaires d’autres neurochirurgiens pour augmenter le nombre de spécialistes à Touba et dans les autres hôpitaux du Sénégal pour assurer la prise en charge des patients qui en ont besoin au Sénégal.

    L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim ouvert depuis un peu plus d’un an progresse rapidement vers l’ouverture et la fonctionnalité de tous ses services, selon la direction des établissements de santé.

     

    SKS/OID/AKS

     

     

  • SENEGAL-SOCIAL / Casamance : 1 721 cartes d’égalité des chances remises aux directeurs régionaux de l’action sociale

    SENEGAL-SOCIAL / Casamance : 1 721 cartes d’égalité des chances remises aux directeurs régionaux de l’action sociale

    Ziguinchor, 18 déc (APS) – La directrice générale de l’Action sociale, docteur Arame Top Sène, a remis, lundi, 1 721 cartes d’égalité des chances aux directeurs régionaux de l’action sociale des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor, des documents dont les titulaires sont des personnes vivant avec un handicap, a constaté l’APS.

    « Nous avons procédé aujourd’hui à la remise des récentes cartes d’égalité des chances qui ont été saisies à travers la plateforme d’égalité des chances. Et nous avons pu donner 361 cartes pour la région de Ziguinchor, 385 pour Sédhiou et 975 pour la région de Kolda », a détaillé la directrice générale de l’Action sociale.

    Au total, la région de Ziguinchor a jusque-là reçu 4 000 cartes d’égalité des chances, a-t-elle relevé.

    « Dans le cadre du projet d’extension des cartes d’égalité des chances, nous voulons produire 400 510 cartes d’égalité des chances à l’horizon 2026 », a annoncé Arame Top, rappelant que la direction générale de l’Action sociale a commencé à émettre des cartes d’égalité des chances depuis 2015.

    Elle a signalé que l’objectif de 2021, à savoir produire 50 000 cartes, a été atteint, a-t-elle affirmé. « De 2015 à maintenant, nous avons 73 756 cartes d’égalité des chances ».

    « Ce taux est encore très faible, si nous tenons compte du nombre de personnes handicapées au Sénégal qui est estimé à 900 000 ou plus », a-t-elle poursuivi.

    « Produire 73 756 cartes d’égalité des chances pour 900 000 personnes, c’est encore faible », a déploré docteur Arame Top Sène, mais cela s’explique par « des problèmes liés à l’impression des cartes ».

    « Il y a également un problème par rapport à la certification du handicap, qui était fait par un médecin agréé, et des contraintes liées à l’état civil », a fait savoir la directrice générale de l’Action sociale.

    « Par rapport à toutes ces contraintes, nous avions pensé voir comment mettre en œuvre un programme spécial qui va être dédié uniquement à la gestion de la carte d’égalité des chances, mais également voir la manière d’y associer les acteurs au niveau déconcentré, notamment les chefs de service régionaux, départementaux et les directeurs de centres de promotion et de réinsertion sociale », a-t-elle fait savoir.

    De la même manière, « nous avons pensé à installer une plateforme de gestion des cartes depuis 2021 », laquelle a été finalisée depuis mai 2023. « Par rapport à cette plateforme, a-t-elle poursuivi, nous avons commencé à former les chefs de service régionaux pour la gestion de la carte notamment la saisie et l’impression du certificat de handicap qui est cette année une innovation de taille ».

    Selon Arame Top Sène, l’impression du certificat de handicap permet aux personnes handicapées qui n’ont pas encore de carte d’égalité des chances d’avoir ce certificat et d’accéder aux mêmes services.

     

    « Les directeurs régionaux de l’action sociale peuvent désormais émettre un certificat de handicap qui a la même valeur que la carte d’égalité des chances », a-t-elle précisé, avant de signaler que cette année, la direction générale de l’Action sociale a installé un bureau national de la carte d’égalité des chances doté de « cinq imprimantes 3D pour l’impression des cartes ».

    « Nous allons innover en installant dans les régions des bureaux de cartes d’égalité des chances », a promis docteur Arame Top Sène.

    Les départements de Ziguinchor et de Kolda ont été à leur tour dotés d’imprimantes laser en couleur qui leur permettront de pouvoir tirer des certificats de handicap.

    Des tablettes ont été également remises aux chefs de service régionaux de l’action sociale de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

    MNF/BK/MTN

  • SENEGAL-PANDEMIE-GESTION  / Covid-19 : la précocité de la réponse a été déterminante au Sénégal, selon un officiel

    SENEGAL-PANDEMIE-GESTION  / Covid-19 : la précocité de la réponse a été déterminante au Sénégal, selon un officiel

    Saly, 18 déc (APS)- La précocité de la gestion et la prise en charge des patients ont été déterminantes  dans la stratégie de lutte contre la pandémie COVID-19 au Sénégal, a indiqué lundi à Saly (Mbour, Ouest), le Docteur Habibou Ndiaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ”Ce qu’il faut saluer dans la gestion de l’épidémie covid-19, c’est d’abord la précocité de la gestion et la prise en charge de cette épidémie par le Sénégal”, a souligné le Docteur Habibou Ndiaye, lors d’un atelier de la Revue nationale après action (RAA), de la lutte contre la pandémie de Covid-19.

    ”Le phénomène a démarré en Chine. On était en décembre 2019, mais à cette période déjà, au niveau du ministère de la Santé, le comité de gestion des épidémies avait déjà commencé à travailler sur les documents de préparation et de riposte. Ce qui fait que quand la maladie est arrivée en Europe, on était quasiment prêt“, a-t-il rappelé.

    Pour le secrétaire du ministère de la Santé, ” la communication, la prise en charge de qualité, le déploiement des centres d’épidémie dans les régions ont été un atout pour le cas du Sénégal”.

    La coordination entre le niveau national et le niveau périphérique jusqu’à l’échelle de la commune, a aussi valu au pays ses ”réussites“ dans la gestion de la pandémie, a noté le responsable, soulignant qu’il y a toujours d’autres défis à relever.

    ”Cette revue après action va davantage capaciter les acteurs, nos structures et nous permettre d’être dans de meilleures dispositions, a-t-il dit,  pour que tout événement de santé publique qui survient soit pris en charge dans les meilleures conditions”.

    L’expérience du covid devrait renforcer davantage les acteurs, a poursuivi le Docteur Habibou Ndiaye, disant espérer que les capacités  de tous seront encore améliorées dans une “synergie sectorielle“, avec l’implication de tous les acteurs et l’appui des partenaires techniques et financiers.

    Il a annoncé une évaluation visant à identifier les points forts, les faiblesses, avant d’élaborer des plans de gestion, “pour une (plus grande) amélioration de la prise en charge par rapport à une autre éventuelle épidemie majeure qui pourrait survenir dans notre pays“.

    DOB/ADI/MTN

     

  • SENEGAL-SANTE / Un spécialiste lie la qualité des soins chirurgicaux à la prise en charge pluridisciplinaire

    SENEGAL-SANTE / Un spécialiste lie la qualité des soins chirurgicaux à la prise en charge pluridisciplinaire

    Dakar, 18 déc (APS) – La prise en charge pluridisciplinaire contribue pour beaucoup à la qualité des soins chirurgicaux, a déclaré, lundi, le chef du département de chirurgie de la Faculté de médecine, pharmacie et d’odontologie (FMPO) de l’université de Dakar, Babacar Diao, faisant état de beaucoup d’amélioration dans ce domaine, même si des disparités demeurent entre régions.

    « Je pense qu’avec la prise en charge pluridisciplinaire, la qualité va avec. Si vous avez plus de monde, la pratique chirurgicale s’améliore », a déclaré M. Diao, au cours d’une conférence de presse qu’il animait, en prélude des 36ᵉ journées de chirurgie conjointes des départements de chirurgie du Sénégal.

    Prévues du 20 au 22 décembre, ces journées portent sur le thème « Démarche qualité et pluridisciplinarité dans les soins chirurgicaux ».

    Selon le spécialiste, la pratique de la chirurgie a beaucoup évolué dans ce pays, soulignant que désormais « dans toutes les régions du Sénégal, il y a de grands hôpitaux, et dans la grande majorité, vous allez trouver des anesthésistes réanimateurs, vous allez rencontrer beaucoup de chirurgiens dans plusieurs disciplines alors qu’avant, vous étiez dans une région, c’est vous qui faisiez tout ».

    « Ces 20 dernières années, la prise en charge chirurgicale des malades s’est beaucoup améliorée », a-t-il souligné en conséquence, même si, dit-il, des disparités demeurent entre les différentes régions du pays.

    « Nous ne sommes pas au même niveau partout, reconnait-il. Dakar, c’est autre chose, il y a tout ce que vous voulez : l’IRM, les plus grands laboratoires peuvent vous accompagner dans la prise en charge des patients. Dans les autres régions, ils ne sont pas encore à ce niveau ».

    Sur ce point, le chef du département chirurgie de la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar note que cette situation ne tient pas à « un problème de ressources humaines, mais [au fait que les structures hospitalières des régions] n’ont pas encore tous les équipements’’.

    « Je pense que ces équipements vont suivre, mais la prise en charge s’est beaucoup améliorée », a-t-il dit, ajoutant qu’à Kolda, par exemple, il y a quelques années, « on opérait dans une chambre, dans un centre de santé », alors que « Ziguinchor et Thiès ont leurs hôpitaux avec ce qu’il faut ».

    S’agissant de la question des ressources humaines dans cette discipline, Babacar Diao soutient qu’ »il n’y a pas assez de chirurgiens au Sénégal », en assurant que les universités travaillent à résorber le gap.

    « Vous êtes Sénégalais, vous voulez vous inscrire dans une discipline chirurgicale, votre dossier passe en priorité. Je pense que ce sont aux jeunes médecins sénégalais de s’intéresser à la chirurgie. Les sénégalais doivent être formés, dans les disciplines chirurgicales, ils sont prioritaires », a-t-il dit.

    Pour Mamadou Seck, président du comité d’organisation, l’attribution du « prix Adrien Diop », du nom d’un « grand maitre » de la chirurgie, est l’innovation des journées de chirurgie conjointes de cette année.

    Ce prix va être décerné à l’équipe chirurgicale du Sénégal qui aura fait preuve d’innovation, en amenant la chirurgie « à un niveau inimaginable ».

    « Les pionniers dans les régions seront également honorés, eux qui sont dans des zones pratiquement oubliées où pratiquer la chirurgie était la croix et la bannière », a-t-il dit.

    Le programme de la manifestation prévoit des communications sur l’orthopédie-traumatologie, la neurochirurgie, la chirurgie générale, l’urologie, la chirurgie plastique, la chirurgie infantile, l’anesthésie-réanimation, la chirurgie cardio-vasculaire, entre autres.

    « Cela permettra d’harmoniser nos pratiques afin de permettre à la population sénégalaise d’avoir des soins de qualité à la hauteur de nos ambitions », a conclu le chirurgien.

    NSS/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIES / Des pharmaciens d’hôpitaux publics formés à l’utilisation d’un logiciel de dématérialisation de la distribution des médicaments

    SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIES / Des pharmaciens d’hôpitaux publics formés à l’utilisation d’un logiciel de dématérialisation de la distribution des médicaments

    Thiès, 18 déc (APS)-Des pharmaciens officiant dans des hôpitaux publics ont entamé, ce lundi, à Thiès (ouest), une formation de trois jours consacrée à l’utilisation du logiciel dénommé « ErpX3 (Entreprise resource Planning) », un outil de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, visant une « dématérialisation de la chaîne de distribution des médicaments au Sénégal », a constaté l’APS.

    Il s’agit d’une quarantaine d’établissements publics de santé (EPS), en plus du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO) qui sont représentés à cet atelier.

    Selon le secrétaire général de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, docteur Souleymane Soumaré, »ce projet a pour objectif de parvenir à une dématérialisation totale du processus et du circuit de distribution du médicament, (…) », de l’acquisition à la distribution en passant par le stockage.

    Faisant suite à une évaluation et sur instruction de la tutelle, « la PNA qui utilise déjà ce logiciel, est en train d’en faire l’extension à ses clients », a dit M. Soumaré.

    En plus de la traçabilité des médicaments, ce logiciel permettra aux praticiens qui l’utilisent d’avoir une « information en temps réel sur la disponibilité et le processus d’achat », a ajouté le secrétaire général de la PNA.

    Au terme de ce séminaire, a-t-il ajouté, « les pharmaciens hospitaliers pourront passer une commande via cette plateforme et se faire livrer ».

    Son utilisation devrait aider à réduire les « lenteurs » auxquels les pharmaciens étaient confrontés pour passer leurs commandes, et ainsi disposer des informations sur la disponibilité des médicaments qu’ils veulent commander, sans avoir à appeler.

    « Nous avons a démarré avec 35 utilisateurs, aujourd’hui, nous en sommes à 160 », a-t-il indiqué, ajoutant que la SEN-PNA s’est ainsi alignée sur les orientations du gouvernement du Sénégal en matière de digitalisation des services.

    Selon M. Soumaré, « le processus a démarré depuis 2015 au niveau central et dans les PRA, avant d’être étendu en 2017,  puis en 2021 et cette fois-ci à la dernière étape qui concerne les hôpitaux ».

    Venue présider l’ouverture de l’atelier, le docteur Aïssatou Diop, conseillère technique au ministre de la Santé et de l’Action sociale, s’est félicitée de l’outil ErpX3, notant que sa généralisation pourrait aboutir à une « bonne visibilité de toute la chaîne d’approvisionnement de tout ce qui est médicament et produit en santé ».

    Grâce à ce logiciel, « l’environnement de la gestion de ces produits sera amélioré, afin d’assurer une bonne disponibilité, grâce au suivi des stocks et à la traçabilité de tous les évènements », a-t-elle affirmé,  non sans insister sur « les opportunités de suivi-évaluation et de coordination à distance » » qu’offre cet outil informatique.

    ADI/MTN/SMD