Catégorie : sante

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / À Kigali, Macky Sall réitère son plaidoyer pour la souveraineté médicale et pharmaceutique du continent

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / À Kigali, Macky Sall réitère son plaidoyer pour la souveraineté médicale et pharmaceutique du continent

    Dakar, 18 déc (APS) – Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a exhorté, lundi, à Kigali, les dirigeants et les professionnels africains de la santé à entretenir une « collaboration active » en vue de la souveraineté médicale et pharmaceutique de l’Afrique.

    « Je lance un appel à une collaboration active entre les producteurs, les structures nationales de réglementation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement et les universités et centres de recherche africains […] afin de matérialiser notre ambition pour la souveraineté médicale et pharmaceutique », a dit M. Sall.

    Il prenait part, dans la capitale rwandaise, à la cérémonie d’inauguration de l’usine BioNtech Africa, « une usine de pointe pour la fabrication de vaccins à ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique ».

    « Cette cérémonie est une lueur d’espoir parmi les autres que nous allumons petit à petit, sur le continent, malgré les temps difficiles », a souligné Macky Sall.

    Le dirigeant sénégalais a invité les acteurs concernés à « faire ensemble […] de ces lueurs une flamme incandescente pour illuminer notre marche vers la souveraineté médicale et pharmaceutique africaine ».

    « Avec la même vision et la même volonté politique, a poursuivi M. Sall, nous devons travailler ensemble pour que les vaccins et les produits biotechnologiques fabriqués en Afrique suivant les mêmes standards que ceux produits [ailleurs] accèdent aux [mêmes] plateformes de vente et de distribution. »

    Il a félicité son homologue rwandais, Paul Kagame, son partenaire BioNtech et les autres soutiens de cette initiative du Rwanda.

    Macky Sall estime que la cérémonie d’inauguration de cette infrastructure de santé, dans ce pays du continent, « est l’une des meilleures réponses de l’Afrique, pour le présent et le futur, après l’épreuve de la pandémie de Covid-19 ».

    « Quatre ans après, le continent est toujours là, debout et résilient. Mieux encore, nous sommes d’attaque, avec le soutien de nos partenaires, pour nous préparer aux crises sanitaires futures », a ajouté M. Sall.

    Il a rappelé les efforts fournis par le Sénégal, avec l’aide de l’Institut Pasteur de Dakar, qui fête cette année son 127e anniversaire et est « en train de finaliser dans la ville nouvelle de Diamniadio un vaccinopôle multidimensionnel ».

    MTN/ESF/BK

  • SENEGAL-SANTE / Casamance : des étudiants de l’UASZ initient une campagne médicale à partir de lundi

    SENEGAL-SANTE / Casamance : des étudiants de l’UASZ initient une campagne médicale à partir de lundi

    Ziguinchor, 17 déc (APS) – La septième promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud) va organiser du 18 au 21 décembre une campagne médicale dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor a annoncé, dimanche, son président Mouhamed Fall.

    Cette campagne médicale vise à améliorer les conditions de vie des populations à travers la sensibilisation sur des maladies telles que le paludisme et la Covid-19, la consultation gratuite et des dons de médicaments, a expliqué le président de la septième promotion sortante de médecine de l’UASZ.

    Elle seront organisées en collaboration avec le mouvement  »Jeunesse avenir du Sénégal » (JAS).

    Mouhamed Fall s’exprimait au terme d’un atelier sur la Covid-19 organisé dimanche à l’intention de 100 étudiants dans le cadre de ces journées médicales.

     

     »Nous voulons à travers cette campagne médicale que les populations de la Casamance comprennent les moyens et les mesures qu’il faut adapter pour éviter certaines maladies », a ajouté M. Fall, soulignant que la Covid-19 continue toujours de sévir.

     »Les populations négligent cette maladie mais elle fait toujours des ravages. Aujourd’hui, nous renforçons les capacités des étudiants qui seront sur le terrain pour mieux sensibiliser les populations sur des maladies telles la Covid-19, le paludisme, l’hépatite et le diabète », a t-il expliqué.

    À en croire Mouhamed Fall, « les vaccins contre la Covid-19 existent et sont stockés dans les structures sanitaires du pays mais les populations ne les prennent pas ».

    « La Covid- 19 est là et demeure toujours une maladie qui ravage. Cet atelier de renforcement des capacités sur l’importance et le rôle de la vaccination est d’une importance capitale. Il permet aux étudiants de mieux sensibiliser les populations de la Casamance afin qu’elles puissent aller se faire vacciner », a réagi le président du mouvement  »Jeunesse avenir du Sénégal », Ibrahima Ngom.

     

    MNF/OID

  • SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall est arrivé à Kigali pour l’inauguration d’une usine de fabrication de vaccins ARN messager

    SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall est arrivé à Kigali pour l’inauguration d’une usine de fabrication de vaccins ARN messager

    Dakar, 17 déc (APS) – Le président sénégalais est arrivé, dimanche, à Kigali, pour l’inauguration d’une usine de fabrication de vaccins ARN messager, annonce le gouvernement rwandais sur son compte X.

    Macky Sall a été accueilli par le ministre des Finances et de la Planification économique, Dr Uzziel Ndagijimana, rapporte la même source.

    A Kigali, le chef de l’Etat a déclaré avoir rencontré les co-fondateurs de la firme biotechnologique BioNTech et échangé avec eux sur la collaboration en matière de recherche et de production de vaccins avec l’Institut Pasteur de Dakar.

     »J’ai reçu ce 17 décembre à Kigali Dr. Ugur Sahin et Dr. Özlem Türeci, co-fondateurs de la firme biotechnologique BioNTech. Nous avons échangé sur la collaboration en matière de recherche et de production de vaccins entre BioNTech et l’Institut Pasteur de Dakar’’, a dit Macky Sall sur le réseau social X.

    Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche tôt le matin à destination de Kigali où il doit assister à l’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager.

    La présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagamé, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’

    OID

  • SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall a quitté Dakar à destination de Kigali

    SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall a quitté Dakar à destination de Kigali

    Dakar, 17 déc (APS) – Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche matin à destination de Kigali où il doit assister à la cérémonie d’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager, a-t-on appris de source officielle.

    Sur sa page facebook, la présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagame, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’.

    La même source signale qu’à son départ de Dakar à l’Aéroport militaire Léopold Sedar Senghor, le président Sall a été salué par le Premier ministre et d’autres personnalités civiles et militaires.

    OID

  • SENEGAL-SANTE / Traitement du diabète: un spécialiste alerte sur les conséquences d’une rupture des médicaments

    SENEGAL-SANTE / Traitement du diabète: un spécialiste alerte sur les conséquences d’une rupture des médicaments

    Dakar, 17 déc (APS) – Le professeur Saidou Nourou Diop, spécialiste du diabète, a alerté samedi sur les conséquences d’une rupture des médicaments dans le traitement de cette pathologie.

    ‘’Les conséquences, ce sont des complications. S’il n’y a pas assez de médicaments, si les médicaments ne sont pas pris à bon escient, à moyen terme », la maladie pourrait connaitre des complications, selon le médecin, évoquant l’atteinte du cœur, des reins, entre autres.

    Saidou Nourou Diop prenait part au panel sur l’accès aux médicaments dans le traitement du diabète.

    Face à ces ruptures, Pr Diop a expliqué qu’il ‘’y a toujours des alternatives’’.

    Il a indiqué que ‘’les spécialistes font les bonnes choses qui sont attendues d’eux’’.

    ‘’Aujourd’hui, on parle de tradithérapie dans le diabète. Il y a du bon là-dedans mais il faut qu’on aille plus loin dans la recherche avant de dire nous avons des médicaments traditionnels, des plantes pour le diabète’’, a préconisé l’ancien directeur du Centre de prise en charge des diabétiques Marc Sankalé.

    Selon lui, ‘’il y a des médicaments, quand on les prend, il faut tenir compte de l’état du diabète, à quelle étape la maladie se situe, quel est l’âge du patient à qui on va les prescrire, est ce qu’il a déjà des complications au niveau du cœur, des reins, des yeux’’.

    Il a souligné que ‘’tous ces facteurs sont importants’’.

    ‘’C’est pourquoi, a-t-il soutenu, la disponibilité de l’ensemble de ces médicaments est importante pour nos malades et nous prescripteurs parce qu’on a des choix à faire’’.

    Saidou Nourou Diop a estimé aussi que ‘’l’accessibilité va avec disponibilité’’.

    ‘’Si le médicament n’est pas disponible, il devient cher. L’officine est obligée de l’importer ailleurs pour pouvoir le vendre et c’est ce qui se passe malheureusement de temps en temps’’, a-t-il déploré.

    Il estime que ‘’tant que l’insuline n’est pas sortie du circuit du Code des marchés, nous aurons des problèmes’’.

    Pr Diop a également souligné l’importance de la communication entre praticiens dans la prise en charge du diabète.

    ‘’On a l’habitude de faire de bonnes choses au Sénégal mais il n’y a pas de suivi’’, a regretté M. Diop, suggérant la mise en place d’un ‘’comité restreint’’ pour le suivi des débats sur le traitement du diabète.

    Il a relevé que le diabète est l’une des rares maladies pour lesquelles, chaque année, il y a un consensus international qui permet de pouvoir réadapter la prise en charge des malades en fonction de leur âge, de leur environnement, de l’évolution et de la durée de la maladie.

    NSS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Une ressortissante de Diourbel offre du matériel médical à sa ville d’origine

    SENEGAL-SANTE / Une ressortissante de Diourbel offre du matériel médical à sa ville d’origine

    Diourbel, 15 déc (APS) – Le district sanitaire de Diourbel (centre) a reçu des équipements médicaux d’une valeur de près de 17 millions de francs CFA offerts par une ressortissante de la ville vivant à l’étranger, a constaté l’APS, vendredi.

    Le don comprend des lits, de pèse-bébés, des pèse-personnes, des blouses, des bottes, des seringues et d’autres outils.

    ‘’C’est un important lot [d’équipements] médicaux qu’on vient de recevoir’’, a fait observer le docteur Moussa Diouf, médecin-chef du district sanitaire de Diourbel, lors de la réception du don.

    Le matériel offert va surtout servir à la prise en charge des urgences, selon lui.

    Les postes de santé de la commune peuvent en bénéficier, a dit Moussa Ndiaye.

    Les équipements offerts au district sanitaire permettront en même temps de soutenir ‘’le système de gratuité et de semi-gratuité’’ des soins, dont bénéficient certains patients, selon M. Ndiaye.

    Le maire de Diourbel, Malick Fall, a invité les autres ressortissants de la ville à faire de même que la donatrice en venant en aide aux populations.

    MK/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Un camp gratuit de chirurgie de la cataracte lancé à Ziguinchor

    SENEGAL-SANTE / Un camp gratuit de chirurgie de la cataracte lancé à Ziguinchor

    Ziguinchor, 15 déc (APS) – Un camp gratuit de chirurgie de la cataracte au profit d’au moins trois-mille patients a été ouvert vendredi à l’hôpital de la paix de Ziguinchor, a constaté l’APS.

    L’ouverture de ce camp pour une durée de quatre jours entre dans le cadre des activités de l’ONG Direct Aïd Society en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour lutter contre la cécité.

    « Nous accueillons ce champ avec beaucoup de joie. Cette activité nous permet de prendre au minimum 3.000 malades que nous allons opérer gratuitement », s’est réjoui le directeur de l’hôpital de la paix de Ziguinchor, Moussa Séne au lancement du camp gratuit de chirurgie de la cataracte, en présence du directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam et des acteurs de la santé.

    « L’hôpital de la paix de Ziguinchor n’est pas là uniquement à but lucratif. Il a un rôle social. Même en temps normal l’hôpital prend en charge des patients pour des cas sociaux. Notre objectif c’est de montrer que la demande est là », a indiqué M. Séne.

    Selon lui, « l’hôpital de la paix de Ziguinchor s’organise en partenariat avec le ministère de la santé pour trouver un grand service où on doit prendre en charge tous les cas d’ophtalmologie ».

    « Notre objectif est de ne plus évacuer des malades sur Dakar. Et grâce à dieu, nous sommes presque à 99% de prise en charge sur place », a fait valoir Moussa Séne.

    « Nous avons commencé le dépistage des patients. On s’attend à opérer environ 300 par jour. 110 patients ont été déjà opérés à mi-journée », a relevé l’ophtalmologiste de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor, le docteur Irma Dos Santos.

    Pour ce camp, a-t-elle fait savoir, « nous ciblons la cataracte en général mais nous pouvons recevoir d’autres patients qui seront référés à d’autres structures lors qu’il s’agit d’urgence’’.

    Elle a signalé qu’en temps normal, l’hôpital de la paix de Ziguinchor peut opérer dans le mois jusqu’à 25 patients pour la cataracte.

    « À l’ophtalmologie de l’hôpital de la paix de Ziguinchor, nous accueillons des patients de tout âge », a soutenu Dr Irma Dos Santos.

    « Nous sommes là au côté des populations démunies. La cataracte est une maladie onéreuse. Nous voulons aider les populations « , a réagi le responsable de projet à l’ONG Direct Aïd Society, Almamy Badji.

    MNF/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Bakel: signature d’une convention entre l’ANACMU et les prestataires de soins

    SENEGAL-SANTE / Bakel: signature d’une convention entre l’ANACMU et les prestataires de soins

    Bakel, 15 déc (APS) – Les prestataires de soins dans le département de Bakel et l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU) ont signé une convention pour la prise en charge directe des bénéficiaires de bourses sécurités familiales et des titulaires de cartes d’égalité des chances.

    « L’Agence a deux volets de prise en charge. Il y a l’assistance médicale pour les gratuités (dialyse, les enfants âgés de moins 5, le plan sésame et la césarienne) et l’assurance maladie (la prise en charge des bénéficiaires de bourses sécurités familiales et titulaires de carte d’égalité des chances ). Avec la nouvelle réforme, maintenant l’agence va se positionner en assureur », a expliqué Amadou Lamine Boye, responsable de l’unité assurance maladie du service régional de l’ANACMU de Tambacounda.

    S’exprimant, jeudi, à la fin de cérémonie de signature de cette convention, il est revenu sur la procédure de prise en charge, les protocoles avec un paquet de service offert aux bénéficiaires de bourses sécurités familiales et titulaires de carte d’égalité des chances.

    « Il y a les procédures administratives pour pouvoir bénéficier de la prise en charge. Le bénéficiaire doit présenter sa carte d’assuré et il doit bénéficier de bourses de sécurité familiale et être titulaire de carte d’égalité des chances. Aussi, le prestataire a des obligations mais il doit faire ce que l’on appelle les contrôles préalables », a t-il dit, ajoutant que le bénéficiaire doit attendre après une prise en charge médicale que le paiement soit fait par l’agence.

     

    La rencontre présidée par l’adjoint du préfet du département de Bakel, Jean Paul Sylvain Diatta a vu la présence des acteurs sanitaires.

    Pour Modou Camara, chef de division chargé de la réglementation et du contentieux à la direction des affaires juridiques et de partenariat de l’ANCMU,  »le bénéficiaire doit aussi se munir d’une lettre de garantie pour une prise en charge dans une structure de santé ».

    « La lettre de garantie n’est rien d’autre qu’un document que l’acheteur de soin met à la disposition du bénéficiaire pour qu’il puisse se faire prendre en charge. Maintenant sur la base de la lettre de garantie, le prestataire de soin facture également à l’ANCMU », a-t-il précisé.

    L’adjoint du médecin-chef du centre de santé de Bakel, Docteur Aliou Diop s’est réjoui de la signature de cette convention, invitant l’État à « aider les structures sanitaires dans le paiement des factures  car si cela tarde, elles risquent de tomber en faillite ».

    AND/SKS/OID

  • SENEGAL- SANTE / Université de Bambey : la santé de la reproduction au menu des cinquièmes journées de santé publique

    SENEGAL- SANTE / Université de Bambey : la santé de la reproduction au menu des cinquièmes journées de santé publique

    Bambey, 16 déc (APS) – L’Université Alioune Diop de Bambey, abrite ce vendredi, une rencontre sur la santé de la reproduction sous toutes ses formes notamment la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, des adolescents et de la nutrition (SRMNIA-N) à l’initiative de l’Association sénégalaise des professionnels de la santé publique (ASPSP).

     »L’objectif de cette rencontre est  »d’échanger,  de diagnostiquer les problèmes autour de la santé de la mère, de l’enfant, du nouveau-né, de l’adolescent, mais aussi de la nutrition’’, a expliqué le professeur Adama Faye, président de l’ASPSP lors de la cérémonie d’ouverture de ces cinquièmes journées de santé publique..

    Pendant trois jours,  a-t -il dit ,  »des acteurs et experts vont discuter, échanger pour ensemble, produire des évidences sur les stratégies et interventions communautaires en SRMNIA-N’’.

    Les échanges vont aussi porter sur  »les soins obstétricaux néonatals d’urgence, la planification familiale, la prise en charge intégrée des maladies du nouveau-né et de l’enfant, les violences basées sur le genre, la nutrition et la santé maternelle et infantile’’.

    ‘’Il faut que les décisions prises par nos autorités, aient un ancrage scientifique. Et donc, nous pensons que nous allons pouvoir alimenter ces décisions à travers nos évidences, et ces évidences pourront guider les politiques ou bien réorienter les politiques qui sont actuellement mis en œuvre’’, a avancé le professeur Adama Faye.

    ‘’La santé communautaire a un rôle important à jouer dans l’atteinte des ODD en 2030, et ce congrès, permettra d’avoir une évaluation et également de mesurer le niveau des indicateurs, mais surtout, de formuler des recommandations pertinentes pour le ministère de la santé et de l’action sociale’’, a pour sa part ajouté, Abdoul Aziz Ndiaye, professeur titulaire en santé publique.

    MK/SKS/MTN

  • SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Le hub des urgences vise à réduire de 45 à 3 jours le délai de réponse aux épidémies (OMS)

    SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Le hub des urgences vise à réduire de 45 à 3 jours le délai de réponse aux épidémies (OMS)

    Diamniadio, 15 déc (APS) – L’objectif attendu des centres régionaux des urgences de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de contribuer à réduire considérablement de 45 jours à trois, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence sanitaire, a indiqué la directrice régionale de l’institution spécialisée des Nations unies pour la santé, docteur Matshidiso Moeti.

    L’objectif des centres régionaux des urgences « est de réduire considérablement de 45 jours auparavant à trois jours, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence efficace et vitale aux pays après la déclaration d’un événement de santé publique », a-t-elle déclaré, jeudi, lors de l’inauguration du centre régional de l’OMS pour les urgences basée à Dakar.

     »Ce délai est essentiel pour améliorer de manière significative la situation des personnes touchées par les crises et pour contrôler efficacement les épidémies et y mettre fin », a expliqué Matshidiso Moeti.

    Le centre régional de l’OMS basé à Dakar est le deuxième du genre, depuis que l’OMS et le gouvernement du Kenya ont lancé le centre des urgences sanitaires de Nairobi en 2022.

    La création d’un centre des urgences sanitaires à Pretoria (Afrique du Sud) « est prévue pour 2024 », a annoncé la directrice régionale de l’OMS, rappelant que l’ambition de son institution est d’en implanter trois en Afrique.

     »Le centre régional pour la gestion des situations d’urgence sanitaire rentre dans le cadre des efforts qui sont faits pour renforcer la capacité de la région africaine à mettre en place une riposte diligente et efficace aux crises sanitaires et pour sauver des vies », a-t-elle dit.

    « Avec les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19, l’OMS en Afrique a, au cours des deux dernières années, travaillé en étroite collaboration avec les pays de la région pour mettre en place des systèmes décentralisés d’intervention d’urgence afin de garantir une réponse efficace aux crises sanitaires », a insisté sa directrice régionale.

    Matshidiso Moeti note que chaque année, la région africaine « est confrontée au plus grand nombre de situations d’urgence sanitaire dans le monde », soulignant qu’en novembre 2023, elle « faisait face à plus de 130 épidémies de maladies ».

     »Dans le Sahel en Afrique de l’Ouest, plus de 33 millions de personnes réparties dans six pays ont besoin urgemment d’une aide humanitaire d’importance vitale », a-t-elle indiqué.

    Les centres des urgences sanitaires « servent également de centres d’excellence, visant à former plus de 3 000 experts africains, en les dotant de compétences techniques essentielles pour une réponse efficace aux urgences sanitaires », a-t-elle fait savoir.

    Celui du Sénégal est spécialisé dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement, l’analyse des données, l’innovation et la gestion de l’information.

    Le centre du Kenya se concentre sur le développement du personnel médical d’urgence, tandis que celui de l’Afrique du Sud est spécialisé dans la recherche et le développement, ainsi que dans la surveillance génomique.

    Le centre régional de Dakar compte un entrepôt dédié au pré-positionnement du matériel et des équipements médicaux, un centre de formation ultramoderne, une unité de lutte contre les maladies infectieuses et d’un centre de simulation des interventions d’urgence.

    Il est aussi doté d’un camp de formation destiné aux intervenants de première ligne déployés en cas de situation d’urgence sanitaire.

    NSS/SKS/BK/MTN